Cesare
Je suis un peintre trop mélancolique.
Je crois que je délaisse la vie pour le rêve.
Salvatore a pris toute la place dans mes œuvres comme dans mon cœur.
Cette passion me rend vivant.
Mon refus d’être avec lui me lacère de l’intérieur.
Être artiste, c’est aimer souffrir, car je n’arrive pas à créer sans désir.
Le désir guide mon pinceau et ce n’est qu’en pensant à Salvatore que je produis mes plus belles œuvres.
Pourtant, quand nous sommes réellement ensemble, j’ai l’impression que je n’ai plus envie de rien d’autre que de lui.
L’art est bien fade quand je suis à ses côtés.
C’est pour cela qu’il est mon péril.
C’est pour cela que je dois m’éloigner.
Même s’il doit me détester.
Même si je me déteste.
Créer demande des sacrifices.
Trois coups à la porte m’avertissent de la présence d’Artemisia. Je délaisse mon travail préparatoire, pose mon fusain et récupère mon matériel de sculpture.
J’ouvre à mon amie et me glisse dans le couloir près d’elle. Le corridor est illuminé par la clarté de l’aube. Je referme soigneusement mon atelier et place la clé autour de mon cou.
— Baisse-toi, m’ordonne la jeune femme.
Je m’incline. Elle sort un peigne et brosse mes cheveux. Je mets ensuite un genou au sol et elle enlève les poussières qui se sont incrustées sur mon pourpoint.
— Voilà, maintenant tu ressembles à quelque chose. Tu as dormi cette nuit ?
— Quelques heures seulement.
Ses lèvres se pincent, mais elle ne fait pas de commentaire. Elle n’ose plus depuis trois semaines. Elle sait que cela ne sert à rien. Elle connaît ma routine. Je dors et mange quasiment exclusivement dans mon atelier.
Si mon sommeil a toujours été erratique, il est de pis en pis. Dans ma chambre, Taddeo ronfle tellement fort que je n’ai tenté l’expérience que deux fois. J’ai demandé un matelas pour l’installer dans l’atelier. Même là-bas, je ne peux que m’assoupir. Il y a dans le fait de dormir quelque chose qui me terrifie.
Mon cerveau n’arrête pas de me crier : “Tout ce temps perdu ! Tout ce temps en moins, garde-le, retiens-le, ne laisse pas les minutes t’échapper”.
Quand je veux vraiment dormir, je n’y arrive pas et cette couchette devient un symbole de torture.
Il n’y a que pour me laver que je reviens dans ma chambre.
Le matin, j’entretiens un semblant de vie sociale quand je dois aller travailler sur le projet que nous devons rendre avec Artémisia.
— Tu te rappelles que l’on a cours aujourd’hui ? me demande-t-elle.
— Non, j’avais oublié.
— Je m’en doutais. Allons-y. Tu sais que j’ai horreur d’être en retard.
Je le sais bien, alors je presse le pas.
— Je réfléchissais à la dernière partie de notre projet et je me demandais quelle matière utiliser pour la sphère. Peut-être du marbre ?
— Trop lourd.
— Du bois ? propose Taddeo qui nous a rejoints dans le couloir. Moi j’adore travailler le vivant.
— Beurk, lui répond Artemisia.
— Taddeo a raison, une sphère en bois est faisable.
Ma confirmation fait réfléchir Artemisia.
— Sinon, vous pouvez réaliser une sphère en métal, lance Isabella qui arrive à notre rencontre.
— Quand on te demandera ton avis, on te sonnera, rétorque Artemisia.
Isabella lui tire la langue et se faufile dans la salle de cours. Lorsque je rentre à mon tour, je m’aperçois qu’une estrade a été installée et que les pupitres ont été remplacés par des chevalets. Un frisson me parcourt.
Nous allons peindre. Un mélange d’euphorie et de crainte m’envahit.
