Chapitre 18

Par Mila

Taïe mangeait lentement, regardant sa soupe sans appétit particulier. Ely’ah et Elyie déblatéraient encore à propos de remèdes aux noms alambiqués…

Elle s’apprêtait à se lever et partir lorsque Ely’ah lui adressa la parole.

 

“Taïe ? On m’a dit que Mel’hi ne reviendrait pas avant longtemps. Un membre de sa famille est atteint de la temporelle et il préfère rester à ses côtés. Je me suis proposée pour poursuivre vos leçons. Étant donné qu’Elyie progresse mieux que toi, est ce que cela te plairait si je te donnait des cours supplémentaires ? Chez les Soboemns, on considère que le droit d’apprendre à lire et écrire devrait être accessible à tout le monde.”

 

Gênée et honteuse que la soigneuse aborde le sujet devant Elyie, Taïe se contenta d’hocher discrètement la tête avant de poser son bol et de sortir de la cabane. Lorsqu’elle ferma la porte, les voix des deux jeunes filles, qui parlaient de nouveau, furent enfin étouffées. Elle soupira et leva les yeux au ciel. Il faisait nuit, et la ville suspendue était seulement éclairée par les flambeaux des maisons. Elle avait pris l’habitude de partir se promener chaque soir, lorsque l’agitation de la journée avait laissé place au silence de la nuit. Un léger vent soufflait l’air chaud de l’été, faisant bruisser les feuilles.

 

Cela faisait déjà presque une clane que Taïe et Elyie étaient arrivées à Feli’ah. Taïe avait découvert le calendrier Oedorien, et l’avait adopté. Les années de trois cent jours étaient divisées en quinze clanes de vingt jours. Elles avaient quitté la Forêt Oubliée vers la fin de la dernière clane du printemps, et à présent, la première clane de l’été s’achevait presque. Que le temps passait vite ! L’expédition au Mont Tsadis avait été décidée il y avait de cela cinq jours, mais, avant de partir, Ely’ah devait terminer son travail en cours, ce qui prenait du temps. Même avec l’aide d’Elyie, la guérisseuse ne s’en sortait pas. De plus, un groupe de Soboemns était rentré à Feli’ah après un petit voyage, et certains d’entre eux étaient blessés. Des mercenaires s’en étaient pris à eux sur le chemin, et la guérisserie ne désemplissait pas.

La guerrière arpenta les ponts d’un pas distrait, perdue dans ses pensées. Elle devait bien s’avouer que la lecture et l’écriture lui résistaient farouchement, et ce malgré toute sa détermination. Elle prit la décision d’accepter la proposition d’Ely’ah, et de lui en parler dès le lendemain.

 

***

 

Le jour suivant, elle ne vit pas Ely’ah de la journée. La guérisseuse était insaisissable, toujours occupée ailleurs. Ce ne fut qu’au repas qu’elle put enfin lui parler, bien que la présence d’Elyie la contrarie. Ely’ah lui proposa de commencer le lendemain dès l’aube, et c’est ainsi que Taïe put apprendre à connaître la jeune femme.

Elle était bien meilleur professeur que Mel’hi : avec elle, Taïe semblait faire des progrès. Au fil des jours, la lecture lui devenait de plus en plus fluide, bien qu’elle ait toujours besoin de temps pour déchiffrer un simple paragraphe. Elle s’améliorait en écriture, arrivant à calligraphier correctement les lettres. En revanche, former des mots corrects était une autre affaire.

Ely’ah passait le début de ses matinées avec elle, et se révélait être très douce et gentille. Elle lui rappelait Elyie par bien des aspects, quoique avec plus de caractère. S’affirmer n’était pas un problème pour elle, bien qu’elle garde une certaine part de timidité. Elle était patiente avec Taïe, ne s’énervant jamais, et devint vite une très bonne amie.

 

Bientôt, les longues matinées maussades ne devinrent que des souvenirs. Ces moments illuminaient sa journée, et Ely’ah, qui avait remarqué son ennui perpétuel, tenta de lui trouver une occupation pour l’après midi. Elle la présenta à Fa’nek, le désignant comme un garde cherchant un camarade d’entraînement.

