Chapitre 15

Par Notsil

Surielle sentit combien l’atmosphère se détendit après le départ d’Alistair. Elle en était navrée pour lui, quelque part. Sa méfiance initiale s’estompait peu à peu. Après tout, il n’avait jamais agi autrement que pour le bien de leur groupe. Elle détestait son arrogance tout en enviant son assurance.

 Irait-il jusqu’à prendre sa défense ? Elle ne devait pas oublier qu’il n’était là que pour Rayad et Shaniel, il le rappelait bien assez souvent.

Très vite, les discussions prirent une tournure plus pratique. Les serviteurs débarrassèrent les restes du repas, apportèrent de grandes feuilles de papier. Une carte de Lapiz fut apportée et recopiée pour leur permettre de s’orienter.

Surielle était soulagée de pouvoir compter sur l’aide de son oncle, qui leur fournirait des provisions. Quand elle avait quitté le Palais de Valyar à la poursuite des impériaux, jamais elle n’aurait imaginé être entrainée si  loin des siens.

La conversation dévia bientôt sur la raison de la présence des impériaux sur le sol de la Fédération. Son oncle méritait amplement son titre de Djicam, songea Surielle. S’intéressait-il réellement à la situation ou complétait-il ses informations sur l’Empire ?

Rayad, sérieux et concentré, s’appliqua à détailler les neuf planètes de son Empire. Les points-clés à contrôler, ce que visaient certainement les Stolisters, les alliés qui le soutiendraient, les forces armées qui lui resteraient possiblement loyales.

Aioros était un stratège ; Surielle savait que les conseils de son oncle seraient pertinents. Sous son apparence frivole, Shaniel les surprit plus d’une fois en offrant ses propres renseignements. Apparemment, elle contrôlait une véritable toile d’agents.

–Ce sera compliqué, mais si tu as autant de soutien que tu le dis, tu pourras déloger les Stolisters, déclara Aioros.

–Je l’espère bien, confirma Rayad. D’ailleurs, pensez-vous que…

–Maman, maman !

Le prince s’interrompit comme la petite Lilia se jetait dans les bras de sa mère.

–Chut, trésor. Qu’il y a-t-il, mon ange ? sourit Elycia en caressant ses cheveux.

–Pourquoi Alistair dort par terre dans le couloir ?

Rayad devint livide et Shaniel se décomposa. Elésyne était déjà debout.

–Montre-moi, Lilia.

La petite saisit sa main et la guida aussitôt. Il ne leur fallut pas longtemps pour trouver Alistair, étalé au sol en plein milieu du couloir. Rayad s’approcha avec précaution en évitant de marcher sur les ailes, posa une main sur son front. Il respirait, mais s’endormir ainsi ne lui ressemblait pas. Une agression ? Nulle trace de sang n’était visible.

–Il est brûlant, constata-t-il.

–Une blessure qui aurait pu s’infecter ? demanda Elésyne.

–Je m’en serai aperçue, rétorqua Shaniel, s’attirant tous les regards.

–N’avez-vous pas combattu, tout à l’heure? intervint Aioros qui les avait suivis.

— Rien d’autre que des égratignures, répondit Rayad.

– Une arme peut être empoisonnée, dit Surielle.

Elésyne jura.

– Nous devons l’examiner au plus vite.

Ils transportèrent Alistair dans les appartements de Rayad et Shaniel, l’étendirent sur le lit. Le jeune homme restait inconscient, et c’est ce qui inquiétait Elésyne et Surielle.

–Laissez-moi faire, imposa Shaniel.

Elle déboucla le ceinturon du jeune ailé, rangea ses armes près du lit, avant d’ouvrir sa chemise.

–Aucune coloration suspecte, marmonna-t-elle en retirant la manche. Cette blessure-là est ancienne, et même si elle n’est pas totalement cicatrisée, elle n’est pas infectée.

Shaniel dégagea l’autre bras. Cette fois, plusieurs blessures semblables à des griffures apparurent. Trois lignes rouges couraient également sur son flanc droit. Rien qui ne sorte de l’ordinaire.