Comme d’habitude, j’examine les lieux pour repérer Andrea. Il n’a pas l’air en grande forme non plus, je me demande comment sa collaboration se passe avec Isabella.
Mes yeux se posent sur Salvatore et toutes mes pensées s’évaporent.
Trois semaines que nous ne nous sommes pas parlés.
Trois. Longues. Semaines.
Même lors de notre première rupture, nous avions maintenu une correspondance épistolaire régulière.
Tu me manques tellement. Ton corps, ta voix, tes caresses, tes réflexions sur le monde.
Si tu savais.
Je ferme les yeux pour tenter de balayer ces réflexions et me choisit un chevalet. Il faut que je m’occupe. Commencer à préparer sa palette. S'assurer de la qualité des pigments. S’assurer de la bonne hauteur de mon outil de travail. Vérifier la qualité de la toile.
Monsieur Luani entre dans la salle de cours avec un air tout guilleret.
— Bonjour mes chers élèves ! s’exclame-t-il.
Je marmonne une politesse. Salvatore s’est placé devant moi et si je lève les yeux vers le professeur, il est en travers de ma vue.
Il l’a fait exprès pour me tourmenter.
Monsieur Luani se frotte les mains d’excitation.
— J’ai prévu un petit exercice de style aujourd’hui. J’aimerais que l’on travaille sur le nu et les justes proportions. Sur l’idéal de beauté. Qui me rappelle les justes proportions ?
La main d’Artemisia jaillit dans les airs.
— Quatre doigts font une paume, et quatre paumes font un pied, six paumes font un coude : quatre coudes font la hauteur d’un homme. Et quatre coudes font un double pas, et vingt-quatre paumes font un homme. La longueur des bras étendus d’un homme est égale à sa hauteur.
— Tout à fait. Merci beaucoup, Artemisia. J’attends la venue d’un modèle que vous devrez reproduire avec les justes proportions. Il ne devrait plus tarder.
Nous acquiesçons.
Les minutes passent. Aucune personne n’entre dans la salle. Taddeo commence à s’agiter. Andréa déplace son chevalet pour être le plus loin possible d’Isabella. Artemisia triture ses mécanismes et Salvatore prend des notes dans son carnet. Moi, mes yeux se ferment. Je sens une lente torpeur m’envahir.
Après plus d’une dizaine de minutes, Monsieur Luani, tousse et cela me sort de ma léthargie. Il s’exclame :
— Bon, mon modèle n’a pas dû se réveiller.
Il commence à faire les cent pas dans la pièce.
Je prie le Sérénissime pour qu’il nous laisse la matinée.
La voix de Salvatore s’élève soudain dans la salle.
— Si vous avez besoin, je peux faire le modèle.
Tout mon corps se fige, comme si je venais d’être touché par la foudre.
Le professeur le dévisage, il paraît content de sa proposition.
Moi, pas du tout.
— Écoutez Salvatore, c’est une très bonne idée.
Non, c’est la pire idée du monde.
— Ce que l’on ne ferait pas pour l’art, murmure Salvatore en faisant un clin d'œil à Andréa.
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine.
J’ai eu une hallucination ou il vient de lui faire un clin d'œil ?
Non, c'est impossible. Pourtant, je n’ai pas cauchemardé debout.
Une bouffée de haine m’emplit tout entier.
Je déteste Andréa.
Salvatore continue de se déshabiller, il est maintenant en guêtres et en chemise.
Je me sens mal. J’ai chaud. Vraiment chaud.
Il n’a pas le droit de montrer son corps à n’importe qui !
Il est à moi.
Rien qu’à moi !
Je m’écrie :
— Arrête !
Il s'interrompt un bref instant, puis me lance un regard froid que je ressens comme un coup de poignard. J’ai l’impression qu’il me dit “montre-moi que tu ne me désires plus. Assume tes propos !”.
— Allez dépêche-toi, Salvatore, qu’on en finisse ! J’aimerais bien réaliser l’exercice, presse Artemisia.
