Andréa
Ma tête est un tambour.
Mes pensées grésillent, comme un feu de cheminée qui se meurt.
Cesare est une ordure. Comme le Paternel. Tel père, tel fils. Ordure. Ordure. Ordure.
Des étincelles pigmentent ma vision. J’aperçois les silhouettes autour de moi, le bruit me parvient en entonnoir. J’ai l’impression que l’on a essoré mon cerveau. Où suis-je ?
Ordure. Ordure. Ordure.
Quelqu’un me parle, mais je n’arrive pas à mettre un visage sur la voix ni à comprendre le sens de ses paroles.
Ordure. Ordure. Ordure.
Tu vas me le payer. Dès que je mets la main sur le pinceau magique, je vais te repeindre le visage, tu ne vas rien comprendre. Tu vas te réveiller avec des balafres plein la peau et tu viendras me demander pardon à quatre pattes. Tu seras moins arrogant après. On verra si tu penses encore embrasser Salvatore avec ta gueule. Lui, c’est sûr qu’il te repoussera.
Toi et cette folle d’Isabella. Vous êtes pareils.
Ordure. Ordure. Ordure.
Une main réconfortante sur mon genou me tire de mes boucles mentales.
Ma chambre se stabilise peu à peu et un masque apparaît dans mon champ de vision : Sirani.
Elle me tend un linge pour que j’essuie le sang de ma lèvre enflée. J’essaie de lui dire merci, mais ma bouche ne produit qu’un gargouillis disgracieux. Je crache dans le linge pour dégager ma gorge. D’un mouvement rapide, elle fait disparaître le tissu et m’en présente un deuxième.
Je tamponne mes lèvres avec, et un parfum agréable me monte aux narines. Cet effluve me rappelle la lavande de mer que l’on trouve près des canaux de Lenisia. C’est apaisant.
— Comment tu te sens ? me demande Sirani.
— Mieux.
Je jette un coup d'œil autour de moi. Taddeo est debout près de la fenêtre, en contre-jour, et Salvatore est assis sur son lit. Il tient sa tête entre ses mains, le visage fermé. Il a l’air malheureux comme une pierre.
J’arrive à articuler :
— Mer-ci de m’av-oir aidé.
Je me souviens vaguement que Sirani s’est interposée ainsi que Taddeo. Elle me tend un verre rempli d’un liquide verdâtre que j’avale d’une traite. Je ne sais pas ce qu’il y a dedans, mais cela calme immédiatement mes douleurs.
Le combat avec Cesare a ravivé d'anciennes blessures. D’abord, deux-trois coups reçus depuis que je travaille avec Isabella, puis quelques torgnoles bien senties administrées par une vieille tenancière des Sanglots.
Taddeo et Sirani continuent de me fixer. Ça se voit qu’ils attendent que je parle.
Après quelques minutes, je m’exclame :
— C’est moi ou Cesare n’a pas d’humour ?
— Le problème n’est pas là, murmure Sirani en attrapant mon menton pour examiner ma mâchoire.
— Ce n’est pas de ta faute, Andréa. C’est moi qui ai merdé, avoue Salvatore. Je voulais lui prouver quelque chose. Ce n’était ni le lieu ni le moment.
— Je suis d’accord, surenchérit Sirani en se redressant.
Taddeo prend la parole.
— Moi j’ai été étonné par sa violence. C’est la première fois que je le vois comme ça.
Un silence pesant s’installe. Je marmonne :
— C’est un malade…
— Mais non… rétorque Salvatore.
— Je ne vais plus faire aucun effort avec lui. C’est bon. J’en ai marre de me faire maltraiter. D’abord Isabella, puis lui. Le prochain qui me tape, je le provoque en duel !
— Et tu mourras en deux secondes, annonce Taddeo avec fatalisme.
Je lui jette un regard outré, presque blessé, qu’il me croit incapable d’attaquer ou de tuer. Il s’est vu avec son corps tout mou et sa claudication ?
— Ne change pas ce que tu es à cause des autres. Ne te dénature pas pour t’adapter à ton environnement, énonce Salvatore.
Allez, le retour de la philosophie de comptoir ! S’il me parle de Machiavelli, je lui fais manger son livre.
— Je ne me dénature pas, je survis, c’est différent.
