Chapitre 17 [NOUVELLE VERSION]

Notes de l’auteur : MAJ : 23/11/2024

Lorsque leurs chevaux entrèrent dans Issarta, Altaïs eut l’impression que son esprit se détachait de son corps. Les habitants se massaient sur les bords de la rue, sans doute alertés par le soldat qu’Harald avait envoyé en amont pour avertir de leur retour imminent ; retour triomphal de ceux qui avaient retrouvé le régicide, l’avaient traîné jusqu’au palais pour qu’il y soit jugé.

Le roi serait le protecteur dont le peuple avait besoin, et cette façade serait la seule que verrait le reste du royaume.

La foule dévisageait Altaïs avec une hostilité palpable. Des chuchotements assassins accompagnaient leur avancée, des mots et un dégoût qui le meurtrissaient toujours plus. « Régicide » et « porte Nord » revenaient comme un leitmotiv lancinant. Les passants se souviendraient de son allure misérable, de ses vêtements maculés de sang et de boue. Et lorsque son corps se balancerait au bout d’une corde, ils se souviendraient de ce qu’il en coûtait de défier la royauté et de mettre le royaume en danger.

— Meurtrier ! entendit-il quelque part.

Il ne put retenir un battement de cils trop rapide.

— Lâche !

— Monstre !

Altaïs avait rarement autant rêvé d’être ailleurs, ou de ne plus être tout simplement. Seuls les lambeaux de sa fierté l’incitaient à ne pas baisser la tête, l’empêchaient de se recroqueviller sur sa selle dans l’espoir de fuir les regards haineux. Il savait que l’expression aussi froide que la glace qu’il offrait à la foule lui donnerait du grain à moudre. Pour elle, il serait toujours ce prince régicide à l’allure arrogante, un prince qui ne devait pas avoir de cœur pour avoir assassiné son oncle…

Mais cela valait mieux que de montrer ses faiblesses.

Une pierre heurta son épaule. Il serra les dents, mais ne se retourna pas pour chercher le responsable. L’un des Épéistes qui les escortaient talonna légèrement sa monture pour se mettre à son niveau, empêchant que l’agression se reproduise.

Altaïs inspira lentement. Peu à peu, le décor s’effaça autour de lui, ne laissant que l’artère qui menait au palais. Il se renfonça en lui-même pour échapper aux insultes, pour fuir sa propre souffrance.

Lorsque les sabots de son cheval martelèrent les pavés de la vaste cour du palais, la réalité le rattrapa brutalement.

— À terre, lui ordonna Elaran.

Altaïs obéit, les mains tremblantes. Sa cheville se déroba sous son poids et il s’étala en arrière avec une plainte étranglée. Elaran le releva sans ménagement pour le traîner dans le palais à la suite d’Harald. Les souvenirs l’assaillirent aussitôt, des sensations familières. Il revit l’enfant qu’il avait été courir dans les couloirs pour échapper à son oncle, se perdre dans les rayonnages de la bibliothèque royale ou dans les écuries ; il entendit ses cris, ses pleurs, ses rires dissonants. Il se revit changer jusqu’à devenir cet adolescent furieux qui abhorrait le monde entier. Fouler à nouveau le sol dallé après tout ce temps avait quelque chose d’irréel.

Altaïs avait haï cet endroit, et il haïssait y revenir.

Mais il s’agissait également du lieu où il avait grandi. Il en connaissait chaque recoin, chaque détail. Et il y avait rencontré Alexander.

Alexander

Un brouhaha soudain l’arracha à ses pensées. Entourée de plusieurs demoiselles, Adela venait d’apparaître. Elle balaya la scène du regard pour appréhender la situation, dévisagea Altaïs d’un air inquisiteur, sans qu’il parvienne à deviner le fond de ses pensées. Elle n’avait pas changé depuis le régicide, si ce n’était sa posture plus affirmée peut-être. Par le passé, ils n’avaient jamais été proches, n’avaient même jamais échangé plus de quelques mots, mais Altaïs avait toujours été mal à l’aise en sa présence. Malgré son tempérament calme et silencieux, Adela observait le monde comme si elle en savait bien davantage que ce qu’elle disait. Que savait-elle à son sujet ?

Elle s’arrêta à quelques pas d’Harald, qui courba le buste pour la saluer avec un sourire qui tranchait avec sa dureté coutumière. Il s’empara délicatement de sa main pour effleurer sa paume du bout des lèvres, puis il se redressa de toute sa hauteur.

— Nous avons mis un terme à la traque du régicide !

Des acclamations retentirent dans le hall, se dispersant en dizaines d’échos.

— Enfermez-le dans les geôles, ordonna Harald avec dégoût. Son procès aura lieu dans deux jours.

Elaran empoigna le bras d’Altaïs. Des larmes brûlèrent ses yeux lorsqu’il prit appui sur sa cheville brisée.

Ce n’est rien, la douleur. Tu la connais, tu peux la maîtriser.

Des bruits de pas résonnèrent derrière eux. Altaïs tourna la tête pour en déceler l’origine, mais il ne put s’empêcher de se raidir en rencontrant le regard d’Aalis.

Magie de l’esprit, lui rappela une petite voix dans sa tête.

