Chapitre 17 : De fièvre et de frayeur

Notes de l’auteur : Bonne lecture !

[Chapitre relu]

Le soir commençait à poindre à l’horizon quand Amélia se tourna vers Jagger.

– Finalement, nous n’avons pas parlé de notre affaire, fit-il remarquer.

Amélia soupira, déçue. Il avait raison. Ça valait bien la peine de se donner rendez-vous ! bougonnait-elle intérieurement. Ils avaient passé l’après-midi à se balader dans la Grand-rue, à acheter des bonbons et jouer les coursiers… quelle perte de temps !

Son regard glissa vers le soleil qui descendait lentement à l’horizon. Bizarrement, elle n’avait aucune envie de rentrer.

Nouveau soupire

– Il se fait tard, dit-elle au bout d’un moment en se tournant vers son compagnon. Je suis désolée Jagger, mais je dois rentrer. Si ma mère ne me voit pas revenir avant le coucher du soleil, elle pourrait bien m’enfermer à double tour et ça n’aiderait pas plus.

– Très bien, répondit-il simplement. Dans ce cas, à demain.

Un pâle sourire étira les lèvres d’Amélia. Elle se sentit presque rassurée de l’entendre dire ça.

– Oui, à demain.

Et elle se détourna, lui faisant signe avant de courir jusque chez elle.

Sur le chemin du retour, pourtant, la jeune fille ne se sentait plus aussi légère. Une étrange impression lui serrait le cœur, presque comme si la présence de Jagger à ses côtés lui manquait déjà. Amélia s’arrêta. Autour d’elle, tout le monde rentrait chez soi. La jeune fille observa son ombre s’allonger, dubitative. Jagger lui manquait ?

– Non, impossible, marmonna-t-elle catégorique.

Alors pourquoi ne rentres-tu pas tout de suite à la maison ? lui glissa une petite voix à son oreille. Pourquoi avoir passé l’après-midi à jouer dans la Grand-rue avec lui sans même avoir parlé une seule fois de cette enquête si chère à ton cœur ?

Tais-toi ! rugit Amélia en son for intérieur.

Et la voix se tut.

Mais un doute subsistait. Elle se mordit la lèvre. Était-ce seulement possible ? Pouvait-elle déjà s’être autant attaché à lui ? Amélia secoua furieusement la tête et plaqua ses mains sur ses joues. N’importe quoi !

L’adolescente releva la tête, observant le manoir de sa famille, quelques rues plus loin. Elle laissa ses pensées vagabonder quelques instants, puis son regard se porta sur l’une des fenêtres, celle de la chambre de son frère. Une douce lumière en émanait, signe qu’elle était occupée. Azriel était là, il l’attendait.

Amélia repoussa le plus loin possible ses divagations et poursuivit son chemin d’un pas décidé. Son frère l’attendait, elle devait se dépêcher.

 

La lune était déjà haute quand Amélia et sa famille passèrent à table. Tout le monde semblait de bonne humeur, pourtant la jeune fille sentait que quelque chose clochait. En se tournant vers son frère, étrangement silencieux dans le brouhaha des conversations, Amélia découvrit un Azriel un peu ailleurs. Son regard était étrangement brouillé, perdu dans le lointain.

Doucement, elle posa une main sur son épaule. L’adolescent sursauta.

– Azriel ? demanda-t-elle inquiète. Tout va bien ?

– Oui, dit-il d’une petite voix. Enfin… je crois.

Mais son sourire n’avait rien de naturel. Azriel semblait épuisé et bien trop pâle. Amélia sentit brusquement son estomac se nouer en remarquant la fine pellicule de sueur sur le visage de son frère. D’un mouvement rapide, elle plaqua une main sur son front. Son visage se décomposa.

Il était bouillant.

– Ta main est fraîche… dit-il d’une voix ensommeillée en fermant les yeux.

Amélia eut à peine le temps de se tourner vers son père qu’Azriel s’écroula sur elle. Presque aussitôt, toutes les discussions s’interrompirent et le silence s’abattit sur la pièce. Azura fut la première à bouger, se précipitant vers ses enfants, paniquée.

– Azriel ! s’exclama-t-elle en les rejoignant.