Lorsqu’elle le rencontra sur une grande plate-forme dans les hauteurs, destinée au combat, il lui parut aussitôt détestable. Il faisait tournoyer sa lance de bois avec un air suffisant, et haussa les sourcils en la voyant approcher.

 

“Ely’ah, dit-il, je pensais à un adversaire, pas un mannequin d’entraînement.”

 

Muette de stupéfaction, Taïe ne dit rien. Elle le regarda avec un air dédaigneux, et, toujours silencieuse, s’approcha du râtelier d’armes. Taillées en bois, pour l’entraînement, elles ressemblaient à celles de la Tribu. Ely’ah ne disait rien, visiblement embêtée. Sans hésiter, Taïe saisit une courte épée et un poignard. Elle sentit le mépris dans les yeux de Fa’nek avant même de se retourner. Il doit se dire que je n’ai aucune chance avec mes armes courtes, contre sa lance… Son choix était quitte ou double, mais si elle voulait qu’il la respecte, elle devait frapper fort. Alors que son rictus suffisant ne s’effaçait pas, Taïe avait un visage de marbre.

 

“Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, intervint Ely’ah. Peut-être que nous devrions rentrer Taïe…”

 

La guerrière ne se retourna même pas. De toute évidence, Ely’ah pensait qu’elle n’avait aucune chance, comme Fa’nek.

Taïe n’avait jamais été aussi sûre d’elle. Elle était certaine d’avoir un avantage sur son adversaire : son observation. Cette capacité d’analyse que tout les membre de sa Tribu apprenaient, avec laquelle elle avait toujours eu une aisance particulière. En un regard, elle parvenait à déceler les failles et les points forts de ses adversaires. C’était comme si le temps ralentissait un instant, et elle tout son esprit était focalisé sur son adversaire.

Soudain, le doute la saisit. Le souvenir de son dernier entraînement avec Naïde lui était revenu en mémoire. Elle avait été incapable d’analyser correctement, s’était laissée surprendre…

Elle chassa ces pensées. C’était quand elle réfléchissait trop qu’elle perdait pied. Je vais faire ce que tu m’as appris, Danhïeh.

Fa’nek s’avança vers elle en faisant de nouveau tournoyer sa lance. Taïe le scruta attentivement, impassible. Il était grand, plus qu’elle, et pensait avoir un avantage de force et capacités martiales. Le choix d’arme de Taïe l’avait convaincu qu’il était plus stratégique qu’elle, et, tout cela combiné, qu’il allait la mettre au tapis.

Un léger sourire étira enfin les lèvres de la guerrière lorsqu’il se décida à l’attaquer. Il s’avança vers elle en effectuant de grands mouvements avec sa lance. Taïe était sûre d’avoir ses chances de gagner, mais ne le sous-estimait pas. D’après ce qu’ Ely’ah lui avait dit, il était un soldat aguerri.

Elle roula sur le côté pour éviter la lance, qui siffla dans le vide. Fa’nek frappa de nouveau, la pointe en avant. Aucune retenue dans son mouvement : il aurait pu lui enfoncer le ventre s’il l’avait touchée. Il n’avait pas apprécié d’avoir loupé sa cible… Énervée, Taïe évita la lame de bois, saisit le manche en se relevant et se retourna pour lui assener un coup de poing dans le ventre. Il tressaillit, et elle en profita pour frapper son genou avec son talon. Il grogna, mais se releva sans attendre et parvint à lui envoyer le manche de sa lance dans la mâchoire. Le choc douloureux fit vibrer toutes ses dents. Elle grimaça, et ils s’engagèrent dans une lutte rageuse. Il parait ses attaques et lui en renvoyait tout autant, avec une vitesse surprenante. Malgré tout ses efforts, il parvint à la toucher à quelques reprises. Puis, enfin, Taïe distingua une ouverture. Elle se rapprocha vivement, lui décocha successivement des coups dans le ventre, le thorax et le crâne avant de frapper violemment la main qui tenait sa lance avec son épée. Il ouvrit les doigts, et elle le balaya avant de le plaquer au sol, face contre terre. La lance roula plus loin, hors de portée. Elle glissa sa lame sous son cou et attrapa ses cheveux blonds pour redresser sa tête.

