Rena prenait l'air dans les jardins après cet après-midi un peu trop studieux à son goût. Cette session de lecture intensive s'était soldée par un léger mal de tête, mais après une bonne bouffée d'air frais, elle se sentait déjà mieux. Elle flânait dans le jardin de la Musique, reconnaissable à ses deux belles fontaines à la forme si particulière. La première représentait une amphore géante, l'autre un antique piano à queue dont le cadre submergé accueillait désormais un parterre de fleurs amphibies.
Toutefois, ce n'était pas pour cet instrument que ce jardin était connu, mais pour la mélodie jouée par l'orchestre aquatique de jets et de cascades d'eau. C'était une mélodie harmonieuse et apaisante, idéale pour retrouver la paix intérieure. Rena ferma les yeux pour s'imprégner de cette musique et oublier, le temps d'une chanson, ses craintes et ses suspicions. Elle sursauta lorsqu'une main se posa sur son épaule.
— Tu m'as fait peur ! souffla-t-elle en se tournant vers Ezarel qui avait l'air assez fier d'avoir trompé la vigilance de la gardienne de l'Ombre.
— Prendre un espion par surprise, c'est un comble, répliqua-t-il avec un sourire narquois. Ta réaction vaut tout l'or du monde.
— Parfois, je me demande si t'es vraiment un elfe, répondit Rena en soupirant.
— Pourquoi cela ?
— Les elfes sont censés être d'une grande beauté, élégants, et très raffinés. Et j'insiste sur le mot raffiné.
— C'est mon portrait tout craché ! Mais tu sais, personne n'a dit qu'on devait être gentil, ajouta-t-il avec espièglerie en se penchant vers elle, le visage fendu d'un large sourire sadique.
— Tu n'es pas méchant, tu es juste extrêmement pénible, rétorqua sa compagne en lui tapotant la joue avec un sourire tout aussi provocateur.
Vexé, Ezarel lui tourna le dos en croisant les bras. Rena poussa un soupir de consternation. C'était toujours comme ça avec lui. Il adorait taquiner et provoquer les gens, mais il était tellement susceptible qu'il ne supportait pas qu'on lui rende la pareille. Pourtant, il savait bien que Rena n'avait pas sa langue dans sa poche non plus. Amusée par la mine boudeuse de l'elfe, la jeune femme se remémorait leur première rencontre et les débuts houleux de leur relation.
***
Environ un an plus tôt, on leur avait assigné une mission commune alors qu'ils ne se connaissaient presque pas. Ils s'étaient croisés quelques fois, sans jamais s'adresser la parole. Pourtant, ils s'étaient tous les deux trouvés embarqués dans une mission de plusieurs semaines. C'était une affaire d'ordre diplomatique qui les avait envoyés dans les Terres d'Encens pour négocier avec les hauts dignitaires du gouvernement autonome.
Eldarya avait beau être unifiée sous l'autorité d'un seul et unique roi, son régime fédéral reposait sur des traités fragiles qui menaçaient constamment d'être rompus. Le territoire et ses habitants étaient bien plus divisés qu'il n'y paraissait, et chaque région jouissait d'une certaine autonomie. Tous les faeries ne partageaient pas les mêmes mœurs, ni les mêmes coutumes, encore moins les mêmes lois, et la province était bien différente de la capitale.
Les gouvernements locaux étaient souvent en désaccord avec les décisions prises par le pouvoir central, il fallait donc faire preuve de tact et de diplomatie. En d'autres termes, c'était une mission digne d'un elfe. Si Rena devait faire équipe avec lui, c'était simplement pour lui servir de garde du corps, ce qu'Ezarel n'avait pas manqué de lui rappeler juste avant le départ.
C'était lui le chef de la mission, elle n'avait qu'un rôle mineur – pour ne pas dire inutile – ce qui sous-entendait qu'il attendait d'elle qu'elle reste à sa place et se contente de suivre ses ordres. Il avait même eu le toupet de prétendre qu'il n'avait pas besoin d'une Ombrette comme elle pour le protéger, allant jusqu'à essayer de la soudoyer pour qu'elle reste au QG.