— Andréa, tu es notre air frais dans cette atmosphère nauséabonde.
Je contemple Sirani et je sens une chaleur se répandre dans mon corps. J’aime bien sa comparaison, c’est un antidouleur encore plus efficace que sa boisson.
— Ah oui ?
— Tu dis tout haut, ce que tout le monde pense tout bas, poursuit-elle. On en avait besoin. Ça fait des années que nous sommes de bons petits soldats. Des années qu’on nous prépare pour cet évènement. Tu n’imagines pas comment ta venue à changé les choses.
Salvatore acquiesce.
Alors que Sirani cherche ses mots, il ajoute :
— Cesare et Artemisia obéissent toujours aux professeurs et leurs parents. Taddeo est trop dans son monde pour faire des remarques...
— Hé ! s’offusque l’intéressé.
Salvatore l’ignore et continue :
— Sirani œuvre en coulisse, mais elle a les mains aussi liées que moi. Elle par sa famille, moi par l’ostracisme que subit mon père.
— Je comprends surtout que vous avez besoin de moi, et que je prends les coups à votre place.
Taddeo a l’air d’accord.
— Cela va cesser, affirme Sirani.
Un petit rire agite Salvatore.
— Ne lui fais pas de promesse que tu ne peux pas tenir.
— Au moins, je n’empire pas la situation, moi !
Je lève une main entre eux. La dernière chose que je souhaite c’est que cette discussion se transforme en bataille.
Salvatore se reprend.
— Tu en es où dans ton travail pratique avec Isabella ?
— Elle avance dans son coin. J’ai l’interdiction de l’aider.
— Elle continue de te maltraiter ? m'interroge Sirani.
— Non. Je lui ai volé quelque chose de très précieux et je lui fais du chantage jusqu’à la fin du mois. Si elle me retouche, je le détruis. C’est efficace pour l’instant.
Sirani et Salvatore ont l’air rassuré. Moi, je trouve ça hypocrite de leur part. Durant trois semaines, mes bleus étaient visibles à deux kilomètres à la ronde, et personne n’a levé le petit doigt. J’ai dû mettre en place plusieurs plans de défense avant d’avoir la paix. La pisse de cheval n’a eu qu’un effet temporaire sur Isabella, la menace au couteau m’a valu une flopée de gifles et le sabotage de son travail a failli me coûter la vie. Heureusement que je suis quelqu’un de très attentif et de coriace sinon je n’aurais jamais remarqué le médaillon qu’elle portait autour du cou. Depuis, il est venu rejoindre ma collection de boutons de manchette et elle me mange dans la main. Enfin, presque.
Je lance :
— Et vous ? Vous avez terminé ?
— Bientôt, me répond Salvatore d’un ton énigmatique.
J’ai un peu du mal à digérer ce manque de clarté. Cette compétition m’use déjà alors qu’elle ne fait que commencer.
Midi sonne à l’Académie. Taddeo se décale et le soleil dégouline dans la pièce. Je porte ma main à mes yeux pour cacher cette luminosité qui m’agresse la rétine.
— Si tu veux, je peux demander pour que tu sois en binôme avec moi au lieu d’Isabella pour la fin du travail pratique, propose soudain Taddeo.
Je lui jette un regard étonné.
— Sérieusement ? C’est possible ?
— Oui, j’ai besoin d’un peintre pour terminer ce que je prévois.
— C’est une très bonne idée, s’exclame Sirani avec un air ravi pour moi.
C’est dommage qu'il ne me le proposes que maintenant.
— Entre martyrs, on se comprend, réplique-t-il avec un sourire.
Je le dévisage. Alors, moi je ne suis pas un martyr. Non, non, non. C’est juste que j’attends toujours le bon moment pour frapper et me venger. C’est ce que m’a appris ma mère. “Dans la vie, pour se sortir de certaines situations, il faut faire preuve de patience. Toujours”.
— Demandez la permission à Mme Giambologna, propose Salvatore.
— C’est ce que je pensais faire. Andréa, tu me suis ? s’enquit Taddeo.
Je me relève doucement pour voir la stabilité de mon environnement.
C’est bon, c’est net.
