Cesare
J’entends des voix indistinctement. Ma tête est lourde.
Je sens que je suis étendu sur un lit. Mes doigts reposent contre du satin.
Aux relents d’humus et de musc, je comprends que je suis dans ma chambre ; le parfum de Taddeo demeure dans son sillage même quand il est absent. Il y a aussi les effluves floraux de ma mère et celles plus discrètes de mon père.
Mes paupières sont si lourdes. Mon esprit est toujours embrumé. Pourquoi suis-je dans ma chambre ? J’essaie de me souvenir, mais tout me parait nébuleux.
— J’ai envoyé chercher l’herboriste. Il va lui faire une saignée et lui préparer une décoction, s’exclame ma mère.
— Hors de question. Les dernières études de la Maison du Vivant montrent que les saignées ne font qu’affaiblir le corps. Ce charlatan ne le touchera pas, rétorque mon père.
Il faudrait que j’ouvre les yeux pour leur montrer que je suis conscient, mais les entendre parler de moi m’apporte un soulagement étrange. Comme si je redevenais le centre de l’attention. Comme s’ils communiquaient de nouveau. Comme si Andréa n’existait plus.
— Tout ça c’est de ta faute ! s’offusque ma mère. Tu lui mets trop de pression !
— Je ne lui mets que la pression qu’il est capable de supporter. Je sais ce que c’est, j’ai vécu ce qu’il vit en ce moment. Pour moi aussi, la compétition a été rude ! Mais j’ai tenu ! Nous sommes des combattants dans cette famille !
— Il n’est pas comme toi, Antonio ! Quand vas-tu le comprendre ?
Je sens la main de ma mère se poser sur la mienne. Son geste tendre m’apaise. Au moins, me comprends-t-elle. Je sais qu’elle sera toujours là pour moi.
— C’est sûr qu’il tient plus de toi, tant dans la couardise que dans la mollesse d’esprit.
Mon cœur s’arrête et je me recroqueville en moi-même. L’attaque me blesse. Il ne m’estime pas. Je suis vraiment un faible pour lui.
— Je te savais méchant, mais ces derniers temps, tu deviens cruel.
— Tu es en train de gâcher ses capacités en le couvant comme tu le fais. La perfection ne s’atteint pas avec des minauderies et des malaises.
La voix froide et posée de mon père me transperce. Chaque mot qu’il prononce est une épine dans mon cœur.
— La perfection n’existe pas ! siffle ma mère.
— Bien sûr que si, sinon, je n’aurais pas gagné le dernier concours.
Ma mère se met à ricaner.
— Ton arrogance n’a aucune limite ! Te rends-tu compte que tu détruis tout ce qui t’entoure ?
Il faut que je montre que je suis réveillé. Pour qu’ils arrêtent de se disputer. Pour qu’ils me voient. Pour qu’ils me considèrent.
— La roche ne s’excuse pas d’être dure.
J’entends un hoquet de surprise.
Tous mes sens sont en alerte et pourtant, faible comme je suis, je n’arrive pas à intervenir.
— As-tu seulement envisagé qu’il ne gagne pas ? reprend-t-elle.
— Non. Si ce jour arrive alors…
— ARRÊTEZ !
Mon cri les fige. Je me redresse et plante mon regard dans celui de mon père qui me domine de toute sa stature.
— Je gagnerai, Père. Je vous prouverai que j’en suis capable !
— J’espère bien.
— Ne l’écoute pas, mon chéri. Fais de ton mieux, c’est tout ce qui importe. Je ne veux pas que tu te remettes dans un état pareil durant l’année !
Mon père jette un regard noir à ma mère et ordonne :
— Laisse-nous. Je dois lui parler.
Ma mère m’embrasse sur le front puis ajoute :
— Je repasserai te voir. Pense à toi s’il-te-plait.
Sa main me caresse la joue et elle tourne les talons avec un air inquiet.
Le silence s’installe entre mon père et moi. Il est debout et ses deux mains reposent sur sa canne. Il respire la puissance. Comment fait-il pour avoir si confiance en lui ? J’aimerais tellement lui ressembler.