 

“Tu abandonnes ?, dit-elle froidement.”

 

Il ne répondit rien, se contentant d’un grognement.

 

“Tu abandonnes ?” répéta Taïe en appuyant la pointe de bois sur sa trachée.

 

Il émit un gargouillement étouffé et tapa le sol de sa main. Satisfaite, Taïe le relâcha. Sans un regard pour lui, elle rangea l’épée et le poignard avant de récupérer ses vraies armes. Lorsqu’elle passa devant Ely’ah, ses lèvres esquissèrent un vrai sourire.

“Tu avais raison, Ely’ah. On s’ennuie encore plus ici. Autant rentrer.”

 

***

 

“Ce n’était pas une bonne idée, je suis désolée.”

 

Ely’ah s’était excusée durant tout le trajet du retour, marchant aux côtés de Taïe, qui arborait un sourire satisfait. La guerrière s’assit à table et coupa Ely’ah.

 

“Au contraire, c’était une très bonne idée. C’est pour cela que je m’ennuyais, j’ai besoin de bouger. De faire de l’exercice, me battre. Il y a d’autres gardes à Feli’ah, j’imagine, et j’espère plus agréables.”

 

Ely’ah secoua la tête et appuya ses mains sur la table.

 

“Ce ne sera pas nécessaire. Nous partons pour le Mont Tsadis après-demain, nous allons avoir besoin de ton aide pour préparer le voyage.”

 

Voilà qui était une occupation comme une autre, bien que Taïe eut préféré s’entraîner. Le combat contre Fa’nek l’avait réveillée, elle avait eu l’impression de sortir la tête du brouillard dans lequel les jours précédents l’avaient plongée. Faire des préparatifs n’avait rien de passionnant, mais c’était toujours mieux qu’un ennui perpétuel.

Et c’est ainsi que, dès le lendemain, elle se retrouva à cueillir des fleurs. Des centaines de fleurs minuscules, à ranger dans des paniers qu’elle devait ensuite porter jusqu’à la guérisserie. Ces fleurs, appelées rougeolantes, pouvaient être utilisées en remède pour soigner les maux de tête, et Ely’ah devait en porter une grande quantité jusqu’à un petit village Soboemns dans lequel ils seraient de passage au cours du voyage. Une fois préparée, la plante prenait la forme d’un liquide rouge vif. Pendant toute une journée, ce fut sa seule occupation. La tâche n’était pas éprouvante, mais sacrément répétitive. Alors que le soleil se couchait, Ely’ah la rejoignit et s’assit en tailleur à côté d’elle. Elle passa sa main sur les petites fleurs qui poussaient à ras le sol. La petite clairière était baignée de lumière, et les branches faisaient jouer les rayons lumineux sur le sol fleuri.

 

“Cette plante m’étonnera toujours, déclara-t-elle en approchant une des fleurs de son visage. Les pétales ont beau être bleu vif, une fois pressée son suc est écarlate. Certains esprits poétique affirment qu’il s’agit de son sang. D’autres, plus pragmatiques, associent ce phénomène à l’oxydation. Libre à chacun de décider, conclut-elle en se relevant.”

 

Elle épousseta ses vêtements et se tourna vers le soleil couchant. Elle semblait pensive.

 

“Tu m’intrigues, Taïe. Je vois ta soif de découvertes, je l’ai lue dans tes yeux dès que je t’ai vue, et pourtant tu passes tes journées à errer dans la ville. Tu ne cherches pas à aller plus loin, rencontrer des gens, acquérir de nouvelles connaissances. Tu te contentes de ce qu’on te donne. C’est tout d’abord ce que je me suis dis, tu restes seule avec toi-même, tant que personne ne vient à toi. Pourtant, lorsque tu as rencontré Mel’hi, que tu as eu l’occasion d’accroître ton savoir et ta connaissance du monde, rien n’a changé. Tu es restée fermée. Mais lorsque je t’ai présenté Fa’nek… Tu t’es ouverte. Tu t’es enfin réveillée, j’ai vu une tout autre personne. En revanche, ce n’est pas cette nouvelle compagnie qui t’as rendue heureuse. C’est le combat, le danger, la colère.

