Andréa
Si j’en doutais encore, maintenant j’en suis sûr : je n’ai aucune chance dans la vie. J’ai même l’impression que le destin me persécute.
La preuve c’est que je vais me retrouver avec Isabella pour le travail pratique. Autant tout de suite me taper la tête contre le mur plusieurs fois d'affilée : le résultat sera le même.
Je regarde la professeure partir. Dès que la porte se referme, Isabella s’exclame dans ma direction.
— Le bouseux ! T’as intérêt de m’écouter au doigt et à l'œil.
Je lui adresse un sourire ironique et je décide de ne pas la chercher. De toute manière, ce n’est pas comme si quelqu’un dans cette salle allait voler à mon secours.
Hier, j’ai évité que Cesare ne s’effondre au sol et on ne m’a même pas dit merci.
Au lieu de ça, on m’a jeté comme un bas de chausse usagé dans le couloir. J’aurais dû le laisser s’effondrer et m’occuper de mes affaires.
De là où je me tiens, je n’aperçois que son dos et son maintien parfait. On ne croirait pas qu’il est malade comme ça. Je me demande ce qu’il a.
Peut-être qu’il a attrapé la petite vérole ou la syphilis ?
Non, ce sont des maladies de bas quartiers. Cesare n’a jamais dû quitter son palais de cristal.
Je suis sur une piste en tout cas. Cesare n’est pas ce qu’il paraît être et le Paternel le sait. D’où mon arrivée et les mesures horribles que ce fou a mises en place pour m’obliger à gagner.
Je sens la rage bouillonner dans mes veines en pensant à ma mère, prisonnière du tableau. Pendant le repas d'hier, j’ai su me contenir, mais dès que je posais les yeux sur le Paternel, j’avais envie de l'étriper. Mais alors d’une force ! C’était tellement puissant que ça m’a coupé l'appétit : une première.
Un jour, je lui ferai payer.
La porte s’ouvre à nouveau et un homme d’une quarantaine d’années entre dans la salle. Je note tout de suite deux choses qui me plaisent chez lui : son épaisse moustache et ses boutons de manchettes. Je me redresse pour mieux le voir. J’aimerais bien avoir une moustache, comme lui, bien fournie, bien taillée.
Une moustache élégante montre l'honnêteté d’un homme, j’en suis sûr. Le paternel n'en porte pas, c’est une preuve de la véracité de cette maxime.
— Héritiers, héritières.
— Monsieur Luani, répond en cœur la classe.
Je les observe, ils ont l’air si attentifs et sérieux, bien dressés. Des bons petits chiens hypocrites. Enfin, je ne suis pas sûr qu’on puisse dire qu’un chien est hypocrite. C’est une caractéristique humaine. Un peu comme la bêtise.
— Je suis heureux de vous retrouver cette année. Je vois que nous avons un nouvel élève. Bienvenue à toi.
Je lui adresse un sourire poli en remarquant qu’il me parle.
Sans attendre, il part dans un long discours sur le symbolisme qui reprend selon lui l’ensemble des éléments travaillés les années précédentes. Je ne comprends rien. En tant que faussaire, je n’ai jamais eu à réfléchir à ce que je devais représenter. Soit ma mère possédait des esquisses du travail de l’artiste, soit c’était elle qui imaginait le sujet et j’appliquais ses conseils.
Mon attention se délite.
Il y a un scarabée qui n’arrête pas de se jeter sur la fenêtre dans l’espoir de traverser le verre. C’est très agaçant. Mon regard se dépose sur la nuque de Sirani à quelques pas de moi. Elle a vraiment une jolie silhouette. Un peu comme les danseuses du Campo Firori. J’aimerais bien voir son visage. Peut-être qu’elle est moche comme un pou ? Ou au contraire qu’elle a les traits d’une nymphe ? Non, je suis sûre qu’elle est jolie et qu’elle ne veut pas perturber la classe avec ses traits divins.
Je me renfrogne en me souvenant de ma propre image. Aucune chance que je lui plaise. La seule personne que j’ai réussi à séduire, c'était le chat de gouttière de l’immeuble en face du nôtre et encore, il était aveugle.
