Chapitre 16 : Mardi 20 ami : A la recherche du surnom perdu

Mardi 20 mai : A la recherche du surnom perdu

 

            J’ouvre les yeux, je sens encore la main de Paul sur la mienne. Il est sûrement déjà parti au boulot car il est 9 heures passé. Est-ce une douce hallucination ? Je tourne la tête et vois qu’il est toujours endormi au pied de mon sofa. Il dort comme un gros bébé. Que faire ? Si je ne le réveille pas, il va me reprocher d’être en retard. Je glisse ma main dans sa tignasse brune aussi douce que celle d’un mouton. Il bouge en grommelant. Je lui susurre :

« Il est 9 heures 15 ! »

            Il ouvre les yeux et me regarde en restant coi.

«  Tu es à la bourre !

-          Non, je vais téléphoner pour prévenir que je compte travailler à la maison ce matin. Je dois rédiger l’article sur mon périple de ce week-end. Un stylo et du papier me suffisent. Passe-moi mon portable.

-          Il faudra que tu attendes un petit quart d’heure parce que je n’ai pas encore avalé ma pilule. Si tu veux m’en donner une … sur l’armoire, là-bas, avec un verre d’eau, tu serais un chou. Sur ton passage, tu croiseras le chemin du téléphone ; profites-en.

-          Excuse-moi. J’avais oublié ton petit …

-          Handicap.

-          Non, c’est pas le bon mot.

-          Mon petit quoi alors ?

-          Disons … problème.

-          C’est vaste comme terme. Je dirais mon incapacité temporaire à me déplacer sans assistance due à une immobilisation totale de mon membre inférieur droit.

-          Tu ne vas pas me faire un cours de français à cette heure-ci ! !

-          Non, j’aime employer les mots justes. Toi aussi, pour un journaliste …

-          Je vais te chercher ton cachet. »

Il est de mauvais poil au réveil. Il me ramène mon nécessaire en bâillant et en traînant les pieds. Après avoir passé son coup de fil, il me dit :

« Je vais arranger ta porte de toilette. Tu as des outils ici ?

-          Regarde en dessous de l’évier, il y a une boîte en plastique avec quelques trucs.

-          Des trucs ? C’est vague comme terme, Mademoiselle le professeur. »

J’entends qu’il fouille l’armoire et revient avec mon trésor.

« C’est minimal comme équipement. Voyons : un tournevis tordu, quelques clous rouillés, un marteau dont le manche menace de se détacher, des chevilles …

-          Il y en a une à ma taille ? La mienne est tordue.

-          Laisse-moi continuer l’inventaire : une pince qui ne s’ouvre plus, un couteau qui semble avoir servi de tournevis et tout un tas de petits bouts de ferraille inutiles.

-          Lesage en a utilisé de semblables pour me rafistoler le tibia. Tu vas savoir te débrouiller avec ça ?

-          Je vais essayer tout à l’heure. Tu as faim ?

-          Oui, je suis affamée.

-          Je cours à la boulangerie. Je reviens le plus vite possible.

-          Ferme à clé derrière toi.

-          Les vieux démons d’hier viennent te hanter ?

-          Non … c’est par sécurité … c’est tout. »

Je pense qu’il doit avoir couru toute la route car il revient en sueur et haletant.

« Tu as été poursuivi ?

-          Non, je t’ai promis de me dépêcher.

-          C’est ce que j’appelle tenir sa promesse. »

Il cache quelque chose dans son dos. Il s’approche et me tend une superbe rose rouge.

« Oh ! C’est pour quelle occasion ?

-          Cela fait quinze jours que l’on se connaît.

-          Non, quatorze. Tu es venu à l’hôpital le mardi.

-          Après l’accident, je t’ai parlé.

-          Ah oui. Tu étais penché au-dessus de mon visage. Tu me disais quelque chose mais je ne comprenais rien.

-          Je te demandais si tu m’entendais, comment tu t’appelais. J’essayais de te rassurer en disant que les secours allaient arriver.

