Chapitre 15 : Nouvelle mission

Par Notsil

Après trois semaines chez les T’Sara, Lucas était rentré changé. Surtout mentalement. La chape émotionnelle qui l’écrasait depuis la trahison de l’Émissaire Mélior avait disparu, le Messager Arcal l’avait noté immédiatement.

Si le jeune Envoyé n’était plus l’enfant souriant et innocent qui s’était présenté au concours d’entrée de l’École des Mecer, il n’était plus non plus l’Envoyé perdu de retour de mission. Avec le temps, il trouverait un juste équilibre, Arcal en était persuadé. Ce n’était pas facile d’être le petit dernier d’une longue lignée de Mecers, ni d’appartenir à la Seycam.

Les deux Envoyés avaient renforcé leur lien ; une belle complicité les unissait. Arcal s’en réjouissait. Il n’avait pas été facile pour Syrcail d’accepter la mort de son Messager, ni pour Lucas de se sentir responsable de la mort d’Assym. Les liens entre Mecers étaient forts ; c’était obligatoire pour surmonter les épreuves que leur imposait leur vie de combattants.

Le vol de retour s’était déroulé dans de parfaites conditions météorologiques. Lors de la pause déjeuner, Arcal les avaient interrogés sur leur séjour. Syrcail s’était épanché avec enthousiasme au contraire de Lucas qui était resté sur la réserve. Les T’Sara l’avaient jugé trop jeune pour son Initiation, qui aurait donc lieu dans le cadre d’une prochaine visite. L’Envoyé en avait été soulagé : il avait bien d’autres préoccupations pour le moment, comme s’améliorer encore et toujours.

Ils étaient arrivés à l’École des Mecers le lendemain, peu après midi. Arcal se contenta d’une séance d’étirements avant de les libérer pour leurs deux jours de congés. Quand ils rentreraient, ils seraient fin prêts pour l’entrainement ardu qu’il leur avait réservé. Un sourire étira ses lèvres minces. Ils allaient souffrir.

*****

Lucas avait savouré les deux heures de vol vers le domaine familial, entouré d’une forêt de conifères. Il adorait l’odeur des résineux qui emplissait l’atmosphère, synonyme de retrouvailles avec sa famille.

Bientôt, la cour centrale fut en vue. D’un mouvement du bras, il indiqua à son escorte, restée plusieurs mètres en arrière pour ne pas le déranger, qu’ils pouvaient disposer. Il avait indubitablement gagné en assurance. Il se posa et replia ses ailes. Lucas doutait qu’il y ait du monde ; son père et Aioros étaient coincés sur Sagitta pour plusieurs jours encore, Valérian était en mission sur Niléa et les jumeaux quelque part sur Massilia, d’après les notes laissées à son intention. 

—Bonjour, Lucas !

Surpris, il découvrit sa sœur Iriana, souriante, adossée à l’un des piliers du patio, bras croisés. Elle arborait le même uniforme noir des Envoyés, une unique Barrette argentée s’affichant sur le cœur. Elle s’avança le serrer dans ses bras et Lucas sourit à son tour.

—Ma parole, tu as grandi ! Tu me dépasseras bientôt !

Lucas éclata de rire.

—J’espère bien ! Peut-être la prochaine fois qu’on se verra ?

—Il ne s’écoulera pas autant de temps, protesta Iriana. C’est impossible que tu grandisses si vite !

Lucas se contenta de lui tirer la langue et esquiva son coup de coude vengeur. C’était agréable, de retrouver ses marques. Ils bavardèrent gaiement en remontant les couloirs de pierre grise, s’échangèrent des nouvelles et comparèrent les méthodes d’entrainement de leurs Messagers. À l’entrée de la salle à manger, Iriana poussa la porte.

—On t’attendait pour le repas.

—« On » ? releva Lucas.

Il comprit aussitôt en découvrant son père et ses frères déjà attablés.

—Je croyais que tu étais sur Sagitta ? s’étonna Lucas.