Mon regard glisse jusqu’à Salvatore. Il prend des notes dans un carnet impeccable. Son écriture est fine, son attitude si altière !
Je me redresse un peu et dégage mes épaules. Il faut que soigne mon apparence si je ne veux plus être appelé "rat d’égout".
Monsieur Luani poursuit son monologue.
Plus il parle, plus je me demande comment il respire. Sa moustache ne frémit pas et je n’ai pas l’impression qu’il respire par le nez. Pourquoi tout le monde a l’air de comprendre ses propos ? Est-ce que je suis plus bête que la moyenne ? Comment est-ce que je vais faire pour rattraper mon retard sur les autres ?
Le découragement me saisit. La vision de ma mère dans le tableau m’accapare. Son visage douloureux est gravé dans ma mémoire. Je ne peux pas échouer. Elle est la personne la plus importante qui existe sur cette terre.
— Jeune homme ? Vous avez entendu ma question ?
Je dévisage le professeur avec un air interrogateur.
— Non, désolé.
— Qu’est-ce qu’une allégorie pour vous ?
Une allégorie ? Ça me dit vaguement quelque chose. Je me souviens de quelques phrases de ma mère, mais je crois que je ne devais pas être très attentif... Ah si ! Elle disait qu’une bonne allégorie ne se voyait pas au premier coup d'œil, qu’une allégorie pouvait être représentée par des animaux ou des objets !
— C’est faire croire qu’un crocodile est un cygne.
Des rires emplissent la salle, j’entends une remarque désobligeante d’Isabella. Je me sens rougir jusqu’aux racines, même si, sur ma peau cela ne se voit pas trop.
— Poursuivez.
— Je crois que le sens est plus important que la représentation.
— Bien, c’est très intéressant.
Je soupire de soulagement. Je ne devais pas être trop loin des attendus. Le professeur note quelques éléments sur un carnet noir à la reliure épaisse et élimée puis reprend la parole.
— J’en arrive donc au sujet que vous attendez. Les différents travaux de ces futurs mois ont été pensés pour vous faire réfléchir à la posture de dirigeant. Comme vous le savez, la Maison qui gagnera le concours régnera pendant trente années. Nous devons donc vous faire méditer sur vos futures obligations. Ce mois-ci, votre premier travail portera sur le thème de la paix. Qu’est-ce que l’art de la paix pour vous ?
Il me fixe et je me mets à contempler le sol. Tiens, il y a des moisissures au sol, pas très hygiéniques !
— La paix, c’est le calme, propose Taddeo.
Salvatore ajoute :
— La paix est l’instrument d’un gouvernement.
Artemisia s’exclame :
— La paix, c’est l’état à atteindre pour vivre en harmonie et dans le respect. La paix est l’objectif de tout humaniste. La paix permet le progrès.
Isabella s’écrie en me regardant :
— La paix c’est la soumission des faibles.
Un silence s’empare de la salle.
— Et toi Andréa, qu’en penses-tu ?
Je lui adresse un sourire contrit. Pourquoi a-t-il besoin de m’interroger ? Il tient vraiment à ce que je m’humilie publiquement ?
— Je ne sais pas, je n’y ai pas vraiment réfléchi.
Sirani prend la parole et me sauve de l’embarras.
— La paix n’existe pas, la guerre est toujours dissimulée derrière son masque.
Je la contemple. Ses propos ne me rassurent pas, je crois que je préfère encore la réponse brutale d’Isabella.
Monsieur Luani reporte son attention sur moi. Il ne va pas me lâcher. On dirait un chat qui pourchasse une souris.
— La paix, c’est de ne pas avoir peur du lendemain.
Autant dire que je ne me sens pas vivre en paix en ce moment. Ma réponse le fait sourire.
— Très bien, vous m’avez déjà donné de bonnes définitions. Utilisez-les pour réaliser une sculpture sur ce thème. Vous pouvez choisir le matériau qui correspond le plus à votre duo. Derrière moi, vous avez plusieurs salles en enfilade. Choisissez-en une pour deux. Ce sera votre lieu de travail pour les trente prochains jours. Je passerai régulièrement voir vos progrès.
Je m’écroule intérieurement. Une sculpture ? Mais je ne sais rien sculpter !
