Chapitre 17 : Négociations

Lyra grinçait des dents, ses oreilles percevant le spectacle d’une qualité médiocre que Fynn offrait à ses clients. Agacée, elle vérifia que Kaïna dormait puis s’éloigna de la salle de bal, confiante en la sécurité de sa fille. Elle sortit du bâtiment où se tenait la fête de mariage d’une bourgeoise de ce quartier riche.

Lyra ne risquait pas de se faire attaquer par des brigands dans ces rues protégées de Nimrath. Ce royaume voisin de Valdoria vendait de la laine, du cuivre et du bois d’ébène. Les artisans fleurissaient. La milice interne surveillait les grandes artères. Lyra pouvait se promener sans risque. Elle avait besoin d’air et surtout, de silence, loin de l’horreur que Fynn faisait exprès de produire.

Un cri attira son attention. Un homme se faisait agresser, sans aucun doute. Lyra bondit dans la ruelle proche pour découvrir un homme entouré de trois autres encapuchonnés.

- Hé ! Laisse-le tranquille ! les invectiva-t-elle.

- Dégage pauvresse ! Cela ne te regarde pas ! gronda l’un des porteurs de capuche.

Pauvresse, répéta Lyra. Elle le méritait. Pour passer inaperçus, Fynn et elle se fondaient dans la masse en portant des vêtements aux couleurs neutres et de mauvaise qualité. Nul ne pouvait l’imaginer reine dans cette tunique de lin beige.

Dans le regard de la victime, Lyra lut un « non ». Il lui intimait silencieusement de s’en aller, de ne pas essayer de l’aider. Le pauvre suintait la terreur à plein nez.

- Barrez-vous, ordonna Lyra en enfonçant sa main dans sa manche.

Sa main droite se mit à battre la mesure. La glyphe de feu scintilla devant son regard.

- T’as pas bien compris, dit l’un d’eux en se retournant.

Une dague brilla dans sa main. Argent, reconnut Lyra. La jeune femme scruta la victime.

- Tu es magicien ? demanda-t-elle.

Il hocha misérablement la tête. Probablement un Epsilon.

- Vous êtes des sorciers, comprit Lyra.

- Dégage, pauvresse. Tu n’as pas envie d’avoir affaire à la magie.

Aucun d’eux ne proposait des yeux en amande. Ils n’appartenaient pas à la famille royale Valdorienne. Juste des pauvres cherchant un pouvoir facile.

- Toi non plus, répliqua Lyra et le mur de flamme jaillit entre eux et leur victime.

Les trois agresseurs hurlèrent de terreur en reculant.

- Magicienne, supposa l’un d’eux. Parfait ! Un pouvoir de plus !

- Euh… Ajar ! Le feu… Il est réel ! Ce n’est pas une illusion !

Une boule de feu frôla le premier, lui roussissant la joue.

- Putain ! Elle maîtrise ! gronda le deuxième.

- On se casse ! dit le troisième. Ça ne vaut pas le coup.

Les trois sorciers s’éparpillèrent, disparaissant derrière Lyra. Un dernier battement et le mur de flammes disparut, ne laissant qu’une traînée sombre sur le sol. Alors que Lyra regardait les sorciers s'enfuir, elle sentit le poids de sa couronne absente peser sur ses épaules. La culpabilité et le sens du devoir se mêlaient dans son cœur, créant un tourbillon d'émotions qu'elle peinait à contrôler.

- Merci, magicienne, dit le mage.

- Je ne suis pas magicienne, répondit Lyra avant de s’en aller à son tour.

Ash l’avait prévenue : les sorciers Valdoriens ne cesseraient leurs exactions qu’une fois le royaume redevenu prospère. Comment pourrait-il le devenir sans la porteuse de glyphes vendant son art à l’empereur ? Ces criminels existaient à cause d’elle. Ce magicien avait failli perdre la vie à cause d’elle. Tout ça pour une vie de bohème avec Fynn. Une nausée l’envahit.

Les rues luxueuses de Nimrath semblaient se moquer d’elle, lui rappelant la pauvreté qu'elle avait laissée derrière elle à Valdoria. Chaque façade ornée, chaque lanterne dorée était un rappel cruel de ce qu'elle aurait pu apporter à son propre royaume.

