Chapitre 17

Par Ysaé
Notes de l’auteur : N'hésitez pas à commenter et à donner votre avis :)

Comme prévu, Olivia rejoignit Alek au petit matin. Il était plus mutique qu’à l’accoutumé et elle n’essaya pas de le dérider. Etait-ce dû aux évènements de la veille ? Il s’était surement posé des questions en la voyant détaler comme un lapin mais elle ne tenait pas du tout à s’en expliquer. En temps normal Mahe aimait beaucoup les entrainements avec Alek : c’était une façon agréable de se défouler et cela lui vidait la tête. Mais ce matin elle avait l’esprit complètement ailleurs, polluée de remords, si bien qu’il lui était impossible de se concentrer. Alek s’avéra également dans un très mauvais jour. C’était même pire que ça. Il ne cessait de lui reprocher ses hésitations, lui corrigeant froidement chacun de ses mouvements. L’entrainement prenait des allures de punition.

— Olivia !

La voix était bien la dernière que Mahe aurait souhaité entendre. Pourtant c’était bien lui, courant dans leur direction. Et cette fois-ci, nul moyen de lui échapper.

Brenair Balaya du clan Moade s’arrêta à distance respectueuse, légèrement essoufflé. Il était coiffé et habillé de frais, ses cheveux de velours brillaient sous le soleil matinal.

— Olivia, il faut que je te parle.

— Pas maintenant Brenair, tu vois bien que je suis occupée.

Olivia fixait le sabre qu’elle tenait en main, fuyant le regard des deux hommes qu’elle sentait peser sur elle.

— Aller, juste quelques minutes ! C’est important.

— Elle t’a dit que ce n’était pas le moment Moade, intervint Alek.

Il y avait comme une note d’avertissement dans sa voix. Brenair le toisa avec mépris avant de reporter son attention sur Olivia.

— S’il te plait. Il n’y en a pas pour longtemps.

Olivia se balança d’un pied sur l’autre, désespérant de se débarrasser du grand brun. Le fait que l’échange ait lieu en présence d’Alek ajoutait à son malaise. Elle tenta un dernier signe négatif de la tête.

— Oliv…

— T’as pas saisi, Balaya ?! Tire-toi ! le coupa Alek.

Mahe eut l’impression que l’air autour d’eux s’était chargé en électricité. Elle prévint Brenair d’un regard sans équivoque : Ne le cherche pas, va-t’en ! Mais l’idiot ne put s’empêcher se plonger tête en avant, gonflé par son arrogance, incapable de résister à la moindre provocation.

— C’est quoi ton problème Sans-clan ? Frustré ces derniers temps ? Tu devrais peut-être aller retrouver tes copines rémunérées.... oh ! mais peut-être as-tu revu à la hausse tes prétentions ? Un conseil d’ami : ne vise pas trop haut. 

Alek ne répondit pas immédiatement, laissant planer un silence menaçant. Puis il décrivit un arc de cercle autour de Brenair, sans le quitter des yeux. Lorsqu’il se mit à parler, ce n’était plus le Alek qu’Olivia côtoyait tous les jours.

— Aller Balaya, ça fait longtemps que tu en as envie. Toi aussi tu auras droit à ta leçon aujourd’hui.

Il s’arrêta face à lui, se mit en garde.

— Commençons.

Si Brenair n’en avait pas encore conscience, Olivia savait elle qu’il n’avait pas la moindre chance.

— Alek ! cria-t-elle.

C’était trop tard. Brenair démarra les hostilités par un coup aussi puissant qu’inefficace.

— Peu subtil…Tu gagnerais à faire preuve de plus de souplesse.

— Ta gueule…

Alek évita une nouvelle attaque, utilisa l’ouverture pour assener un coup dans le dos de son adversaire avec le plat de sa lame. Brenair ouvrit la bouche, le souffle coupé. Sans doute réalisait-il que si l’Avel-lazher l’avait décidé, il serait déjà mort. En l’espace de quelques secondes.

— Tu es prévisible. Tu te places avant même de frapper.

Brenair serra les dents. S’ensuivit plusieurs échanges très vifs : on aurait dit qu’Alek s’attachait à faire la démonstration des différentes techniques pour parer les attaques. La différence de niveau était frappante. Brenair se faisait littéralement écraser.