Je sens qu’il attend des explications.
— Je n’avais pas mangé, voilà la cause de mon évanouissement.
Mon père me fixe toujours. Je comprends que mon argument est loin de l’avoir convaincu. Il racle sa gorge puis sort d’une sacoche en cuir, un petit coffre acajou, brillamment sculpté.
Il le pose sur mon lit.
— Voici notre Prodige secret. Avec les instruments à l’intérieur, tu peux reproduire ce que tu vois. Si tu décides ensuite de modifier ou d’effacer ton travail après avoir dit les mots suivants “c’est parfait”, alors tes modifications altéreront la réalité.
— C'est-à-dire ?
— Tu verras par toi-même. Je te déconseille d’apprivoiser ce Prodige en réalisant des portraits de personnes vivantes.
Un frisson me parcourt. Mon père me donne-t-il un moyen de tuer les autres héritiers ?
— Pourquoi me le donnez-vous maintenant ?
— Il pourra t’aider pendant la compétition.
Je ne sais comment prendre la nouvelle. Pense-t-il que sans, je ne pourrai pas gagner ? Imagine-t-il que je sois capable de m’en prendre à un autre héritier ?
L’idée de tricher me dégoûte et me retourne les entrailles.
Une autre question me vient à l’esprit.
— Quel est le prix à payer pour son utilisation ?
Mon père passe sa canne d’une main à l’autre et son regard se perd à travers la fenêtre.
— Tu perdras tes souvenirs les plus précieux. Plus tu utiliseras ce Prodige, plus tu perdras la mémoire.
Un frisson me traverse l’échine. Je le dévisage.
— L’avez-vous beaucoup utilisé ?
— Plus que de raison.
Je déglutis alors qu’un flot de questions m’accapare. Sur qui ? Pourquoi ? Quand ? A-t-il oublié des souvenirs me concernant ? Oui, c’est certain. Cela expliquerait son comportement ces dernières années. Je me souviens du moment où je l’ai aperçu dans le jardin des souvenirs. Il était si bouleversé.
— On peut choisir les souvenirs que l’on souhaite perdre ?
— Non. C’est le risque à prendre.
Ses doigts libèrent le petit coffre.
— Il va s’en dire que tu ne dois pas en parler à Artémisia, ni à quelqu’un d’autre. Ce Prodige est une arme autant qu’un objet de convoitise.
— Evidemment.
— Repose-toi. Les cours commencent demain et je te veux prêt à te battre.
— Oui, père, je ne vous décevrai pas.
* *
*
La professeure Maria Giambologna est la plus âgée des enseignantes de l’Académie. Elle n’a jamais appartenu à aucune famille et ne s’est jamais mariée. Elle a vendu ses compétences d’architecte à la maison la plus offrante et son travail est réputé dans l’ensemble de la Confédération. Depuis deux générations, elle forme les héritiers au concours.
Jusqu’à présent, je ne l’avais rencontrée qu’une fois, en entrant dans l’école quatre ans auparavant.
Aujourd’hui, elle nous a réuni dans une salle de classe au toit constitué de verrières et la chaleur de la matinée commence déjà à envahir les lieux. Nous sommes les uns à côté des autres tous assis derrière des lutrins avec une plume et du papier.
Salvatore est derrière moi. Il m’a à peine regardé lorsque je suis entré. Il n’a pas pris de nouvelles ni hier soir ni ce matin. Il me fait payer mes mots de la veille. C’est pour le meilleur. Je n’ai pas de temps à perdre.
Andréa pénètre dans la pièce. J’aperçois Edouard qui a dû lui montrer le chemin. Il me jette un regard insistant que je ne comprends pas avant de s’asseoir quelques sièges plus loin en soupirant. Un instant plus tard, il s’étale sur son lutrin et regarde d’un air morne l’extérieur. Artémisia est assise à ma droite, silencieuse et immobile, prête à assaillir l’enseignante de questions. Sirani, deux chaises plus loin, dessine sur la feuille de Taddéo qui la laisse faire avec un sourire. Isabella, quant à elle, bat le sol de son pied dans une cadence rapide et a déjà réduit en miettes ses deux feuilles de papier.