Lyra retourna au bal pour écouter son amant produire volontairement un spectacle de mauvaise qualité. Ils étaient libres, certes, mais à quel prix ? Ils devaient se cacher. Fynn détruisait son art. Lyra développait ses pouvoirs sans le moindre but.

Lyra ne pouvait s'empêcher de comparer sa vie actuelle avec celle qu'elle avait laissée derrière elle. La liberté avait un goût amer quand elle pensait aux conséquences de son absence pour les Valdoriens.

Lyra se sentait déchirée entre son amour pour Fynn et Kaïna, et son devoir envers Valdoria. Chaque pas la ramenait vers sa famille, mais son cœur restait dans cette ruelle, avec ce magicien qu'elle venait de sauver.

Elle rangea les affaires, emmaillota Kaïna et attendit Fynn de pied ferme. Sa décision était prise. Restait à savoir comment réagirait Fynn.

- Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-il dès qu’il la rejoignit, une fois ses quelques pièces de cuivre en poche.

- Je retourne à Valdoria, annonça-t-elle. Ma place est là-bas. Viens avec moi, Fynn.

Alors qu'elle annonçait sa décision à Fynn, Lyra sentit un mélange de détermination et d'appréhension l'envahir. Elle savait que ce choix changerait irrémédiablement leur vie, mais elle était prête à affronter les conséquences pour le bien de son peuple.

- Pour laver le linge et frotter le sol de ces connards prétentieux ? Non merci !

- Je suis la reine, rappela Lyra. Je te promets le poste de maître de musique. Tu pourras exercer ton art librement, sans contrainte. Tu l’enseigneras au prince héritier.

Le visage de Fynn passa par une myriade d'émotions - surprise, inquiétude, espoir - alors qu'il pesait les implications de la proposition de Lyra. Sa voix tremblait lorsqu'il exprima ses doutes, trahissant le conflit intérieur qui le déchirait.

- À moins que je n’ai vraiment rien compris à tes explications, il me semble que si tu as un enfant avec Ash, il sera magicien.

- C’est ça, confirma Lyra.

- C’est interdit ! Loi impériale ! Aucun magicien ne doit connaître la musique. Ce n’est pas pour rien que je me cache, figure-toi !

- L’empereur a raison de craindre le mélange magie / musique. Il est redoutable. Cependant, les Valdoriens ne souhaitent pas renverser l’Empire. Nous voulons le bien de tous et utiliserons nos pouvoirs pour améliorer notre peuple et l’Empire tout entier, sous la coupe de Sa Majesté.

Fynn grimaça. Lyra poursuivit :

- Tu pourras arrêter de te cacher. Exercer ton art en toute liberté et au grand jour. Tu ne seras pas un larbin mais celui qui entraîne l’héritier.

- Je serai l’amant de la reine ? s’esclaffa Fynn. Tu crois que Ash acceptera ?

- Je vais lui annoncer et s’il est réticent, je marchanderai notre savoir sur la magie. Tu as quelque chose à leur offrir, ne l’oublie pas. Je t’aime. Viens avec moi, s’il te plaît. Ne nous laisse pas, Kaïna et moi. Nous avons besoin de toi.

Fynn plongea son regard dans celui de sa fille puis hocha la tête.

- D’accord, mais on entre sans se faire voir. On vérifie la réaction de Ash et en fonction, on avise. Kaïna reste dehors le temps de faire ce premier test.

- Soit, accepta Lyra.

Ils voyagèrent sous le couvert des pouvoirs des deux amants qui se relayaient, Lyra étant désormais aussi douée que Fynn pour modeler des illusions leur permettant de passer inaperçus.

Kaïna confiée aux bons soins d’une fermière qui accepta volontiers d’accueillir l’enfant pour la nuit, Lyra et Fynn pénétrèrent le château sans être inquiétés. Lyra s’arrêta devant la porte des appartements de Ash, la boule au ventre. Et s’il refusait ? Elle craignait un bain de sang. Elle espérait que tout se passerait bien. Elle fit signe à Fynn de rester dehors. Il accepta d’un hochement de tête.