-          J’étais encore dans le coltard.

-          Il y avait de quoi ! »

Il met la fleur dans un vase et me rapporte des petits pains au chocolat avec une tasse de cacao. Repue, je prends la direction des toilettes. La porte est encore toute de travers ; impossible de la fermer.

«  Ne regarde pas. Va plus loin, s’il te plaît.

-          Tu es pudique. Je vais au salon. Crie si tu as besoin de moi. »

Assise sur cette toilette, je me remémore ma tentative de mise en sûreté de la veille. Mon cœur se met à battre la chamade. Je me lève et me rafraîchis le visage.

« (Paul) Il était costaud le gars ! La charnière est presque arrachée et le verrou est plié.

-          Et en plus, il a emporté la clé de ma cour !

-          Je pensais qu’il était entré par devant.

-          Oui.

-          Alors, pourquoi il a fait ça ? Il a eu peur que tu escalades un mur de trois mètres avec une seule jambe pour t’enfuir par le jardin des voisins ?

-          En fait … je suis sortie pour appeler au secours mais j’habite apparemment dans un quartier de sourds dingues !

-          Pourquoi tu n’en as pas profité pour prendre ta hache ?

-          Elle ne rentrait pas dans l’élastique de ma jupe !

-          Va t’allonger. Je m’occupe de cette pauvre porte. »

Il lui faut une bonne demi-heure pour la remettre plus ou moins d’aplomb avec mes outils archaïques.

« Viens voir ! Je suis le docteur Lesage de ta porte.

-          Elle est encore un peu bancale comme moi.

-          Tu veux que je t’aide à t’habiller, mon cœur ? »

Je grimace en le fixant droit dans les yeux.

« Ta jambe te fait souffrir ? Viens t’allonger.

-          Non. C’est le surnom qui me fait mal

-          C’est celui qui te représente le mieux pour moi. Tu es devenue aussi importante que mon cœur qui bat.

-          J’espère pour toi qu’il bat mieux que je marche. Je déteste ce sobriquet car c’est celui dont m’affublait mon ex. Et il a accepté la transplantation cardiaque avec la première idiote qui passait. Donc, oublie tout de suite ce nom ridicule. »

Je retourne au salon.

« Alors, comment je peux t’appeler ?

-          Ben … Delphine. C’est le prénom qu’on m’a donné à la naissance. Il ne te plaît pas ?

-          Si mais c’est pas très intime.

-          Del, c’est mieux …

-          Non. Ma puce ?

-          Ca fait un peu parasite. En plus, ce sont ma sœur et ma mère qui m’appellent ainsi. Ca me hérisse le poil.

-          Mon chou …

-          Vert, blanc, fleur ou rave ? Oublie, ça me donne de l’aérophagie.

-          Ma chérie !

-          Très chocolat ! Gare à la crise de foie !

-          Ma poule ?

-          Ca, c’est celui de Didier. De sa part, c’est moqueur mais amical.

-          Ma caille, mon pigeon, mon minou, ma colombe, mon lapin …

-          Laisse tomber les companimaux. J’en ai horreur, ça pue.

-          Tu veux dire les animaux de compagnie ?

-          Oui, tu as traduit tout seul.

-          C’était facile. Tu n’en as jamais eu, étant petite ?

-          Quoi ? Un surnom ou un animal ?

-          Un animal.

-          Non, j’y suis allergique.

-          Même pas un poisson rouge ?

-          Si. J’en ai eu trois. Je les avais tous gagnés à la pêche aux canards de la foire annuelle. Et ils se suicidaient en sautant hors du bocal. Ils ont chacun une petite tombe dans le jardin de Maman. Je leur ai fait une croix avec les bâtons de bois qu’il y a dans les glaces.

-          Si c’est pas mignon ! »

Et il se met à glousser de façon assez moqueuse. Je ne peux m’empêcher de rire à mon tour tellement ce que je viens de raconter paraît idiot avec le recul.

« C’est pour ça que je n’ai qu’une plante verte ici !