La professeure nous scrute un à un. Lorsqu’elle termine son inquisition, elle se déplace vers le tableau.
— Comme vous le savez…
— Moi, je ne sais rien, interrompt Andréa. Si on peut faire un résumé des autres années, cela m’aiderait.
Le sourcil gauche de la vieille femme est pris d’une soubresaut.
— Jeune homme, si je ne vous invite pas à parler, vous vous taisez.
— Désolé.
L’enseignante reprend la parole.
— Cette année, au lieu d’apprendre à maîtriser les arts des autres héritiers, vous aurez différents travaux pratiques à réaliser par deux. Tous les mois, vous rendrez une œuvre à votre professeur référent. L’équipe enseignante notera votre travail. Cinquante points pour la meilleure réalisation, vingt points pour un rendu de très bonne qualité, dix pour une réalisation passable et 0 si vous ne rendez rien.
Andréa lève la main.
— Oui ?
— A quoi servent ces notes ?
— J’y venais, jeune homme. J’y venais. A l’issue des six mois de compétition, votre classement décidera de votre ordre de passage pour rencontrer le Sérénissime ainsi que du temps qui vous sera accordé. Dix minutes pour le premier, deux minutes pour le dernier ou la dernière.
— Quoi ? s’étrangle Andréa. Mais c’est injuste !
— Tu ne veux pas la fermer ? crache soudain Isabella.
— Mademoiselle Ferrare ! Votre vocabulaire !
— Excusez-moi, Madame.
— Sachez qu’une bonne attitude est aussi valorisée. Si vous êtes insolent, ou désagréable, des points vous seront enlevés. Est-ce clair pour tout le monde ?
Devant nos hochements de tête, la professeure reprend :
— Ce classement est important, mais ne doit pas vous détourner de votre objectif premier : celui de réaliser votre chef-d’œuvre à présenter au Sérénissime.
Artémisia lève la main.
— Justement Madame. les travaux que vous nous demandez me paraissent chronophages. Quand aurons-nous le temps de travailler sur notre projet ?
— Les cours ont lieu le matin, le reste de la journée, vous pouvez rester dans votre atelier.
Artémisia laisse échapper un soupir de soulagement.
— J’imagine que certains d’entre vous ont déjà une vision de ce qu’ils ambitionnent ? Un conseil que je peux vous donner est qu’avant de vous lancer dans la réalisation de votre œuvre. Il vous faut trouver l’idée novatrice qui servira votre projet. Votre œuvre pourra être divinement réalisée, mais si elle n’a aucun intérêt, le Sérénissime ne la choisira jamais.
— Comment savoir si notre idée n’a pas déjà été utilisée ? demande Artémisia.
— Je vous ai fait une liste avec l’ensemble des Prodiges connus. Seuls les Prodiges secrets ne sont pas présentés, car comme leur nom l’indique, vos familles prennent soin de ne pas les révéler. Je rappelle que l’usage de Prodiges Secrets est interdit pendant le concours pour garantir l’équité entre les participants.
Andréa éclate de rire. Je me retourne vers lui, sidéré.
— Pardon, pardon. Je croyais que vous faisiez un trait d’humour, lance-t-il à Mme Giambologna.
— Vous commencez donc ce concours avec dix points en moins, jeune homme.
Andréa se rembrunit et se met à fixer le sol. Salvatore lui chuchote quelque chose et il acquiesce, en silence.
Isabella lève la main.
— Comment savoir ce que le Sérénissime aimera ?
— Nous l’ignorons. A chaque fois que nous le réveillons, il est d’une humeur différente. L’idée est importante, mais il faut aussi bien vendre votre projet. L’ensemble de l’équipe enseignante pourra vous aiguiller si vous en avez besoin. Avez-vous d’autres questions ?
La voix d’Andréa résonne dans la pièce.
— Qu’est-ce qu’il se passe si le Sérénissime ne choisit aucune œuvre ?
— La punition est terrible. Les fléaux s’abattent sur nous.
— C’est déjà arrivé ?