Rena lui avait répondu sur le même ton acerbe qu'elle n'était pas du tout emballée à l'idée de devoir chaperonner la précieuse personne de Monsieur l'Elfe prétentieux, mais qu'elle n'allait pas renoncer à une mission aussi prestigieuse juste pour ses beaux yeux. D'autant plus qu'on lui avait confié une mission d'infiltration dont l'elfe ne savait rien, mais qu'elle devait absolument mener à bien.
Le répondant de la jeune femme n'avait pas du tout plu à l'elfe opiniâtre qui s'était braqué à son tour. Leur relation était partie d'un très mauvais pied. Ezarel avait été extrêmement désagréable pendant toute la durée du voyage, ce qui avait donné des envies de meurtres à Rena. Plus d'une fois, elle avait été tentée de l'abandonner en chemin, à la merci des créatures sauvages qui rôdaient dans ces zones hostiles et inhabitées.
***
Après deux longues semaines de voyage, ils étaient enfin arrivés dans la petite cité pittoresque de Bash'Ar. Ce qui s'annonçait comme une mission longue et pénible, mais somme toute assez simple, s'était révélée plus ardue et périlleuse que prévu. Ils avaient dû faire face à certains événements inattendus et la mission avait pris un tout autre tournant.
Ils n'étaient clairement pas les bienvenus, on avait tenté de les éliminer en envoyant des assassins à leur trousse, et ils n'avaient pas le temps d'attendre les renforts. Seuls dans une ville étrangère où derrière chaque visage pouvait se cacher un ennemi mortel, ils n'avaient pas eu d'autre choix que de mettre leurs différends de côté pour former une équipe soudée.
L'imminence du danger les avait en quelque sorte rapprochés. Elle avait découvert un homme sérieux et confiant, capable de prendre les bonnes décisions lors de moments déterminants. Il était intelligent, cultivé et bien plus attentionné et prévenant qu'il n'y paraissait.
Il était toujours aussi sarcastique et prenait un malin plaisir à se moquer d'elle dès que l'occasion se présentait, mais il n'y avait plus de méchanceté ou de mépris dans ses remarques, et elle avait appris à apprécier son caractère difficile. Plus elle passait de temps avec lui, plus elle voulait apprendre à le connaître.
Sur la route du retour, ils avaient fait étape dans une auberge, dans la belle et charmante cité orientale de Dûr-Kurigalzu, où Ezarel lui avait fait ses premières avances. Rena l'avait repoussé, malgré l'attirance évidente qu'elle ressentait pour l'elfe. Ses sentiments naissants étaient bien réels, mais ils étaient encore trop incertains pour qu'elle lui donne une réponse franche. Surtout, elle avait peur.
Son pouvoir qu'elle contrôlait mal était la cause de ses angoisses. Elle gardait toujours ses distances avec les gens, elle ne voulait pas s'attacher à qui que ce soit, de peur de les blesser si elle perdait le contrôle de ses émotions.
Nevra était l'exception qui confirmait la règle, mais il était comme un frère pour elle, ils avaient grandi ensemble, il savait tout d'elle. Elle ne perdait jamais le contrôle lorsqu'elle était avec lui, car elle se sentait confiante et rassurée à ses côtés.
***
Rena avait expliqué tout cela à Ezarel, elle avait anticipé sa réaction, elle s'attendait à ce qu'il se braque et retrouve une attitude méprisante. Il n'en fut rien. Il avait simplement l'air surpris et déçu, mais il s'était montré étonnamment compréhensif.
Troublée par ses propres sentiments, elle doutait de plus en plus de son choix. Elle voulait donner une chance à cette relation, elle avait peur de regretter si elle rejetait l'elfe, mais elle ne voulait pas lui mentir sur ce qu'elle était vraiment, quitte à passer pour un monstre à ses yeux. Elle devait être parfaitement honnête avec lui si elle voulait s'assurer de ses sentiments pour elle. Elle ne lui en voudrait pas s'il la rejetait, elle avait l'habitude.
