Andréa
Je contemple ma mère et c’est comme si tout s'étiolait autour de moi.
Je me berce dans son regard. C’est fou comme elle me manque. C’est fou comme elle m’apaise. J’ai envie de me blottir contre elle, mais c’est impossible.
Ses cheveux sombres sont toujours attachés en chignon et sa peau paraît luire comme si elle était allée se baigner. Au moins, elle n’a pas l’air de souffrir dans son tableau.
Elle a mis du temps à être visible. Pendant dix minutes, je ne voyais que le paysage. J’ai l’impression que cette peinture est un monde à part entière et que ma mère s’y perd, qu’elle part en balade. Je me demande si le temps s’y écoule de la même manière qu’au-dehors. Je m’interroge sur la profondeur de cette grotte, sur la distance entre la rivière scintillante au loin et le cadre. Puis, sa silhouette est apparue et peu à peu, elle a pris tout l’espace.
Est-ce que le mois lui a paru aussi long que moi ? Est-ce qu’elle a compté les jours aussi ?
Elle se rapproche de la toile et ses doigts de chanvre et ma main de chair se rejoignent.
On ne se parle pas ou alors très peu. Des mots simples. Des mots affectueux. Elle lit sur mes lèvres et je lis sur les siennes. J’aimerais tant lui raconter tout ce que je vis. Avoir son opinion. Savoir si j’ai raison d’agir comme je le fais. J’ai tellement besoin d’elle. Quand j’étais plus jeune, je trouvais qu’elle s’inquiétait trop pour moi, qu’elle était trop sur mon dos. À présent, je souhaiterais tant qu’elle me gronde, et qu’elle m’envoie nettoyer toute la maison parce que j’ai été insolent. Juste entendre sa voix serait un baume pour mon esprit.
Alors, j’enregistre chaque instant dans ma tête, chacune de ses mimiques et de ses gestes. Tout le reste disparaît : la semaine, la pression, le travail pratique avec Taddeo, mes frustrations, mes peurs et ma colère.
Je vis l’instant. Je savoure.
C’est dommage que je ne sois pas seul.
Le Paternel est là. Il nous regarde avec ses yeux d’aigle.
Tapie dans le fond de la pièce, je ne sais pas s’il veut nous manger ou nous protéger. En tout cas, il récupère les miettes de nos conversations avec avidité.
C’est un charognard.
Je le déteste d’une telle force que cela me donne des crampes d’estomac.
En face du portrait où il a enfermé ma mère, il y a un chevalet et je comprends qu’il la peint, encore et encore. Son obsession ne le quitte pas.
J’ai envie de lui dire qu’elle n’est pas son œuvre ni sa créature. Qu’il est un tortionnaire et qu’un jour il paiera.
Ma mère m’adresse un baiser de la main. Quoi ? Déjà ?
Impossible.
L’heure est finie ? Le temps a filé si vite !
Je tends ma main vers elle au moment où le Paternel jette un rideau sur la peinture. D’un coup, j’ai l’impression que la pièce disparait dans l’obscurité.
— Non ! S’il vous plaît ! Encore un moment ! Elle allait me dire quelque chose !
J’ai envie de tirer sur le rideau. D’emporter le tableau. De menacer le Paternel. Tant de noms d’oiseaux me viennent en tête pour le décrire.
Je ne fais rien de tout ça.
Sans ménagement, il me pousse dehors. Je me dégage de son étreinte glacée et je me retrouve dans le couloir, avec la solitude pour couverture.
Je ne bouge pas. Mes pieds sont collés au sol. J’ai les larmes aux yeux et le sentiment qu’on me tire les entrailles.
Maman.
Mes épaules s’affaissent et je glisse au sol en couvrant ma tête de mes bras.
Je pleure sans retenue. Je laisse ma fierté derrière moi. J’ai envie que le Paternel m’entende, qu’il ait pitié de moi. Qu’il se rende compte de ce qu’il m’inflige.
La porte demeure close.
Après quelques minutes, mes larmes se tarissent. J’écoute ce qui m’entoure.
C’est si calme.
Ici, on terrorise en silence.