—Content de te voir également, répondit Ivan avec un sourire. Un imprévu nécessite ma présence sur Massilia.

Curieux, Lucas se demanda quel problème suffisamment grave avait pu pousser son père à écourter son séjour à la capitale. Au moins, cette fois, ce n’était pas pour lui passer un savon.

—Je vous en dirai plus après le repas, reprit Ivan en les invitant à s’asseoir. Racontez-moi vos dernières aventures.

Lucas s’attabla aux côtés de ses sœurs Iriana et Anya, tandis que Dorian et Aioros s’installaient en face d’eux. Son frère ainé était préoccupé, cela sautait aux yeux. Y’avait-il un lien avec leur retour précipité de Sagitta ? Dorian terminait de raconter son excursion sur Niléa contre des brigands, quand Lucas s’aperçut que tout le monde le fixait.

Qu’allait-il dire ?

Qu’avait-il envie de dire ?

Son expérience était trop récente, trop personnelle. Il avait tant appris sur sa mère… et sur lui.

—Je n’ai pas envie d’en parler, maugréa-t-il en gardant son attention sur son assiette.

Ses sœurs furent surprises, mais furent bien les seules à le montrer. Son père se contenta d’un signe de tête, montrant qu’il comprenait et respectait son silence.

Le dessert terminé, tous se turent, dans l’attente.

—Comme vous le savez, notre famille est liée par serment à la descendance de Félénor, commença Ivan. La dernière en date est une jeune fille, dont le père m’a contacté récemment. Il est très inquiet et pense que les espions de Dvorking auraient réussi à les repérer. Je les ai raccompagnés sur le sol du Neuvième Royaume, où ils resteront quelques temps en bénéficiant de notre protection.

Lucas frémit sous l’importance de la mission confiée à la Seycam. Si son père l’avait tenu dans l’ignorance concernant sa mère, il avait par contre veillé à ce qu’il connaisse par cœur les devoirs de tout membre de la Seycam. Son comportement se devait d’être irréprochable pour ne pas ternir l’honneur de leur famille.

C’était donc pour ça qu’Aioros était si soucieux. Lucas n’imaginait pas que cette garde rapprochée soit confiée à un autre que lui. Après tout, Aioros était l’ainé, et le plus doué d’entre eux.

—Plusieurs Mecers seront affectés à cette mission. Il serait déplacé que la Seycam montre un intérêt soudain pour un terrestre, même s’il est un marchand comme celui-ci. Ce serait attirer inutilement l’attention sur eux, et c’est précisément ce que nous cherchons à éviter. Les étrangers restent rares, sur notre sol, hors des grandes villes. C’est la raison pour laquelle ce sera toi, Lucas, notre représentant au sein de ce groupe.

Lucas mit plusieurs secondes à réaliser ce que les paroles de son père impliquaient.

—Mais, protesta-t-il. Je ne suis qu’Envoyé !

—Justement, intervint Aioros. Et en plus tu coupes le blanc de tes ailes avec des plumes noires et marron. Personne ne fera attention à toi. La discrétion sera la clé de votre succès.

Lucas garda le silence, bien conscient qu’il n’avait aucun argument digne de ce nom à leur opposer. Une bête mission d’escorte ? Ce n’était pas comme ça qu’il progresserait au sein des Mecers. Surtout si le but était d’éviter tout combat comme semblait sous-entendre son frère.

—J’ai déjà contacté le Messager Arcal, reprit Ivan. Il t’informera du reste lorsque tu le reverras.

—Très bien, marmonna Lucas.

Quel autre choix avait-il ?

—N’oublie pas que ton Messager ne sera pas au courant de tous les détails les concernant, avertit Ivan. Et pour être certains que les impériaux perdent leurs traces, il faudra du temps. Peut-être un an.

—Si longtemps ? s’étouffa Lucas. Mais…

Les yeux bleu-acier se posèrent sur lui, tuant toute forme de protestation.

—Très bien, Père, répéta-t-il sans pouvoir masquer sa déception.

