Chapitre 16

Par Flammy

Depuis trois jours, Lumi passe tout son temps avec sa fille. Autant à cause de sa santé que de mes menaces, il a pu laisser de côté ses devoirs de Palladium. Marianne gère seule les provisions.. De manière assez triste, avec les rechutes régulières de Lumi, elle a déjà l’habitude de s’occuper de tout. À peine remis, il aurait dû retourner l’aider, mais personne ne lui a fait de remarque. Je reste la plupart du temps près de lui, sans forcément rentrer dans l’appartement pour ne pas effrayer Lily. Étrangement, personne n’a envie de me contrarier.

 

Ce soir-là, Lumi est venu à chez nous. Il a laissé Lily avec Marianne avec comme consigne qu’elles se mettent en sécurité le lendemain. Théoriquement, il n’aurait pas eu le droit de lui dire cela. Rien ne doit sous-entendre que les Palladiums peuvent prévoir les attaques de Yokais, pour ne pas provoquer des mouvements de panique. Je crois que, comme moi, il n’en a plus rien à foutre de l’opinion publique. Tout ce qui compte, c’est la sécurité de Lily demain.

 

Demain… Demain nous allons mettre mon plan en application. Maintenant au pied du mur, l’anxiété monte. Si quelque chose foire, si j’ai mal anticipé quelque chose, la ville ou le Yokai risquent d’être détruits. Je tente de masquer mon inquiétude, de ne pas gâcher cette soirée en me déchargeant de mon angoisse sur Lumi. J’essaie vraiment de donner le change, je lui propose même de continuer à regarder sa série.

 

Lumi n’est pas dupe. Il me connaît trop bien pour ne pas percevoir mon stress. Pour m’apaiser, il se met au piano et joue. Au début, la magie ne fonctionne pas mais, à force de persévérance, les notes finissent par me calmer. Assis en tailleur par terre, je laisse aller ma tête contre Lumi. Demain, je risque de provoquer des catastrophes, voir de mourir. C’est l’occasion idéale pour les Lames de Sang pour m’éliminer, je serai dans un état de faiblesse. Mais… Je ne peux pas reculer. Ça m’est impossible.

 

Lorsque Lumi s’arrête de jouer, il reste immobile face au piano. Il pose sa main sur ma tête et me fixe, une lueur étrange dans le regard. Je fronce les sourcils. Depuis les années, c’est rare que je ne parvienne pas à le décrypter du premier coup d’œil. Il sent mon trouble et m’adresse un sourire, teinté de douceur et de tristesse.

 

— Parfois, je me demande pourquoi tu t’échines à essayer d’aider la ville vu… vu tout ce que tu as souffert à cause des humains. Tu… Tu risques ta vie demain pour des gens qui ne sauront jamais ce que tu as fait pour eux ou qui te considéreront comme un monstre. Ce n’est pas juste.

 

Je le fixe, surpris. Je ne m’attendais pas à ce genre réflexions de sa part, il a dédié toute son existence à empêcher la ruine de Néo-Knossos, à tenter de rendre la population la plus heureuse possible. Je ne l’aurai jamais imaginé avec de telles pensées négatives.

 

— Je ne condamnerai pas toute la ville parce qu’il y a quelques idiots… Il y a aussi des humains que j’apprécie et je ne les ai pas tous rencontrés.
— Oui, mais ose me dire que la plupart n’étaient pas détestables !

 

La véhémence de Lumi me prend de plus en plus de court. Il veut quoi, que je lui annonce que je change d’avis et que je laisserai les Yokais tout détruire ? Il est devenu suicidaire sans que je m’en rende compte ?

 

— Mais… Toi aussi tu as tout fait pour cette ville alors les Palladiums ont toujours été odieux avec toi.
— C’est différent pour moi. Je suis humain et si ce système s’écroule, je disparais avec. Mais toi… Tu pourrais espérer mieux et beaucoup plus facilement avec les brumes. Pourquoi… Pourquoi choisir la voie la plus risquée pour toi ?