Les doigts d’Elaran s’enfoncèrent dans sa peau et détournèrent son attention alors qu’ils poursuivaient leur chemin vers les cachots. Altaïs trébuchait à chaque pas. La douleur qui vrillait sa cheville remontait le long de sa jambe. Ils descendirent un vieil escalier en pierre, et les ténèbres du souterrain se refermèrent autour d’eux, seulement brisées par la faible lueur des torches. Ils dépassèrent plusieurs cellules vides jusqu’à ce qu’Elaran s’arrête devant une porte de bois et de métal. Altaïs déglutit lorsque son oncle poussa le battant pour le faire entrer. Deux chaînes couvertes de runes tombaient du plafond, au bout desquelles se balançaient d’épais bracelets en fer, et deux autres serpentaient sur le sol.

L’espace d’un instant, Altaïs fut de retour dans la tour où il avait été emprisonné pendant deux ans. Son masque se fissura, se craquela pour laisser entrevoir ses peurs.

— S’il te plaît, chuchota-t-il.

Pour seule réponse, Elaran lui ôta ses lourdes menottes, dévoilant ses poignets écorchés. Les runes qui l’empêchaient jusque-là d’utiliser sa magie cessèrent aussitôt de faire effet. Dans un sursaut de panique, Altaïs esquissa un mouvement de recul. Une flammèche apparut au bout de ses doigts… et un coup percuta son visage.

Il s’affaissa contre le mur derrière lui avec un gémissement étouffé. Du sang dévala son menton ; sa lèvre s’était rouverte.

— Ne t’avise pas d’essayer une nouvelle fois.

Elaran le traîna jusqu’aux chaînes et referma les larges bracelets de fer sur les poignets de son neveu, les ramenant de force au-dessus de sa tête. Altaïs tenta de se débattre avec un grondement rageur, mais ses chevilles subirent le même sort. Il se mordit la lèvre pour réprimer un cri lorsque son os brisé crissa. Ses pieds touchaient tout juste le sol, ses bras supportaient tout son poids. Elaran émit un sifflement guttural, et sa magie s’évapora de nouveau lorsque les runes s’activèrent.

— Pourquoi ? articula Altaïs.

— Je fais ce qui doit être fait.

Il empoigna la mâchoire d’Altaïs. Le mépris dans son regard s’étiola, ne laissant derrière lui qu’une étrange lassitude.

— Tu cesseras bientôt d’être un danger pour ce royaume, pour nos traditions, pour ce que notre famille a construit.

Elaran ne s’attarda pas dans la cellule. La porte se referma derrière lui, abandonnant Altaïs dans l’obscurité, en proie à ses terreurs passées. Il n’avait plus la force de réagir, de se débattre, d’espérer. La justice n’existait pas dans ce royaume et dans cette famille. Pourtant, une larme roula sur sa joue lorsque le souvenir d’Alexander s’immisça dans son esprit.

je suis désolé

désolé désolé désolé

 

 

Les minutes et les heures se confondaient. Perdu dans les brumes de la douleur, Altaïs n’avait aucune idée du temps qui s’était écoulé lorsque la porte de sa cellule grinça sur ses gonds. Des ombres s’étirèrent sur le sol.

— Altaïs…

Il fit un effort démesuré pour relever la tête, et son regard accrocha celui d’Aalis. Derrière elle, Adela demeurait en retrait mais ne perdait rien de la scène. Pourquoi étaient-elles venues ensemble ? S’étaient-elles rapprochées au cours de ces deux dernières années ? Sans doute. Que cherchaient-elles en venant le voir avant le procès ? Était-ce un piège organisé par Harald pour lui arracher des aveux ou poursuivaient-elles un autre objectif ?

Le bruissement de la robe d’Aalis attira de nouveau son attention. Ils s’observèrent en silence pendant de longues secondes. Après tout ce temps, leurs retrouvailles avaient la saveur amère de la déchéance. Altaïs ne pouvait pas affirmer qu’il avait un jour été proche d’Aalis, mais elle l’avait toujours traité avec une indifférence cordiale, à l’inverse du reste de leur famille.

— J’aurais aimé te revoir dans d’autres circonstances, déclara-t-elle.

Un son rauque s’échappa de la gorge d’Altaïs, réminiscences d’un rire désabusé.

— Moi aussi, rétorqua-t-il. Que veux-tu ?

— Je cherche des réponses, Altaïs.

— C’est à cela que servira mon procès, n’est-ce pas ?

Aalis échangea un coup d’œil avec Adela, qui plissa les yeux, puis elle reporta son attention sur son cousin, mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, une expression féroce durcit le visage d’Altaïs.

— Je n’ai pas tué Thorvald, et je le clamerai jusqu’à mon exécution.

Adela glissa quelques mots à l’oreille d’Aalis, qui fronça les sourcils.

— Si tu dis vrai, tu dois bien savoir quelque chose, n’est-ce pas ? Tu n’aurais pas disparu sans raison. De quoi te souviens-tu ?

Aalis effaça la distance qui la séparait de son cousin. Malgré la pénombre, Altaïs distinguait ses traits avec précision, jusqu’aux taches de rousseur qui parsemaient son nez. Et dans son regard, de la méfiance, de l’agacement, des remords peut-être.

— De quoi te souviens-tu, Altaïs ?

Son estomac se tordit dans son ventre.

