Diaval ne me fait pas ça s’il te plaît. Je me suis donné à toi, tu ne peux pas m’abandonner. Plein de pensée mauvaise m’envahisse, j’ai peur. Oui peur de le perdre à jamais pour réaliser mon rêve. Si c’est ce rêve qui me le fait perdre alors je l’abandonnerai pour toi. C’est alors qu’il se baisse et met un genou à terre. Que fait-il ?
-Axel Sheler, tu es celui que j’aime, tu es celui avec qui je partage tous, le cœur, la passion, la musique, la chanson…
Je le vois prendre une boite dans sa poche et l’ouvre sur un petit bijou.
-…alors acceptes-tu de partager le même nom de famille ?
Hein quoi non, je dois rêver il…il me demande en mariage ? C’est magnifique. Je me remets à pleurer et me jette dans ses bras.
-Oui…bien sûr que je le veux Diaval. Tu es tout pour moi. Dis-je toujours en pleure.
Il me prend ma main et place la bague à mon doigt. Elle à de petits diamants bleus dessus ça me rappelle ses yeux. Je sèche une nouvelle fois mes larmes. Je dois dire que ses dernière vingt-quatre heures j’ai beaucoup pleuré.
-Diaval ?
-Hum ?
-Puis-je avoir une requête ?
-Oui, qu’elle, est-elle ?
-Je veux me marier sur la plage.
-Oui, j’accepte.
-Merci et je t’aime du fond du cœur.
-J’espère bien.
Après ses mots Diaval m’embrasse avec énormément de passion. Plus rien ne nous sépare plus de barrière, plus de secret, je suis heureux. Vraiment heureux. Nous descendons et faisons à manger ensemble. Puis nous mangeons en parlant un peu de tout.
-Cependant, Axel, le mariage sera après ton anniversaire, comme tu n’es pas majeur.
-Cela ne me dérange pas tant que je suis avec toi. Sinon moi aussi, je voulais te dire un truc.
-Vas-y je t’écoute.
-J’aimerais qu’après cette année de scolarité, on vive ensemble.
Il s’arrête un instant avant de me répondre.
-Tu crois que je te demande en mariage sans pour autant que tu vives à plein temps avec moi ?
-Non dis comme ça c’est sûr j’ai l’air stupide. Mais je ne pouvais pas savoir que tu allais me demander en mariage.
-Dis que ma demande ne te plaît pas.
-Non, je n’ai pas dit ça et je l’ai trouvé très romantique.
Le silence s’installe entre nous puis nous éclatons de rire ensemble. Le reste de la journée fut très calme, juste des moments entre nous avec Diaval qui m’explique deux trois choses sur le groupe le soir dans le lit, quand une question me vient à l’esprit.
-Dit moi Diaval pourquoi et comment avez-vous formé un groupe ?
-Eh bien, ce n’est pas une histoire rose. Mais je vais te raconter. C’est quand j’étais à la fac, je n’avais pas beaucoup d’amis. Puis un jour ma mère est tombée gravement malade et en est morte ainsi que mon oncle deux mois plus tard. J’étais déprimé, je voulais mourir. Un peu comme toi. Puis mes amis ont essayé de me faire remonter la pente sans grand succès. C’est alors qu’un soir où j’étais triste et prêt à passer à l’acte. J’ai entendu une mélodie, c’était une femme qui passait dans la rue, elle chantonnait un air pour son bébé qui était dans sa poussette. C’est là que j’ai senti énormément d’amour dans cette mélodie de cette femme pour son bébé qui avait l’air heureux d’entendre cette mélodie. J’ai commencé à ajouter des paroles à cette mélodie et elle les entendit. Elle se retourna dans ma direction. Elle me regarda chanter les paroles qui naissaient insouciamment. Le bébé était devenu encore plus joyeux sous ma voix. Puis elle m’a demandé mon nom. Elle m’a dit que j’avais du talent que je devais le mettre à profil. Puis elle est repartie, mais j’entendais plus loin son bébé pleuré. C’est alors que le lendemain, j’en ai parlé à mes deux grands amis puis quelques années après le groupe était formé. Je n’oublierai jamais cette femme toujours souriante et son bébé adorable. Elle repassait parfois le soir et je chantai cette chanson pour son bébé qui devenais calme quand il m’entendait, il me redonnait peu à peu le sourire. Puis je ne les ai plus revus, je ne me souviens plus trop de comment était le bébé ni de son nom. Mais une fois devenu populaire bien plus tard, j’ai espéré qu’il reconnaisse m’a voix à la radio ou à la télé et qu’il vienne un jour à mon concert.
-C’est beau aussi cette histoire.
-J’aimerais les revoir.
-Tu sais comment s’appelais la mère ?
-Oui, comment pourrais-je l’oublier, elle m'a dit s’appeler Celia.
-Celia !
Non, c’est le nom de ma mère, mais ça ne pas être-elle, il y en a de millier de Celia.
-Ça va Axel ?
-Heu oui, oui. Tu n’as pas de nom de famille ?
-Pas que je me souvienne. Je suis sûr qu’elle me l’a dit, mais je ne me souviens pas.
-Dommage. Sinon, c’était quoi cette mélodie enfin ta première chanson écrite. Si tu t’en souviens.
-Oui, je m’en souviens.
-Je peux l’entendre ?
-Oui bien sûr.
Il se concentre un peu avant de commencer.
«- Ne t’inquiète pas
Je suis là.
Ainsi prêt de toi.
Si tu pleures
Je te consolerai.
Sois fort,
Quand il le faudra.
Mais sache au fond de toi
Que je serai
Toujours là pour toi.