Elle lui avait donc confié ses craintes qui trouvaient leurs origines dans son passé difficile et la tragédie qui avait frappé sa famille. C'était la première fois qu'elle parlait de tout cela à quelqu'un. Même avec Nevra, qui connaissait son histoire car il en faisait plus ou moins partie, elle n'évoquait jamais le sujet.
C'était quelque chose qu'elle s'efforçait d'oublier, mais son enfance malheureuse la hantait encore. Se livrer sur son passé était une des choses les plus difficiles qu'elle avait faite dans sa vie. Elle avait l'impression de confesser ses crimes devant la Cour de Justice royale, mais Ezarel l'avait écouté attentivement sans la juger ni la condamner.
Elle s'attendait à lire de la peur ou du dégoût sur son visage, mais il n'exprimait rien de cela. Il l'avait dévisagé avec tristesse, puis il l'avait prise dans ses bras et l'avait serré un long moment. La douceur inattendue de l'elfe avait fait fondre le cœur de glace de la yôkai. Il s'était engagé à rester à ses côtés et à veiller sur elle, pour qu'elle n'ait plus jamais à se sentir aussi seule.
Elle n'aurait plus à faire autant d'efforts pour paraître forte et invulnérable, car il serait là pour la protéger et chérir ses faiblesses. L'aliénation, la solitude, la crainte d'être blessé ou de blesser l'autre étaient des sentiments que Ezarel connaissait bien, lui aussi. Ce poids qui les accablait tous les deux serait plus facile à porter s'ils se soutenaient l'un l'autre.
Ezarel l'avait rassurée : il n'avait pas froid aux yeux, il n'était pas frileux, et il faudrait plus qu'un peu de blizzard et de neige pour se débarrasser de lui. Son collègue ne gardait jamais son sérieux bien longtemps, même dans les moments les plus graves. Rena avait ri à sa plaisanterie en lui faisant remarquer que ce n'était pas des propos à tenir pour un elfe aussi délicat. C'est ainsi que leur relation avait commencé.
Les choses avaient tourné au vinaigre lorsque Nevra l'avait découvert. Le vampire en était tombé des nues. Il avait aussitôt pris l'elfe en grippe, sans doute par jalousie. Rena était parfaitement consciente des sentiments de son meilleur ami, mais c'était quelque chose dont ils avaient déjà parlé. Elle avait été claire sur ce qu'elle ressentait pour lui. C'était son meilleur ami et elle l'aimait comme un frère. Rien de plus.
La jeune femme avait essayé de calmer le jeu entre les deux hommes, mais sans succès. Même si ça lui faisait de la peine, elle avait été obligée de prendre ses distances avec Nevra. Il avait fallu qu'elle frôle la mort pour qu'ils enterrent enfin la hache de guerre.
Les deux gardiens étaient encore loin d'être les plus grands amis du monde, mais les tensions s'étaient apaisées et leur entente était devenue bien plus cordiale. Rena ne s'était jamais sentie aussi sereine et heureuse que depuis qu'elle avait ces deux personnes, si chères à son cœur, à ses côtés.
Ce bonheur, ce sentiment de plénitude et d'harmonie, c'était ce qu'elle devait protéger à tout prix. Il fallait absolument qu'elle découvre ce qui se tramait dans la cité, et vite.
***
La voix agacée de son compagnon avait tiré la jeune femme de sa rêverie.
— Hé ! Tu m'écoutes quand je te parle ? l'interpella-t-il en claquant les doigts sous son nez.
— Hein ? Quoi ?
— Je t'ai posé une question.
— Désolée, j'étais en train de penser à autre chose. C'était quoi la question ?
— Laisse tomber... Je ne voudrais pas perturber davantage tes pensées si passionnantes, rétorqua-t-il avec irritation.