 

Le dos de Lumi se voûte d’un coup. Tout à mon angoisse, je n’avais pas remarqué que lui non plus ne se sentait pas bien. Je me lève et le serre durement dans mes bras. Je n’ai jamais été très doué pour réconforter, mais je crois que je me suis amélioré avec le temps. J’espère en tout cas.

 

— Je… Je n’ai pas envie de vivre avec un massacre sur la conscience si j’avais pu l’empêcher. Et même s’il n’y a qu’une poignée de personnes à qui je tiens dans cette ville… Individuellement, elles méritent toutes mes efforts.

 

Je frotte un peu rudement le dos de Lumi. Je n’aurai jamais cru devoir justifier auprès de lui ma volonté de sauver Néo-Knossos. Il a accepté la libération des Yokais sans broncher, mais ça, c’est incompréhensible pour lui. Serré contre mon torse, Lumi éclate en sanglots et s’accroche désespérément à mes vêtements.

 

— M-Merci. C-C’est grâce à toi si Lily a une chance de vivre.

 

Je ne réponds rien. En tant que telle, je n’ai aucune affection pour cette enfant, mais je la protégerai toujours. Je sais à quel point sa fille est importante pour Lumi. Il pleure longtemps avant de parvenir à se calmer. À la fin, il paraît vide, totalement épuisé.

 

— J’ai peur, murmure-t-il sans me regarder.

 

J’hésite un instant sur la manière de le rassurer, avant de réaliser que ce n’est pas de cela dont il a besoin.

 

— Moi aussi, répondé-je dans un souffle. 

 

Le silence nous accompagne le reste de la soirée.

 

~0~

 

Lumi dans les bras, je me dirige vers la troisième base des Lames de Sang. La première partie des négociations avec elles a eu lieu via nos montres et nous nous sommes mis d’accord sur une date pour ma tentative de libération du Yokai majeur. C’est aujourd’hui que tout va se jouer. J’attends ce jour depuis tellement d’années, cet objectif a façonné toute ma vie.

 

Même si je suis plus apte que tous mes prédécesseurs, l’anxiété monte face à la lourde responsabilité. Si je ne parviens à arranger la situation, un Yokai déchaîné risque de détruire Néo-Knossos. Ne pas agir n’est pas non plus envisageable. Les brumes ont assez souffert. Les trahir… C’est renier une partie de moi, renier celles qui m’ont si souvent soutenu et aidé. Je ne peux pas. Si j’oublie quelques rares exceptions, je me sens plus proche des brumes que des humains.

 

Arrivé au quatrième niveau, je dépose Lumi sur une place dégagée du quartier historique d’Yseult. De là, il pourra me purifier quelque soit ma localisation dans la ville. L’inquiétude monte de plus en plus. Avant de repartir, je prends un instant de pause avec Lumi. Je plaque mon front contre le sien, ferme les yeux et je pose mes mains derrière sa nuque. Il fait de même. On respire profondément, le temps de s’apaiser mutuellement. Après plusieurs minutes, je sens Lumi trembler.

 

— Promets-moi de ne pas mourir, d’accord ?

 

Je me contente de sourire sans rien dire. La libération d’un Yokai, c’est toujours dangereux pour la Lame de Sang, je ne peux pas lui mentir. Lumi pose sa main sur ma joue et je rouvre les yeux. Son regard trahit toute son inquiétude. Il n’a pas peur pour lui ou pour la ville, juste pour moi.

 

— Au vu de mon état de santé, même si cela s’améliore grâce à une victoire de notre part, je pourrai probablement négocier… de très longues vacances. Tu as intérêt à survivre pour me supporter, compris ?

 

J’attrape sa main et je la serre. Je pourrai partir, mais je lui dois mon honnêteté et ma sincérité, même si cela ne lui plaira pas, même si c’est compliqué à formuler en mots. C’est pas une libération classique de Yokai, il y a tellement de choses qui peuvent mal tourner, les Lames de Sang tenteront peut-être de me trahir au pire moment…

 

— Lumi… Quoiqu’il arrive, même si mon corps disparaît aujourd’hui… je serai dans les brumes. Tu ne me verras juste plus sous la même forme, mais je continuerai d’être présent pour toi, histoire de vérifier que tu ne fais pas trop n’importe quoi. Je serai toujours là pour veiller sur toi.

