Chapitre 15 : Le cercle d’or

Il ne fallait pas se mentir, Morgan notre pauvre scientifique malgré ses connaissances n’avançait plus d’un pouce. Il avait peur. Il sentait la tension s’installer entre lui et le capitaine et il ne savait quand arriverait sa limite. C’est ce qui lui faisait peur car il ne pouvait prévoir sa réaction. William devenais de jour en jour plus irritant que jamais et froid. Il voulait une piste mais rien ne lui venait même avec l’outil qu’il avait eu tant de mal à récupérer et au prix de plusieurs hommes dont le châtain entendait encore leur cris de peur.

Il avait beau chercher il lui manquait toujours des lettres et sans ça rien ne pouvait le conduire au trésor. Pas plus qu’il y a quelques jours. Sentant la colère envahir le capitaine, il avait de plus en plus d’inquiétude sur le fait qu’il pouvait également mourir. Le brun pouvait le trouver maintenant inutile et le tuer en le passant après par-dessus bord. Son corps finirait donc par sombrer au fond de l’océan et serait sûrement manger petit à petit par des poissons souffrant de faim.

Il chassa rapidement cette vision morbide de son peut-être destin. Pour se remettre au travail de la transcription du cryptogramme du mieux qu’il pouvait avec ce qu’il avait. Essayant de former d’éventuel mot puis phrase mais rien de bien concluant de disait le jeune homme regardant les vagues tapant contre la coque à travers la cabine du commandant de ce fameux vaisseau.

William lui était sorti sur le pont et regardait l’horizon mais le regard vide et pensif. Il se mit alors à parler à celle qu’il considérait comme leur déesse des mers.

-Pourquoi ?! Je ne comprends pas tu m’as mis sur la voie. Tu m’as mis sur son chemin alors pourquoi je n’arrive à rien ! Je ne le mérite pas à tes yeux ou quoi ?! Répond moi je t’en prie.

Il espérait au fond de lui une réponse mais s’il elle venait serait-elle celle qu’il attendait ? Finalement ce trésor était vraiment introuvable par quelqu’un d’humain n’ayant pas appartenu à l’équipage de la Buse. Cela le rendait fou rien que d’y penser. Il ne voulait y croire. Il voulait réussir là où tous ont échoué.

-Capitaine ?

-Quoi ?!

Ce dernier se retourna vers son interlocuteur et vis son second près de lui le regard inquiet.

-Pardonné moi ce dérangement mais je m’inquiétais de votre comportement, alors je suis venu vous parler.

-Je vois. Mais je vais bien ne t’inquiète pas.

-Vous semblez cependant plus en colère et froid aujourd’hui. Enfin de plus en plus chaque jours ces derniers temps.

-Cela ce vois tant que ça ?

-Regardé les matelots ose à peine vous approché à moins de cinq mètres.

-Un capitaine se doit d’être impitoyable et inspirer la peur pour se faire obéir. Mais je dois bien avouer que le pont est fort agréable et propre.

-Il y travail dure et je conçois votre opinions mais inspirer que la peur n’est-il pas mauvais ?

-Tu doute de mes méthodes Christian ? Veux-tu être troué de balle pour montrer à tes camarades la marche à suivre.

-Non capitaine.

-Tu sais qu’il ne faut pas me contredire. Je ne dis pas que j’ai toujours raison. Je le sais bien qu’il y aura toujours plus intelligent que soit. Mais ne contredis pas mes décision sous peine de mort ai-je été claire ?

-Oui capitaine. Comment avance le petit sinon ?

-Il est face à un mur. Un très haut mur. Il n’avance plus, il essaye de me le cacher mais je le vois bien.

-Pensez-vous qu’il est peut-être tant de le donner à la mer ? Vu qu’il devient inutile ?

Une énorme bourrasque de vent traversa le navire à cet instant faisant virevolter cheveux, plumes et vêtements composant les deux hommes et les matelots sur le pont. Le capitaine soupira et réfléchissait.

Il finit par avouer que le cryptogramme était complexe. Il avait encore besoin de lui malgré tout. Alors il refusa la proposition et le vent s’arrêta peu de temps après. Le second se plia à la volonté de son supérieur et disposa laissant le brun toujours au fond de lui en colère. Il décida ensuite de retourner à la cabine les nerfs à vifs.