— Là, pointa Elésyne.

La princesse impériale suivit son regard. Des lignes d’un noir mêlé de rouge prolongeaient l’une des blessures. Au toucher, les lignes étaient plus chaudes que la peau saine.

Elésyne jura.

–Du ranit. Un poison à action lente. Potentiellement mortel, mais c’est encore peu étendu.

–Un antidote connu ? demanda Surielle.

Parfois, elle regrettait de ne pas avoir autant de connaissances que sa cousine. Reconnaitre les poisons les plus courants était partie intégrante du parcours des Mecers.

Elésyne hocha la tête.

–Oui, il est plutôt fréquent. Je file chercher le nécessaire. Avec ta permission, père ?

Tous les regards se tournèrent vers Aioros, resté en retrait. Alistair restait un invité ; qu’ils aient des différends n’empêchaient pas que sa mort porterait un coup dur au traité de paix entre leurs deux nations. La Souveraine ne le lui pardonnerait jamais.

D’un geste, il lui signifia qu’elle avait son accord.

Elésyne disparut dans les couloirs aussitôt.

Le cœur serré, Shaniel posa la main sur le front d’Alistair, toujours brûlant.

– N’y a-t-il rien à faire en attendant ?

– Il a été découvert à temps, intervint Elycia en s’approchant, Lilia toujours près d’elle. Qui l’a blessé ainsi ?

– L’un de nos attaquants. Des membres du Clan du Ciel, il me semble, répondit Rayad.

–Aioros, je n’aime pas l’idée que des hommes utilisent des armes empoisonnées sur nos terres. C’est contraire à l’honneur.

– Je partage ton avis, Elycia. Ce n’est pas la première fois que l’utilisation de ce poison est signalée sur  Massilia. Je prendrai les mesures nécessaires.

– Je m’occupe de lui. Va te reposer un peu.

Aioros acquiesça avant de quitter la chambre.

– Ne vous inquiétez pas trop, reprit Elycia. Il sera vite sur pieds de nouveau.

– Je respecte votre avis, Dame Elycia, dit Rayad. Mais avouez qu’il serait bien commode pour Massilia qu’Alistair disparaisse.

– Ne nous jugez pas si vite, prince Rayad, tempéra-t-elle. La situation est bien plus compliquée qu’elle ne le parait à première vue. Et vous vous leurrez si vous pensez que mon époux est à l’origine de cette situation.

–Mais Alistair n’est pas très aimé, par ici.

Elycia hocha la tête.

–C’est vrai. Il n’est pas facile d’abandonner des habitudes ancrées depuis des années.

Rayad ne répondit pas. La famille d’Elésyne était chaleureuse, soudée. Ce devait être difficile pour Alistair de voir Surielle si bien intégrée, et lui tout juste toléré. Rayad avait parfaitement conscience que le Djicam Aioros n’avait jamais appelé Alistair « neveu », ni ne lui avait accordé la moindre référence familiale, alors que Lucas avait présenté Alistair à Surielle comme étant son cousin.

– C’est tellement dommage que même vingt ans après, cette histoire ne soit toujours pas pardonnée, fit Shaniel. Ne serait-ce pas un geste fort, de la part du Djicam ?

– Oui, répondit doucement Elycia. Cela le serait. Et c’est pourquoi il ne peut prendre cette décision à la légère.

*****

– Alors, fit Taka, allongée dans la pénombre. Raconte-moi. Il est comment, ton Esmyr ?

Avec un soupir, Surielle roula sur le ventre. Elle appréciait ces retrouvailles avec sa cousine, qui lui avait offert de partager sa chambre. Taka était bien mieux capable de la comprendre que ses parents.

– Était, dit-elle enfin.

– Mais, je croyais que…

– Je le croyais aussi, coupa Surielle, amère. Sauf qu’il m’a vue avec eux, il a vu Alistair, et il s’est rangé aux côtés d’Aaron.

Le silence dura de longues secondes.

– Je suis désolée pour toi, souffla Taka.