Un an. Ça allait être très très long.

*****

Quand Lucas rentra à l’École des Mecers deux jours plus tard, Syrcail remarqua immédiatement son air maussade.

—Tu en fais une tête. Qu’est-ce qu’il a trouvé à te reprocher, cette fois ?

Lucas soupira.

—Rien, juste que… c’est mon père qui a décidé de ma prochaine mission.

—Aïe, compatit Syrcail. Et ça ne te plait pas ?

—Que cela me plaise ou non, je n’ai pas le choix, de toute manière, répondit Lucas, soudain conscient que son ami n’était pas au courant des devoirs secrets de la Seycam.

Avec un pincement au cœur, il réalisa qu’il serait seul à connaitre le véritable but de leur mission, qu’il ne pourrait en parler avec personne, pas même à son meilleur ami.

—Mais tu es Envoyé, releva Syrcail. Même ton père ne peut te confier une mission en solo, non ? Tu seras forcément avec Arcal.

—De quoi parlez-vous donc ? s’enquit le Messager Arcal en atterrissant tout près d’eux.

Lucas et Syrcail le saluèrent aussitôt, poing sur le cœur.

—De notre nouvelle mission ?

Arcal hocha la tête.

—Ton père t’a déjà mis au courant, je vois. Syrcail sera de la partie également, je reste son Messager référent pour l’instant. Et ce sera une occasion pour vous d’apprendre aux côtés d’autres Mecers. Venez, je vais vous présenter à l’équipe.

Lucas et Syrcail se rangèrent à ses côtés tandis qu’Arcal traversait la cour d’entrainement et leur donnait quelques détails sur l’itinéraire qu’ils emprunteraient, sur les Mecers qui les accompagneraient.

—Il n’y aura pas d’autre Messager ? s’étonna Syrcail.

—Non. Pas pour une simple mission d’escorte. Ce serait trop visible pour ceux qui les cherchent.

—De qui s’agit-il ? demanda Syrcail. Ils doivent être importants pour qu’on leur accorde des Mecers.

—Un marchand de Sagitta accompagné de sa fille. C’est une mission confiée par la Seycam, et la raison principale de notre présence. Suivez-moi, poursuivit le Messager en prenant son envol.

Les deux Envoyés bondirent dans les airs à sa suite. L’enceinte de l’École ne resta visible qu’un cours instant, Arcal ayant mis le cap vers l’ouest. Lucas comprit bientôt qu’ils se dirigeaient vers la ville de Citrine, proche de la Porte de Massilia. S’ils étaient effectivement arrivés quelques jours auparavant avec son père, c’était logique qu’ils aient utilisé les Portes. Et logique aussi qu’ils soient restés à Citrine ; la ville s’était suffisamment développée pour être l’une des plaques tournantes du commerce sur la planète, malgré sa petite taille.

Un trajet rapide, avec un ciel dégagé qui leur permettait d’apercevoir la masse sombre de la Forêt d’Opale loin à l’ouest. Lucas plissa les yeux lorsqu’ils approchèrent de Citrine, réussit à distinguer la Porte et son montant d’un rouge vif un bref instant avant de suivre le Messager Arcal qui entamait sa descente. Ils atterrirent avec souplesse juste devant les murs d’enceinte, évitant les cieux encombrés du centre-ville, et le Messager Arcal les conduisit à travers les rues. Lucas s’émerveilla de son sens de l’orientation. Lucas et Syrcail entrèrent à sa suite dans une auberge. L’aile d’Or, eut le temps de lire le jeune Envoyé.

—Bonjour, Elein, salua le Messager en entrant.

—Bonjour, Arcal, sourit-elle.

—J’ai rendez-vous avec des terrestres de Sagitta, les aurais-tu déjà reçus ?

—Oh, le marchand ? Oui. Ses tissus sont d’une très belle qualité. Peut-être lui demanderais-je un échantillon en paiement de son séjour !

Arcal sourit à son tour.

—Je vois que certaines choses ne changent pas !