Allait-elle utiliser sa magie pour fouiller son esprit ? le torturer ?

— Aalis, l’appela Adela. Tu l’effraies.

L’étonnement traversa furtivement le visage d’Aalis, tandis qu’Altaïs détournait la tête. Il avait oublié que le pouvoir d’Adela lui permettait de lire les émotions de son entourage. Encore une fois, on pénétrait son intimité sans son autorisation. Il réprima un frisson ; il détestait les magies de l’âme, qu’elles soient liées à l’esprit ou aux émotions. Elles se valaient toutes.

— Je ne vais pas te blesser, déclara Aalis. Mais sache que je serai chargée de lire tes souvenirs lors du procès.

— Pour ce que tu y trouveras… souffla Altaïs.

Le regard d’Aalis s’attarda un long moment sur son visage, puis elle fit volte-face pour sortir de la cellule, s’arrêta sur le seuil, hésita un instant avant d’ajouter :

— Harald viendra te voir. Il espère te faire parler.

Elle disparut dans le couloir, tandis que le cœur d’Altaïs sombrait dans sa poitrine en comprenant ce que cela signifiait. Adela mit plusieurs secondes à la rejoindre, l’expression indéchiffrable, comme si elle cherchait à démêler le vrai du faux, les émotions conflictuelles qu’elle décelait chez Altaïs.

 

 

Altaïs hoqueta lorsqu’un nouveau coup le percuta. La douleur poignardait sa mâchoire. Un goût métallique envahit sa bouche, et il recracha un filet de sang. Sa respiration sifflante résonnait dans la cellule. Harald le toisait d’un regard sombre, les manches de sa tunique pourpre retroussées au-dessus de ses coudes. Adossé contre le mur de la geôle, Elaran observait la scène avec une expression aussi lisse que la pierre.

Altaïs ne savait plus depuis combien de temps ils essayaient de le faire parler, avouer, deux ou trois heures, peut-être plus. Il ne parvenait plus à réfléchir.

La souffrance prenait le pas sur tout le reste.

À bout de forces, il n’essayait plus de soutenir le regard de ses bourreaux. Ses mèches collaient à son front trempé de sueur. Des rigoles écarlates dévalaient sa peau, imbibaient son pantalon déchiré, et avaient fini par former une petite flaque à ses pieds, près de laquelle gisaient les lambeaux de sa tunique. Au milieu des lacérations infligées par un fouet fleurissaient sur sa peau des pétales bleus et violacés. Chaque inspiration avivait une douleur lancinante dans son torse – probablement une côte fêlée, peut-être deux.

Son corps se brisait.

Pourquoi était-ce si douloureux de vivre ?

Harald fit claquer dans le vide un fouet doté de plusieurs lanières en cuir. Altaïs tressaillit, mais ses chaînes entravèrent son mouvement de recul.

— Tu as tué mon père, répéta Harald d’une voix implacable. Avoue ton crime !

Altaïs ravala ses larmes pour répondre dans un souffle :

— Je ne l’ai pas tué.

Harald ferma les yeux un instant. Lorsqu’il les rouvrit, Altaïs discerna au fond de ses prunelles la promesse impitoyable qu’il le ferait avouer. Lentement, Harald se mit à lui tourner autour, comme un chasseur le ferait avec sa proie. Tu es pris au piège, semblait-il dire. Les lanières de cuir frôlèrent la peau nue d’Altaïs, dernier avertissement avant qu’il ne claque.

— Où étais-tu caché ces deux dernières années ? Pourquoi avoir fui si tu n’étais pas coupable ?

Pendant un instant, la question tétanisa Altaïs. C’était la première fois qu’Harald la lui posait depuis qu’il était entré dans cette cellule. Puis une rage irrépressible le ranima.

— Tu le sais ! siffla-t-il. Vous le savez tous !

le rire d’Harald pour toute réponse. le visage impassible d’Elaran.

— Tu es si misérable, Altaïs ! Regarde-toi, tu as tué mon père, et malgré cela, tu essaies de te faire passer pour un agneau !

Les mots d’Altaïs peinèrent à s’extraire de sa bouche.

— Je ne l’ai pas tué.

Le fouet déchira son épaule et son omoplate. Dans un élan incontrôlé, Altaïs se cambra pour fuir la morsure de l’arme, et son cri résonna entre les murs de sa cellule.

— Avoue !

— Je ne l’ai pas tué ! Je ne l’ai pas…

Le fouet claqua une nouvelle fois. Ses chaînes cliquetèrent lorsqu’il se débattit. Les mots qu’ils répétaient inlassablement allaient le rendre fou, si la douleur ne s’en chargeait pas avant. Ses pensées s’embrouillaient, doucement, cruellement, ses souvenirs tentaient d’émerger.

Tenez-le. Je vais lui faire passer l’envie de jouer les révoltés.

Pourquoi ?

Le fouet laisse une longue déchirure sur son dos, lui arrache un hoquet de souffrance et emporte avec lui sa haine si vorace.

Harald revint devant lui.

— Menteur, siffla-t-il.

Qui me croira si j’affirme que je suis innocent ? avait-il demandé à Alexander.

Personne.

Ceux qui avaient cru en lui étaient morts, et Altaïs les rejoindrait bientôt.