– Ne le sois pas. C’est peut-être mieux ainsi. Tu sais, je suis quand même allée au rendez-vous, ce soir-là. Au cas où. Il n’y était pas. Je ne peux pas l’obliger à m’apprécier.

–Il avait pourtant l’air de tenir à toi, objecta sa cousine. Il t’avait soutenue contre Aaron, non ? Tu es sûre de ne pas vouloir lui laisser une dernière chance ? Il te courtise depuis des mois.

–Non, j’arrête les frais. Je dois arrêter de me bercer d’illusions. Je fais des efforts, chaque fois. Ça ne suffit pas, apparemment…

–Suri…

La tristesse qu’elle percevait dans sa voix peinait Elésyne. Surielle était si seule, au Palais. Elésyne aurait voulu être présente le jour où Aaron avait brisé sa cousine.

–Ça va aller, Taka.

–Tu es sûre ? C’est ce que tu m’avais dit pour Aaron, et pourtant…

–Je ne vais pas me jeter dans les bras du premier venu pour oublier Esmyr, s’agaça Surielle. On n’était même pas vraiment ensemble.

–Mais vous auriez pu, nota Taka.

–Oui, admit Surielle.

–Tu le regrettes ?

La jeune femme soupira, roula sur le dos, contempla les ombres des nuages qui défilaient au plafond.

–Je ne sais pas. C’est aussi un soulagement de ne plus avoir à les fréquenter, à mesurer mes paroles…

–Je ne comprends pas pourquoi tu t’imposes tout ça. Arrête de chercher à leur faire plaisir !

–Alors explique-moi pourquoi tu as mis des plumes de couleur dans tes ailes ? rétorqua Surielle, sur un ton plus agressif qu’elle ne l’aurait souhaité.

–C’est différent, protesta Taka.

–Je ne crois pas, non. Tu refuses aussi d’afficher qui tu es. Parce que toi aussi, tu rejettes une part de ton ascendance.

Elésyne resta silencieuse si longtemps que Surielle crut l’avoir vexée. Elle s’en voulut aussitôt ; sa cousine était sa seule confidente.

–Tu as certainement raison, dit doucement Elésyne, surprenant Surielle. Et j’aime cette liberté d’être Taka, même si beaucoup savent qui je suis malgré tout. Les Clans s’impatientent, tu sais. Et même si mon père ne dit rien et me soutient, je perçois malgré tout cette pression.

–Aucun de tes prétendants n’a trouvé grâce à tes yeux ?

Elésyne pouffa.

–Il est vrai que je ne t’avais pas raconté. Comme j’ai refusé Iagos, fils de Kezef du Clan de l’Ours – tu l’aurais vu, tu aurais compris mon choix ! – ils se sont imaginés que je préférais les hommes plus mâtures. Du coup, le Clan du Désert m’a envoyé Mikhaïl. Cinquante-trois ans ! Tu aurais vu la tête de mon père ! Franchement, j’en ai ma claque des Clans. Si je repousse des ailes claires, on m’envoie des sombres. Si je refuse un brun, le suivant est un blond. Eraïm me vienne en aide ! J’avoue que je ne sais plus quoi faire. Tu savais qu’ils menaçaient carrément de se déclarer la guerre ?

–Era… rah ! Je ne savais pas, non.

–Sidonie et Anaé aussi reçoivent de plus en plus de propositions, révéla Elésyne. C’est d’un ridicule ! S’imaginent-ils vraiment qu’en nous épousant ils prendront le contrôle de la Seycam ?

–Tu vas être une Djicam formidable, sourit Surielle.

–Eraïm m’en préserve encore quelques années ! Quand je vois la montagne de travail qu’abat mon père, je me demande comment il trouve le temps de souffler.

Surielle songea à ses propres parents. Eux aussi donnaient leur temps à la Fédération des Douze Royaumes et Surielle savait que sa mère réfléchissait à passer le relais. Le Durckma Jodörm manquait encore d’expérience, pourtant dans quelques années il lui faudrait voler de ses propres ailes.