– Il est bouillant… dit Amélia terrifiée.

Et, en posant à son tour une main sur le front de son fils, le visage d’Azura pâlit davantage. Elle se tourna alors vers son époux et tout s’enchaîna très vite. Nausicaa bondit presque de sa chaise et se précipita dehors pour aller chercher Anita. Roman et M. George se dépêchèrent de rejoindre Azriel et le soulevèrent sans mal pour le porter à sa chambre. Ils eurent toutes les peines du monde à faire céder le garçon qui, même à demi conscient, refusait de lâcher la main de sa sœur.

Alors qu’on emportait Azriel, Azura resta au côté de sa fille et lui tint fermement les épaules. Elle plongea un regard brillant sur Amélia et la jeune fille remarqua qu’elle tremblait.

– Ça va aller, lui assura-t-elle, tout ira bien.

Mais ses mots sonnèrent creux. Azura semblait tout aussi terrifiée que sa fille, leurs yeux aussi mouillés de larmes l’une que l’autre.

Alors, sans un mot de plus, elles montèrent à leur tour dans la chambre d’Azriel. Là, et avec mille précautions, Roman et M. George déposèrent l’adolescent sur son lit. On fit porter une bassine d’eau fraîche que Luvenia et Azura portèrent au chevet d’Azriel avant d’éponger la sueur qui perlait à son front.

Figée à l’entrée, Amélia ne pouvait détacher le regard de son frère, la panique et l’inquiétude lui tordant les entrailles. Ses yeux la brûlaient et sa gorge lui semblait si serrée qu’elle avait du mal à déglutir. Elle voyait la poitrine du garçon se soulever péniblement, sa respiration étrangement sifflante. On aurait dit qu’il s’étouffait tant il semblait avoir de peine à respirer normalement.

Amélia avait l’impression de voir l’ombre de la mort se pencher au-dessus d’Azriel. Elle avait l’impression de la voir se moquer d’elle, se frotter les mains, comme le sinistre présage qu’il ne restait plus beaucoup de temps.

Amélia se mordit les lèvres, serra les poings à s’en faire mal. Ne pas pleurer. Surtout ne pas pleurer

Azriel ouvrit péniblement les yeux. Faible, épuisée par la fièvre, il se força à garder les yeux ouverts, cherchant frénétiquement un visage autour de lui. Il tenta même de se relever sur les coudes, son corps pesant presque aussi lourd que la pierre. Azura et Luvenia tentèrent de le recoucher, mais il continuait de se tortiller dans ses draps, repoussant sa mère et sa tante comme il pouvait. Il s’agitait de plus en plus, la panique le submergeant.

– A… Amélia… Amélia…

Sa voix était pâteuse, ses mots difficiles. Mais elle l’entendit et se dépêcha de le rejoindre. Azura et Luvenia s’écartèrent et, aussitôt Amélia rendue près de lui, sa main glissée dans la sienne, Azriel se calma et se rallongea.

– Je suis là, dit-elle doucement.

Il trouva son regard, afficha un pâle sourire qu’elle tenta de lui rendre.

– Ça va aller, dit-elle, ça va aller, tu verras…

Azriel sourit et serra plus fort sa main dans la sienne. Mais Amélia ne savait pas si c’était lui qu’elle tentait de rassurer ou elle-même.

Quelques instants plus tard, Anita se présenta à l’entrée de la chambre, suivie de Nausicaa. Echevelée et essoufflée, la guérisseuse s’approcha du lit du malade. Amélia se déplaça, lui laissant de la place pour travailler sans lâcher la main de son frère. Anita laissa son sac au pied du lit et posa une main sur le front du jeune homme, la mine soucieuse. Azriel lui sourit faiblement, la respiration encore sifflante.

– Salut Anita… dit-il avec difficulté. Désolé de te déranger si tard…

Une violente quinte de toux le secoua. On l’aida à se redresser et Anita lui tendit un mouchoir dans lequel il continua de tousser. Les secondes s’écoulèrent si lentement qu’Amélia avait l’impression qu’il toussait depuis des heures, des jours. Sa toux semblait si forte qu’elle songeait sérieusement qu’il allait finir par cracher ses poumons. Mais, lorsqu’il écarta le mouchoir de ses lèvres, seul du sang paraissait.