Alors que je m'apitoie sur mon sort, Isabella se lève et fonce vers les salles dans un brouhaha d’enfer. J’aperçois les autres héritiers qui ramassent leurs affaires et se rejoignent.
La mort dans l’âme, je prends la direction des salles de travail à la recherche de ma tortionnaire.
Première salle, personne, deuxième et troisième pareil.
Je pénètre dans la dernière. Elle est complètement silencieuse. Isabella referme la porte et m’attrape par le pourpoint.
— Je t’explique comment ça va se passer. Je donne des ordres et tu obéis. Si tu parles, si tu n’en fais qu’à ta tête, je te tape. C’est compris ?
— Oui.
Son poing s’abat sur ma lèvre et m'envoie valser contre le mur.
— Est-ce que je t’ai demandé de me répondre ?
Je me relève, tousse et secoue la tête. La salle n’est pas grande. J’aperçois un monte-charge avec des inscriptions qui mentionnent que nous avons le droit de demander n’importe quelle matière.
Isabella griffonne quelque chose et le place à l'intérieur. Elle se retourne brusquement et je sursaute.
— Bon, j’ai décidé de sculpter un gamin des rues qui se fait écraser par une femme immense. Tu vas me servir de modèle. Tout le monde verra ainsi le cafard insignifiant que tu es. Je vais réaliser le tout avec de l’acier. Ça va être grandiose.
— Je crois que tu n’as pas compris la notion de subtilité dans l’allégorie.
Isabella m’assène un coup dans le ventre qui me coupe le souffle.
— Et ça, c’est subtil ?
Pour toute réponse, un gargouillement sort de ma gorge.
La matinée va être longue.
**
*
Lorsque midi sonne, je déguerpis de la salle en quelques secondes. J’ai mal partout et j’ai envie d’étrangler Isabella. Seulement, je sais que je n’aurai jamais le dessus.
Je me suis plié en quatre pour répondre à ses moindres désirs. J’ai porté, nettoyé, jeté, tordu, dessiné, trié, servi de chaise humaine.
Tout ça pour éviter les coups. Je me répugne.
Si seulement, je pouvais trouver un moyen de lui faire payer : trouver une colonie de mille pattes et les cacher dans son lit ou bien l’asperger de pisse de cheval. Oui, c’est sûr que je peux trouver de la pisse de cheval quelque part.
Un sourire étire mes lèvres alors que j’imagine Isabella recouverte de cette substance ragoûtante.
Lorsque je relève la tête, je me retrouve dans un lieu qui ressemble à un cloître. Je m’adosse au mur en portant ma main à mes sourcils. Quel enfer ! Je ne sais pas combien de temps, je vais pouvoir supporter la violence d’Isabella.
— Ça va ?
Je lève les yeux et n’aperçois personne. Sirani glisse du toit et atterrit souplement devant moi.
— Il faut que tu arrêtes d'apparaître et de disparaître comme ça !
— J’étais là depuis plus longtemps que toi. C’est juste que tu ne regardes pas.
Ses doigts gantés viennent effleurer mes lèvres bleuies.
— Isabella ne te loupe pas dis donc. Tu devrais en parler à Monsieur Luani. Il t’aime bien.
Je grimace. Hors de question d’avouer ma faiblesse à un adulte. Autant mourir.
— Qu’est-ce que tu me veux ?
Mon ton est sec, je suis fatigué et j’en ai assez d’être une marionnette. Sirani se déplace en demi-cercle autour de moi. Elle vérifie que personne ne nous écoute et finit par murmurer :
— Te dire que tu n’es pas seul. Les orfèvres ont toujours aidé ta famille.
— Jamais sans rien en retour, j’imagine.
— En effet.
Elle garde un instant de silence et approche sa main de la mienne. Je recule. Plus par automatisme que par crainte. Elle réitère son geste et ses doigts viennent attraper les miens. Le velours de ses gants me chatouille. Son geste après toute la maltraitance de la matinée fait palpiter mon cœur.
— Nous savons pour ta mère.
J’aime bien sa voix, on dirait de la soie. C’est une voix délicate. Je détourne les yeux pour éviter qu’elle n’y décèle de la détresse. Je lui réponds avec amertume.
— Vous savez et vous ne faites rien.