Le visage de ce dernier avait viré à l’écarlate. Il serrait son sabre de rage, si fort que ses jointures en étaient blanches.

— Tu es mauvais du latéral gauche. Sans doute du droit aussi, tu me diras. Mais que ça ne te décourage pas : tu sais, tous les débutants passent par là. Tu veux un conseil d’ami ? Le travail, Balaya. Il n’y a que ça.

— Espèce de fumier… Ferme-la !

Alek eut un sourire complaisant. Brenair avait perdu de sa superbe, profondément touché dans son orgueil. Il perdait pied, et Olivia se demanda combien de temps Alek allait continuer à l’humilier tel un chat s’amusant avec sa proie. Bizarrement, elle avait de la peine pour l’Avel-lazher.

— Tu es une merde, reconnais-le.

C’était donc ça : Alek attendait que Brenair admette son infériorité et se soumette face à lui. Qu’à l’avenir il ne puisse plus jamais soutenir son regard. Le bossu attaqua en deux temps, utilisant une feinte qui fonctionna parfaitement. Il frappa Brenair à la tête, à nouveau du plat de sa lame. L’homme tituba, comme assommé par le poids du sabre. Alek visa alors la joue (d’un geste redoutable de précision), entaillant légèrement la pommette. Quelques gouttes de sang perlèrent à la surface de la plaie.

Olivia n’osa pas intervenir. Le combat n’avait pas dégénéré, il ne s’agissait encore que d’un simple règlement de compte entre deux sabreurs. Et Balaya l’avait bien cherché.  

Celui-ci porta la main à sa joue et grimaça.

— Je suis peut-être une merde, articula-t-il lentement, mais c’est avec moi qu’elle a baisé. Ça te fait quoi comme effet? Tu l’aurais entendu crier mon prénom…je suis sûr que même toi t’aurais kiffé.

Ses paroles eurent l’effet d’une déflagration. Olivia ouvrit la bouche, mortifiée. Alek éclata :

— Tu sais ce qui va me faire plaisir pauvre abrutis ?! De t’arranger ta grande gueule une bonne fois pour toute !

Il s’élança. C’était fini, Balaya allait se faire massacrer. Olivia démarra en trombe, tentant l’impossible pour s’interposer. Elle ne fut pas assez rapide : le grand brun était déjà à terre ; il hurlait, le visage enfoui dans ses mains. Alek s’apprêtait à réattaquer : ses yeux étaient fous de haine. Son sabre siffla avant de stopper net devant le corps d’Olivia.

— Ecarte-toi ! cracha-t-il.

— Arrête ! Tu perds le contrôle !

— Tu le défends ?! Tu…

Alek ne termina pas sa phrase et poussa un cri de rage. Alerté par le bruit, les premiers camarades commençaient à arriver. L’Avel-lazher eut la lucidité de disparaître avant de se retrouver au milieu d’un attroupement, laissant Olivia désemparé aux côtés de Brenair agonisant. Bientôt, le blessé fut pris en charge par les équipes médicales et Mahe conduite à l’écart pour être interrogée. Elle reconnut Yujie Gann du clan Gann, l’asiatique qui les avait introduite dans le camp de l’Est.

— Que s’est-il passé, Fara ? demanda-t-il.

Olivia sentit son cœur s’accélérer pendant qu’elle réfléchissait à sa réponse.

— Eh bien… c’était un combat amical, au départ. Et puis ça a mal tourné…

— Pour quelle raison ?

— Je crois que Brenair a dû le provoquer.

— Vous l’appelez par son prénom… vous étiez donc proches, vous et lui ?

— Pas tant que ça, en fait (Mahe se sentit rougir).

— Il y avait quelqu’un d’autre de présent à part vous trois ?

— Non, personne d’autre.

Yujie Gann du juger ses réponses satisfaisantes car il ne l’a retint pas plus longtemps, l’enjoignant à se tenir disponible au cas où l’on aurait à nouveau besoin de son témoignage. Olivia ne se le fit pas dire deux fois et pris la poudre d’escampette. Il fallait absolument qu’elle parle à Alek : le désarroi et la colère qu’elle avait pu lire dans son regard l’avait bouleversé. Heureusement elle n’eut pas à la chercher bien longtemps : il l’attendait à la cascade, comme s’il avait deviné qu’elle viendrait.