Amélia détourna les yeux alors qu’Anita reprenait le mouchoir qu’elle plia soigneusement avant de le jeter.

Et Azriel se rallongea, sifflant plus qu’il ne respirait.

– Ça ne fait rien, finit par répondre la guérisseuse avec un sourire. Mais, la prochaine fois qu’il te vient l’idée d’avoir une soudaine poussée de fièvre, essaie de nous faire peur un peu plus tôt dans la journée, j’étais sur le point d’aller me coucher.

Azriel rit, et finit par tousser de nouveau avant de se calmer.

– Bien, commençons alors, conclut la guérisseuse.

Elle sortit de son sac artéfact après artéfact et l’auscultation débuta. Elle commença par prendre son pouls et fronça les sourcils. Trop lent. Pour changer, bougonna intérieurement Amélia. Puis elle écouta sa respiration. Éraillée. Évidemment.

Et l’auscultation se poursuivit dans le silence le plus total. Toute la famille était présente, observant avec appréhension chacun des gestes d’Anita, redoutant chacune de ses conclusions.

Au bout d’un moment – qui sembla une éternité – elle passa une étrange bague à son majeur droit et plaça sa main juste au-dessus du visage d’Azriel. Une douce lumière verte émana alors de sa paume, intensifiée par la bague dont le cristal se mit à pulser doucement. Amélia observa avec une certaine fascination des dessins de lierre vert apparaître sur la main, puis l’avant-bras de la guérisseuse, signature des Norwood.

Pendant ce temps, un sourire apaisé aux lèvres, Azriel ferma doucement les yeux et s’endormit. Sa respiration se fit plus claire quoiqu’encore un peu rauque.

Anita soupira, passant une main sur son front, visiblement fatiguée. Elle retira la bague qu’elle rangea dans son coffret puis referma son sac et se tourna vers la famille qui retenait son souffle.

– Ce n’est rien, annonça-t-elle finalement.

Les soupires de soulagement allèrent bon train et la tension ambiante s’envola.

– Il a juste pris un petit coup de froid, poursuivit-elle en replaçant son épaisse écharpe. Avec du calme et du repos, il se portera mieux très vite.

– Rien à voir avec le syndrome ? s’enquit nerveusement Roman. 

Dans ses bras, Azura serra plus fort les poings, les lèvres pincées. L’angoisse leur tordait l’estomac à chacun. Amélia regarda son frère dormir paisiblement, passant une main dans ses cheveux.

Anita secoua la tête.

– Absolument rien. Comme je l’ai dit, ce n’est qu’un coup de froid.

Nouveaux soupires de soulagement. Amélia observa ses parents, serrés dans les bras l’un de l’autre alors qu’Anita se relevait déjà pour partir.  

– Je peux rester avec lui cette nuit ? demanda-t-elle soudain.

– Bien sûr chérie, sourit son père. M. George, vous voulez bien lui apporter une autre couverture ?

– Tout de suite, monsieur.

Le vieil homme disparut aussitôt dans les couloirs avant de revenir avec tout le nécessaire. Pendant que le majordome s’occupait d’Azriel, Amélia et le reste de la famille raccompagnèrent Anita à la porte. Après l’avoir remercié encore une fois et lui avoir souhaité une bonne nuit, tout le monde s’en alla. Amélia demeura seule avec la guérisseuse quelques instants encore, hésitante.

Anita lui sourit.

– Il va guérir, affirma-t-elle doucement. Il ne mourra pas encore cette nuit, je te le promets.

Amélia lui rendit un pauvre sourire. Anita la serra dans ses bras, lui souhaitant une bonne nuit et disparut bientôt dans la nuit. La jeune fille attendit encore un moment, puis elle se détourna et alla se préparer pour aller dormir.

En retournant à la chambre de son frère, Amélia découvrit sa mère à la porte. Elle fixait son fils, la mine sombre.

– Chaque soir quand je vais me coucher, avoua-t-elle tout bas, j’ai peur de le découvrir sans vie au matin suivant.

Amélia retint son souffle.