— Oui. Tu as certainement entendu parler de la terrible épidémie de peste qui a touchée le territoire il y a cent ans ?
— Vaguement.
— Et l’épisode des vingt-cinq jours ?
— Non.
— Qui souhaite lui en parler ?
Artémisia lève immédiatement la main.
— Cet épisode a eu lieu il y a deux cents ans. Les héritiers ont refusé de réaliser des chefs-d’œuvre pour le Sérénissime et cela à déclencher son ire. Chaque jour, un nouveau désastre touchait la Confédération. Acculés, les héritiers se succédaient pour proposer des chefs d'œuvres à sa sainte majesté mais sans succès. Le vingt-cinquième jour, Umberto DaVincia a proposé les plans de notre magnifique Académie et son projet a gagné le cœur du Sérénissime. Il a ainsi sauvé notre territoire de sa disgrâce. Depuis, nous avons la chance d’étudier dans ce lieu extraordinaire.
Mme Giambologna acquiesce.
— C’est un très bon résumé, mademoiselle DaVincia.
— Merci, Madame !
— D’autres questions ?
Le silence s’installe dans la salle.
— Très bien. Alors, je vais former les équipes. Salvatore, vous serez avec Sirani, Cesare avec Artemisia, Isabella avec Andréa et Taddeo vous débuterez seul étant donné que vous êtes en chiffres impairs.
Artemisia me regarde avec un grand sourire. Je suis profondément soulagée d’être avec elle pour le premier mois de travail, car elle est encore plus perfectionniste que moi. Nous devrions bien nous en sortir.
Je jette un coup d'œil à Andréa. Je ne l’ai jamais vu aussi pâle.
Mme Giambologna reprend la parole.
— Je vais vous laisser avec mon collègue de symbologie, il vous donnera le thème de votre premier travail pratique. Bon courage à vous.
Des petites coquilles :
Justement Madame. les travaux que vous nous demandez me paraissent chronophages. (Pour la majuscule)
Je suis profondément soulagée d’être avec elle pour le premier mois de travail, -> soulagé
Encore bravo :D
Je pense qu'à la relecture, je pourrai encore rajouter quelques éléments sur le monde dans ce chapitre, car après c'est difficile de les caser !
Je note pour les coquilles :)
Merci de ta lecture ! ça me fait super plaisir de te voir enchaîner les chapitres !
A bientôt !
L'attitude de Cesare est toujours aussi clivante. D'ailleurs, j'ai très envie de le gifler pour le réveiller car son attitude servile envers son père est pour moi révoltante. Qu'il se libère de ses chaînes quelles qu'elles soient.
Le Sérénissime est une entité bien mystérieuse. En sommeil, à ce que je comprends. J'attends avec impatience quelques éclaircissements dans la suite de ton histoire.
La scène de classe scolaire m'a bien fait marré et Andréa qui ne comprend rien à rien et se récolte moins 10 points. Quel boute-en-train celui-là ! Et le clou du spectacle, il est tombé sur sa ''chère amie'' Isabella. Hâte de voir comment ça va se passer.
"D'ailleurs, j'ai très envie de le gifler pour le réveiller car son attitude servile envers son père est pour moi révoltante. Qu'il se libère de ses chaînes quelles qu'elles soient."=> C'est tout l'enjeu du livre. .. Mais en est-il capable ?
"Le Sérénissime est une entité bien mystérieuse. En sommeil, à ce que je comprends. J'attends avec impatience quelques éclaircissements dans la suite de ton histoire."=> ça vient, ça vient :)
"Et le clou du spectacle, il est tombé sur sa ''chère amie'' Isabella."=> Oui, le pauvre...
Merci encore de ta lecture ! Je suis contente que tu sois "tombé" dans l'univers !
A bientôt !
Mak'
Encore merci pour ce chapitre :D. Très belle entrée en matière avec l'éveil de Cesare. Le père est un vrai moulin à punchlines (ça se dit ? Ça se dit pas ? Tant pis ;P). J'ai levé les yeux au ciel devant son "— C’est sûr qu’il tient plus de toi, tant dans la couardise que dans la mollesse d’esprit." J'avais presque le popopoooooo en tête.