— Tu as tué mon père. Nous le savons tous, il te le suffit de l’avouer pour écourter ce procès de pacotille.

Il fallut de longues secondes à Altaïs pour trouver le courage de relever le menton. Il s’accrochait à des bribes de souvenirs ; aux sourires d’Alexander, à ses grimaces lorsqu’il avait froid, à la douceur de ses lèvres et à la chaleur de ses étreintes.

— Je ne l’ai pas tué.

Harald le toisa d’un regard sombre.

— Nous verrons si ta réponse sera la même lorsque nous en aurons fini avec toi. Je te laisse une dernière chance d’avouer ton crime, avant qu’Elaran ne s’emploie à fouiller ton esprit, même s’il doit le détruire pour obtenir la vérité.

Altaïs blêmit.

— Non, balbutia-t-il.

— Avoue le meurtre de mon père, Altaïs, susurra Harald.

Cette fois, Altaïs garda le silence, mais son regard terrifié le trahissait. Et lorsque la magie d’Elaran poignarda son esprit, il sombra.

 

Il rouvre les yeux au milieu de la neige, trouée çà et là par les pétales dorés des jonquilles. Des flocons flottent autour de lui, s’emmêlent dans ses cheveux. Il lui faut quelques instants pour reconnaître les jardins du domaine d’Evald. Une bouffée de soulagement l’envahit ; il est en sécurité, rien ne peut lui arriver ici. Son cœur se réchauffe lorsqu’il voit Alexander avancer vers lui, vêtu des habits qu’il portait lors des festivités célébrant le retour du printemps. Il s’élance pour le rejoindre, ralentit en discernant son expression dure, si éloignée de sa douceur habituelle.

— Tu es coupable, n’est-ce pas ?

La question le transperce, le paralyse.

— Que…

— C’est toi qui as assassiné notre souverain. C’est toi qui causes tout ce mal.

— Non…

— Cesse de mentir !

Avec une expression douloureuse, Altaïs fait un pas en avant.

— Alex…

CLAC

Il porte une main à sa joue, davantage meurtri par le geste que par la brûlure sur sa peau. Alexander ne peut pas avoir levé la main sur lui. Il ne peut pas…

— Meurtrier ! crache-t-il. Tu as tué le roi, et même si tu n’as pas porté le coup, tu as tué Nils, tu as tué Evald.

Il se penche légèrement pour que son visage ne soit plus qu’à quelques pouces du sien et lui assène le coup de grâce :

— Tu m’as tué moi.

Altaïs plaque ses mains sur ses oreilles pour ne plus l’entendre.

— Assez ! s’étrangle-t-il.

 

ASSEZ

TROP TROP TROP

DE SOUFFRANCE

DE BRISURES

DE SILENCE ET DE CRIS

DE CRIS SILENCIEUX

Il y a quelque chose de cassé en moi.

IL VEUT VIVRE

PORTER LA MÉMOIRE DE CEUX QUI SONT PARTIS

MOURIR PARCE QUE CE SERAIT PLUS FACILE

FACILE

facile

il a mal

IL VEUT…

mal de douleur,

de FUREUR

de silence

Il y a cette colère qui me dévore.

il veut…

mal de vivre, mal d’être

Cette haine qui prend tellement de place que j’ai l’impression de devenir fou.

il ne sait pas, il ne sait plus…

il…

Altaïs rouvrit difficilement les yeux, la respiration saccadée. Il voyait trouble, des larmes gouttaient sur le sol.

— Tu as tué mon père.

On asservissait son esprit, on brisait son corps. Quand cela finirait-il ?

— Continue… tant que tu le peux… souffla-t-il. Tu n’auras… jamais ce que tu attends… de moi…

— J’attends d’obtenir justice. Je l’aurai lorsque ton corps se balancera au bout d’une corde.

Harald empoigna son menton.

— Tu as tué mon père, siffla-t-il.

— Je ne l’ai pas…

Je ne l’ai pas tué…

Ou peut-être que si ?

Tout le monde le clamait haut et fort. S’il s’agissait de la vérité, tout compte fait ? Et ses souvenirs de la nuit du régicide étaient si flous dans son esprit, se délitaient comme un mauvais songe…

« Tu es tellement persuadé d’être innocent que tu as fini par t’en convaincre… » susurra une voix dans son esprit.

Il sursauta.

— Qu’as-tu vu dans son esprit, Elaran ?

— Ses souvenirs demeurent inaccessibles. Je n’ai pas de prise sur le sort qui les scelle.

Harald émit un claquement de langue agacé.

— Peu importe. Il sera condamné.

Altaïs écoutait sans avoir la force de réagir. L’air peinait à se frayer un chemin entre ses lèvres craquelées, ensanglantées. Harald empoigna ses cheveux pour le forcer à relever la tête, lui arrachant un gémissement.

— Garde donc le silence. Rien ne te sauvera lorsque tu seras agenouillé devant le trône. Tu avoueras le régicide, de gré ou de force.

Altaïs errait sur les rivages de l’inconscience lorsque la porte de sa cellule se referma derrière eux, le plongeant dans l’obscurité. Un sanglot s’étrangla dans sa gorge alors qu’il s’affaissait.

Le silence s’insinua dans sa tête, dans sa poitrine, jusqu’à l’étouffer.