 

Une larme coule le long de la joue de Lumi. Le con, il va me faire pleurer moi aussi. Je le serre durement dans mes bras et il me rend mon étreinte. Un sentiment fort gonfle dans ma poitrine et m'écrase la gorge. Ce n’est pas de l’amour au sens romantique, mais… faute de meilleur terme, qu’est-ce que je l’aime bordel. Après une petite éternité, je finis par partir sans un mot de plus. Aucun de nous deux n’est capable de parler plus de toute façon.

 

Peu de temps après, je pénètre dans la troisième base, accompagné par des volutes, elles qui, d’habitude, fuient ce lieu comme la peste. Elles désirent rester avec moi, au cas où. Mon absence les rend toujours anxieuses, c’est pour cela que j’ai arrêté de m’entraîner à me projeter hors des brumes. Je suis trop vulnérable sans elles, un sniper pourrait m’éliminer sans difficulté.

 

Tous les Nodachis m’attendent à l’intérieur. Je suppose qu’ils sont là plus pour le décorum que pour me maîtriser en cas de problème. Plusieurs n’arrivent pas retenir un mouvement de recul devant les volutes qui restent accrochées à mes membres. Ils ont peur de moi, le message est passé. Je peux tous les tuer s’il le faut et je n’hésiterai pas.

 

Alors que je me préparais à ce que les tensions montent d’un cran, tous les Nodachis mettent un genou à terre dans un ensemble synchrone. Je les contemple, incapable de comprendre. J’ai plongé la ville dans le chaos, détruit l’ancien laboratoire, éliminé deux des leurs et… ils me présentent leurs respects ?

 

— Bienvenu, héritier d’Yvanna. Nous vous attendions depuis très longtemps.

 

Je les détaille, aussi blasé qu’attristé. Je me sens surtout très las.

 

— Savez-vous au moins pourquoi vous m’attendiez ?

 

Personne ne prend la parole, ils regardent tous le sol. Je soupire. C'est déjà ça, ils se souviennent d’Yvanna et qu’ils avaient a priori des objectifs à remplir, même si le reste s’est perdu. Depuis que j’ai dix ans, je cours après l’idéal des Lames de Sang dans l’espoir qu’ils m’apportent des réponses sur les Yokais. Au final… Ils ne savent pas grand-chose. Complètement par hasard, j’en ai appris beaucoup plus qu’eux. C’est tellement décevant. J’ai l’impression qu’on m’a menti une grande partie de ma vie. Sans les brumes, je serais encore en train de poursuivre des chimères.

 

Tout ce mysticisme, ces secrets… À quoi ça sert s’ils ne se souviennent même plus de la raison pour laquelle ils ont été créés ? Oui certes, cela permet de conserver l’équilibre dans Néo-Knossos et d’éviter le chaos dans la ville. Mais à quoi bon juste survivre pour prolonger l’agonie ? Il espère que le jour où toutes les stèles auront été détruites et tous les Yokais tués, les brumes disparaîtront par magie et la situation s’arrangera miraculeusement ? Ce n’est pas viable à long terme. C’était déjà improbable qu’on tienne aussi longtemps.

 

Sans leur adresser plus la parole, je me dirige vers le lieu où la stèle brisée repose. Je pensais devoir négocier pour agir comme je le souhaitais, mais je peux sûrement faire tout ce qui me chante, ils accepteront tout sans broncher, sans rien questionner, comme toujours. Ils se sont très bien dressés.

 

Arrivé à destination, je vérifie que Lilian est toujours en vie dans son cocon et je transmets l’information à Lumi. Malgré le temps écoulé, cette nouvelle le réjouit à un point inimaginable. Je suppose que c’est le genre de sentiment que je ressentirai quand Lumi sera hors de danger.