Lyra se glissa à l’intérieur et referma derrière elle, le tout sur la pointe des pieds. Ses yeux mirent un moment à s’accommoder à l’obscurité ambiante et enfin, elle aperçut une forme humaine contre le mur derrière le lit. Elle contourna le meuble pour voir Ash, le dos contre le mur, à demi-masqué par une autre forme humaine. Un éclat d’acier brillait entre eux.

- Ash ! s’exclama Lyra.

L’agresseur se retourna. Kaelan ! Et l’éclat brillant entre eux ! Une dague en argent. Dans le cœur ! Ash s’écroula.

- Non ! hurla Lyra.

L’héritier ne pouvait pas mourir. Toute la lignée disparaissait avec lui.

- Trop tard ! J’ai ses pouvoirs. Et toi, tu…

Lyra joua de la glyphe de feu. Kaelan évita la boule de feu en se téléportant. Lyra éteignit les flammes en les étouffant puis superposa la glyphe de soin avec Ash et joua, ses doigts dansant sur la glyphe comme si sa propre vie en dépendait.

- Ash ? dit une voix en entrant. Nous ne percevons plus ton… Lyra ?

Des dizaines de personnes apparurent.

- Retirez lui cette dague ! hurla quelqu’un.

L’objet fut retiré du corps de l’héritier. Lyra redoubla d’effort. Alors qu’elle luttait pour maintenir Ash en vie, son esprit tourbillonnait. Elle réalisait l'importance d'Ash pour Valdoria, pour elle-même, et pour l'avenir qu'elle envisageait. La peur de l'échec se mêlait à une détermination féroce.

- Il ne respire plus, maugréa une voix abattue.

- Son cœur ne bat pas, annonça une autre.

- Lyra ! gronda Fynn.

- Le troubadour ! reconnut quelqu’un. Il sort d’où ?

- Tu te cantonnes au binaire ! hurla Fynn. Passe en ternaire ! Lyra ! Tu exploites à peine le pouvoir de la glyphe. Change de rythme.

- Je… n’y… arrive… pas… pleura Lyra.

- Suis-moi. Suis ma voix.

Il chanta tout en claquant des doigts. Lyra tenta de le suivre.

- C’est mieux. Accroche-toi. Ne lâche pas. Son cœur a besoin de soutien. Tape du pied pour l’aider.

Lyra transpirait à grosses gouttes. L’effort colossal qu’elle déployait lui donnait la migraine. Alors qu’elle suivait le rythme dicté par Fynn, elle sentit la magie pulser différemment en elle. C'était comme si chaque note ouvrait de nouvelles possibilités, chaque battement amplifiant le pouvoir de sa glyphe de soin. Elle comprenait maintenant pourquoi l'Empire craignait tant cette combinaison.

- Qu’est-ce qu’ils font ? demanda quelqu’un.

Un « chut » résonna. Le silence se fit. On entendit plus que Fynn qui fredonnait à l’oreille de Lyra, les claquements de doigts et les légers coups de pied sur le parquet de bois ancien. Les tableaux observaient la scène. La pièce semblait vibrer avec l'énergie de la magie et de la musique combinées. Les ombres dansaient sur les murs au rythme du chant de Fynn, comme si le château lui-même participait à leur effort désespéré pour sauver Ash.

- Il ouvre les yeux ! dit quelqu’un.

- Il respire !

- Son cœur bat.

- C’est impossible.

Lyra s’écroula, rattrapée par Fynn qui la porta dans le lit de Ash où elle sombra. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, ce fut pour découvrir une pièce vide et le noir absolu par la fenêtre. Elle estima n’avoir sombré que quelques instants. Le tambour pulsant dans sa tête ne voulait pas cesser. Elle se leva en se tenant aux poteaux du lit à baldaquin pour sortir, trouvant du monde dans le hall de réception des appartements de Ash. Ce dernier se trouvait assis sur un siège.

- … a mes pouvoirs. Il faut nous attendre au pire. Il sait s’en servir.

- Moi aussi, siffla Lyra.