J’espère que Mme Giambologna va accepter. Faire alliance avec Taddeo me permettrait d’avoir accès à sa chambre et donc au Prodige secret des Tailleurs d’Images. Taddeo, gentil comme il est, ne me propose pas cette alliance par pure bonté d’âme. Il a besoin de moi et je ne vais pas me gêner pour l’utiliser.
**
*
Il n’a pas été difficile de convaincre Mme Giambologna de me changer de groupe. Il faut dire qu’elle a eu écho de ma récente altercation avec mon demi-frère et elle a dû me prendre en pitié. J’ai d’ailleurs exagéré mon état. Cela ne me dérange pas. J’aime bien jouer la petite chose fragile si cela me permet d’atteindre mon but.
Je marche aux côtés de Taddeo dans les couloirs. Il est tout guilleret. J’ai l’impression qu’on a signé un pacte de meilleurs amis pour la vie dont je ne suis pas au courant. Parfois, il s’arrête, me donne une bonne tape sur l’épaule et part d’un grand éclat de rire. Je dois avouer que cela me fait du bien de ne pas être sur mes gardes, de ne pas museler ma répartie naturelle.
Taddeo est un gars particulier. Sa démarche déjà. Il déambule avec un bâton composé de sphères et d’anneaux sur un axe particulièrement fin. Il s’en sert comme une canne ou comme une arme, selon les besoins.
Je pense que c’est un Prodige, car les animaux paraissent attirés par l’objet.
Ensuite, il n’est pas très agile, en dix minutes, il a heurté cinq fois le mur et dix fois une porte. Soit il a un problème de vision, soit il regarde trop ses pieds. Après un énième accrochage, il m’adresse une justification gênée :
— Mes parents m’ont expliqué que j’ai pris du poids trop vite et que du coup, je ne m’habitue pas à mon corps.
Je hausse les épaules, peu convaincu par son argument.
Pour finir, il y a cette tarentule qui a toute son adoration et qui se tapit sous son pourpoint. Ça donne plutôt l’impression que c’est une tique géante.
Un frisson de dégoût me parcourt en imaginant la bestiole lui sucer le sang.
J’aime bien les animaux, mais il y a des limites. Comme la fois où ma mère a refusé que je recueille un rat. Elle a bien fait, il avait des puces.
— C’est là, m’avertit Taddeo.
Nous nous tenons devant la salle de cours. La plus proche de celle de Monsieur Luani. À l’intérieur, j’entends des jappements étranges et des feulements. Je fronce les sourcils, et me mets à tâter mon pourpoint à la recherche du poignard qui ne me quitte pas depuis deux semaines. Je l’ai volé à un apprenti, mais ai-je besoin de le préciser ?
Taddeo sort une clé de sa poche pour déverrouiller l’entrée. Il pénètre dans la salle et je lui emboite le pas.
Une forte odeur me saute aux narines, un mélange d'urine, de transpiration et de poils d’animaux. C’est… Particulier.
Je remarque ensuite les ombres au fond de la pièce. Un chien immense tout noir ainsi que deux chats, trois lapins, un coq et une colombe. Une belle ménagerie ! Taddeo se jette sur le chien et ils roulent au sol comme des furies. Son rire dégringole dans la pièce. Le reste du bestiaire se met à piailler et à feuler et certains d’entre eux se recroquevillent contre les murs en m’apercevant. Je suis étonné d’une telle réaction, généralement, les animaux m’aiment bien.
Je m’approche en m’exclamant :
— Petit, petit… Viens voir papa… Oh que tu es beau !
Le chat réalise une pirouette pour éviter ma main et part se percher sur une masse informe recouverte d’un drap. Je suis définitivement vexé.
En essayant d’attirer l’attention d’un lapin, je me rends compte qu’émergent, de la fenêtre entrouverte, d’immenses racines qui rejoignent la masse informe. Ma curiosité s’éveille. Je ne suis pas du tout familier des œuvres de la Maison du Vivant. Je sais que leur art touche autant les plantes, que les animaux, qu’il se décline en parfums, jardins et poisons. Je suis un véritable ignare sur le sujet.
— Taddéo ? C’est quoi ?
Le jeune homme dépose le chat au sol et celui-ci vient s’enrouler autour de ses jambes.
Taddéo tire sur le drap en hurlant :
— TADAAAA !