Elle ignorait si sa mère s’adressait à elle ou non – avait-elle seulement remarqué sa présence ? Pourtant, ses paroles l’atteignirent en plein cœur. Car elle aussi connaissait cette peur, cette angoisse constante. Les rires parvenaient à la dissiper durant la journée mais, une fois le soir venu, étendu dans son lit, elle revenait toujours la hanter.

Bien sûr, Amélia savait qu’Azura tenait à ses enfants – en témoignait son attitude surprotectrice – et s’inquiétait tout autant de l’état de santé d’Azriel que le reste de la famille. Mais la voir ainsi, les lèvres pincées, les yeux rougis de larmes et la mâchoire serrée… cela rappela brusquement à la jeune fille qu’au-delà de son statut de sorcière aristocrate, Azura Moonfall était avant tout une maman. Une maman qui regardait chaque jour son fils s’éteindre à petit feu. Une maman dont l’impuissance face à la situation la rendait triste et amère.

Tout d’un coup, Amélia sentit une bouffée de compassion l’envahir. Et elle se demanda alors, en observant la femme accablée devant elle, comment elle avait pu ne pas le remarquer plus tôt… ce regard débordant d’inquiétudes et de regrets mais aussi d’un amour inconditionnel.

L’adolescente s’apprêtait à répondre quand Azura se tourna subitement vers elle, la stoppant net dans son élan. Elle vit alors un pâle sourire étirer ses lèvres.

– Veille bien sur lui, d’accord ?

Amélia resta sans voix quelques secondes, puis hocha la tête. Azura sembla se détendre un peu. Elle s’approcha de sa fille et dans une étreinte quelque peu maladroite, la serra dans ses bras. Amélia demeura sans bouger un moment, les yeux grands ouverts de surprise. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois où sa mère l’avait serré ainsi dans ses bras. Elle sentait sa chaleur, le rythme étrangement agité de son cœur, son souffle chaud dans ses cheveux.

Azura resta ainsi un moment, passant ses longs doigts dans les boucles rebelles d’Amélia. L’adolescente se sentait redevenir une petite fille. Mais, au moment où elle s’apprêtait lui rendre son étreinte, Azura s’écarta, déposant un baiser sur son front.

– Bonne nuit, Amélia.

Et elle disparut dans le couloir, sans un mot de plus. Amélia la regarda s’en aller, pensive. Elle ne parvenait toujours pas à réaliser ce qu’il venait de se passer.

Puis, reprenant doucement ses esprits, la sensation de cette étrange étreinte encore vive sur sa peau, elle se détourna et entra dans la chambre. Elle découvrit M. George au côté d’Azriel, épongeant avec douceur son front. La jeune fille n’aurait su dire qui du majordome ou du malade était le plus livide.

Amélia s’approcha et prit doucement le chiffon humide des mains du vieil homme. Celui-ci se retourna en sursaut.

– Mademoiselle…

– Allez vous reposez, lui souffla Amélia. Vous êtes épuisé, il vous faut dormir.

– Mais… c’est que… je m’inquiète tellement pour le jeune maître… j’ai peur qu’il…

La fin de sa phrase mourut au fond de sa gorge alors qu’il peinait à retenir les larmes qui lui montaient aux yeux.

Amélia eut un élan de compassion pour le vieil homme. Plus que le majordome de la famille, M. George était comme un grand-père pour elle et son frère et elle savait ce sentiment partagé. Il avait assisté à leur naissance, les avait vu grandir. Il avait été témoin de leurs premières réussites, leurs premiers échecs. Il avait toujours été là, avec sa bienveillance et sa gentillesse. Il les aimait profondément. Alors, naturellement, M. George avait été bouleversé à l’annonce de la maladie d’Azriel, comme le reste de la famille, peut-être même plus.

Amélia sourit faiblement et posa une main rassurante sur son épaule.

– Ne vous inquiétez pas, lui dit-elle d’une voix douce. Vous l’avez entendu comme nous, il va guérir. Et demain il vous demandera encore des biscuits aux pépites de chocolat pour le goûter avant d’essayer de vous faire jouer aux échecs.