 

Je regarde les fragments qui restent, semblables à celui dans le Laboratoire. Il s’agissait du même Yokai scellé, qui s’est échappé quand il m’a senti paniquer face aux expérimentations. Je lui dois la vie. Deux fois. A moi maintenant de le libérer en échange de son départ. S’il se contente de partir et de ne jamais revenir à Néo-Knossos, les Lames de Sang n’ont aucune raison de l'éliminer. Et après un temps d’ajustements… Je pourrai procéder de même avec les autres. C’est la solution. Chacun vit en évitant de se côtoyer.

 

Il suffit juste… de réussir à négocier avec mon parent. D’après les brumes, il sera plus simple de communiquer avec lui, surtout lorsqu’il sera libéré. C’est aussi enfin l’occasion d’en apprendre plus sur le putain de bordel de la création de la ville et ce qui est arrivé à Yseult.

 

D’un signe de tête, j'indique aux Nodachis d’éteindre les cocons et donc d’arrêter la barrière qui maintient en stase le Yokai. Ils s’exécutent sans même demander de précisions. Je sens quelque chose en train de se former et les volutes qui m’accompagnent réagissent. Je m’approche, jusqu’à effleurer les débris de l’ancienne stèle.

 

Le blanc occupe tout, comme si j’étais entouré par des misturs épaisses. Je m’attendais à ressentir une grande joie, mais je suis envahi par beaucoup de peur, de douleur et du désespoir, au point que je commence à pleurer sans pouvoir me contrôler.

 

Tout ça… Tout ça ne peut pas bien se finir. C’est évident, pourquoi je ne m’en suis pas rendu compte avant ? Je tombe à genoux.

 

Une forme fantomatique s’approche de moi. Une volute, plus dense que toutes celles que j’ai jamais vues, caresse ma joue, avec autant de tendresse et de peine.

 

« Cela va être dur pour toi et j’en suis désolé. Mais il est trop tard pour moi. Les Lames de Sang… auront eu raison de moi. Il est plus charitable de m’achever. La douleur, cette forme bâtarde de vie… Je préfère disparaître. »

 

J’essaie de me redresser, de poser les mille questions sans réponse qui me torturent, mais ma gorge reste juste écrasée par la peine. Il souffre depuis si longtemps… Comment est-ce qu’il a pu supporter cela ?

 

« C’est à cause de la Promesse. Nous y avons vraiment cru. Nous avons cru en Yseult. Lui aussi y croyait. Mais les autres hommes l’ont trahi… Ils ne voulaient pas changer, ils ont préféré pervertir notre cadeau pour nous exterminer. Ce qu’ils nous font subir… C’est de l’égoïsme pur. Fais attention à toi mon enfant. Tu vas souffrir toi aussi si tu les laisses faire. »

 

L’être devant moi devient de plus en plus vaporeux, comme s’il est aspiré par quelque chose. Je ne comprends pas. Je sens son envie de rester avec moi, mais il ne peut pas. Il est condamné à vivre l’enfer avant de disparaître. Je panique, j’espérai tellement de réponses, mais au final, je ne suis même pas en état d’écouter. Je parviens quand même à formuler mes craintes pour Lumi. Comment le sauver ? Comment l’aider ? C'est déjà trop tard pour le Yokai, mais je peux encore…

 

« Ton ami est condamné. Comme Yseult était condamné à partir du moment où il a été lié à Yvanna, ton ami était condamné quand il s’est lié à toi. Tu es trop puissant pour que le cadeau que nous avons fait aux extra-terrestres fonctionne. »

 

Je ne parviens plus à réfléchir. Les… extra-terrestres ?

 

« Le cadeau qui permettait aux extra-terrestres de survivre chez nous. Tu ne le savais pas mon enfant ? Tu es en partie issu de ces extra-terrestres, de cette Yvanna qui est venue dans la première vague. C’est… C’est depuis leur arrivée que notre planète souffre et que ses habitants ont été décimés. »

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Nanouchka
Posté le 09/05/2023
Tout lu d'une traite, et quoooooooi ? Des extraterrestres ? Yvanna ? Vague ? Décimés ? Bon. Ma nouvelle hypothèse cérébrale a été : les terriens sont allés sur une autre planète et ont tout détruit comme d'habitude. Mais je ne sais pas si ça collerait avec le reste.