Je découvre deux mains jointes sculptées dans du bois. J’imagine que c’est un signe d’harmonie ou de paix comme la consigne l'exigeait. Je laisse échapper un sifflement impressionné ; un immense sourire s’étend sur les lèvres de mon acolyte.
— Tu aimes ? s’écrit-il.
— Beaucoup. Pourquoi as-tu besoin de mon aide ?
— J’aimerais que l’on croie que ce sont de vraies mains.
— Tu es au courant qu’elles font la taille d’une table ?
Il s’esclaffe en entendant ma remarque.
— Merci, je ne suis pas aveugle. Je veux qu’elles soient réalistes, surtout.
— D’accord.
— Tu penses pouvoir le réaliser en dix jours ?
— Ça va être court, mais si on a l’aide des apprentis, c’est envisageable.
— Parfait. Elle est douée ton apprentie ?
Je le dévisage avec de grands yeux.
— Aucune idée. Depuis que je l’ai sélectionnée, je ne l’ai vue qu’une fois pour lui dire que je ferai appel à elle le moment venu. Vu les torgnoles que je récoltais avec l’autre folle, je n’allais pas lui proposer d’être spectatrice.
— Pas faux. Je pense qu’il est temps que tu ailles la chercher.
Sexy Salva, tu as merdé en effet XD
C'était sympa de voir les autres héritiers se rapprocher un peu, même si je pense comme Andréa que c'est un peu tard et qu'ils l'ont laissé prendre les coups à leur place !
On est d'accord que les héritiers l'ont laissé un peu se débrouiller...
Non mais c'est quoi cette réunion de la résistance xD je m'y attendais pas trop ! Ça fait presque trop beau pour être cohérent, je trouve.. Peut être qu'il y a une articulation plus fine à revoir ? En lien avec ce que je disais au chapitre précédent... En tout cas c' est chouette de voir d'autres dynamiques se mettre en place et potentiellement donner plus d'épaisseur aux autres persos !
J'avoue que j'aime bien l'ambiance du chapitre, même si j'adhère pas tout à fait aux propositions de l'intrigue. En gros, je dirais que c'est une bonne base mais que la réalisation est encore un peu maladroite par endroits, de mon très humble point de vue. Mais c'est toujours chouette de voir les persos évoluer, et àpres le sombre du chap précédent, celui ci paraît lumineux !
Plein de bisous !
"je m'y attendais pas trop ! Ça fait presque trop beau pour être cohérent, je trouve.. Peut être qu'il y a une articulation plus fine à revoir ? "=> Certainement ! Disons que pour ce premier jet, j'essaie d'abord de poser le squelette des événements. Je reviendrai un peu plus tard sur l'exécution ;)
"Mais c'est toujours chouette de voir les persos évoluer, et àpres le sombre du chap précédent, celui ci paraît lumineux !"=> Oui, c'est quelque chose que j'essaie de travailler étant donné la fin que je prévois, j'essaie que le livre ne soit pas trop sombre.
Pleins de bisous et encore merci de ta lecture <3
Quelques notes prises au fil de la lecture :
○ "je vais te repeindre le visage" -> tu n'as pas manqué une occasion parfaite d'utiliser l'expression "je vais te refaire le portrait"?
○ "— C’est moi ou Cesare n’a pas d’humour ? " -> lui en a en tout cas xD
○ "Sirani avec un air ravi pour moi." -> on peut parler d'air, quand elle porte un masque ?
Chapitre agréable, ça fait du bien de voir Andrea un peu soutenu. Par ailleurs, je n'aurais pas pensé que Sirani (je la trouvais assez détachée du reste du groupe jusqu'à maintenant) aurait montré sa proximité avec Andrea devant les autres. Pour le moment elle l'avait surtout rencontré à la dérobée.
C'est vrai que jusque là, à part quelques liens autour de Cesare, je n'avais pas forcément ressenti la proximité entre les autres héritiers, et que ce chapitre permet de les découvrir sous un angle nouveau.
Je suis assez intriguée par Taddeo aussi, jusque là il avait été très discret.
"c'est vrai qu'il se fait casser la tête par tout le monde, le pauvre garçon"=> mais oui pauvre shoupi :/
""Sirani avec un air ravi pour moi." -> on peut parler d'air, quand elle porte un masque ?"=> Bof, tu as raison, je vais changer.