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Edouard PArle
Posté le 21/06/2023
Coucou Mathilde !
Sans surprise Alexander a survécu, c'est bien de ne pas avoir trop fait durer le suspense, je trouve. Sympa de voir les gens du nord le secourir, c'est vrai qu'on n'a pas encore eu trop d'intervention de personnages secondaires jusque-là donc la présence de la guérisseuse m'a plutôt plu.
Curieux de découvrir la solution imaginée par Evald, celle qui peut réhabiliter Altais. J'ai l'impression qu'on se dirige un peu vers une course contre la montre, ça peut être vraiment intéressant. Je suis très pressé de voir le jugement d'Altais s'il a lieu, ça permettra d'apprendre plein de choses sur les personnages.
Je continue...
Mathilde Blue
Posté le 28/08/2023
Coucou !

Je ne m'attendais pas vraiment à ce que les lecteurs pensent Alexander mort, l'important c'était qu'Altaïs le croit surtout xD

À tout de suite !
Contesse
Posté le 11/06/2023
Coucou toa <3

MAIS NOOOON ?! Alex est en vie ? J'y crois pas (lol)

Intéressant d'introduire un nouveau personnage féminin en cette personne qu'est la Guérisseuse ! Je me demandais pourquoi personne n'avait réagi pendant l'affrontement au buffet, mais apparemment ils ont réagi après. J'espère qu'on la reverra cette brave et qu'on saura qui elle est plus précisément, elle me semble mystérieuse et donc intéressante xD

Elaran est toujours fidèle à lui-même, pas de souci, on est pas dépaysé mdr.
J'espère qu'on aura d'autres discussions entre eux pour mieux savoir pourquoi il se déchaîne autant sur Altais, parce qu'il y éduquer et éduquer, faire payer et faire payer. Et pourquoi tant de haine ? Il y a quelque chose de personnel au delà du seul souci de protéger l'ordre établi et la famille royale, mais quoi ? I NEED TO KNOW damn xD

Bref, j'ai beaucoup la bonne ambiance et la douceur de ce chapitre !
Hâte du procès et des paillettes (lol)

Bisouilles chérie <3
Mathilde Blue
Posté le 28/08/2023
Coucou toa <3

"parce qu'il y éduquer et éduquer, faire payer et faire payer."
=> C'est si profond ce que tu dis, je suis émue.

"Bref, j'ai beaucoup la bonne ambiance et la douceur de ce chapitre !"
=> C'est ma spécialité, tmtc

Bisouilles chérie <3
Contesse
Posté le 29/08/2023
Appelle moi Momophilo tmtc lol.

Bisouilles <3
Nathalie
Posté le 02/04/2023
Bonjour Mathilde Blue

Allez Alexander ! Tu peux le faire ! Va sauver l’amour de ta vie ! On croit tous en toi !

Propositions de correction :

d’autres m’ont aidé à vous ramener ici pour vous soigner. → m’ont aidée à vous
Mathilde Blue
Posté le 08/05/2023
Bonjour Nathalie,

Alexander va avoir du pain sur la planche ^^'

Merci pour la coquille.
AlodieCreations
Posté le 28/03/2023
((pousse un long soupir de soulagement))

J'espérais bien qu'Alex allait rester en vie, mais j'avais quand même peur que ça ne soit pas le cas.

Et vive Evald qui avait quand même réussi à trouver ce qui ressemble à une solution, au moins il a pu aider un peu avant sa mort tragique.

J'ai apprécié le fait que les gens du Nord font confiance à leur Duc et lui sont loyaux au point de prendre le risque de soigner Alexander.
Mathilde Blue
Posté le 01/04/2023
Ça n'aurait pas eu trop de sens que je le tue à ce stade de l'histoire T_T Mais il fallait qu'Altaïs le croit...

Et oui Evald a tout de même trouvé une solution, malgré sa mort ! Et c'était clairement plus sympa pour les gens du Nord d'avoir Evald pour veiller sur eux que la royauté ^^'
MrOriendo
Posté le 10/02/2023
Hello Mathilde !

Un chapitre plus calme qui fait logiquement suite à la tempête du précédent. Je n'ai pas grand chose à en dire, il est très bien comme il est. On retrouve Altaïs prisonnier, sa douleur, sa peur, la domination qu'exerce son oncle sur lui. Alexander qui a survécu (forcément, ce n'était pas une grande surprise pour moi) et qui cherche comment le libérer. On comprend bien qu'on va attaquer la deuxième partie de l'histoire qui va se jouer dans la capitale avec le procès.

Une question cependant concernant ton découpage : tu dis dans l'en-tête que ce chapitre 17 serait la fin de ta "partie 1". Mais ne serait-ce pas mieux justement de couper brutalement à la fin du 16 pour créer un cliffhanger monumental avant le début de la seconde partie ?
À mes yeux, cela ferait d'autant plus sens que le découpage serait logique : partie 1, Altaïs tente de s'échapper, pense avoir réussi, se rend à Frostarel, fin dramatique. Partie 2, son oncle l'a capturé mais Alexander est toujours en vie, on va avoir le procès et découvrir comment il réussit à s'en sortir (ou pas...). En tout cas pour moi, ce chapitre 17 devrait logiquement ouvrir la partie 2 du récit.
(Ce n'est qu'une suggestion bien sûr, je n'ai pas encore lu la suite donc je manque peut-être de recul pour juger de sa pertinence... et tu restes seule maîtresse à bord ^^)

Quelques remarques :

- "Alexander était resté inconscient deux nuits et une journée complète." --> Je pense que cette info, tu pourrais la glisser dans le dialogue avec la Guérisseuse, quand elle lui raconte ce qui s'est passé.