C'est étonnant de voir comme la mère de Cesare n'a encore une fois rien à voir avec le père. Durant les repas du point de vue d'Andrea, elle était juste froide... Et en fait, c'est parce que c'est une méga maman poule ! Et heureusement qu'elle est là pour faire barrage (faire barrière en paille) face à la méchanceté du daron. Je me demande quels genres de souvenir est-ce qu'il a perdu pour en arriver là...
Impatiente de lire la suite !!!! Merci encore :D
C'est vrai que le père est un moulin à punchline :p
Oui, c'était important que la mère de Cesare ne soit pas une personne horrible. Qu'il ait au moins un parent "sain".
Au niveau des souvenirs, le Père en a perdu beaucoup, beaucoup et en particulier ceux avec sa femme et Cesare.
La suite est dispo !
Pleins de bisous <3
Mdr Andréa qui découvre les joies du système scolaire ! J'aime bien son honnêteté d'emblée de jeu "moi je sais rien ! help!". en vrai sur le coup je me serais attenduo à ce que la prof réponde "c'est pas de ma responsabilité si vous navez pas d'éducation, suivez comme vous pouvez mais ne dérangez plus mon cours". Même si elle est sévère, c'est plutôt pratique pour les besoins de ton lectorat qu'elle s'avère quand même assez rigoureuse pour donner des pistes à Andréa.
J'aime bien voir la relation de sa mère avec Cesare ; ça change du pdv d'Andréa. J'ai ressenti une certaine détresse et un tragique à l'idée de cette femme qui dit à son mari qu'elle le sait méchant, devenir cruel, et qu'elle n'a pas l'air d'envisager de s'en séparer - parce qu'elle n'a sans doute pas le choix - [[de ce qu'on en sait jusqu'à présent]] et ça m'attriste pas mal pour elle et son fils. Et si elle fait le choix de rester avec lui alors qu'elle a d'autres options ça soulève ttellement d'autres questions !
Je crois que c'tait dans le chapitre précédent mais je trouve très chouette l'échange des points de vue avec tous les quiproquos qui s'ensuivent (Cesare qui pense qu'Andrea et Salvatore deviennent potes voire davantage, par exemple, c'était glissé tranquillou et j'ai trouvé ça bien), et Cesare qui sans même s'en apercevoir copie des comportements exécrables de son père de non empathie et répression de ses propres émotions pour ce qu'il pense être son intérêt personnel, par exemple face à Salvatore qui lui balance qu'il est comme son père. Je suis contento de voir déjà ces choses là fleurir - on est déjà au chapitre 14 mais ils ne sont pas si longs que ça.
Et encore une fois, un chouette chapitre qui tient bien la route pour moi (toujours lu aspirateur en main xD )
Plein de bisous !
Merci de ta lecture et pour le développement de tes ressentis et réflexions sur ce chapitre ! J'apprécie toujours de voir comment tu interprètes les choses. En tout cas, tu vois juste autant dans l'interprétation de la réaction de la mère (qui ne peut pas vraiment sortir de ce mariage) autant que pour le comportement mimétique de Cesare vis-à-vis de son père.
Tant mieux, si l'aspirateur a été un bon accompagnateur :)
Pleins de bisous !
Mak'
C'est un très bon chapitre, j'ai apprécié le rythme et la clarté :)
Ce début avec le père de Cesare est oppressant. Le dialogue nous fait apprécier sa mère, finalement !
On comprend mieux pourquoi ses souvenirs se sont effacés, avec l'utilisation du Prodige Secret
En espérant que Cesare garde ses convictions et sa justesse d'esprit pendant le concours !!
Pauvre Andréa, pas facile pour lui de s'immerger dans ce bain ^^
Surprenante l'histoire du Sérénissime qui punit ou récompense, et ses pouvoirs qui peuvent provoquer de terribles fléaux
Rien à redire, une petite faute de frappe :
Au moins, me comprends-t-elle.