–Tu as pensé quoi des impériaux ?

–Tu les connais mieux que moi, dit Elésyne, déconcertée.

–Et ?

–Je ne sais pas trop, avoua Elésyne. Ils sont si jeunes, encore. Le prince Rayad semble avoir la tête sur les épaules, être conscient de son rôle… mais de ce que j’en entends, je ne vois pas en quoi les Stolisters seraient pire que son père pour la population impériale.

–Tu marques un point, dit pensivement Surielle.

–Néanmoins… depuis que nous sommes alliés, l’esclavage a disparu, ils ont créé une zone protégée pour les phénix et l’empereur a élargi son cercle de conseillers.

–Tu es bien informée, commenta Surielle, surprise.

Elésyne haussa les épaules.

–J’accompagne mon père, tu sais. J’ai pas mal étudié le sujet. Massilia reste le bras armé de la Fédération. Connaitre et comprendre ses alliés, comme ses ennemis, c’est la meilleure des préventions. D’ailleurs, Shaniel me parait bien plus redoutable que son frère.

–Shaniel ? Vraiment ?

–Elle semble superficielle mais je trouve qu’elle a un regard aiguisé.

–Et pour Alistair ? osa Surielle.

–Arrogant, répondit spontanément sa cousine. Même s’il se montre bien effacé depuis qu’il est ici. Tu as vu comme il est crispé ? Il sait qu’un pas de travers peut lui coûter bien plus que la vie. Tu savais, toi, que nous avions d’autres cousins ?

–Non. Je n’y ai jamais songé.

Comment aurait-il pu en être autrement ? Parler d’Éric aux Ailes Rouges, le traitre à sa patrie, était tabou. Surtout en présence des Massiliens, que les autres peuples savaient chatouilleux sur leur honneur. Nul ne tenait à être défié pour une parole déplacée.

–Je crois que mes parents étaient au courant, poursuivit Surielle. Ils semblaient les connaitre.

–As-tu remarqué comme mon père marche sur des œufs ? Comme s’il hésitait sur la conduite à suivre. C’est perturbant.

–Que ferais-tu ?

–Eraïm me garde d’avoir à gérer cette situation. Il est notre cousin par le sang, néanmoins… le reconnaitre serait pardonner tacitement à son père, en quelque sorte. C’est impossible.

–Mais tu l’as entendu. Il n’est pas seul. Ils sont douze, bientôt treize. Era…

Surielle s’interrompit juste à temps, agacée. Elésyne retint un rire.

–Tu n’as pas de chance, ma chère cousine. Surveiller ainsi tes mots doit être épuisant.

–Je ne te le fais pas dire, grommela Surielle.

–Une chose est certaine, pour Alistair, fit pensivement Elésyne. Il semble être aussi loyal à Rayad que son père l’était à Dvorking. Tu vas vraiment les aider ?

–Notre dieu me l’a demandé, rétorqua Surielle. Que puis-je faire d’autre ?

–Vérifier si tout cela entre dans les intérêts de la Fédération ? suggéra Elésyne.

–Nous sommes en paix, dit Surielle en fronçant les sourcils.

–Depuis vingt ans, souligna Elésyne. Et pourtant, regarde où nous en sommes. Nos échanges commerciaux sont limités. Les impériaux se rendent rarement chez nous, et inversement. Il n’y a qu’une Porte, et elle n’est même plus utilisable, de ce que j’ai compris. La méfiance est toujours de mise entre nous car rien n’a été fait pour l’en empêcher.

–C’est faux, protesta Surielle. Ma mère s’implique beaucoup.

–Alors pourquoi Rayad et Shaniel ont-ils dû cacher leur identité ? Je ne parle même pas d’Alistair.

–Tu marques un point, marmonna Surielle.

–Tout ceci me donne à réfléchir. J’en discuterai avec mes sœurs, tiens. Ou avec maman.

–Pas ton père ?

–Pas tant que je n’aurais pas un avis sur la question, des arguments à lui apporter. La discussion serait stérile. Tu aurais vu l’état dans lequel il est rentré de Valyar…

–Il s’est passé quelque chose ? s’inquiéta Surielle.