Tous les regards se tournèrent vers elle. Ash embrassa l’assemblée et tous se sentirent de trop. Telle une nuée d’oiseaux, les sorciers disparurent, laissant Ash, Lyra et Fynn seuls.

- Toi, tu ne devrais pas être debout.

- Ce n’est pas moi qui vient de me prendre une dague en plein cœur, répliqua Lyra.

Ash sourit et pencha la tête.

- Merci, d’être revenue, lança-t-il.

- Pardonne-moi d’être partie, supplia-t-elle en se mettant à genoux devant lui.

- Relève-toi ! Il n’y a rien à pardonner. J’ai cru te protéger en te mettant en cage. La preuve est faite que cet endroit est une passoire. Entre vous deux qui entrez et sortez à volonté et Kaelan qui me poignarde dans ma chambre…

- Ça, il faut dire, murmura Fynn avant de s’excuser d’un geste devant le regard noir de sa maîtresse.

- Qu’est-ce qu’il fait là ? demanda Ash. Non pas que sa présence me dérange, remarque bien. Je suis juste surpris.

- Kaelan n’est pas le père de Kaïna, révéla Lyra, toujours à genoux devant son époux. C’est Fynn. Kaïna a été conçue dans un amour réciproque.

Ash dévisagea Fynn puis grimaça.

- Je l’ignorais, admit le roi de Valdoria.

- Peut-il rester ici ? J’aimerais qu’il prenne le poste de maître de musique.

- Tu es la reine. Tu fais ce que tu veux, rappela Ash.

Lyra allait parler mais Ash précisa :

- Je te donne ma bénédiction.

- Merci, Ash, répondit Lyra devant un Fynn médusé.

- Tu m’as sauvé la vie, rappela Ash. Ce n’est rien en comparaison de ce que je te dois. Tu es drôlement douée en magie pour quelqu’un censée ne rien y connaître.

- Je n’y connais rien en magie, assura Lyra. Je t’expliquerai plus tard. Il y a plus urgent.

- Ah bon ? dirent en même temps Ash et Fynn.

- Nous avons frôlé la catastrophe ! rappela Lyra en se relevant. Alors, Ash, que tu le veuilles ou non, il va falloir faire un héritier !

Ash se tortilla de malaise sur son siège.

- Mon allaitement est presque arrivé à son terme, annonça Lyra. Je produis moins de lait. C’est le moment idéal pour concevoir. Je suis prête à accueillir ta semence.

- C’est pour ça que tu refusais que je me déverse dans ton ventre ? comprit Fynn. Tu te réservais pour lui ?

Ash rit bêtement à cette nouvelle.

- L’hériter est plus important ! s’écria Lyra. Fynn, arrête d’être jaloux et aide-le !

- Que j’aide qui à faire quoi ? souffla Fynn, ahuri.

- On va dans la chambre, ordonna Lyra en attrapant Ash par le col pour l’obliger à le suivre, et le roi se laissa faire, malgré sa carrure plus imposante.

Fynn suivit en secouant la tête.

- Tu préfères que je sois habillée ou nue ? demanda Lyra à Ash.

Le roi sembla avoir une nausée. Lyra le regarda avec un mélange de compassion et de détermination. Elle savait que cela ne serait pas facile pour lui, mais elle était prête à tout pour lui donner un héritier.

- Habillée, donc. Si je te présente mon cul, ça devrait aller, non ? Un cul, c’est un cul !

- Lyra… Je ne crois pas que… murmura Ash.

- Il faut un héritier ! s’exclama Lyra d’une voix dure. Tu as failli mourir. Veux-tu vraiment causer l’extinction de ta lignée ? Rendre inutile tous les sacrifices de tes ancêtres ?

- Kaelan m’a volé mes pouvoirs. Je n’ai plus rien, maugréa Ash en relevant ses manches, dévoilant ses bras nus.

- Je donnerai les miens à notre fils. Je tiendrai ma promesse. Quant aux pouvoirs que Kaelan t’a pris, je compte bien aller les récupérer. Après. L’héritier d’abord. Au travail !

- Plus facile à dire qu’à faire, maugréa Ash, déconfit.