Enlever le « s » à comprend, et il faut enlever le "t"
écrire : Comprend-elle
Bravo pour ce chapitre, immersif et très fluide :)
Merci pour cet adorable retour ! Je suis contente qu'on ressente bien l'oppression au début et qu'on ait un peu plus d'empathie pour la mère. Je voulais qu'elle soit, le parent "sain" dans cette histoire.
Oui, l'utilisation du Prodige Secret par le père (et par ses fils plus tard) est un enjeu important du livre !
Je note pour les coquilles ! Merci <3
A bientôt !
Avec plaisir :)
Oui on sent bien que le Prodige Secret va être un peu la clé de cette histoire, c'est bien amené je trouve
(Ma fille est quasi guérit, ce fut long, à mon tour d'avoir des soucis de santé dus au surmenage et à l'épuisement avec tout ça ^^)
De mon côté, je suis dans la réécriture de mon tome 1 :) je posterai petit à petit ici, quand j'aurais avancé
J'espère que Cesare ne trichera pas parce qu'utiliser leur prodige secret me semble terrible. Et j'ai beaucoup aimé la liaison entre ce prodige et le jardin des souvenirs ! Mais je me demande comment ça fonctionne. S'il suffit d'aller au jardin pour se rappeler de ces souvenirs envolés, question pratico-pratique, il ne suffit pas de s'y rendre à chaque utilisation pour annuler l'effet ?
En tout cas ça permet de mieux comprendre certaines choses au sujet du père. Qui reste quand même impitoyable parce qu'il a accepté de rendre ses précieux souvenirs pour son ambition personnelle.
Bref très bon passage.
J'ai beaucoup aimé la seconde partie aussi, avec Andrea qui pose toutes ces questions qui nous permettent au passage d'en apprendre davantage sur l'histoire. C'était bien dosé je pense.
Je me sens mal pour lui à la fin par contre, pas de chance de faire équipe avec Isabella, j'ai du mal à voir comment il pourrait s'en tirer avec une bonne note vu le manque de patience de la demoiselle et la capacité naturelle d'Andrea à l'irriter.
Petites remarques :
"Un conseil que je peux vous donner est qu’avant de vous lancer dans la réalisation de votre œuvre. Il vous faut trouver l’idée novatrice qui servira votre projet." -> il ne faudrait pas mettre ça en une phrase ? La première toute seule me semble un peu abrupte.
"pour garantir l’équité entre les participants.
Andréa éclate de rire. Je me retourne vers lui, sidéré." -> le fait qu'Andrea éclate de rire m'échappe un peu. À cause de cette histoire d'équité ?
À bientôt :)
"J'espère que Cesare ne trichera pas parce qu'utiliser leur prodige secret me semble terrible."=> Je suis d'accord, mais ça va dépendre son classement... Il est tellement stressé...
"S'il suffit d'aller au jardin pour se rappeler de ces souvenirs envolés, question pratico-pratique, il ne suffit pas de s'y rendre à chaque utilisation pour annuler l'effet ?"=> Non, car on ne sait jamais quel souvenir on va voir. Parfois, il s'agit d'un qu'on se souvient parfois non. Tu ne peux pas choisir le souvenir que tu souhaites.
"J'ai beaucoup aimé la seconde partie aussi, avec Andrea qui pose toutes ces questions qui nous permettent au passage d'en apprendre davantage sur l'histoire. C'était bien dosé je pense."=> super, je me demandais justement si c'était suffisant. Tu ne trouves pas que cela arrive un peu tard ?
"Je me sens mal pour lui à la fin par contre, pas de chance de faire équipe avec Isabella, j'ai du mal à voir comment il pourrait s'en tirer avec une bonne note vu le manque de patience de la demoiselle et la capacité naturelle d'Andrea à l'irriter."=> Tout à fait... Il ne commence pas avec le meilleur binôme XD
Je note pour ta remarque sur la phrase à rallonger, c'est vrai qu'il n'y avait d'utilité de la découper.
""pour garantir l’équité entre les participants.
Andréa éclate de rire. "=> Oui, il éclate de rire car il ne trouve pas la compétition juste de base.
Merci pour tes précieux retours !
A bientôt pour la suite ;).
Mak'
À bientôt ! :)