M. George eut un pâle sourire avant de reporter un regard sur Azriel.

– Vous le pensez vraiment ? demanda-t-il finalement.

– J’en suis sûre. Et s’il y a le moindre problème, je viendrai vous réveiller, d’accord ?

– D’accord… céda-t-il après un moment.

Il se releva, le dos raide et se laissa raccompagner jusqu’à la porte. Là, il se retourna, lançant un dernier regard à Azriel avant de se tourner vers Amélia. La jeune fille lui sourit.

– Bonne nuit, M. George.

– Bonne nuit, mademoiselle, lui sourit-il finalement.

Puis il s’éloigna dans le couloir d’un pas mal assuré. Amélia le regarda disparaître dans la pénombre, le cœur lourd. Il lui faisait de la peine.

Puis elle referma la porte et se tourna vers son frère, paisiblement endormi. Elle épongea une dernière fois son front avant de se glisser dans le lit à son tour. Elle vérifia les couvertures, éteignit la lumière et se blottit tout contre son frère. Là, confortablement installée, elle se laissa lentement bercer par le son régulier de sa respiration et ferma les yeux.

Puis elle s’endormit.

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Zoju
Posté le 16/10/2021
Me revoilà enfin sur ce chapitre, je suis vraiment désolée, je n'ai pas eu beaucoup de temps ces dernières semaines. Lu à sa sortie et j'ai oublié de commenter. Mea culpa.

Le début de chapitre m'a fait bien rire. J'avais envie de crier "enfin vous y penser ! C'est pas trop tôt ! " Blague à part, j'aime toujours autant lire ce duo qui continue à bien fonctionner. J'ai souri quand Amélia pense au jeune homme après leur séparation. Je vois que toi aussi tu aimes asticoter tes personnages sur ce point XD. Si j'avais une remarque sur ce passage, il s'agit de cette phrase "Tais-toi ! rugit Amélia en son for intérieur." Je l'ai trouvé peut-être un poil trop violent ou alors il manquait selon moi une information sur les sentiments qui envahissent Amélia quand la voix lui parle. Cette voix lui reproche de ne pas avoir pensé à l'enquête. La culpabilité l'envahit ?

Vient ensuite le repas de famille, c'était douloureux de lire ce passage avec Azriel qui est au plus mal. On est soulagé d'entendre le diagnostic, mais j'ai bien ressenti la tension et la douleur qui pèsent sur cette famille qui voit l'un de ses membres périr lentement. L'étreinte entre Azura et sa famille bien que maladroite est très touchante. On espère que les liens entre elle vont s'améliorer.

On a ensuite un changement d'ambiance avec la famille de Jagger. J'ai bien aimé le moment où il se remémore les attaques qu'on subit les fées. Cela rajoute un peu plus à l'horreur que cette population connaît. La retrouvaille avec sa petite sœur est très touchante et on voit directement qu'il aime sincèrement sa famille. Les petits surnoms affectifs font sourire.

Partie qui se lit très facilement, on passe de deux ambiances complètement différentes, mais on a aucun mal à suivre.
Lunatique16
Posté le 17/10/2021
Coucou ! Merci pour ton commentaire, et ne t'en fait pas trop, ça arrive d'oublier, l'essentiel c'est que tu ai pris du plaisir en lisant x)
En tout cas, je suis vraiment contente que cette première partie t'ai plu, encore plus en apprenant que le début t'a fait rire x) comme quoi il fallait juste attendre un peu, tout arrive plus ou moins lentement dans ce premier tome, désolée ^^' mais mon côté perfectionniste me pousse à bien mettre en place le décor, les choses sérieuses arriveront bientôt, encore un peu de patience ;-)
Pour ce qui est de ta remarque sur la voix intérieure d'Amélia, tu as peut-être raison, en y repensant ça doit sembler un peu trop vif comme réaction alors qu'ils se connaissent à peine. Je verrai comment arranger ça dans une prochaine relecture. Et oui, bien qu'Amélia se soit ressaisie, elle est toujours plus ou moins hanté par cette culpabilité par rapport à Emily, ça lui prendra sûrement du temps, mais elle finira par s'en détacher.

A bientôt ! ^-^
Vous lisez