-          Celle qui se meurt à côté de la porte de ta cour ?

-          C’est elle.

-          Il serait temps de l’arroser !

-          Non. Elle n’a besoin que d’un verre d’eau par mois et d’un peu de terreau que je pique au parc communal au printemps.

-          Pourquoi tu n’en achètes pas ? Ce n’est pas très cher.

-          Oui, mais par sac de 10 litres ! La plante sera morte avant d’avoir fini le paquet. Et toi, tu as eu un chat ou un chien ?

-          J’avais un chien quand j’étais gamin, un boxer.

-          Je parie que vous l’avez appelé Rocky !

-          Comment tu as deviné ?

-          C’est tellement original d’appeler son boxer Rocky.

-          Revenons à nos moutons … j’aime bien « ma belle ».

-          Laquelle ? La Belle au bois dormant, La Belle et la Bête ou La Belle et le Clochard ? Dans les deux derniers cas, ce n’est pas très flatteur pour toi.

-          En effet.

-          Laisse tomber. De toute façon, c’est déjà pris par Corinne.

-          Comment t’appeler alors ?  

-          Virginie !

-          Pourquoi ?

-          Tu n’as jamais lu le roman Paul et Virginie ?

-          Je ne veux pas changer ton prénom … « mon ange », c’est doux.

-          Je suis loin d’en être un et de plus, c’est à toi d’être mon ange … gardien.

-          Et « mon amour », qu’en penses-tu ?

-          C’est pas un peu trop fort ?

-          C’est ce que je ressens.

-          On ne se connaît que depuis deux semaines. Comment savoir si c’est de l’amour et pas de la pitié que tu ressens ? C’est ce que Maman me demandait samedi.

-          Qu’est-ce que tu lui as répondu ?

-          Que le temps nous le dira.

-          Moi, j’ai l’impression de te connaître depuis des années. Tu es celle que j’attendais.

-          Et s’il n’y avait pas eu l’accident ? Tu m’aurais laissée traverser et je serais partie …

-          Quand je t’ai vue sur le trottoir dans ton survêtement de sport avec tes longs cheveux attachés dans le dos et qui volaient dans tous les sens, je n’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter. Je n’ai pas vu le 4 X 4 arriver dans le rétro. Je ne pouvais détourner mes yeux de toi.

-          Personnellement, je ne t’ai même pas jeté un regard. Si tu avais aussi pris la fuite, j’aurais été incapable de donner une description à la police. Après mon expérience malheureuse, je m’étais fait une carapace anti-mec : tous les hommes me paraissaient transparents. Ceci explique cela.

-          Après l’impact, tu as heurté le capot. J’ai freiné et tu as roulé sur plusieurs mètres avant de t’immobiliser, inerte. J’ai hurlé et je me suis précipité. Tu ressemblais à une biche blessée par un chasseur.

-          Plutôt parce qu’elle voulait traverser l’autoroute à l’heure de pointe. Arrête avec tes comparaisons animalières !

-          Pour moi, tu étais morte et je t’avais perdue à jamais, sans avoir même pu te parler. Puis tu as ouvert les yeux au moment où les ambulanciers sont arrivés. Je voulais que tu me parles. Mais un policier m’a écarté pour les laisser te soigner. Hier, j’ai eu l’impression de revivre le même cauchemar. De l’extérieur, j’ai entendu des cris puis un coup de feu. Mon cœur s’est arrêté de battre. J’ai cru  … qu’il t’avait abattue.

-          L’agresseur n’avait pas de flingue.

-          Je ne le savais pas. Quand ils l’ont fait sortir de la maison et que les ambulanciers ont pu entrer, j’ai foncé. On m’a encore écarté. J’ai juste eu le temps de voir que tu étais consciente … mais pleine de sang ! Ils ne me laissaient plus pénétrer à l’intérieur. Alors, j’ai demandé qu’on se renseigne sur ton état de santé. J’ai vite été rassuré ; ta vie n’était pas en danger. Et on m’a expliqué comment ça s’était déroulé.