Tout est caché, mais tout se sait.
L’Académie est bien trop tranquille. Moi, j’ai l’habitude du craquement des barques sur les flots, du cri des mouettes, des clameurs des passants, du grincement des maisons.
Je pense que ça vient du marbre ce silence, parfois ça enveloppe, ça écrase ou ça rebondit. Un peu comme ma tête quand Isabella me gifle.
Il faut que je sorte de ce couloir. C’est le jour de présentation de nos travaux de groupe. Je suis attendu.
Je demeure figé, toujours prosterné.
Abattu.
J’ai du mal à revenir à mon quotidien et à toutes les règles que je dois respecter.
Que tout le monde paraît connaître sauf moi ! J’aimerais que ma mère soit là pour m’aider à les respecter.
Il y a la règle de ne pas parler aux gens moins riches que soi (ou sinon pour leur donner des ordres). De ne pas aller dans certaines pièces. De manger d’une certaine manière (avec grâce). Ne pas se resservir à table. Règle complètement idiote. De ne pas consommer d’opium ni d’alcool. Et enfin de ne pas nouer des relations amicales ou amoureuses avec un étudiant d’une autre discipline.
Ces règles sont aussi nécessaires que le couvercle d’un coffre, mais les deux cents étudiants les respectent à la lettre. Eux aussi doivent réaliser un chef-d’œuvre par année pour se faire remarquer. Eux aussi ont des cours pour apprendre à maîtriser les autres arts. Sauf que le Sérénissime n’est pas celui qui les juge.
Il faudrait que je parte tout de suite, car c’est bientôt l’heure de la présentation. On va m’attendre.
Je ne bouge toujours pas.
Au loin, je vois un groupe d’élèves discuter et me montrer du doigt.
Il y a une organisation dans cette Académie.
La meute tout d’abord : des fidèles à la botte d’Isabella. Ensuite, la horde : des hurluberlus en amour devant la maison du Vivant (à la limite du fétichisme d’ailleurs).
La basse-cour - ce sont les pires - qui sont les apprentis sculpteurs et peintres qui ne cessent de me pister à la trace en m’agitant sous le nez leurs esquisses.
Enfin les rossignols, toujours plongés dans leur partition et les fouineurs attirés par les perles et pierres précieuses.
Lorsque j’en ai parlé à Sirani, elle a éclaté de rire, car elle voyait exactement ce que je voulais dire. C’est bien la seule.
Les autres héritiers évoluent dans un monde parallèle. Je n’ai pas l’impression qu’ils voient ce qui les entoure. Un apprenti arriverait vers eux avec trois têtes et six jambes, tous diraient bonjour sans remarquer le problème.
Par contre, moi, tout le monde me reconnaît. Les autres étudiants chuchotent toujours sur mon passage, certains m’insultent de bâtard, et quelques-uns s’en prennent même physiquement à moi (ceux de la Meute, bien entendu).
La porte s’ouvre de nouveau et le Paternel me fixe.
— Que fais-tu encore ici ? File !
Il referme soigneusement l’entrée et mon corps obéit soudain à ma volonté. Je prends la direction opposée. Je me sens désemparé. La seule fois où je me suis senti pris au piège, c’est la fois où j’ai perdu ma main. Mais au moins c’était rapide. Je n’ai pas eu le temps de comprendre ce qu’il se passait, ou à peine.
Je m’arrête de nouveau. Je n’ai pas envie de rejoindre les autres héritiers.
J’ai travaillé nuit et jour depuis une semaine sur le travail pratique de Taddeo et je fatigue. Je n’ai plus d’énergie. Je sais que ce que nous avons fait ne sera pas à la hauteur des autres. Et pour cause. Taddeo est fainéant.
Il se réveille tard, et disparaît tôt en fin de soirée. Il aime passer du temps avec ses animaux ou dans le jardin des souvenirs. Il dit que quand il n’est pas dans la nature, il dépérit. Il m’a raconté que chez lui à San Lugano, tout était verdoyant et bucolique. Qu’il y avait des dizaines de lacs et des rivières si nombreuses qu’on ne pouvait les compter, ça m’a vraiment donné envie de visiter sa cité.