Très beau retournement de scène qu'Ombre pense tout réussir en libérant le Yokai et à la place se prenne une vague de désespoir et souffrance.

Déprimant que Lumi soit condamné quoi qu'il arrive ; je refuse d'y croire.

Je n'ai pas compris pourquoi les Lames de Sang se sont agenouillés par respect envers Ombre alors que celles qu'on avait vus avant l'avaient traité péjorativement de fils de Yokai.

Coquillettes :
→ "voir de mourir" voire
→ "En tant que telle" tel
→ "quelque soit ma localisation" quelle que soit
ClementNobrad
Posté le 09/02/2023
Bonsoir Flammy,

Bon le Yokai est enfin libérer et il nous parle d'extraterrestres. J'avoue ne pas m'être attendu à ce genre de révélation :)

"Que notre planète souffre et que ses habitants ont été décimés"? Attend, what? Les yokais habitaient la même planète que les humains avant que les extraterrestres arrivent? Où alors j'ai mal compris la révélation. Je suppose qu'il y aura plus d'explications par la suite mais j'avoue n'avoir pas tout cerné !

Les adieux avec Lumi étaient réussi. Oui, je dis adieux, car il ne fait pas de toute que ça va mal finir ! Bon j'avoue que le "Je serai là toujours pour toi", dans le genre romance kitch, c'est bien réussi ahaha :D Mais bon, parfois les mots les plus simples sont les plus réussis !
Hâte de voir la suite, enfin avoir le fin mot de tout ça !

"Ce soir-là, Lumi est venu à chez nous." > "à" en trop

"Si quelque chose foire, si j’ai mal anticipé quelque chose, la ville ou le Yokai risquent d’être détruits. " > Répétition de "quelque chose" peut être évité je pense. Pour le "risquent d'être détruits", je l'aurais accordé au singulier. C'est soit la ville, soit le Yokai qui risque d'être détruit... hmmm à réfléchir

"Je ne l’aurai jamais imaginé " > aurais

"pour cette ville alors les Palladiums ont toujours été odieux avec toi." > alors que les Palladiums

"Je n’aurai jamais cru devoir justifier auprès de lui ma volonté de sauver Néo-Knossos. " > Je n'aurais

"Je pourrai partir, mais je lui dois mon honnêteté" > Je pourrais partir

"— Bienvenu, héritier d’Yvanna. " > Bienvenue

"j’espérai tellement de réponses" > J'espérais
Flammy
Posté le 09/02/2023
Coucou !

Ce que le Yokai explique à la fin, c'est qu'Yvanna fait partie des extraterrestre. Ce sont les humains les ET :p Bon, yaura effectivement plus d'explications dans le prochaine chapitre, pas de panique ^^

Et cool que les aurevoirs t'ont plu ! J'avoue, c'est totalement ultra kitsh à souhait, mais bon, ça allait si bien avec l'ambiance ='D Mais je croyais que tu pariais sur l'happy end à la Robin Hobb ? ^^ Faut savoir un peu :p

Merci pour toutes ces fautes beaucoup trop nombreuses ><"
ClementNobrad
Posté le 09/02/2023
Ah j'avais pas compris que les humains étaient les extraterrestres et qu'ils ont squatté la planètes des Yokais. Peut-être rendre la chose plus explicite pour le coup.

Ah mais j'ai tjs imaginé que ça allait mal finir pour Lumi. Cest vrai que le dernier chapitre m'a fait penser à une éventualité de fin à la Robin Hobb, mais sait on jamais !
Flammy
Posté le 09/02/2023
C'est explicité très clairement dans le prochain chapitre, là j'arrivais pas à trouver de formulations qui fassent pas "je balance de l'infos pas subtile" mais j'essaierai de voir pour trouver plus clair.

Qui sait pour la fin ^^
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