- Quand Alexander se rend dans la bibliothèque, on ressent à nouveau cette impression de "vide" à Frostarel. Il ne croise pas de serviteur, il n'y a personne sur place qui pourrait l'aider à chercher le manuscrit ? Une demeure d'une telle importance devrait au moins avoir un intendant, ça manque un peu de vie.

- "Il sortit de la bibliothèque en trombe [...] de peur que le parchemin ne s’effrite entre ses doigts" --> Tu répètes trois fois "bureau" dans ce court paragraphe.
Mathilde Blue
Posté le 12/02/2023
Re ^^

Haha, non ce n’est pas une grosse surprise qu’Alexander ait survécu, l’important c’était surtout qu’Altaïs le croit x) Quoique, ça aurait fait un sacré plot twist…

Sur le découpage, je le vois ainsi parce qu’il y a vraiment un changement de dynamique entre les deux parties et qu’à mes yeux ce chapitre clôt définitivement leur fuite, les chapitres dans le Nord (RIP Evald) et les enjeux de cette première partie en amorçant ceux de la deuxième (le chapitre suivant commence directement dans la capitale). En réalité, le découpage de parties ne sert pas à grand chose, c’était juste pour pouvoir donner des titres que j’avais en tête à mes parties xD

Pour l’impression de vide dans la demeure d’Evald, c’était vraiment un ressenti que je voulais avoir, mais il faudrait sans doute que je souligne la présence de domestiques ou de gardes oui T_T

Merci pour tes remarques, j’en prends bien note !
À bientôt :D
espritdepapier
Posté le 07/02/2023
Hey !
Déjà : Alex est vivaaaaant ♥ (voilà, *mode fan girl off*)
Je rejoins un des commentaires ci-dessous : s'il n'a pas saigné, celui qui l'a poignardé aurait dû recommencer. Mais par contre, la magie qui n'empêche pas le poignard de perforer la peau, mais qui bloque pour éviter l'atteinte d'un organe vital, je trouve ça cool, et carrément en accord avec son rôle de Protecteur (au sens large, mais ça correspond à la magie qu'il utilise je trouve ^^)
Quel chapitre mes aïeux ! Pauvre Altaïs :'( j''espère que Elaran va avoir une mort lente et douloureuse, il la mérite ! Et j'ai aussi trèèèèèès peur du "procès"... la mascarade que ça va être ! :S
Je veeeeux pas qu'ils soient séparés :(((((((
Un très bon chapitre, j'aime qu'Evald ai traduit et les aide encore après sa mort, mais j'ai si peur pour Altaïs (comme déjà dit aussi, il culpabilisait déjà de ouf, mais à sans Alex... j'ai peur qu'il se laisse mourir et abandonne tout combat...)
Bref, j'ai besoin de la suite, j'aime ton histoire, je veux qu'Altaïs et Alex puisse se trouver une p'tite maison avec un balcon et boire des bières en se faisant des bisous ♥ (et pas dans l'au-delà hein, j'te vois venir 'spèce de tueuse de perso !)
espritdepapier
Posté le 07/02/2023
NB (oui, j'ai oublié) : la prière en langue inconnue m'intrigue beaucoup, j'espère qu'on en aura vite la signification :)
Il y a de plus en plus de mots "étranges", il faudra peut-être faire un "glossaire" à la fin du roman ou si tu utilise beaucoup cette langue, faire des notes de bas de pages pour ne pas perdre le lecteur :)
(pour le moment, y a aucun souci, mais ça peut rendre confus ceux qui ont une mauvaise mémoire ou du mal à retenir des mots qu'ils ne connaissent pas ^^)

NB2 : j'aimerai beaucoup avoir les prononciations de ces mots, que mon esprit doit massacrer sans le vouloir :')

(j'arrête avec mes ajouts... "fin je crois :p)
Mathilde Blue
Posté le 07/02/2023
Coucou !

Ouiiiiiiii, bon je ne suis pas certaine que ce soit une grosse surprise ? Ou tu me pensais à ce point impitoyable ? xD Oui je suis d’accord pour le coup du poignard (je ne sais honnêtement pas ce qui m’a traversé l’esprit en me disant que c’était bien comme ça xD), et c’est une très bonne idée la magie qui protège au dernier moment pour protéger les organes vitaux !