 

-Où est ce que tu veux en venir ?”

 

Taïe avait parlé d’un ton froid. Elle s’était redressée aussi, et se tenait derrière la soigneuse, qui contemplait toujours le ciel. Ely’ah avait un comportement étrange.

 

“C’est ta colère qui dirige tes actes, Taïe. Tu dois faire attention.

 

-Tout le monde a des accès de colère.

 

-Tout le monde n’a pas des accès de colère qui les amènent à menacer de mort sa camarade, ou se rendre de plein gré dans les tunnels de Feli’ah.”

 

Taïe fronça les sourcils.

 

“Comment le sais-tu ?

 

-Je suis la seule à le savoir, ne t’inquiètes pas. Lo’hic et Elyie ne sont pas au courant.

 

-Comment est-ce que tu le sais ? répéta Taïe.

 

-Tu n’es pas la seule à savoir observer. Sois prudente avec tes émotions, Taïe. Ton âme est supplantée par une autre, plus puissante.”

 

Elle jeta la fleur qu’elle avait cueillie dans le panier de Taïe et s’en alla, sans jamais croiser les yeux de Taïe. La guerrière retomba assise dans l’herbe. Ely’ah avait déjà disparu entre les arbres. Elle lui jeta un regard assassin. Comment se permettait-elle de la juger sur ses émotions, de prétendre tout savoir d’elle alors qu’elle ne la connaissait que depuis une clane ? Une poignée de rougeolantes finit broyée dans son poing. Elle se força à respirer lentement et à se calmer. Ely’ah avait semé une pensée troublante dans son esprit. Ses accès colériques étaient-ils causés par l’âme de Temps ? Ses émotions pouvaient-elles être influencées de la sorte ? Troublée, elle se releva et cala le panier de fleurs sous son bras. Ely’ah avait eu raison sur un point : la colère la rendait heureuse. Ce sentiment de puissance lorsqu’elle se battait avec rage l’apaisait. Depuis qu’elle était petite, la colère faisait partie d’elle. Lui avait-elle été instillée par Temps ? Mais alors depuis combien de temps l’âme de la Tsadienne était-elle en elle ? Cette idée la perturbait profondément. C’était à cause de sa colère qu’elle avait été bannie. Qu’elle avait perdu son foyer. Et à cause d’Elyie. Du meneur des Parias, l’assassin indirect de Naïde.

 

De nouveau déterminée, elle prit le chemin de la guérisserie. Le voyage au Mont Tsadis allait lui apporter des réponses, alors elle pourrait partir accomplir sa vengeance. Les états d’âme d’Ely’ah ne la concernaient pas.

Lorsqu’elle entra dans la cabane, elle n’adressa pas un regard à la soigneuse et déposa son chargement dans un coin. La guerrière rayonnait de plénitude. Elle était libre de ses choix, ni chef ni princesse ne lui dictait ses actes. Une fois le mystère de l’âme résolu, elle partirait, réglerait ses autres problèmes, puis vivrait une petite vie tranquille. Pourquoi pas au bord d’une rivière, comme Dri’hel ? Elle adorait nager.

L’arrivée de Lo’hic la sortit de ses pensées. Il venait s’enquérir de l’avancée des préparatifs.

 

“Nous partons demain dès l’aube, alors je tiens à ce que tout soit prêt ce soir.”

 

Sur ce, il fit signe à Taïe de le suivre dehors. Ils veulent tous me parler aujourd’hui !

Le sage avait un visage impassible.

 

“Je te cherchais. J’avais quelque chose à vous dire, à Elyie et toi. J’ai pu lui en parler ce matin, mais je ne savais pas où tu étais.

 

-Je ramassais des fleurs.”

 

Il eut un petit sourire.

 

“Ely’ah t’as donc embauchée ! Je lui avait dit de te laisser en dehors de leur baratin de guérisseuses, mais elle a dû juger qu’elles auraient besoin d’aide.”