"Par ailleurs, je n'aurais pas pensé que Sirani (je la trouvais assez détachée du reste du groupe jusqu'à maintenant) aurait montré sa proximité avec Andrea devant les autres. Pour le moment elle l'avait surtout rencontré à la dérobée."=> oui, mais trois semaines se sont écoulées et leur relation a un peu évolué, ce passage est justement là pour nous le montrer.
"C'est vrai que jusque là, à part quelques liens autour de Cesare, je n'avais pas forcément ressenti la proximité entre les autres héritiers, et que ce chapitre permet de les découvrir sous un angle nouveau."=> Oui, on voit un peu les amitiés, les groupes...
"Je suis assez intriguée par Taddeo aussi, jusque là il avait été très discret."=> Oui, c'est normal, je ne pouvais pas trop l'introduire avant au risque de complexifier la lecture.
Merci de tes retours <3
Et pour le rapprochement "officiel" avec Sirani, oui, c'est vrai que le temps a passé. Il manque peut-être quelques brefs... "flash back", un moment qui les ait tous rassemblés ? Qui rendrait l'évolution plus fluide ? C'est juste une suggestion.
Me revoilà pour ce chapitre : )
J’en ai apprécié la lecture, fluide et le dialogue entre les académiciens est bien mené : )
J’aime bien cette idée que des élèves œuvrent en coulisse, et se rebellent contre le système et ses injustices.
Sirani correspond parfaitement à l’idée que je m’en fais, douce, bienveillante, courageuse : ) j’espère qu’elle deviendra la petite amie d’Andrea. Salvatore est toujours aussi cool et classe ^^ Enfin de l’aide pour notre pauvre Andréa !!
Ce passage m’a bien fait sourire :
« Je marche aux côtés de Taddeo dans les couloirs. Il est tout guilleret. J’ai l’impression qu’on a signé un pacte de meilleurs amis pour la vie dont je ne suis pas au courant. »
J’adore les remarques d’Andréa :)
C’est mignon tout le bestiaire de Taddeo, on s’imagine très bien la scène mais aussi l’odeur particulière…
Côté ponctuation :
« — Tu dis tout haut, ce que tout le monde pense tout bas » enlever la virgule entre les deux
« Je sais que leur art touche autant les plantes, que les animaux, qu’il se décline en parfums, jardins et poisons. »
Ici, enlever la première virgule après plantes, ainsi la phrase sera correcte ; )
Attention, parfois tu écrits Taddeo, parfois Taddéo avec ou sans accent. Va falloir uniformiser tout ton texte ^^ (les autres chapitres où tu le cites aussi)
Bravo pour ce chouette chapitre ! Hâte de savoir comment ils vont faire bouger les choses, prendre leur destin en main et définir leurs propres règles dans ce drôle d'Univers :) :)
Merci pour tes compliments ! Je suis contente que ce premier jet fonctionne :)
"Sirani correspond parfaitement à l’idée que je m’en fais, douce, bienveillante, courageuse : ) j’espère qu’elle deviendra la petite amie d’Andrea."=> Ahaha, je ne dirai rien :p
"J’adore les remarques d’Andréa :)"=> Moi aussi, il me fait rire.
Merci pour ton relevé des phrases avec un souci de ponctuation ! Je vais corriger ça !
"Attention, parfois tu écrits Taddeo, parfois Taddéo avec ou sans accent. Va falloir uniformiser tout ton texte ^^ (les autres chapitres où tu le cites aussi)"=> J'avoue... Il va falloir que je revoie ça.
J'espère que le suivant va te plaire !
Pleins de bisous <3
Taddeo est vraiment particulier avec tous ces animaux qui lui tournent autour. Cependant, je m'attache déjà à lui (il faut dire que j'ai trop un cœur d'artichaut). Tant mieux qu'Andrea travaille avec lui. Il va pouvoir échapper à cette harpie d'Isabella. Je me demande ce qu'ils préparent avec ces mains géantes.
J'ai hâte de voir. Allez, on se dit au prochain chapitre ! ;)
Je suis contente d'avoir ton avis sur le chapitre !
Oui, Taddeo a son bestiaire à lui, je le trouve attachant aussi :)
"Je me demande ce qu'ils préparent avec ces mains géantes."=> Tu le sauras bientôt !
A bientôt !
Mak'