— Ce que je vais te proposer vous aidera.
Je délace mes doigts des siens et j’attends sa révélation.
— Si tu t’empares du prodige secret de ta famille, tu pourras arrêter ton père.
Je me penche vers elle en chuchotant.
— Vous savez quel est son prodige secret ?
— Oui, ta mère nous en a parlé quand elle a demandé de l’aide à mes parents.
— Alors vous savez que mon père le détient. Je ne vois pas comment je pourrai mettre la main dessus.
— Tu te trompes. Il l’a donné à Cesare.
Je suis un peu étonné ; il n'avait pas l'air de vouloir se séparer de son jouet préféré.
— Pourquoi ne vas-tu pas toi-même le dérober, tu as l’air bien plus agile que moi.
— Je pourrais le voler, c’est sûr, mais je ne pourrais pas l’ouvrir ni l’utiliser. Seul un membre de la famille des Tailleurs d’images peut le faire fonctionner.
— Qui vous dit que je ne vais pas garder ce Prodige en ma possession ?
— Tu pourras, mais cela servira toujours nos intérêts, tu seras toujours moins dangereux que ton père.
Mes pensées tourbillonnent. Si je récupère le prodige secret, je pourrai faire le portrait de mon père. Je connais par cœur le moindre trait de son visage. Serai-je capable de lui faire du mal ? D’aller jusqu’à le tuer ? Et s’il mourait avant la fin du concours, pourrais-je sauver ma mère ?
Dans tous les cas, si j’entre en possession de ce prodige, je pourrai l’utiliser pour me venger d’Isabella. Me servir de cette œuvre me permettrait aussi de gagner en trichant un peu.
— Je vais tout faire pour mettre la main dessus.
Je crois qu’il y a des petites fautes :
T’as intérêt de m’écouter au doigt et à l'œil. -> j’ai un doute si on dit t’as intérêt à… ou de..?
Petit oubli : Il faut que (je) soigne mon apparence
Sinon je sens que j’aime bien cette sirani qui pop toujours mystérieusement, je me demande si elle est très discrète ou si elle a un prodige (j’attends de voir hehe)
À très bientôt :)
Je suis d'accord qu'Isabella est assez agressive, je vais essayer de la nuancer dans la réécriture, après elle est la fille d'une condottière donc la violence est monnaie courante dans sa vie.
Merci pour les coquilles :)
Sirani est un perso que j'aime beaucoup, mais je ne sais pas si je vais réussir à l'exploiter comme je souhaite dans le 1er jet.
A très bientôt !
Merci encore !
Mak'
J'ai bien aimé ces deux derniers chapitres où on rentre dans le vif du sujet. C'est plutôt bien trouvé de montrer qu'Andrea va forcément devoir ruser pour rattraper son retard et tenter de gagner le concours, ça correspond bien à son caractère aussi. Comme Tac, je trouve le personnage d'Isabella un peu trop caricaturale, peut-être serait-il intéressant qu'on la voie interagir sur un autre mode que la brutasse de service, avec quelqu'un d'autre ?
Sirani est très mystérieuse et a l'air de mener sa propre bataille en marge du concours, j'ai hâte d'en savoir plus sur elle. Concernant la scène entre elle et Andrea, j'aurais bien aimé un peu plus d'émotions de la part d'Andrea, après tout il apprend que quelqu'un d'autre est au courant du sort de sa mère, mais que rien n'a été fait pour l'aider, et Sirani veut elle aussi se servir de lui contre le Doge, j'aurais aimé qu'il se mette un peu en colère notre petit Andréa :)
En tout cas, on sent que tout se met en place, j'ai hâte de poursuivre ma lecture !
"Comme Tac, je trouve le personnage d'Isabella un peu trop caricaturale, peut-être serait-il intéressant qu'on la voie interagir sur un autre mode que la brutasse de service, avec quelqu'un d'autre ?"=> Oui, c'est prévu de la mettre un peu en relief. Je pense que je rajouterai un chapitre lors de ma réécriture.