-          Pour en revenir au jour de l’accident, tu as flashé sur moi mais tu ne savais pas si j’étais libre.

-          Je l’ai su rapidement car j’ai ramassé ton sac banane près de ma roue. Chez moi, je l’ai ouvert.

-          C’est pas très beau de fouiller les affaires d’une femme !

-          Je voulais en savoir le plus possible sur toi : ton nom, ton prénom, ton âge. J’ai trouvé ton abonnement de piscine. Avec ça et le survêtement, j’en ai conclu que tu étais sportive. Pas de photo de mec, donc célibataire. Il y avait juste une photo où tu poses à un anniversaire avec ta mère et ta sœur, ainsi qu’une vieille photo d’un homme de quarante ans environ. J’ai pensé que c’était ton père et que tu l’avais perdu jeune. Un agenda avec quelques numéros de téléphone, donc peu de relations. Une solitaire. Je constate maintenant que je ne m’étais pas trompé.

-          Quel Sherlock Holmes tu fais ! Je suis bluffée.

-          Le lendemain, avant d’entrer dans ta chambre d’hôpital, j’avais les mains moites et le cœur qui s’emballait. J’étais aussi nerveux que si je devais passer un examen oral ou un entretien d’embauche.

-          Surtout que tu n’avais pas pris rendez-vous !

-          Je ne savais pas trop comment t’expliquer l’accident. J’étais encore un peu choqué moi-même. J’avais peur de ta réaction.

-          Quand je t’ai vu entrer avec tes fleurs, je ne savais rien de toi, alors je t’ai vanné.

-          Tu m’as mis à l’aise avec ton humour. J’étais encore plus séduit. J’avais découvert ton physique le lundi et ton âme le mardi.

-          J’avais un peu perdu au niveau physique le mardi.

-          Si on en revenait à ton surnom. Choisis-le toi-même.

-          D’accord : « ma muse ». C’est la femme qui insuffle l’inspiration aux artistes. De plus, comme je te fais rire, tu pourras déclarer : « Ma muse m’amuse ! ».

-          C’est original, va pour « ma muse ». Tu m’inspires de plus en plus d’admiration.

-          De mon côté, je continuerai à t’appeler par ton prénom. Il me plaît car il roule dans ma bouche comme ta langue quand tu m’embrasses !

-          Ca signifie que tu es en manque de bisous ?

-          Un peu.

-          On va y remédier tout de suite. »

S’en suit un baiser langoureux et sensuel. Je reste ensuite dans ses bras jusqu’au coup de sonnette de l’infirmière.

« Bonjour, je suis venue hier trois fois entre 14 heures et 17 heures mais il n’y avait personne. Il faut prévenir quand vous n’êtes pas là.

-          Désolée mais il n’était pas prévu que je me fasse séquestrer.

-          Comment ça ? »

Et je lui raconte mes exploits de la veille pendant qu’elle œuvre. Elle termine en me soignant la plaie au cou.

« Quelle histoire ! Vous méritez une médaille. A demain. »

            Paul s’attèle à la rédaction de son article. Je le regarde travailler : il est concentré, inspiré. Rien ne semble pouvoir le perturber. Lorsqu’il a terminé, je demande à lire son article.

« Euh ... tu sais. Je n’aime pas trop …

-          Mais je dois jouer mon rôle de muse. Ne fais pas ton gêné, je sais que tu as beaucoup de talent. »

Il me tend les quelques feuilles de papier. Son écriture est rectiligne, équilibrée, très ronde et facile à lire ; rien à voir avec mes pattes de mouche. Dommage que je n’ai aucune notion de graphologie. Je devrais m’acheter un livre sur le sujet ; j’ai le temps de bouquiner maintenant !

« Ton article est parfait : drôle, instructif. Ca donne envie d’aller visiter ce patelin.

-          Pourtant, il est aussi inintéressant que le nôtre.

-          Alors, ça confirme ton talent. »

Un peu avant midi, un autre coup de sonnette.

« Qui c’est encore ? Je suis toujours en robe de nuit.