La jeune femme s’était habituée à son air cadavérique, ses cheveux clairs et ses grands yeux écarlates. Mais en cet instant, il ressemblait à une créature à peine humaine. Elle hésita à l’approcher : dans un tel état, Alek pouvait constituer un danger - elle n’était pas sans le savoir. Ce fut lui qui brisa le silence, haussant la voix pour couvrir le bruit de l’eau.

— Est-ce que cet enfoiré a dit vrai ? Est-ce qu’il t’a réellement possédé ?

Olivia fronça les sourcils.

— Pardon, mais ça ne te regarde…

— EST-CE QU’IL DISAIT VRAI ?!

Il se tenait maintenant à moins d’un mètre l’un de l’autre. Olivia baissa les yeux. Pourquoi se sentait-elle fautive, elle n’avait rien fait de mal ! Son silence sonna comme un aveu. Livide, Alek se prit la tête entre les mains.

— Je ne comprends pas ! Depuis le début tu ne l’apprécie pas…

Mahe se demanda comment il pouvait affirmer cela avec autant de certitude.

— Mais je fais ce que je veux, mon corps m’appartient !

— NON ! assena-t-il avec brutalité. Jamais je n’aurais pensé que… Il s’interrompit à nouveau, débordé par la violence de ses émotions.

— Je n’ai aucun compte à te rendre, Alek ! Tu te prends pour mon père ou quoi ?!

— Ne joues pas à ça avec moi Olivia, siffla-t-il. Tu ne vaux pas mieux qu’une putain, tu…

Olivia ne le laissa pas en ajouter davantage en lui assenant une énorme gifle. Aussitôt Alek s’empara de son poignet et serra jusqu’à lui faire mal. La trace d’une main se détachait sur son teint blafard :

— Ne refait jamais ça.

Il tremblait de fureur. Olivia était au bord des larmes : ses paroles l’avaient terriblement blessé.

— Alek ! La voix du Commandant Medon résonna à travers la forêt.

L’intéressé tressaillit :

— Cache-toi !

Olvia s’accroupis juste à temps derrière un gros rocher : le Comandant pénétrait dans la clairière.

— Alek !

— Commandant, salua le sabreur, la voix encore frémissante.

— Tu peux m’expliquer cette histoire !? Je viens de voir Brenair Balaya du clan Moade, te rends-tu comptes dans quel état tu l’as mis !? As-tu perdu tout sens commun ?!

— Moade m’a défié en duel, dit Alek comme pour clore la conversation.

— Comme ça, sans raison ? Je reconnais que Balaya ne brille pas son intelligence, mais tu ne me feras pas avaler qu’il se soit attaqué à l’Avel-lazher le plus puissant du camp pour le plaisir de la gloire.

Alek ne répondit pas. Comprenant qu’il n’obtiendrait pas d’avantage d’explication, Clovis Medon souffla de lassitude. Olivia était surprise du degré d’intimité entre les deux hommes : d’ailleurs, le Commandait ne semblait pas réellement contrarié par l’incident. Ennuyé, tout au plus.

— Je penche pour deux semaines d’isolement… évidemment, je t’épargne les fers. Tu restes donc ici le temps que je règle ce problème et je t’interdis de contacter ne serait-ce qu’un seul des protagonistes de cette affaire. Suis-je clair ?

— Très clair.

— C’est la dernière fois que je te couvre, Alek.

En partant, il ajouta d’une légèreté très inappropriée : 

— Balaya a tout de même eu de la chance, il est encore en vie… je crains cependant qu’il ne fasse plus autant fantasmer la gente féminine, désormais.

 

Olivia attendit d’être certaine que Medon soit suffisamment éloigné pour sortir de sa planque. Elle dépassa Alek en regardant droit devant elle, le plus de dignement possible. Ce dernier la retint par la main.

— Lâche-moi !

— Lili…

Il n’y avait plus aucune trace d’animosité dans sa voix. Alek respirait avec difficulté.

… promet-moi d’être raisonnable. Tu n’es pas en sécurité ici, tu dois rester prudente. S’il te plait… 

Mahe s’arracha de sa poigne et se mit à courir. Elle ne lui pardonnerait jamais de l’avoir traité de cette façon.