Salvatore déboutonne un par un les boutons de sa chemise.
— Tu peux prendre ton temps, ce n’est pas un problème, déclare Andrea avec un sourire goguenard.
Je le fusille du regard. J’ai envie de lui effacer cette expression. Il est en train de me voler Salvatore.
Il me VOLE tout.
Mes doigts serrent tellement fort le chevalet que celui-ci tremble.
— Jeune homme, mettez ce drap pour cacher votre virilité.
Isabella éclate de rire en entendant les propos du professeur. Taddeo contemple le plafond, Sirani cache les ouvertures de son masque avec ses mains.
Et Andréa a toujours ce sourire.
Il veut le mettre dans son lit. C’est sûr.
Il va réussir puisque je le pousse moi-même dans ses bras !
Des larmes de colère brouillent ma vision.
Salvatore est maintenu nu. Il essaie de positionner le drap pour cacher ses parties intimes, mais le tissu glisse sur lui.
Andréa se rapproche de Salvatore.
— Si tu veux, je peux t’aider.
C’est la phrase de trop. Je me mets à hurler.
— SALE RAT, NE LE TOUCHE PAS !
Je me vois agir sans vraiment comprendre ce que je fais.
Tout est flou.
En trois enjambées, je me jette sur Andréa. Mon poing s'abat sur sa joue. Des bras me retiennent, mais je reviens à la charge. J’entends des cris. Andréa me décoche un coup de pied et une salve de jurons.
D’autres bras.
D’autres cris.
D’autres jurons.
Je ne sais plus qui hurle quoi.
Qui insulte qui.
J’ai l’impression de plus être moi-même. Comme si, j’étais au-dessus de la scène et que, je regardais mon corps agir n’importe comment.
Que je me voyais faire n’importe quoi.
J’ai honte.
J’ai peur.
J’ai mal.
J’ai tellement mal.
**
*
Cela fait plusieurs heures que l’on m’a enfermé dans la chapelle. On m’a dit que prier me permettrait d’extirper les mauvaises humeurs de mon corps.
Je n’ai pas prié. Je me suis endormi. À même le sol. D’un sommeil agité, peuplé de cauchemars.
Quand j’ai ouvert les yeux, il faisait nuit. Les fenêtres ne laissaient passer que la clarté laiteuse de la lune et une seule torche m’empêchait d’être dans le noir total.
Je tends l’oreille.
Clac, clac, clic.
Clac, clac, clic.
Bottes, bottes, canne,
bottes, bottes, canne.
Mon père.
Un frisson me traverse l’échine et je me redresse avec un grognement de douleur. Pourquoi l’ont-ils appelé ?
Mes articulations sont douloureuses ainsi que ma jambe. Tout l’épisode avec Andréa m'apparaît nébuleux. Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qui m’a pris ?
La porte de la chapelle s’ouvre brusquement. La lumière des torches du couloir fait chavirer l’ombre de mon père et j’ai l’impression que je me perds dans cette obscurité. J’y suis avalé tout entier.
Il allume d’autres foyers avant de s’approcher de moi.
Son regard est si sévère qu’il n’a pas besoin de dire un mot pour que je tombe à genoux. Mes doigts s'agrippent à ses chausses et je baisse la tête en position de soumission totale.
— Je m’excuse. Je ne sais pas ce qui m’a pris…
— Tu as perdu vingt points. Tu es le dernier du classement, Cesare.
— Je sais.
— Relève-toi. Tu n’as plus dix ans. Assume tes actes et ressaisis-toi !
Je m’exécute et me redresse avec lenteur.
— Tout ça à cause d’une amourette…
Une amourette ? Je suis sûr qu’il n’a jamais autant aimé. En tout cas, pas ma mère.
— Cela ne se reproduira plus, je vous le jure.
— Ce n’est pas la violence que je condamne, c’est le moment choisi pour l’utiliser. Devant le nez des professeurs, tu seras toujours sanctionné. Sache utiliser la violence avec intelligence.