"Concernant la scène entre elle et Andrea, j'aurais bien aimé un peu plus d'émotions de la part d'Andrea, après tout il apprend que quelqu'un d'autre est au courant du sort de sa mère, mais que rien n'a été fait pour l'aider, et Sirani veut elle aussi se servir de lui contre le Doge, j'aurais aimé qu'il se mette un peu en colère notre petit Andréa :)"=> Je note de développer ses émotions pour ce passage ! Merci !
Merci de ta lecture <3
J'adore les réponses sur la paix, ça fait très grec parfois comme façon de penser xD
Je savais que tu allais faire un truc avec sirani mais c'est trop cool de le voir se mettre en place !
Isabella est vraiment le personnage taille au couteau, je me demande si tu vas la garder dans cette presque caricature ou si tu vas lui donner une autre épaisseur par la suite.
J'ai beaucoup aimé le chapitre, même si le manque de subtilité du personnage d'isabella et ce qui s'ensuit (le choix de sculpture) m'a un peu fait faire la moue. Cela étant le côté bizutage, même si je ne cautionne pas, me paraît cohérent. Mais je sais pas si, Isabella souhaitant quand Meme réussir à avoir des bonnes notes je suppose, c'est un bon pari qu'elle fait pour son choix de sculpture. De mon ressenti j'ai l'impression qu'elle fait ce choix plus pour embêter Andrea et moins pour avoir une bonne note, du coup je trouve pas ça cohérent avec la typologie des personnages.
Plein de bisous !
Alors concernant le personnage d'Isabella, c'est vrai que pour l'instant, elle fait très caricaturale, dans ma tête, elle ne l'est pas du tout, car je sais pourquoi elle agit ainsi, mais pour l'instant je n'ai pas eu la possibilité de révéler les éléments qui la concernent. Juste une petite chose qui devrait t'aider à mettre son caractère en perspective : c'est la plus jeune du groupe, elle n'a que 13 ans (même si elle en fait plus).
J'espère que le chapitre suivant te plaira !
Pleins de bisous <3
J'ai bien aimé ce chapitre dans le sens où il apporte de nouvelles possibilités grâce à l'échange avec Sirani. Je l'ai trouvé cependant un peu maladroit aussi, par moment. Dans la première partie, on a beaucoup d'introspection d'Andrea, mais j'ai trouvé qu'il pensait à tout et à rien à la fois, sans transition... D'un coup il dit truc est beau et moi je suis moche puis l'instant d'après il ne pense qu'à sa mère puis... J'ai trouvé que c'était beaucoup de sentiments pas forcément liés et que je me demande si tu ne peux pas fluidifier tout ça.
Le passage avec le professeur et l'insistance qu'il met à intégrer Andrea au groupe était plaisante ! J'ai beaucoup aimé ce passage, par contre je n'ai pas vraiment ressenti un jeu de chat et de souris. En tout cas cette expression me fait vraiment penser à un jeu sadique, et il ne me semblait pas que c'était le cas.
Pour ce qui est du travail avec Isabella, bah, j'ai envie de dire c'est pas une surprise, on commençait à bien cerner son caractère ^^
Au détail :
"Il faut que soigne mon apparence" -> il manque le je
"Les orfèvres ont toujours aidé ta famille." -> Sa mère, du coup ? Parce que son père a l'air de les avoir dans le nez.
"Dans la première partie, on a beaucoup d'introspection d'Andrea, mais j'ai trouvé qu'il pensait à tout et à rien à la fois, sans transition... "=> C'est aussi pour montrer son trouble de l'attention. Après, peut-être que je peux fluidifier tout ça, je suis d'accord.
" En tout cas cette expression me fait vraiment penser à un jeu sadique, et il ne me semblait pas que c'était le cas."=> Oui, c'est vrai que l'expression est un peu forte.
""Les orfèvres ont toujours aidé ta famille." -> Sa mère, du coup ? Parce que son père a l'air de les avoir dans le nez."=> Tout à fait, sa mère.
Merci encore de ton retour, c'est un chapitre que j'ai prévu de retravailler :)
Pleins de bisous !
Moi, je trouve très réussi ce chapitre. Peut-être forcer un peu le trait de ce professeur tel un chat qui joue avec sa souris et garder la dose d'humour de notre personnage principal.
Cependant, à part ça, j'aime.
J'adore trop Andréa, cet obsédé des boutons, des boutons de manchette. Très attentif ce gaillard et il a de ces pérégrinations intestines.