 

Olivia eut une longue discussion avec Tilma dans l’intimité de leur yourte. Elle savait que des rumeurs sur sa relation avec Brenair ne tarderait pas à faire le tour du camp et elle préférait que son amie apprenne de sa bouche ce qui s’était réellement passé. Tilma l’écouta sans faire de commentaire (ce dont Mahe lui fut gré), bien que des ombres assassines planèrent sur son visage à différentes reprises… Contre toute attente se montra aussi plutôt compréhensive, approuvant l’idée de s’éloigner du camp le temps que les choses s’apaisent. Elles pourraient, proposa-t-elle, se désigner volontaire pour la section de recrutement. La plupart des résistants détestaient cette obligation, si bien que les chefs de corps devaient parfois procéder à des tirages au sort.

— Est-ce que tu comptes faire la paix avec Alek ? demanda Tilma à brûle-pourpoint.

— Après ce qu’il m’a dit ?!

— Ce n’est pas un mauvais bougre. Il veut seulement te protéger…

— …en se mêlant de mes histoires de cul? (Oclamel afficha une mine choquée) Pour qui se prend-il ? Qu’il aille se faire voir, et là je reste polie !

Tilma semblait gênée.

— Je sais que tu n’aimes pas en parler, mais le fait est que tu ne peux pas choisir tes amants de manière anodine. Tes enfants seront les héritiers légitimes du trône, ils seront pourvus d’ailes.

— On ne peut pas en être certain si le père n’est pas du clan Etcho, si j’ai bien suivi.

Olivia avait mis plus d’ironie qu’elle ne l’aurait souhaité.

— Je ne pense pas que cela fasse grande différence. Dans tous les cas, tu cours le risque que certain mâles ne s’intéressent à toi que pour cette raison.

— Comme Brenair, je présume.

— Oui, il doit certainement te soupçonner d’être une femme Ivy, confirma-t-elle avec dédain. Sans vouloir te blesser, ce n’était pas le genre d’homme désireux de trouver la femme de sa vie, avant que tu ne fasses ton apparition.

— De toute façon, cela finira par arriver, tôt ou tard.

— Comment ça ?

Olivia haussa les épaules.

— Tu m’as dit que le clan Etcho a été décimé, non ? Et j’espère ne pas rester seule toute ma vie : dans ces conditions, quel parti me conseillerait ce cher Alek ?

— Quelqu’un de sincère, et de désintéressé. J’ajouterai quand tant qu’amie, c’est également tout ce que je te souhaite.

Un pâle sourire se dessina sur la figure d’Olivia, le premier de la journée.

 

Comme d’habitude, Tilma se montra très efficace : dès le lendemain elles étaient inscrites pour la prochaine session de recrutement. Olivia obtint également la permission de Bruno ; Idylle lui ayant déclaré son hostilité (l’adolescente la considérerait manifestement responsable de la défiguration de Brenair), le boucher était probablement soulagé de cette opportunité d’éloignement.

Les deux amies suivirent une journée de formation, les sujets variant des techniques pour démasquer d’éventuels espions à la liste des clans ennemis à apprendre par cœur… ce dernier exercice fut particulièrement difficile pour Olivia qui n’avait aucuns repères en la matière. Etant la plus gradée du groupe de recruteurs, Tilma fut nommé responsable de mission.

C’est donc en toute confiance qu’Olivia rejoignit deux jours plus tard la petite troupe de six résistants en direction des postes avancés du camp de l’Est. Elle n’avait pas cherché à prendre contact avec Alek depuis leur altercation. Pourtant, à son grand agacement, elle n’avait pas cessé de penser à lui. En réalité, sa présence lui manquait : il s’était créé entre eux une connexion, une entente évidente : c’était le seul avec qui elle avait appris à savourer chaque discussion, chaque silence. Il avait un coté entier et torturé qui la charmait. Lorsqu’elle le soignait, elle avait l’impression qu’une bulle de bien-être les entourait, et elle serait restée des heures les mains apposées sur son dos. Mahe avait conscience qu’Alek veillait sur elle et l’entourait d’une attention particulière. C’était à la fois flatteur et rassurant, et la raison pour laquelle elle était autant perturbée par la façon dont il s’en était pris à elle. D’un côté, elle s’en voulait de l’avoir déçu - parce que malgré ses défauts, elle lui vouait une grande estime - mais elle était encore plus indignée par son pétage de plomb. Brenair n’avait pas mérité ce qu’il lui avait fait. Et puis, de quel droit Alek avait-il osé l’insulter ?