—Je les ai installés dans le salon privé, je te laisse t’occuper de gérer tes honoraires. Ne te fais pas avoir comme la dernière fois ! le sermonna-t-elle.

—J’ai mes ordres, ne t’inquiète donc pas. Venez, les jeunes.

Sous le sourire de l’aubergiste, Syrcail et Lucas suivirent le Messager entre les tables. En ce milieu de matinée, les lieux étaient plutôt vides.

—Tu as vu ? Les oiseaux entrelacés au-dessus d’un nid, souffla Syrcail. C’est une T’Sara ! Et elle ne nous a même pas regardés ! Comme si nous n’existions pas à ses yeux !

Lucas haussa les épaules.

—Tu crois vraiment qu’on a le temps pour ça ?

Syrcail soupira. Parfois, il oubliait que leurs trois ans d’écart pouvaient être significatifs. Ils se turent cependant en pénétrant dans la petite pièce peu éclairée. Lucas se pencha pour mieux voir, curieux. Ils étaient deux à les attendre, autour d’une petite table ronde. Les lourds rideaux de velours avaient été tirés et seules deux appliques étaient allumées. Lucas se demanda à quoi ils jouaient, à rester ainsi dans les ombres. Croyaient-ils berner la vue perçante des Massiliens ?  

L’homme se leva immédiatement à l’entrée du Messager Arcal. Ils se saluèrent avant de se décaler pour échanger quelques mots à l’écart. Les deux Envoyés continrent leur frustration.

—Il me tarde de passer Émissaire et d’être autre chose qu’un pot de fleur, murmura Syrcail.

Lucas approuva silencieusement.

—Et tu sais ce qu’on gagnera à se plaindre ? poursuivit Syrcail.

—La patience est une vertu et la clé de l’obtention de la première Barrette, marmonna Lucas en imitant le ton grave et sérieux de leur mentor.

Ils échangèrent un regard malicieux et pouffèrent en sourdine. Le Messager choisit cet instant pour revenir vers eux et les toisa en silence, nullement abusé par leur air contrit.

—Je vous présente Lisko Travira, dit-il enfin en désignant son compagnon.

—C’est un honneur, saluèrent immédiatement les deux jeunes.

—Voici, ma fille, Satia, dit Lisko en désignant la silhouette qui n’avait pas daigné s’approcher. Elle sera du voyage également.

Lucas, curieux, se retint de la dévisager trop longuement. C’était donc elle, la fameuse descendante de Félénor. Était-elle aussi spéciale que son père le pensait ?

Félénor avait été le premier Souverain de la Fédération. C’était lui, qui, le premier, avait réuni les douze planètes qui partageaient une même orbite et étaient reliées par les Portes. Cet héritage des Anciens, nul n’avait compris comment le reproduire ; seuls les Prêtres de Mayar, le Dixième Royaume, avaient les connaissances nécessaires pour les ouvrir et connecter ainsi les différents Royaumes les uns aux autres. Un mystère que Lucas brûlait de comprendre, mais hors de sa portée. Mayar était dédiée au Dieu de la Fédération, Eraïm.

Le Dieu qui avait créé les douze planètes, qui avait permis leur cohabitation sur une même orbite en défiant toutes les lois de la gravité.

Le Dieu qui avait accordé sa bénédiction à chacun de ses peuples. Pour leurs ailes, les Massiliens avaient dû renoncer au mensonge.

Le Dieu qui s’était retiré de leurs vies quand il avait compris que ses créations devenaient bien trop dépendantes de lui.

Eraïm n’intervenait plus directement dans les affaires des hommes depuis bien des générations.

Il leur avait légué le libre-arbitre, il leur avait donné une partie de sa sagesse, il avait prodigué ses conseils. Seuls les Prêtres et Prêtresses obtenaient des oracles sur la destinée d’une personne par l’intermédiaire des phénix.