Et puis, il y a Isabella, elle est trop flippante. C'est une psychopathe. Comment va-t-il survivre ?!
Bonne chance pour lui.
Tu me rassures si tu le trouves réussi ;)
Je suis contente que tu adores Andréa ! Jusqu'à présent, Cesare remportait le plus de suffrage :p
J'avoue que j'aime bien écrire ses chapitres, ça contre-balance bien le côté drama de Cesare !
"Et puis, il y a Isabella, elle est trop flippante. C'est une psychopathe. Comment va-t-il survivre ?!"=> notre petit Andréa national a plus d'un tour dans son sac.
Hâte d'avoir ton avis sur le prochain :)
A bientôt !
Mak'
Tu dois être toute bronzée :)
Me voilà pour ce 15 ème chapitre "La Paix" : ben, on n'en est loin !!!
J’aime bien les remarques spontanées d'Andréa sur l’envie de frapper et de tuer son père, et aussi ses pensées à propos de Sirani, quand il imagine qu’elle soit être jolie sous son masque. C’est très mimi : )
Par contre, c’est horrible ce harcèlement que subi Andréa de la part d’Isabelle… quelle peste ! Je le voyais plus se défendre vu son caractère impétueux.
Je sens bien Sirani, je pense qu’elle souhaite vraiment l’aider : )
Pour les corrections
Vers le début :
« Je lui adresse un sourire ironique et je décide de ne pas la chercher » --- > enlever le 2èùe « je » qui alourdit ta phrase
Je ne suis pas sûre de l’accord que tu fais ici :
« Tiens, il y a des moisissures au sol, pas très hygiéniques ! »
Hygiénique devrait être au singulier et renvoyer au fait que « ce n’est pas très hygiénique »
Ponctuation :
« Je ne sais pas combien de temps, je vais pouvoir supporter la violence d’Isabella. » il faut enlever la virgule ici, elle coupe ta phrase.
Accord
« Je pourrai le voler, c’est sûr, mais je ne pourrai pas l’ouvrir ni l’utiliser. Seul un membre de la famille des Tailleurs d’images peut le faire fonctionner. » il vaut mieux l’accorder au conditionnel « je pourrais, mais je ne pourrais pas »
Juste après erreur d’accord :
« Si je récupère le prodige secret, je pourrai faire le portrait de mon père. » si….. je pourrais, « s »
Encore ici « Dans tous les cas, si j’entre en possession de ce prodige, je pourrai l’utiliser pour me venger d’Isabella. » si…. Je pourrais
Attention, dans tes trois derniers paragraphes il y a une surabondance de « je pourrais, je pourrais » cela alourdit vraiment cette fin de chapitre, je reformulerai ; )
Voilà ! C’est un chouette chapitre ! On entre dans le vif du sujet et ça fait du bien de voir enfin deux personnages qui sont gentils et justes avec Andréa (le professeur et Sirani)
Ta plume est toujours aussi fluide, la description des émotions efficace :)
"Je le voyais plus se défendre vu son caractère impétueux."=> Tout à fait, j'ai rajouté un petit passage d'ailleurs, suite à ta remarque. Oui, Isabella est particulièrement horrible avec lui. IL faut que je puisse un peu le justifier par la suite pour qu'on ne pense pas que ce soit purement gratuit.
Je note pour la fin avec les nombreux "pourrai'. Je pense qu'il faut que je me relise plus sérieusement :)
"Ta plume est toujours aussi fluide, la description des émotions efficace :)=> Merciiiii <3
A bientôt Ayunna !
J'espère que le suivant te plaira !
Mak'
Je note
J'ai pensé à toi hier nous avons passé l'après-midi à la mer (en Vendée)
Chouette je lirai le passage ajouté alors :)
C'est normal quand on fait du premier jet qu'il y ait des erreurs ^^ le nombre de fautes de frappes que je ne vois pas dans mes textes ^^ les relecteurs servent à ça aussi ;p
A très bientôt pour la suite :) dès que j'aurais un peu plus de temps je posterai ici ma réécriture de mon tome 1 Les Gardiens d'Orfianne, puis le tome 2 , que j'ai achevé en janvier :)