Mais revenons à nos moutons. Moi, je me trouve un peu paresseux mais Taddeo c’est une autre catégorie. Après dix minutes dans l’atelier, il a déjà envie de retourner dehors, de courir avec ses animaux, d’être libéré des murs.
J’ai compris très vite que c’était ses deux apprentis qui avaient fait le gros du travail et le reste, c’était à moi de le faire. Quasiment sans lui.
Il s’est bien servi de moi.
Midi sonne.
Mes pensées continuent de filer. J’ai l’impression que je ne peux pas les contenir. Je sais que je dois m’activer, que je dois être ailleurs, mais c’est comme si l’entrevue avec ma mère m’avait vidé de toute mon énergie. De toute ma volonté. J’ai un tel poids dans la poitrine. Dire que le Paternel pense nous faire une fleur en nous laissant nous voir. C’est un supplice.
Lorsque je me mets en marche, je sais que je suis en retard. Tant pis.
**
Dès que je passe le seuil de la salle de classe, je comprends tout de suite qu’il y a un problème. Des pleurs emplissent le lieu. Proche du cri déchirant.
Salvatore, Sirani et Artemisia entourent Taddeo, roulé en boule en train de pleurer. Son visage est déformé par le désespoir. Chacun essaie de le rassurer sans vraiment y parvenir. Des animaux en tout genre se glissent par la fenêtre ouverte pour tenter de le réconforter. Il balbutie :
— Je vais-vais arrêter. Tout arrê-ter. Ce con-cours n’est-n’est pas pour moi…
Cesare se tient à quelques mètres dans un coin et se gratte le bras de manière compulsive. Monsieur Luani n’est pas présent, peut-être est-il allé chercher de l’aide ?
— Mais où étais-tu ? hurle Sirani en m’apercevant.
Je m’avance. Mes yeux ne peuvent se détourner de Taddeo. La détresse suinte chaque parcelle de son être. Quelqu’un a dû détruire notre projet, c’est sûr.
On nous a saboté.
— Qu’est-ce qu’il se passe ?
Ma voix me paraît criarde, un peu trop enfantine.
Salvatore se redresse et plante ses yeux dans les miens.
— Lorsque Taddeo est parti récupérer son travail dans la salle, il a retrouvé tous ses animaux égorgés.
Je le fixe bouche bée.
— Quoi ?
— Où étais-tu ? répète Artemisia.
— Je… Je… Ailleurs. Mais je n’ai rien à voir avec ça !
Je me défends si maladroitement que même Sirani a l’air de se tendre.
— Ce n’est-n’est pas lui ! s’exclame Taddeo dans un hoquet.
Il déplie ses membres crispés et pose sa tarentule sur le sol. Le corps noir et velu est transpercé par une fine dague qu’il retire. Les pattes de l’araignée pendent, inertes, de chaque côté de son abdomen. Du sang rouge se répand, une mare se forme.
Le sang me donne le vertige. Ça me fait toujours cet effet depuis le jour où j’ai perdu ma main. J’ai l’impression que c’est le mien.
Même si la vue de la créature m’horripile, je m’approche et je m’assois près de Taddeo.
— Je suis sincèrement désolé pour toi. Je sais que tu tenais à tes animaux. Celle qui a fait ça va payer.
Personne ne relève mon emploi du féminin, mais je sais que tout le monde a certainement eu le même cheminement de pensée.
C’est Isabella, c’est sûr. Il n’y a qu’elle pour faire une chose aussi cruelle. Mais pourquoi ? Parce que Taddeo m’a extirpé de ses griffes ?
Taddeo continue de pleurer, inconsolable. Salvatore lui tapote les épaules. Sirani et Artemisia l’entourent en chuchotant quelques mots réconfortants. Nous sommes impuissants.
Du coin de l'œil, je vois soudain Cesare se déplacer. Avec nonchalance, il récupère une toile ainsi qu’un fusain et s’assoit en tailleur près de Taddeo, à quelques centimètres de la tarentule. Nous les surplombons tous les deux.
— Est-ce que je peux la peindre ?