Ezarel l'avait plantée là, devant les fontaines qui continuaient leur perpétuelle mélodie. Elle avait hésité à le retenir, mais s'il était vraiment fâché, il valait mieux le laisser tranquille pour éviter d'envenimer la situation. Elle ne savait pas pourquoi il était si mal luné aujourd'hui. Sans doute la surcharge de travail.
Rena s'attarda encore un peu près des bassins en réfléchissant à ce qu'elle allait faire de ses découvertes. Il fallait qu'elle commence par passer la ville au peigne fin à la recherche d'autres cercles. La capitale était vaste, il y avait beaucoup de ruelles, de passages souterrains, de cours privées, où il était possible de placer discrètement un cercle.
Il faudrait qu'elle consulte une carte détaillée de la cité pour déduire l'emplacement des autres cercles à partir de celui qu'elle avait trouvé. Ce genre de calcul était dans ses cordes, même si l'enquête de terrain risquait d'être longue et fastidieuse.
***
La journée qui s'achevait avait été riche en émotions. Rena était épuisée. Elle avait fait un crochet par le garde-manger où elle avait pris un petit pot de miel pour adoucir la mauvaise humeur de son compagnon. Ezarel était déjà dans leur chambre, assis en tailleur sur le lit. Le dos calé contre un gros coussin, il avait le nez plongé dans un grimoire. Il ne releva pas la tête lorsqu'elle entra.
— Regarde ce que j'ai pour toi ! lança-t-elle en sortant triomphalement le pot de miel qu'elle avait caché dans son dos.
Ezarel daigna enfin lever les yeux vers elle. Il jeta un bref coup d'œil à son cadeau en affectant l'ennui et le désintérêt, puis retourna à sa lecture. La jeune femme, loin de se laisser démonter, s'assit à côté de lui, puis plongea le doigt dans le miel qu'elle agita ensuite sous son nez.
— Arrête ! Tu vas en faire tomber sur mon livre ! râla l'elfe en lui jetant un regard désapprobateur.
— Si tu n'en veux pas, c'est pour moi alors ! répliqua-t-elle en se léchant les doigts pour se délecter du doux nectar. En plus, c'est du miel d'acacia, ton préféré ! Tu es sûr que tu n'en veux pas ?
Elle trempa une nouvelle fois son doigt dans le miel. Elle l'avait approché si près de son visage qu'elle lui en avait mis un peu sur le bout du nez. L'Absynthe ferma son livre d'un coup sec. Rena s'était figée. Il avait vraiment l'air en colère. Pourtant, alors qu'elle s'attendait à se faire incendier, il avait délicatement saisi son poignet pour porter ses doigts collants à sa bouche.
Après avoir léché jusqu'à la dernière goutte de miel, l'elfe leva enfin les yeux vers sa compagne. C'était un tout autre appétit que cette offrande, aussi sucrée que sensuelle, avait éveillé en lui. Il se pencha vers la yôkai pour l'embrasser. Rena se laissa aller à ses baisers et à ses caresses superficielles, mais alors qu'il commençait à la déshabiller, elle l'arrêta d'un geste ferme.
— Pas ce soir Ezarel, je suis vraiment fatiguée, s'excusa-t-elle en croisant les doigts pour qu'il ne se fâche pas une nouvelle fois.
— Et c'est moi que tu te traites de sadique ! C'est la dernière fois que je me fais avoir par tes manipulations.
Rena déposa un petit bisou sur sa joue en guise d'excuse. Impuissant face à la mine contrite de la yôkai, il accepta ses excuses d'un signe de la main, puis se replongea immédiatement dans son grimoire en espérant que sa lecture lui ferait rapidement oublier sa frustration.
***
La gardienne de l'Ombre était sortie faire un brin de toilette rapide pour se débarrasser du miel poisseux. Elle s'était couchée la première et s'était bien vite endormie. Son compagnon lui avait laissé le lit. Installé dans un fauteuil, dans le coin de la chambre, il lisait encore à la lumière d'une lampe à essence de lucioles.