Elle perçut l’agitation de sa cousine malgré l’obscurité.

–Je ne sais pas si je suis censée t’en parler, marmonna Elésyne. Mon père aurait profité du repas pour aborder le sujet. S’il ne l’a pas fait… il tient peut-être ses consignes de tes parents.

— Merveilleux, maugréa Surielle.

— Mais peut-être pourras-tu leur dire, toi, que les Stolisters sont bien plus redoutables qu’ils ne le pensent.

— Comment ça ?

Elésyne soupira, tritura les draps entre ses doigts.

— Ils ont envoyé une délégation diplomatique à l’Assemblée, révéla-t-elle.

— Quoi ? Pourquoi ma mère ne m’a rien dit ?

— Pour vous protéger. Quand j’ai su qui vous étiez… j’ai aussitôt compris que ta mère avait menti. Surveiller Alistair n’était qu’un prétexte pour vous accompagner.

— Tu m’as manipulée, accusa Surielle.

Elésyne haussa un sourcil, avant de se rappeler que sa cousine ne pouvait la distinguer dans l’obscurité.

— Toi aussi, rétorqua-t-elle. Tu ne m’as pas révélé leur identité immédiatement.

— J’appréhendais ta réaction, reconnut Surielle.

Le silence les enveloppa. Surielle se sentait bien, auprès de sa cousine. Elle adorait son frère et sa soeur, mais ce n’était pas pareil. Taka était l’ainée, comme elle. Elles se comprenaient bien mieux.

— Merci d’être là, murmura-t-elle.

Elésyne ne lui répondit pas et Surielle sourit. La respiration lente de sa cousine n’avait qu’une seule signification : elle s’était endormie et elle ferait mieux d’en faire de même.

 

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Nathalie
Posté le 28/07/2023
Bonjour Notsil

Il faudrait que tu te mettes d’accord avec toi-même sur comment tu nommes Taka / Elésyne. Les changements sont trop imprévisibles. Par exemple, à partir du moment où le lecteur apprend son vrai nom, le narrateur omniscient décide de toujours l’appeler Elésyne, ou alors il décide de continuer à l’appeler Taka. Là, c’est trop imprévisible. Dans les dialogues, bien sûr, chacun l’appelle en fonction de sa préférence ou de son habitude. Les impériaux pourraient choisir de l’appeler Elésyne ou carrément lui demander comment elle préfère qu’ils l’appellent. En tout cas, en ce qui me concerne, je suis perdue et j’apprécierais un peu plus d’uniformité.

Ils ont envoyé une délégation diplomatique à l’Assemblée, révéla-t-elle.
→ Et Surielle ne demande pas comment ils ont réussi à venir alors que la Porte, censé être le seul moyen de passage entre l’Empire et la Fédération, est cassée ? Parce que bon, si les Solisters peuvent venir, Rayad et Shaniel peuvent peut-être faire de même en sens inverse, non ? Peut-être que non, hein (j’en sais rien, j’ai rien compris à tes histoires de Porte et de comment les impériaux attaquaient la Fédération vingt ans plus tôt), mais je me dis qu’à la place de Surielle, je demanderais, au moins…
Notsil
Posté le 04/09/2023
Coucou,

Tu as raison pour le Taka / Elésyne. Je ne crois pas que ça s'arrange pour ce texte, mais sinon c'est Taka lorsqu'elle est, en gros, sous couverture, et Elésyne lorsqu'elle est en famille/avec des proches. Là j'ai dû bêtement vouloir éviter trop de répétitions. Surielle l'appelle Taka lors de leur rencontre pour ne pas briser sa couverture, mais ensuite oui, il y a plus d'intérêt pour elle de le faire. Je changerai tout ça à la correction.

Bien vu pour les Portes, oui. Elle aurait dû demander comment ils ont pu venir vu que la Porte est HS. Et faudra vraiment que j'explique ça mieux, notamment dans le premier texte.

Merci :)
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