La proposition surprend Taddeo, mais il acquiesce. Ses larmes cessent de couler.
Cesare prend une grande inspiration et commence son dessin. De là où je me tiens, en plongée, je ne vois de lui que ses paupières bleuâtres, ses cheveux bien peignés et ses doigts qui s’agitent. L’une de ses mains tient la toile et l’autre s’active, esquissant l’abdomen de l’araignée.
Je sens qu’il n’y aura pas d’esquisse préliminaire. Cesare fait partie de ses peintres qui réalisent leur production d’un seul jet. Avec instinct.
Sa technique est une mécanique bien huilée. Très vite, les pattes poilues de la tarentule jaillissent de son fusain. Il tamise les ombres, estompe les contours, reproduit les aspérités irrégulières de la peau.
Je ne pensais pas qu’une tarentule puisse être expressive. Et pourtant, c’est l’impression que ça donne. Il redonne vie par petite touche à l’animal.
Une fois son œuvre terminée, Cesare tend son travail à Taddeo.
— C’est pour moi ? lui demande celui-ci avec des yeux brillants.
— Oui. Je suis désolé, je n’ai pas réussi à bien capter la lumière.
Taddeo récupère la toile et la colle contre son torse, remplaçant l’animal qu’il chérissait par son double de papier.
— Merci.
Cesare a un petit sourire triste, se relève et part se fondre dans un coin de la pièce.
Pour qu’on l’oublie.
Comme si c’était possible. Après un tel geste. Une telle démonstration.
Pour la première fois, je me dis que mon frère n’est peut-être pas qu’une ordure prétentieuse.
J'aime bien la fin, une pointe de bonté qui fait du bien <3
Pour la description des hiérarchies dans le collège, j'ai trouvé intéressant mais un peu "sorti de nulle part", peut-être à intégrer autrement? par exemple qqn qui explique vite fait à Andrea ces groupes ou alors avoir un de ces lèches bottes peintres qui l'aborde par surprise avec une oeuvre? Enfin je m'inquiète pas vraiment que tu aies une bonne idée :)
Très bon chapitre plein d'émotions !
Ta réaction me fait ajouter un trigger warning au chapitre. J'ai encore du mal à les anticiper.
"qu'Andrea soit plus choqué et dégouté peut-être jsp "=> Pas faux, Andréa aime beaucoup les animaux.
"Pour la description des hiérarchies dans le collège, j'ai trouvé intéressant mais un peu "sorti de nulle part", peut-être à intégrer autrement? par exemple qqn qui explique vite fait à Andrea ces groupes ou alors avoir un de ces lèches bottes peintres qui l'aborde par surprise avec une oeuvre?"=> Tout à fait ! Je vais vois pour essayer de le caser plus tôt !
"
Très bon chapitre plein d'émotions !"=> Merci :)
A bientôt !
Mak'
Ahlala l'étau se resserre, ça va finir en thriller ! Je note qu'andrea appelle Cesare son frère sur la fin, alors qu'au début du chapitre précédent c'était la pire des ordures. Un peu volatile notre Andrea xD en même temps dans des circonstances pareilles heureusement que y a un peu d'humanité.
Cela étant sachant que c'était le grand jour du rendu et que y a pas de prof ni rien dans cette scène je me demande dans quelle mesure l'assassinat des animaux est un élément pertinent pour la hiérarchie de l'école ou si pour elle c'est un fait divers et qu'il n'y aura aucune conséquence et c'est '' débrouille toi taddeo''. Je suppose que j' en saurais plus sur les implications aux prochains chapitres !
Plein de bisous
Oui, Andréa est très versatile comme perso, un peu TDAH si tu veux mon avis :p
"Cela étant sachant que c'était le grand jour du rendu et que y a pas de prof"=> Oui, d'ailleurs, ça pourrait être un élément qui remonte dans les critiques de la GM d'Isabella.