Olivia n’était pas prête de lui pardonner.

Le recrutement n’était pas une mission passionnante – c’était même tout le contraire. L’activité principale consistait à rester des heures à plat ventre dissimulé sous la végétation à surveiller le trafic sur la « route » menant au massif du far. Autant dire, vu les rarissimes aller et venus, à lutter contre le sommeille de longues heures durant. Si elle apercevait quelqu’un (cela arriva une fois), Olivia devait envoyer un signal en tirant sur un fil qui la reliait à un camarade. Le groupe fonctionnait par roulement, alternant vingt-quatre heures de garde puis vingt-quatre heures de repos. C’était un rythme étonnamment usant.

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dodoreve
Posté le 15/01/2021
Coucou ! J'ai trouvé ça très surprenant qu'Olivia cède aux avances de Brenair, et après y avoir réfléchi... pas tant que ça. C'est encore quelque chose qui montre à quel point tes personnages sont complexes . On pourrait croire que l'Olivia rennaise présentée dans les premiers chapitres appartient au passé, mais non : non, parce qu'on ne se défait pas aussi simplement de tant d'années de dépression ou à se dévaloriser comme elle le faisait, en un claquement de doigt. J'ai trouvé ça surprenant donc, mais pas décevant pour autant, alors que l'acte l'est un peu en soi. Mais ça rappelle d'où vient ce personnage, tout en permettant de réaffirmer certaines choses, comme le fait que c'est pas parce qu'elle s'attache à Alek qu'elle va lui céder le fait que son corps lui appartient. En ce qui le concerne, sa réaction est assez cohérente avec le personnage : au fil des chapitres on commence à l'apprécier pour qui il est, pas parce que tu essaies de le montrer absolument sous un meilleur jour, et ça implique ses réactions colériques voire un peu dures (je comprends les enjeux de leur lien, mais dire noir sur blanc qu'Olivia ne doit pas faire ce qu'elle veut de son propre corps... hem). Voilà : encore une fois, j'apprécie beaucoup la subtilité des personnages :) !
Ysaé
Posté le 17/01/2021
Hello, j'ai vu que tu as déjà terminé l'histoire, et je te remercie pour tous tes commentaires :)
Le passage avec Brenair n'est sans doute pas très agréable à lire (surtout si on souhaite qu'Olivia et Alek se mette ensemble), mais il est nécessaire à l'intrigue et surtout re-arfirme le fait qu'Olivia soit une jeune femme de notre temps, qui ne sait pas toujours ce qu'elle veut et fait parfois des erreurs. Je suis tout à fait d'accord avec ton analyse, et tes remarques me font très plaisir :)
_HP_
Posté le 17/05/2020
Coucou !

Eh ben... Je suis vraiment curieuse de savoir comment ils vont renouer, du coup...
Je comprends totalement la réaction d'Alek, et celle d'Olivia également. Et je pense qu'elle aurait compris le point de vue d'Alek si, comme nous, elle savait ce qui les unit et les sentiments qu'il a ^-^
En tout cas j'ai vraiment hâte de connaitre la suite :p