— Oui, père.
— Regarde-moi.
Je m’exécute.
— Tu as du génie dans les doigts, Cesare. Tu tiens ça de moi. Depuis tout petit, je le sais. Mais tu sais comment tu es, si je ne te mets pas la pression, tu ne fais rien, tu tergiverses, tu procrastines. Si je suis sévère avec toi, c’est pour t'élever à la lumière. Moi, je n’avais personne pour me pousser. Mes parents étaient de piètres artistes, tout juste bons à peindre des effigies du Sérénissime. Te rends-tu compte de la chance que tu as de m’avoir ?
J’acquiesce. C’est vrai. Il a raison. J’ai de la chance. Heureusement qu’il me permet d’y voir plus clair. C’est pour mon bien. Grâce à lui, je vais m’élever. Grâce à lui, je vais pouvoir gagner.
— Où sont passés tes rêves de gloire, mon fils ? Te rappelles-tu quand nous avons visité le Duomo Santo à Firenze ? Tu m’as dit qu’un jour, tu ferais mieux que cet architecte. Et je t’ai cru ! Je sais que tu en es capable ! On n’accomplit pas de grandes choses sans souffrance.
— Oui, vous avez raison.
— Que dois-tu faire à présent ?
— Utiliser la violence avec intelligence, et rester concentré sur mon chef-d’œuvre.
— Exactement.
— Et Andréa alors ?
— Ton frère est une vermine résistante. Il se remettra de cet épisode. Il est là pour que tu te dépasses ! Il est un rappel constant que tu ne dois rien lâcher.
J'acquiesce.
— Allez, repars dans ton atelier. Tu as du travail qui t’attend.
— Oui, père. Merci. Heureusement que vous êtes là.
On entre de nouveau bien dans la monde torturé de Cesare !
ça m'a un peu surpris que Salvatore fasse modèle pour ses camarades (parce qu'il ne peut pas faire l'exercice du coup, mais aussi parce que j'ai l'impression qu'on ne passe pas de rôle de d'apprenti dessinateur à modèle si facilement, après c'est peut-être le cas dans ton univers ?) ; c'est pas non plus déconnant au point qu'on sorte de l'histoire, mais peut-être qu'un peu de contexte (genre jsp ce n'est pas la première fois qu'un élève sort le prof de l'embarras avec ses modèles absents) assurerait qu'on ne prenne pas la scène comme excuse pour faire sortir le pauvre Cesare de ses gonds ^^ Je comprends assez bien son explosion, il garde tout depuis trop longtemps, surtout qu'Andrea n'a pas à tripoter qui que ce soit publiquement XD
C'est peut-être fait exprès mais son attitude ultra soumise au père (" Oui, père. Merci. Heureusement que vous êtes là. ") m'a un peu gonflé, personnellement ça pourrait me détacher du personnage
Par contre qu'il pète un coup ça m'a fait du bien même si c'était too much haha
Mais globalement très bien comme d'hab !
Des petits détails sur le texte
Salvatore continue de se déshabiller, il est maintenant en guêtres et en chemise. --> dans le texte il n'a pas encore "commencer" à se déshabiller
Tu as du génie dans les doigts, Cesare. Tu tiens ça de moi. Depuis tout petit, je le sais. Mais tu sais comment tu es, si je ne te mets pas la pression, tu ne fais rien, tu tergiverses, tu procrastines. --> répétition 2x "sais" et pour la cohérence je mettrai plutôt "tu as du génie dans les doigts, Cesare, depuis tout petit je le sais/sens/etc. Tu tiens ça de moi (...)
Me réjouis de découvrir la suite alors à tout tout bientôt ;)
Je suis très contente de te revoir par ici. Tes remarques sont très pertinentes ! J'ai conscience que ce chapitre mérite d'un peu plus de contexte et d'affinage :p.