Pleins de bisous <3
Je reprends aujourd'hui. J'avais une appréhension sur la lecture du chapitre parce que j'ai une sainte phobie des araignées, et que le titre annonçait la couleur, mais bon, comme quoi, ça n'a pas été le trigger auquel je m'attendais. Je peux vraiment tout lire, mais j'avoue que la mort animal ça me touche vraiment, et je me sens affreusement mal pour Taddeo. Dur chapitre pour ma part.
Je suis quand même contente de noter le geste d'humanité de Cesare à la fin.
"Est-ce que le mois lui a paru aussi long que moi" -> qu'à moi?
"mon corps obéit soudain à ma volonté." -> à sa* volonté?
Je file à la suite !
Oui, au final je voulais même qu'on est de la tristesse pour la tarentule ! Les araignées sont comme les loups dans la littérature, elles sont souvent vues comme "vilaines et méchantes". Je voulais faire basculer le préjugé.
"Je peux vraiment tout lire, mais j'avoue que la mort animal ça me touche vraiment, et je me sens affreusement mal pour Taddeo. Dur chapitre pour ma part."=> Moi aussi, je trouve que ça vient du fait de l'aspect "gratuit" du crime.
Je vais peut-être mettre un trigger au début du chapitre.
"Je suis quand même contente de noter le geste d'humanité de Cesare à la fin."=> Oui, à relativiser le geste d'humanité :p
Pleins de bisous !
Me voici pour la suite !
J’ai aimé cette douceur qui se dégage des moments où Andréa voit sa mère. J’étais attristée que ces rares moments, si précieux, soient sous la surveillance malsaine de son père…
On ressent bien la tristesse d'Andréa, tout son désarroi. C’est très bien rendu et cela déchire les tripes. On a envie qu’il puisse retrouver sa mère et se sortir de cette oppression. Du coup, j’ai été surprise qu’Andréa veuille se plier aux règles, les apprendre, lui qui est plutôt du genre à les contrer. Mais avec la dose de harcèlement qu’il subit, on peut comprendre qu’il soit obligé de faire profil bas.
Je suis toute aussi triste pour Taddeo… pauvres animaux, ils n’ont rien fait et on se venge sur eux !!!
J’ai adoré le geste si attentionné de Cesare. Je me doutais qu’il ferait quelque chose et on sent depuis le début qu’il a bon fond, qu’Andréa et lui vont finir par s’entendre, se comprendre : )
Pour les petites corrections :
« Est-ce que le mois lui a paru aussi long que moi ? Est-ce qu’elle a compté les jours aussi ? »
Il faudrait reformuler cette phrase pour éviter « le mois/que moi » La phrase suivante suffirait d’ailleurs : )
Ici : « Elle se rapproche de la toile et ses doigts de chanvre et ma main de chair se rejoignent. »
Enlever l’un des « et » dans cette phrase
« Tapie dans le fond de la pièce, je ne sais pas s’il veut nous manger ou nous protéger. »
Tapi au masculin
« Mais revenons à nos moutons. Moi, je me trouve un peu paresseux mais Taddeo c’est une autre catégorie. » enlever l’un des « mais » car cela alourdit le passage. Tu peux facilement te passer du premier ; )
« Cesare fait partie de ses peintres qui réalisent leur production d’un seul jet. Avec instinct. »
de ces peintres
Un chapitre triste mais d’une plume toujours aussi agile, porteuse d’émotions
Ayunna :)
"Du coup, j’ai été surprise qu’Andréa veuille se plier aux règles, les apprendre, lui qui est plutôt du genre à les contrer. Mais avec la dose de harcèlement qu’il subit, on peut comprendre qu’il soit obligé de faire profil bas."=> Oui, j'ai rajouté un petit passage pour le mettre en perspective !
Je suis toute aussi triste pour Taddeo… pauvres animaux, ils n’ont rien fait et on se venge sur eux !!!
=> c'est tout à fait horrible, je suis d'accord.
"J’ai adoré le geste si attentionné de Cesare. Je me doutais qu’il ferait quelque chose et on sent depuis le début qu’il a bon fond, qu’Andréa et lui vont finir par s’entendre, se comprendre : )"=> ça arrive.
Merci pour le relevé des phrases à améliorer ! Je les garde pour ma réécriture.
A bientôt Ayunna <3