Lucas détestait l’idée qu’on puisse jouer avec sa vie, et davantage encore depuis qu’il avait appris la vérité sur sa mère. Il espérait seulement qu’aucune de ces mystérieuses prophéties ne le concerne. Quant à imaginer que les servants d’Eraïm les interprètent à leur propre convenance… il en avait des sueurs froides : c’était bien trop facile d’orienter ainsi les destins des uns et des autres. Lucas savait que tout nouveau-né sur le sol de la Fédération bénéficiait d’un oracle, le plus souvent bénin. Mais parfois, il s’agissait de coups de tonnerre qui ébranlaient la famille toute entière.

Son père lui avait expliqué qu’une prédiction d’Eraïm était ainsi à l’origine de l’une des saa’sar les plus meurtrières entre deux Clans massiliens. Leurs membres s’étaient entretués jusqu’à leur extinction complète, jusqu’à ce que la voie de la vengeance montre ses limites. Les guerres de sang, c’était le pire qu’il puisse arriver à un Clan.

Malgré son jeune âge, Lucas avait été instruit sur les différents courants politiques qui parcouraient Massilia. Certes, il n’avait pas tout retenu et certains points lui demeuraient encore obscurs. Comme il appartenait à la Seycam, et même s’il ne serait jamais Djicam – le poste irait logiquement à l’un de ses frères plus âgés – son père estimait que son éducation devait être complète. Dans une époque lointaine, il y avait eu des centaines de Clans sur la planète, la plupart de petites tailles. La guerre civile avait embrasé la planète pendant près d’un siècle, avant que les Clans ne se rassemblent progressivement en plus grosses entités. Seize Clans étaient actuellement reconnus par la Seycam. Les conflits frontaliers étaient encore courants, même si plus rares qu’à d’autres époques. La Seycam intervenait peu, utilisant des moyens discrets pour tenter d’amener les deux partis à un accord. Difficile de retenir les jeunes Massiliens au sang bouillonnant, qui utilisaient parfois leur honneur comme un prétexte facile pour obtenir un duel.

Lucas ne comprenait pas vraiment pourquoi son père avait amené la descendante de Félénor sur le sol Massilien. Certes, la Seycam de Massilia avait été créée dans le but de veiller sur elle ; mais comment une terrestre ignorante de leurs coutumes réussirait-elle à survivre sur la planète ?

—Le reste du groupe nous attend un peu plus loin, dit le Messager Arcal. Si vous êtes prêts, vous pouvons y aller.

—Je monte prendre nos bagages, je n’en aurai pas pour longtemps, confirma Lisko. Tu m’attends là, Satia ?

La jeune fille roula les yeux au ciel.

—Et où donc veux-tu que j’aille ?

Lisko soupira avant d’échanger un regard avec le Messager.

—Je ne serai pas long, promit-il.

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Lohiel
Posté le 31/07/2021
Coucou toi 🐞
Bon, chapitre très compliqué, très politique, et je t'avoue que j'ai eu un tout petit peu de mal à suivre... Pourquoi faut-il protéger cette jeune fille, qu'est-ce qui risque de lui arriver ? Je crois que tu ne devrais pas hésiter a redonner des infos, même si tu as l'impression de l'avoir déjà fait ailleurs... les lecteurs ont tendance à être distraits (parfois il se passe du temps, même avant que tu reprennes un livre donné) et souvent il faut vraiment les prendre par la main.
Bisou, à bientôt 🦋
Notsil
Posté le 31/07/2021
Coucou !

En effet j'ai écrit cette préquelle juste après avoir terminé le roman où on en sait davantage, donc j'avais la tête pleine d'info et j'ai certainement eu peur de faire des redites... ça m'aide du coup d'avoir ton point de vue là-dessus, parce que je sais que ça n'a pas forcément gêné les gens qui ont lu le roman, mais justement faut que ça soit accessible aux 2 types de lecteurs.
Je vais donc expliciter à la correction, sans trop spoiler ce qui arrive par la suite, je sens que je vais m'amuser :p
(je devrais passer te lire pendant mes vacances, d'ailleurs ^^).
A la prochaine :)
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