Le fait que Salvatore fasse le modèle n'est pas franchement surprenant pour la Renaissance, la plupart des peintres ont fait leur apprentissage dans des ateliers et ils ont dû eux-même être modèles en même temps qu'apprenti peintre.
Mais je comprends le point que tu soulèves dans le fait que Salvatore se retrouve désavantagé en devenant modèle. Je pense que je retravaillerai ce chapitre dans la forme pour instaurer ce craquage sans qu'on ait un regard trop "contemporain" sur la scène.
"C'est peut-être fait exprès mais son attitude ultra soumise au père (" Oui, père. Merci. Heureusement que vous êtes là. ") m'a un peu gonflé, personnellement ça pourrait me détacher du personnage
Par contre qu'il pète un coup ça m'a fait du bien même si c'était too much haha"=> Ahah je comprends XD. Cesare n'est pas dans la mesure. C'est soit tout ou rien. Parfois, il m'horripile aussi XD
"Salvatore continue de se déshabiller, il est maintenant en guêtres et en chemise. --> dans le texte il n'a pas encore "commencer" à se déshabiller"=> tout à fait...
Je note pour la répétition !
Merci beaucoup de ta lecture !
Mak'
C'était sûr que Sexy Salva allait se proposer pour jouer les modèles XD mais oour le coup, je trouve la réaction de Cesare un peu disproportionnée par rapport à la situation, peut-être que c'est fait exprès ? Je veux dire que ce n'est pas comme si Cesare venait de surprendre Salva et Andrea au lit, là ok je comprendrais qu'il lui hurle dessus, mais là Cesare se sent trahi alors qu'il n'y a pas eu de trahison et que, si Sexy Salva a envie de montrer son corps, il a le droit ce petit chou. Je comprends pourquoi tu as besoin que Cesare se foute en rogne contre Andrea, mais je pense qu'il faudrait revoir ce qui l'amène à cet état émotionnel. Cesare pourrait surprendre Salvatore qui essaie d'aider Andrea par exemple ? Les voir proches, en train de se soutenir, ce dont lui il rêve, peut-être même se faire un câlin, tu vois ce que je veux dire ?
Sinon, le paternel est toujours un aussi merveilleux père, pas du tout malsain et toxique, j'adore. Toujours le mot qu'il faut l'autre c*nnard. Si Cesare fait une bêtise ce sera sa faute à lui. Grrrrr.
"je trouve la réaction de Cesare un peu disproportionnée par rapport à la situation, peut-être que c'est fait exprès ?"=> Oui, c'est fait exprès. En fait, il essaie de contrôler ses émotions mais là, le fait que Andréa se rapproche de Salvatore et qu'il lui propose de l'aider, ça le fait vriller complètement...
Après, c'est un chapitre que je vais certainement retravailler un peu (en tout cas au niveau du contexte :p).
On est d'accord que le Père est toujours aussi adorable... -_-
En tout cas, merci pour tes retours et ta lecture ma belle <3
Je suis desoleeeeeeeee j'ai pas du tout adhère à l'idée de Salvatore qui fait le modèle. Je pense que dans l'esprit greco romain ça passe, mais je dois me faire un effort pour transposer cet état d'esprit a l'univers parce que pour moi, malgré l'inspiration très forte et limpide, y a le côté trop présent de notre regard actuel sur la nudite, en particulier d'ados, encore plus dans un contexte scolaire. Je trouve que le prof a un comportement très problématique dans ce contexte. Et vu que le texte s'adresse pas non plus à des adultes, je trouve ça encore plus bof. Je comprends pourquoi tu as besoin d'un truc qui mette cesare hors de ses gonds et passer un cran supplémentaire dans inimitié avec Andrea et la soumission à papa, mais je trouve que le moyen employé est pas le bon.
Au delà du cote éthique, y a un souci de pédagogie parce que techniquement si Salvatore pose, il ne pratique pas, ce qui le défavorisé par rapport aux autres.