Ezarel haussa un sourcil en entendant Rena marmonner dans son sommeil des choses confuses au sujet de cercles centripètes et centrifuges. Depuis quand s'intéressait-elle à ce genre de magie théorique ? L'elfe ne savait pas ce qu'elle trafiquait depuis quelques jours, mais il avait remarqué qu'elle avait un air soucieux. Non seulement elle était souvent perdue dans ses pensées, mais elle avait les traits tirés et sa peau était encore plus pâle que d'ordinaire.
Après la frayeur qu'elle lui avait faite lors de cette mésaventure avec Rurik, il pensait que Rena avait compris qu'elle pouvait se confier à lui et compter sur lui pour la soutenir, quelles que fussent les épreuves qu'elle traversait.
Les mauvaises habitudes avaient la vie dure et l'honnêteté n'était pas le fort des Ombres. Cependant, Ezarel aurait voulu que la gardienne fasse une exception pour lui. Il était un peu blessé de constater qu'elle gardait encore beaucoup de choses pour elle, des choses qui semblaient lui peser. Il songeait à la questionner. Il savait qu'elle essaierait d'esquiver ses questions, il était même fort probablement qu'elle lui mente, mais il fallait qu'il trouve le moyen de lui tirer les vers du nez.
Ezarel avait mis son interrogatoire à plus tard. Ce soir, il préférait apporter un peu de réconfort silencieux à sa compagne. Il s'était déshabillé avant de la rejoindre dans le lit en prenant soin de ne pas la réveiller. Rena s'était retournée dans son sommeil pour se lover dans les bras de son amant. Il avait longuement caressé ses longs cheveux blancs avant de sombrer à son tour. Demain. Demain, il poserait les questions qui fâchent.
Le deni de Nevra est triste, mais tant pis pour lui. Tant qu'il s'enferme dans ses sentiments pour Rena, il est condamné à souffrir. J'espère qu'il s'est sortira. Il a toute les femmes qu'il veut sauf celle qu'o
Je me demande s'il a pensé à Rena dans les bras d'une autre.
Ezarel a beaucoup de mal à être honnête avec ses sentiments, et il a du mal avec l'expression de ses émotions "positives", il a tendance à être assez cynique et sec, et à se laisser facilement contrôler par ses émotions négatives. Du coup il est assez susceptible et rancunier, ça lui demande un gros effort pour admettre ses torts et s'excuser sincèrement.
Nevra y a sans doute pensé de temps en temps, après il en fait pas une obsession non plus. Pour ce qui est de savoir s'il s'en sortira et aura le droit à l'amour lui aussi, seul la suite nous le dira !
Je trouve ça très drôle que Rena rêve de ce qu'elle a apprit. Quand j'étudie un cours, ça m'arrive aussi de rêver de mes leçons (je fais des rêves de formules et de calculs qui n'ont aucun sens)
L'enquête de Rena la fâche avec tout le monde, par contre ! J'espère que Ezarel sera quand même compréhensif, si Rena ne lui dit pas tout.
Quant à leur rencontre, c'est super de savoir comment elle s'est déroulée ! L'enfance de Rena m'intrigue encore plus... J'ai vraiment envie de savoir ce qui est arrivé, et pourquoi elle a fini par rejoindre la Garde.
En somme, un chapitre qui promet de la drama !
Ça m'arrive très souvent aussi de rêver de quelque chose si c'était intense, ça peut être mes cours, une activité qui m'a marquée, même l'écriture parfois, si j'écris beaucoup, je rêve de mes histoires après. x)
Ah ben pour le passé de Rena faudra attendre le Tome 3 ! Il est écrit, mais faut le temps de le poster, ce qui peut prendre un peu de temps, mais c'est probablement mon tome préféré jusqu'à maintenant, que j'ai pris un très grand plaisir à écrire. Espérons que tu tiennes le coup jusque-là. x)
Je me rends compte maintenant que Rena et Orn auraient pas mal de points de communs en vrai. x)