-          Je vais voir. »

Il revient avec l’agent Delahaye sur les talons.

« Bonjour, je viens prendre votre déposition pour les faits de vendredi et de lundi. Vous vous en sentez capable ?

-          Oui, mais asseyez-vous, ce sera long. Paul … donne-lui le rapport médical. Il se trouve sur l’armoire. »

Et s’en suit un long exposé des faits. Le policier note scrupuleusement mes paroles. Le pauvre … il doit avoir des crampes à la main. Une heure plus tard, la double plainte est bouclée. Il me la relit et je signe.

« Je vais devoir témoigner ?

-          Non, les preuves sont suffisantes et accablantes.

-          De quoi écopera-t-il ?    

-          De quelques années de prison. Il était déjà recherché pour d’autres agressions.

-          J’ai le temps de prendre des cours de karaté et de passer ma ceinture noire alors.

-          Il devra aussi vous verser des dommages et intérêts. Mais comme il n’a aucun bien …

-          Je ne voudrais de toute façon pas de son argent. Je veux juste récupérer un sentiment de sécurité … et ma clé aussi !

-          Quelle clé ?

-          Il m’a pris celle de ma porte arrière.

-          Je vais vous la récupérer. A quoi ressemble-t-elle ?

-          A une vieille clé en L avec comme porte-clé un décapsuleur métallique.

-          Je m’en occupe.

-          J’aurais juste une question par rapport à ce qui s’est passé hier.

-          Allez-y.

-          A un moment, vous alliez déposer les armes. Ca signifiait que vous perdiez la partie.

-          Non. Ca devenait trop tendu et dangereux  pour vous. J’allais commencer à négocier quand vous avez … pris les choses en mains. Vous nous avez pris de court. Dès qu’il vous a lâchée, on pouvait tirer sans crainte de vous toucher.

-          Vous avez aussi réquisitionné mon couteau de cuisine. Je pourrai le récupérer ?

-          Je n’en suis pas sûr.

-          Tant pis … j’utiliserai ma hache pour couper mon rôti la prochaine fois.

-          Je vais vous laisser maintenant  Passez une bonne journée et je vous souhaite un prompt rétablissement. »

Vers 13 heures, Paul doit m’abandonner à contrecœur.

« Tu veux que je t’aide à t’habiller avant de partir ?

-          Pour quoi faire ?

-          Je ne dois pas sortir et je n’attends plus personne à part toi. A quelle heure reviens-tu ?

-          Pas avant 18 h 30. Ca ira toute seule ?

-          Bien sûr.

-          Ma mère peut venir te tenir compagnie.

-          Je préfère rester seule. Je vais dormir une bonne partie de l’après-midi.

-          A tout à l’heure, ma muse.

-          A tantôt, mon Paul. »

Peu après qu’il ait refermé la porte, je m’endors dans les bras de mon canapé jusqu’à 16 heures. Avant le retour de Paul, j’ai le temps de scribouiller dans mon journal intime afin de relater les événements récents. J’aurais dû demander une copie du rapport de Delahaye. Je n’aurais eu qu’à ajouter mes états d’âme à son récit froid et effrayant. Je ne suis pas mécontente de retrouver les bras de Paul pour me rassurer. Mais je cache mon angoisse afin de ne pas l’inquiéter. Il me laisse, l’air serein vers 21 heures. Mais il ne se doute pas de la tempête intérieure qui fait rage dans ma tête et perturbe ma nuit. Au menu : cauchemars en tout genre. Comme dirait Maman, je purge mon esprit pour mieux reprendre une vie normale. 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
dominosama
Posté le 17/04/2013
"Elle n’a besoin que d’un verre d’eau par mois et d’un peu de terreau que je pique au parc communal au printemps."
loool putain cete fille je la rencontre et je fais tout pour devenir amie avec c'est pas possible entre sa vie, sa poisse et sa façon d'entretenir les plantes, je l'aime !
couscous1976
Posté le 17/04/2013
A ce point-là ..
Vous lisez