Lyra se pencha en avant, les coudes sur le lit et retroussa le jupon de sa tunique.

- Je vais vomir, prévint Ash.

- C’est pas gagné… souffla Fynn d’un air amusé.

- Et si tu aidais ? proposa Lyra, agacée que le barde reste immobile à se poiler.

- Comment ? répliqua Fynn en haussant les épaules.

- T’as toujours pas compris ? Il faut te faire un dessin, ou quoi ? Ash a autant flashé sur toi que moi ! Déshabille-toi et viens donner un coup de main.

- Je n’ai aucune envie de me faire enculer, répliqua Fynn d’un ton glacial.

- Ça tombe bien, intervint Ash, penaud. J’aime recevoir, pas donner.

- Ah tu vois ! s’exclama Lyra. Comme je viens de le dire, un cul, c’est un cul. Alors le mien ou le sien, ça change quoi ?

Fynn lança à Lyra un regard narquois avant de hausser les épaules. Il entreprit de se dévêtir. Tout cela tournait très bien. Il avait toujours su que le roi était homosexuel et avait refusé une interaction avec lui par peur qu’il ne doive recevoir. Donner ne le dérangeait pas. Surtout si cela sauvait la lignée royale. Il se sentait comme un héros, prêt à sauver le jour. Il semblait lui pousser des ailes. Il en dansait d’anticipation.

- Le joli troubadour va réellement m’enculer ? murmura Ash aux oreilles de Lyra.

- Il semblerait, s’amusa Lyra.

- Trop bien ! en sautilla Ash de joie. Merci, merci, merci !

Lyra rit dans la couverture tandis que Ash se déshabillait avec empressement alors qu’il renâclait l’instant d’avant.

- Je commence par Lyra et ensuite, ça sera ton tour, Ash.

Le roi haussa les épaules. L’ordre ne lui importait pas. Fynn fondit entre les jambes de sa maîtresse pour un léchage en règle.

- Ça me donne envie de vomir, prévint Ash.

Lyra adorait. Fynn savait tellement bien se servir de sa langue et de ses doigts. Une merveille ! Elle était une guimbarde entre ses lèvres agiles, une lyre vibrant sous ses doigts magiques. Elle monta vite. Il savait exactement où agir pour la faire exploser. Il s’arrêta, la faisant gémir.

- Ash, à ton tour, annonça Fynn. Suce-moi !

Lyra se tordit le cou pour voir le roi de Valdoria se prosterner devant son idole. Fynn avait bien cerné la personnalité de Ash car il le dominait et le roi se laissait faire, une érection naissante prouvant son plaisir.

- Oh putain ! Tu suces bien ! s’exclama Fynn. Arrête ! Retourne-toi et penche-toi sur Lyra.

La jeune femme banda les muscles de ses bras et de ses jambes. Il allait falloir supporter leurs poids et leurs assauts. Ash se mit en position. Un peu stressée, Lyra vit, entre ses jambes, la main de Fynn guider le membre vers son chemin de vie tandis que Ash se faisait remplir dans le même temps.

Fynn commença l’assaut et pilonna Lyra à travers Ash. Lyra ne s’était jamais sentie aussi remplie. Sous son ventre, elle vit Fynn, d’une main, malaxer les couilles de Ash tandis que l’autre s’amusait avec le clitoris de sa maîtresse. Lyra ne tint plus. Elle explosa. Ses cris excitèrent Fynn qui redoubla d’ardeur. Ash ne tint plus et sa semence envahit le ventre de Lyra tandis que ses entrailles recueillaient le liquide du barde.

Les trois partenaires s’éloignèrent les uns des autres. Lyra s’allongea afin de maximiser les chances de réussite. Fynn se lava dans la bassine de Ash.

- Baiser un roi et une reine, en même temps, c’est une première, s’exclama Fynn.

- J’aurais préféré juste toi et moi, maugréa Ash.

- L’héritier, gronda Lyra.

- Dans ce sens-là, je veux bien refaire ça seulement avec toi, précisa Fynn.

- Lyra, murmura Ash. Merci de me l’avoir ramené.

Tous les trois explosèrent de rire.

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