Ah le procès, ça va être drôle ça aussi (non)… Si ça peut te rassurer, je souhaite aussi une mort lente et douloureuse à Elaran ^^ Après est-ce qu’il va l’avoir, c’est une autre question x)

RIP Evald qui a trouvé un moyen de les aider même après sa mort :’( Et pour Altaïs RIP aussi en vrai parce que ça va pas être très bonne ambiance pour lui ^^’

Ptet qu’un jour je ferai un UA où Altaïs et Alex vivront leur meilleure vie dans le meilleur des mondes, qui sait ? (Je rigole, ptet qu’ils auront le droit à un happy ending dans ce roman)

Pour la prière, c’est du vieil issheimérien (la langue ancienne du royaume) que je ne prends pas la peine de traduire dans le roman parce que le sens n’est pas très important. C’est une formule rituelle pour libérer l’esprit des morts qu’on peut traduire par : « Sois en paix, sois libre. »
Ce n’est pas une mauvaise idée de faire un glossaire, mais en vrai je n’utilise pas tant de termes que ça donc il serait un peu vide je pense ? Sinon je ferai des notes de bas de page à l’avenir !
Si j’ai le temps j’essaierai de faire une transcription phonétique, mais grosso modo on prononce toutes les lettres, les voyelles sont assez ouvertes et les r plus gutturaux ^^

Merci pour ton commentaire :D Je publie vite la suite comme j’ai déjà eu plusieurs retours sur ce chapitre haha ^^
Eryn
Posté le 06/02/2023
Coucou !
Bon ils sont de nouveau dans la mouise... Je me demande si ça n'aurait pas été cool de laisser le lecteur s'inquiéter un peu plus longtemps pour Alex, par exemple en ne montrant que le point de vue d'Altais dans ce chapitre, et qu'Alexandre réapparaisse plus tard sans qu'on sache comment il a survécu... ça mettrait en tension l'histoire !
Concernant le reste, c'est top !
Je mets encore le doigt sur ce qui me vient à l'esprit : si le livre a le pouvoir d'innocenter Altais, est-ce qu'il ne devrait pas être un peu plus dur à trouver ? caché dans une boiserie, tu truc qui prennent à Alexander un peu de temps à comprendre ?
Top sinon ce chapitre ! A toute !
Mathilde Blue
Posté le 07/02/2023
Coucou !

Alors je m'étais posée la question, dans la première version j'avais attendu un peu d'ailleurs. Mais je suis partie du principe que de toute façon les lecteurs se douteraient qu'Alexander n'était pas vraiment mort donc autant essayer de conserver un certain équilibre des points de vue, et je trouvais intéressant le parallèle entre celui qui est emmené de force et celui qui reste en arrière !
Pour le livre, il n'a pas le pouvoir en lui-même d'innocenter Altaïs, seulement les informations qui permettront peut-être d'y parvenir (sachant qu'Evald leur a déjà donné une partie des informations donc pas de grosse surprise), du coup je ne voyais pas l'intérêt de faire tourner Alexander en rond j'avoue, surtout qu'Evald avait prévu de leur montrer donc à priori il ne l'avait pas rangé !

Merci pour ton commentaire :D
À toute !
Flammy
Posté le 06/02/2023
Noooooooon, tu n'as pas le droit de les séparer :'( Ils sont faits pour rester ensembles ces deux choupettes là, Altaïr, je sais pas combien de temps il va tenir tout seul T.T Surtout qu'il pense qu'Alex est mort, il va juste se laisser mourir comme une andouille. D'ailleurs, réflexion d'un coup, Alex devrait pas sentir avec son instinct magique en permanence qu'Altaïr, ça va pas là ? Ou il est trop loin ? Dans le même genre, il aurait pas dû sentir depuis des années qu'Altaïr allait pas bien ?

Pour, cette histoire de procès va vraiment avoir lieu, et je sens que ça va juste être une grosse blague x) Qu'il va pas vraiment avoir sa chance et que même avec le gros bug de sa mémoire scellée, ça va pas gêner le roi. D'ailleurs, est-ce que les autres vont s'en rendre compte que sa mémoire est scellée ? Ou ça donnera juste l'impression qu'il n'y met pas du sien ? D'ailleurs, quand Elaran vient gambader dans son esprit, il scelle aussi les nouveaux souvenirs ? Ca a pas trop d'intérêt, non ? Ou alors, il scelle tout pour plus de sûreté ? Mais alors, Altaïs devrait pas être capable de parler de grand chose.

D'ailleurs, Elaran qui dit qu'il a pas tué le duc de bon coeur. Mais pourquoiiiiii ? Je le comprends tellement pas ce perso, sa logique, son fonctionnement interne ='D Au moins, c'est bien, je me pose toujours des questions, mais il va pas me faire croire qu'il a du mal à tuer des gens après Nils. Donc pourquoi le Duc ? Bref. C'est agaçant. Et il pensait vraiment qu'en battant Altaïs, tout se passerait bien et que ça partirait pas en cacahuètes ?

Je reviens au procès. Avec un peu de chance, Alexander arrivera au bon moment pour parler de la découverte d'Evald et sauver les fesses d'Altaïs. Quelque chose me dit que là, Aalis et peut-être Soren pourront aider. Parce que bon, Alexander pourra pas entrer dan le procès facilement a priori, mais s'il peut transmettre ses infos, peut-être signaler à Altaïs qu'il est encore en vie, histoire qu'il fasse pas de conneries.

Rhaaa, ça m'enrage ce genre de situation :'( J'espère que ça va bien se passer et qu'ils seront bientôt réunis, mais bon, quelque chose me dit que c'est pas pour tout de suite, que ça va encore grave être la merde, et en vrai, même si au procès, on apprend que c'est pas Altaïr, est-ce que ça arrangera vraiment sa situation à ma pauvre choupette ?