En rentrant et fermant la porte derrière lui, il vit Morgan s’atteler à son travail. Qu’il savait vain et sans suite en tout cas pour le moment et il l’espérait néanmoins pour l’heure il était énervé que ceci ne donne rien.

-Alors ça avance.

-Oui.

-Arrête de mentir.

Une paire d’yeux bleu océan se redressèrent et le fixèrent inquiet des paroles du plus âgé des deux.

-Je sais très bien que depuis maintenant une semaine tu n’avances à rien et chaque jours sa m’énerve encore plus. Parce que tu es là faisant semblant de travailler alors que tu n’as rien pas même une avancé.

Le jeune baissa ses yeux en entendant ces paroles confirmant la version du brun sur l’avancé de cette quête tumultueuse. William à ce moment explosa de rage, disant qu’il avait pris sur lui pour le suivre.

-Tu te rends compte des risques que j’ai pris, des vies elle qui ont été prise et qui ne reviendront pas. Tout ça pour quoi ?! Pour rien ! Je t’ai obéit sur l’île et pour quoi au final un outil qui ne sert à rien.

En disant cette phrase, il prit l’objet. Il projeta le sextant qui était sur le bureau au sol assez violemment dû à son énervement. Là en cet instant il ne voyait que rage et colère dans les yeux du pirate. Oui du pirate là il savait vraiment pourquoi il était si craint. William Vans fils de Barbe Noir, le fils déchiré par la volonté de son père voilà ce qu’il était. Une création de son propre père. Il devait dire que c’était bien à son image.

C’est quand l’objet toucha le sol dans un bruit inattendu que Morgan reprit connaissance et vit l’arme de William pointé vers lui.

-Hein que fais-tu ?

-Tu ne mets plus d’aucune utilité.

Le châtain recula d’un pas en voyant cela terrifier. Cependant il devait voir la vérité en face il avait raison alors il approcha cette fois et posa son front contre le canon. Ce geste surpris le capitaine mais resta impassible sur son visage.

-Tu accepte la mort ?

-Oui j’ai malgré tout été heureux de naviguer sur cette route bleu plus communément appelé l’océan et de t’y avoir rencontré toi William, l’homme qui m’a vu naître.

Leurs yeux se croisèrent puis ceux de Morgan se baissèrent vers l’outil auquel il avait voué de l’admiration quand il vit quelque chose.

-Bien alors adieu gamin.

-attends !!!

Le jeune eu le temps de relever le canon vers le plafond avant que le coup ne partit. Faisant un impact dessus. Le capitaine le regarda colérique.

-Mais ça va pas faut savoir ce que tu veux à la fin.

-Regarde.

Il lui montra le sextant. La partie intérieure des branches où c’était arrondi c’était ouverte à la rencontre du sol avec force. Surprit de cela les deux hommes allèrent voir. Le brun prit le sextant et en le soulevant un objet tomba de l’endroit ouvert. Il en était sorti un cercle de couleur dorée montrant quelque part une grande valeur.

Le châtain ramassa se cercle et le regarda sous toute les coutures quand prirent place sur son visage des larmes. William ne comprenant pas l’interrogea. Celui-ci avoua être soulagé et lui expliqua que cela allait être la clé du cryptogramme. Suite à ces mots le jeune s’approcha et lui montra. Sur le cercle il y avait des gravures. Des symboles associés à des lettres de l’alphabet. Toutes était là et avait une correspondance.

-Ce sont les lettres manquantes… Ceci est le tourne lettre personnelle de La Buse.

A ces mots William réalisa qu’avec cet acte de colère il avait trouvé l’utilité de l’outil. Mais par son égoïsme il avait failli perdre celui qui arriverait à totalement le déchiffré et le comprendre. Ayant de l’astronomie en plus. A ce moment il réalisa qu’il fallait qu’il se maîtrise plus et évite de s’emporter à l’avenir pour le bien de tous. C’est la promesse secrète qu’il fit pour le châtain afin de lui éviter une mort tragique avant l’homme et surtout donné par lui qui autre fois était le seul ami qu’il possédait.

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