• "Il était plus mutique qu’à l’accoutumé" → accoutumée
• "Il s’était surement posé des questions" → sûrement
• "elle avait l’esprit complètement ailleurs, polluée de remords" → j'aurais dit "pollué" (l'esprit)
• "Aller Balaya, ça fait longtemps que tu en as envie" → allez
• "S’ensuivit plusieurs échanges très vifs : on aurait dit" → s'ensuivirent
• "Tu sais ce qui va me faire plaisir pauvre abrutis" → abruti
• "Yujie Gann du juger ses réponses satisfaisantes car il ne l’a retint pas" → dut / la retint
• "qu’elle avait pu lire dans son regard l’avait bouleversé" → bouleversée
• "Depuis le début tu ne l’apprécie pas…" → apprécies
• "Olivia était au bord des larmes : ses paroles l’avaient terriblement blessé" → blessée
• "Olvia s’accroupis juste à temps derrière un gros rocher" → Olivia / s'accroupit
• "Elle ne lui pardonnerait jamais de l’avoir traité de cette façon" → traitée
• "Contre toute attente se montra aussi plutôt compréhensive" → j'aurais dit "elle se montra" ^^
• "Elles pourraient, proposa-t-elle, se désigner volontaire" → volontaires
• "pour Olivia qui n’avait aucuns repères en la matière" → aucun repère
• "Il avait un coté entier et torturé qui la charmait" → côté
• "Olivia n’était pas prête de lui pardonner" → "prête à" ou "près de"
• "les rarissimes aller et venus, à lutter contre le sommeille" → allées / venues / sommeil
Ysaé
Posté le 17/05/2020
Tu lis vite, je vais être à court de phrases pour te remercier :) Toi qui n'appréciais pas Brenair, son compte est réglé maintenant ^^ Je note à nouveau toutes les corrections
Aryell84
Posté le 15/04/2020
Coucou Ysaé,
Je continue toujours avec plaisir! J'aime beaucoup l'évolution de la relation entre Alek et Olivia, notamment quand elle décide de mieux se comporter que les autres à son égard et de passer au-dessus de ce qui lui fait peur. Je trouve que l'épisode avec Brenair est très juste par rapport au personnage d'Olivia, ça renoue avec son je-m'en-foutisme du début et ça montre qu'elle n'est pas parfaite.
Je reviens un peu sur un autre chapitre, celui où on apprend le passé d'Alek, j'ai trouvé un peu dommage que tout soit révélé en bloc, on a l'impression qu'il dit tout à Olivia, puis on apprend que non, j'ai trouvé ça un tout petit peu maladroit. Peut-être que ça gagnerait en subtilité si tu alternais ce qu'il dit à Olivia et ce qui s'est réellement passé, ça permettrait d'approfondir un peu plus la relation entre les deux du fait que le lecteur sache concrètement ce qu'il lui a dit et la distance qu'il y a entre ce qu'elle sait et la réalité. Mais c'est simplement une suggestion!
Quelques petites coquilles:
- "À l’accoutumé" → à l’accoutumée
- "surement" → sûrement
- "mais ce matin" → pour être en concordance des temps « ce matin-là »
- "aller Balaya" → allez Balaya
- "pauvre abrutis" → pauvre abruti
- "Yujie Gann du juger" → dut juger
- "la colère qu’elle avait pu lire dans son regard l’avait bouleversé" → bouleversée
- "est-ce qu’il t’a réellement possédé" → possédée
- "tu ne l’apprécie pas" → apprécies
- "ses paroles l’avaient terriblement blessé" → blessée
- "Olvia s’accroupis" → Olivia s’accroupit
- "j’ajouterai quand tant qu’amie" → qu’en tant qu’amie
"aucuns repères" → singulier aucun repère
J'ai aussi relevé des tournures un peu familières, mais que tu peux avoir choisies délibérément, je te les mentionne juste au cas où: "ça" au lieu de cela et "pétage de plomb" notamment. Héhé désolée je suis un peu un grammar nazi ...
Voili voilou, bonne continuation et hâte de lire la suite !!
Ysaé
Posté le 15/04/2020
Merci Aryelle de me faire à nouveau un petit retour :)
Je commence par tes dernières remarques : c'est vrai que j'ai hésité sur le "petage de plomb" et si ça te choque c'est que l'expression n'a pas sa place. Pour les "ça" par contre c'est toujours délibéré.

Pour le chapitre sur stronk je n'avais pas vu les choses sous cet angle (pour tout dire j'ai pas mal bataillé sur cette partie car écrire du passé dans le passé c'est pas evident). Mais oui pourquoi pas, ton point de vue se défend :)

Ah tu n'as pas été trop déçu alors avec l'épisode avec Brenair? Je pensais que c'est la réaction qu'aurais les lecteurs vis à vis d'Olivia.

En tout cas encore merci de me suivre et pour toutes ces corrections, nhesite pas surtout c'est pour ça que je suis là !
Aryell84
Posté le 16/04/2020
ReCoucou! Pour l'épisode avec Brenair si bien sûr que j'ai été déçue mais en même temps toutes les personnes réelles nous déçoivent à un moment où à un autre du coup ça lui donne plus de crédibilité 😉
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