En dehors de tout ce passage je trouve que le chapitre est chouette et les méandres psychologiques sont bien transcrits, on suit bien. Cesare est vraiment très peu dans l'instant présent et est beaucoup dans sa tête, c'est bien fait, je trouve.
Ah et j'en oublie de dire que je comprends pas pourquoi cesare se demande comment se passe la cohabitation andrea/Isabella, étant donné qu'au chapitre précédent il me paraissait plutôt clair que ça se lisait directement sur le visage d'Andréa..
Plein de bisous !
Donc, comme je te le disais par téléphone, cette scène est donc d'abord issue d'un délire, donc je pense que je vais un peu la retravailler pour que ce soit plus crédible !
Plein de bisous <3
Sur la forme, je n'ai qu'une remarque en début de chapitre (après j'étais trop dedans pour remarquer quoique ce soit).
"Quand on te demandera ton avis, on te sonnera" -> quand on voudra ton avis, plutôt, non ?
Puis...
MOUHAHAHA xD Sacré Salvatore. Tout à fait conscient de son corps d'Apollon, et tout à fait conscient que son acte allait provoquer une réaction chez Cesare, selon moi. Peut-être qu'il s'attendait pas à une telle réaction cependant, mais à un moment, le barrage finit par céder.
Et quand ça cède... Le malaaaise ! Je me suis sentie trop mal pour Cesare là. J'étais tellement gênée pour lui que j'espérais profondément que c'était juste un cauchemar et que rien de tout ça n'était vrai xD (renforcé je l'avoue parce que j'avais dû mal à imaginer que le prof allait vraiment se mettre à poil devant la classe). Ça fend le cœur, et je déteste, en soi, qu'il se venge sur Andrea qui bouffe quand même aussi sa part de misère. Bref c'était une très bonne scène de craquage.
Puis finalement, il finit de se laisser briser par son père... Pour moi, son père ne le pousse pas vers le haut (merci captain obvious) mais le rapproche de plus en plus du précipice. Là, on dirait qu'il accepte tout simplement d'être un pantin et ça me brise un peu le cœur. Je suis persuadée que la solution viendra d'Andrea.
Voilà breeeef j'ai vraiment adoré ce chapitre.
Moi aussi, j'étais trop mal pour Cesare surtout sur la fin où il ne se rend pas compte de l'emprise de son père sur lui. Comme tu le dis parfaitement bien "il accepte d'être un pantin".
"Je suis persuadée que la solution viendra d'Andrea."=> Hihihi je ne dis rien...
"Voilà breeeef j'ai vraiment adoré ce chapitre."=> <3<3
Merci de ta lecture, c'est trop intéressant de lire tes ressentis et tes réflexions sur les persos !
J'ai beaucoup aimé ce chapitre, très bien écrit.
On a toute la tension psychologique, et ta plume permet de rentrer complètement dans la peau de tes personnages. Leurs réactions, pensées, sont retranscrites avec justesse, bravo !
Tu décris aussi très bien cette pression oppressante qui torture Cesare, jour et nuit, jusqu’à l’empêcher de dormir par peur de ne pas finir son œuvre et de perdre du temps.
Rhhaaaa je savais que le modèle serait Salvatore pour finir ! Bingo ^^
Petite correction
« Je ferme les yeux pour tenter de balayer ces réflexions et me choisit un chevalet »
Me choisis
Hâte de savoir la suite :) l'intrigue est vraiment chouette et bien menée
Toujours un plaisir de te lire Maka
Ayunna
J'avais trop hâte de lire ta réaction sur ce chapitre ! Contente qu'il marche et qu'il soit prenant :)
"Rhhaaaa je savais que le modèle serait Salvatore pour finir ! Bingo ^^"=> héhé bravo :p
"Hâte de savoir la suite :) l'intrigue est vraiment chouette et bien menée
Toujours un plaisir de te lire Maka"=> Merci beaucoup ! ça me fait très plaisir !!!!
Mak'
Vi, je suis douée pour faire des théories ^^