 

Ou alors elle voulait me tenir occupée pour que je ne retourne pas dans les tunnels ou que ma colère ne mette personne en danger… Taïe était désormais persuadée qu’Ely’ah lui donnait une montagne de travaux à effectuer pour qu’elle n’ait plus l’occasion d’errer dans la ville en ruminant ses pensées. La soigneuse semblait persuadée que ses émotions, instillées ou amplifiées par l’âme, pouvaient la pousser à faire quelque chose de dangereux.

 

“J’ai eu des nouvelles de vos ravisseurs. Un de nos soldats à bien découvert une entrée vers des souterrains, en revanche, elle ne donnait que sur une pièce totalement vide.

 

-En dessous de la passerelle de la guérisserie ? Il y a plusieurs tunnels qui en partent !”

 

Il secoua la tête d’un air navré.

 

“Ils ont dû les reboucher. Nous n’avons rien trouvé, et puisqu’ils n’ont pas recommencé, notre guide a décidé d’arrêter les recherches.

 

-Mais ils pourraient être dangereux !

 

-C’est le chef qui en a décidé ainsi, Taïe. Nous ne pouvons rien y faire.”

 

Il lui tapota l’épaule d’un air condescendant, et s’éloigna à pas lents.

Si seulement ce stupide guide avait ordonné des recherches plus tôt ! Les tunnels étaient encore présents quand Taïe y était retournée. Elle n’avait jamais rencontré le meneur des Soboemns, mais le trouvait déjà détestable.

Le reste de la soirée passa terriblement vite. Taïe dût transporter les bagages jusqu’à l’écurie, d’où ils pourraient les charger sur le dos des chevaux lors du départ. Ely’ah emportait beaucoup de matériel, destiné à ses recherches. À cela s’ajoutaient des vivres pour plusieurs jours, et de quoi monter un campement sommaire. Taïe, qui avait l’habitude de voyager léger, se demandait comment on pouvait emporter autant d’affaires pour partir en voyage, mais était bien forcée d’admettre qu’emporter de la nourriture était plus facile que de la chasser. Lorsque qu’elle alla enfin se coucher, elle ne mit pas longtemps à s’endormir et sombra dans un sommeil agité.

 

Temps s’approcha d’elle à pas lents. Elle la fixait de ses yeux vides, qui pétillaient pourtant d’intelligence. Sa longue cape flottait derrière elle, agitée par le vent puissant.

“Une tempête se prépare. ”

Taïe leva la tête : en effet, des nuages noirs s’amoncelaient au dessus de la plaine, tourbillonnant furieusement. Temps la regardait, mais Taïe avait l’impression qu’elle ne la voyait pas vraiment.

Temps poussa un profond soupir, et Taïe fut arrachée de la plaine, propulsée vers les nuages noirs et menaçants.

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blairelle
Posté le 15/04/2024
Je n'ai pas l'impression que Taïe soit tant que ça guidée par la colère. Le combat contre Fa'nek c'était de l'envie de se défouler + de l'orgueil quand il a commencé à la qualifier de mannequin d'entraînement (cheh pour lui) et les tunnels c'était pour se venger mais aussi pour mieux comprendre, non ? Et pour se prémunir contre un danger;
Ses seules crises de colère c'était quand sa mentor est morte puis qu'elle a été chassée de la tribu. Alors certes elle n'a pas un tempérament calme, mais Ely'ah a l'air de la considérer comme une dangereuse impulsive capable de s'attaquer à n'importe qui n'importe quand sans aucune raison...

Et concernant les tunnels rebouchés, Loïc laisse-moi rire, les gens du dessous ils maîtrisent les illusions, ils ont qu'à faire croire qu'il n'y a plus rien et puis hop c'est plié
Mila
Posté le 18/04/2024
Bon, oups... il faut que je retravaille les lien-cause-action, comme j'appelle ça. J'étais bien contente d'écrire le combat entre Taïe et Fa'nek, ce petit arrogant...
Mila
Posté le 18/04/2024
Bon, oups... il faut que je retravaille les lien-cause-action, comme j'appelle ça. J'étais bien contente d'écrire le combat entre Taïe et Fa'nek, ce petit arrogant...
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