Ah, petit détour vers la situation d'Alex ! J'avoue, j'ai eu un peu de mal avec comment il a survécu x) Je suis très contente que ça soit le cas, mais s'il n'a eu qu'une côte cassée, pourquoi est-ce qu'il est tombé inconscient ? De plus, l'Epéiste aurait pas dû remarquer qu'il ne saignait pas / qu'il respirait encore / qu'il était pas mort ? Ils étaient a priori pas besoin de repartir à toute vitesse, donc je comprends pas comment une erreur pareil a pu se produire :/ Si ça avait été Nils, ok, mais là, je trouve ça un peu gros ^^'

Il n'y a plus de boutons suivant, enfer et damnation :'( Je crois que j'ai été un peu beaucoup happée par l'histoire ='D Mon petit coeur et mes petits nerfs n'y survivront pas, d'habitude, c'est clairement le genre d'histoire où à un moment, je vais lire la fin avant la fin pour être capable de faire autre chose que juste lire ='D Là, il ne me reste plus qu'à prendre mon mal en patience ^^"

En tout cas, bon courage pour la suite <3 Ils ont intérêt à se retrouver rapidement les deux choupettes :'(
Mathilde Blue
Posté le 07/02/2023
Mais c’est tellement plus drôle de les séparer… (non) Ah bah clairement Altaïs est au fond du trou et désespérément seul, ça ne présage rien de bon pour la suite x) Alors pour Alexander, mon côté cynique te dira qu’il n’a pas besoin de sa magie pour savoir qu’Altaïs va mal à ce moment xD Et sur le fait qu’il aurait dû sentir pendant des années qu’Altaïs allait mal, grande question ^^ Tu le trouvais très heureux quand il était plus jeune ? :p Sans parler de ces deux années où il s’est enferré dans sa culpabilité…

Mais non voyons, ce sera un procès tout à fait juste et équitable x) En vrai j’ai hâte de publier ce chapitre hehe (mais quelle tannée à écrire, on va pas se mentir xD). Et grande question de est-ce que ça arrangera vraiment la situation si Altaïs était innocenté x)
Quand Elaran s’insinue dans son esprit, il ne scelle pas forcément les nouveaux souvenirs parce que ça n’aurait pas trop d’intérêt, mais c’est de la vérification d’usage on va dire x) (et vérifier que les sceaux sont en bon état)

Sur le fait qu’Elaran dit qu’il n’a pas tué Evald de bon coeur alors qu’il a eu aucun problème à tuer Nils, je maintiens ce que j’ai dit dans le chapitre précédent ^^ Nils ne signifiait rien, Evald si, malgré leur haine réciproque.

Alors, pour Alex, j’avoue snif. Maintenant que tu le dis ça a l’air un peu débile xD (et j’ai vraiment aucune excuse) Du coup je pense que je vais partir sur un bon vieux « Il était en train de se vider de son sang, l’arme a pas touché de point vital donc il a été sauvé de justesse » x)

Ça me fait trop plaisir que l’histoire t’ait happée comme ça <3 C’était vraiment un plaisir de découvrir tes commentaires au fur et à mesure de ta lecture ! Si ça peut te rassurer, je publie très régulièrement (2 à 3 fois par semaine), j’ai pas mal de chapitres d’avance ^^

Merci beaucoup pour tous tes retours <3
À très vite !
Flammy
Posté le 07/02/2023
Le coup de "Mais Alexander avec son instinct n'a jamais été heureux voyons" mais c'est horrible ='D Pov choupette, il aurait pu passer toute sa vie à avoir une vie de merde s'il était pas passé au bon moment ><"

Et juste pour revenir sur la mort d'Evald, j'aurai cru que, justement, grâce à leur haine réciproque, ça aurait aidé =o Mais peut-être qu'Elaran a un reste de coeur tout rabougri dans un coin
Mathilde Blue
Posté le 07/02/2023
Oui j'avoue c'est horrible dit comme ça T_T Mais en même temps... x) Cela dit, était-ce vraiment un hasard qu'Alexander soit passé au bon moment ou la Magie est-elle venue fourrer son nez métaphorique dans leurs affaires ? xp

Pour Evald et Elaran, j'ai quand même certaines personnes que je ne citerais pas qui voulaient que je fasse une romance qui aurait mal fini entre eux x) Mais on reviendra un peu sur leur relation, plus tard (enfin normalement parce que je n'ai pas encore écrit le passage, oups) ^^
Flammy
Posté le 07/02/2023
Heureusement que la magie est là, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes grâce à elle, Altaïs-Choupette approuve !

Pour la romance, entre les deux E, j'avoue que je me suis demandée si c'était ça ='D
Mathilde Blue
Posté le 07/02/2023
La Magie qui à l'origine a foutu Altaïs dans les ennuis jusqu'au cou xD

Hahaha, j'avais laissé traîné un ou deux sous-entendus pour la private joke, mais j'avais écarté l'option parce que ça faisait un peu too much et pas forcément cohérent dans la construction des personnages x)
Flammy
Posté le 07/02/2023
Tiens et sinon, je me suis fait la réflexion, en fouillant dans les souvenir d'Altaïs, Elaran a dû voir que Soren avait aidé, il va prendre cher lui aussi ^^"
Mathilde Blue
Posté le 07/02/2023
C'est malheureusement très probable ^^'
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