Chapitre 17
Paul, Marie, Victor
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Qui était avec toi ?
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Comment ça ?
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Quand Adrien est allé à l’hôpital, il a dit qu’il t’avait vu et que tu parlais à quelqu’un, seulement, d’après Adrien, personne n’était à côté de toi à ce moment, je voudrais savoir…
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On se connait ?
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Quoi ??
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Est-ce que on se connait ?
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Non.
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Ah, pourtant…
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Arrête de changer de sujet !
Il se leva en criant fort.
C’est là que je reconnu sa voix.
J'espérais juste qu’il n'était pas la personne à qui je pensais…
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Pourquoi tu es blanche tout d’un coup ?
Il me le demanda presque gentiment.
Mais je ne pouvais pas répondre.
Pas avant d’avoir mis les choses au clair.
Il se leva, posa ses mains sur la table et dit :
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Qu’est-ce qu’il y a ?
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R...rien !
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On ne dirait pas.
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Si…si, je vais bien…
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Mouais.
Il se rassit et appela Adrien qui accourut aussi vite qu'il put.
L’homme masqué et lui sortirent de la pièce pendant que moi, j'essayais de me libérer.
Quelques minutes plus tard, Adrien revint, des menottes à la main.
Il me détacha puis me mit les menottes, en prenant bien soin de les attacher correctement. Au moment où l'on franchit la porte, je me souviens avoir murmuré : “Traître !” dans son dos puis, plus rien…
Je ne sais pas si je me suis évanouie ou si on m’a assommée.
Je me trouve maintenant dans une cage de prison avec cinq lits à l’intérieur, et trois autres jeunes de mon âge, une fille et deux garçons.
La fille est très grande, plutôt mince, avec des cheveux longs, blonds et des yeux bleus. Le premier garçon as des cheveux noirs et blanc, formant un dégradé de couleur, ses yeux marrons me fixent avec froideur. L’autre garçon a les cheveux bruns et une coupe simple, des lunettes et des yeux marrons.
A mon réveil, tous se sont tournés vers moi, en me demandant si j’avais bien dormi.
Je leur répondis que oui.
Ils m’ont ensuite demandé comment je m'appelais, comment j'avais atterri ici et tout plein d’autres questions.
Je leur répondis :
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Je m’appelle Eva.
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Ah, tu vois bien qu’elle parle ! s’écria la fille.
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Je n’ai jamais dit le contraire. répliqua le garçon auquel elle s’était adressée.
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Si !
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Non !
-
Si !
-
Non !
Et ça continua jusqu'à ce que l’autre garçon (le brun) intervienne :
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Paul, Marie, arrêtez de vous battre !
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D’accord… répondirent-ils en chœur.
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Salut Eva, je m’appelle Victor.