Car je t’aime
De tout mon cœur
C’est cours, mais ça vient d’une mélodie que l’on chante à un bébé voire un enfant qui ne comprend pas tout de la vie. Cette mélodie respire l’amour comme il le dit dans son histoire et y a intégré des mots d’amour pour le renforcer dans la chanson. Cette chanson qui me fait fondre en larme.
-Axel, Axel pourquoi pleures-tu ? Ce n’est qu’une chanson.
-C’est bien plus Diaval, car, car…
-Car quoi ? Axel dis-moi.
-C’est la chanson que me chantait ma mère enfant, je n’arrêtais pas de lui demander de me la chanter.
-Alors tu veux dire.
-Que cette femme Celia était ma mère.
-Ta mère ? Alors c’est toi et ta mère qui m’aviez en quelque sorte sauvé et qui a fait de moi ce que je suis ?
-Il semblerait, c’est drôle. Ma mère m’a également sauvé. Puis je comprends mon ressentit quand je t’ai entendu ce jour-là à la radio il y à plus d’un an maintenant. Je me suis senti comme bercé et consolé par ta voix, je comprends maintenant.
-C’est vrai que tu devais avoir quelques mois quand je t’ai rencontré la première fois. Tu ne pouvais te souvenir de moi personnellement. Mais tu as conservé ma voix dans une partie de ton cerveau.
-Oui, c’est vrai.
-Je n’imaginais pas te revoir et encore moins tombé amoureux de toi.
-On s’est rendu l’appareil, on s’est sauvé mutuellement et indirectement.
-Oui, c’est vrai maintenant que tout s’est révélé même clarifier je me sens encore plus amoureux de toi Axel.
-On est lié depuis déjà des années cela me rend encore plus heureux. Je suis désolé que tu ne puisses pas la revoir Diaval.
-Je n’y peux rien et toi non plus on peut juste la remercier, c’est elle qui nous à sauver tous les deux.
-Oui, tu as raison.
Je le prends dans mes bras et le serres en remerciant ma mère intérieurement. Elle nous à sauver et nous a réunis pour bientôt être unis à jamais. Je monte alors sur Diaval et m’assois sur son bas-ventre en faisant frotté mon bassin.
-Axel qu’est-ce que tu fais ?
-Diaval, je veux le refaire.
Il vient alors poser sa main sur mon entrejambe en la caressant. Mon érection est déjà très présente.
-Dit moi ce que tu veux Axel.
-Diaval ah…
-Vas-y, Axel dis-le moi.
C’est dans un gémissement que je lui dis.
-Diaval prend moi !
Le lendemain, matin, je me réveille sous les doux et chauds rayons de soleil. Quand je me redresse, je suis seul dans le lit. Je soupire. La nuit dernière était vraiment merveilleuse, je me sens vraiment libérer, car j’arrive à m’imposer et lui demander. Puis heureusement pour mon cul Diaval à juger que je ne suis pas prêt pour ses soi-disant jouets qui sont dans ce maudit placard. Mais je me sens si bien et ça sent si bon. À ça, c’est le petit déjeuné ! Je me lève à toute vitesse pour rejoindre mon Diaval, mais…boum. Oui boum. En gros ça veut dire que je suis à terre avec une grosse douleur en bas du dos et on va dire que je n’ai pas été discret en tombant en plus, je remarque que je suis nu. Manquerai plus que Diaval arrive se serai…
-Qu’est-ce que tu fais gamin ?!
…l’humiliation totale. Eh merde. Il me regarde je le sens au bord de l’explosion. Pas de colère noooon, de fou rire. Mais il se retient.
-J’imagine que tu penses que je n’y ai pas été de main morte.
-Nooon loin de là.
-…
-…
-…
-Bon, tu comptes m’aider ou pas !
-Oh pardon, je m’imaginais juste des choses.
-Pervers.
-Tu l’es autant que moi.
-Ce n’est pas moi qui ai des jouets dans un placard.
-Je te l’accorde, mais tu es encore jeune Axel.
-Je serai majeurs dans à peine un mois donc tu sais.
-Oui et marié dans la même occasion.
-Je devrais peut-être refuser ta demande ?
-Fait ça et je t’en colle une et plus de sexe du tout.
-Quoi !? Je veux dire, tu ne tiendras jamais.
-Tu veux parier ?
Il a dit ça d’une façon si sensuelle que bahhh que je ne peux pas résister.
-Non, c’est bon t’a gagné puis jamais je ne pourrai décliner ta demande en mariage, je suis tombé amoureux de toi deux fois, je ne peux pas le nier. Donc, à mes yeux, tu comptes beaucoup Axel.
Il me fait un sourire.
-Bon ce n’est pas tout ça, mais à un moment le sol devient inconfortable et froid.
-Oh oui bien sûr.
Il vient enfin m’aider et me poser sur le ventre sur le lit comme hier. Puis me refait un massage. Cinq minutes plus tard, on est en train de manger. Diaval me réexplique comment je dois être et tout face au groupe. Une heure plus tard, on est devant le studio. Alors ça y est je vais tout savoir du groupe et bien d’autre. Diaval m’indique le chemin, je le suis donc jusqu’à une grande porte noire.
Il l’ouvre et là, c’est un choc…La porte vient de s’ouvrir sur les deux musiciens et je suis surpris de revoir ma prof principale à l’intérieur ainsi que mon prof d’Espagnol.
-Axel ?! Disent les deux musiciens.
-Oui Emilie, c’est bien Axel.
-Alors c’est lui ton soi-disant élu ?
-Oui.
-Je savais que tu le formais, mais je pensais que s’était seulement dans le cadre pédagogique.
-Au début oui, mais les choses ont évolués. Puis je lui dois bien ça.
-Comment ça Diaval ?
-Tu n’as toujours pas compris ? En fait…
-Ah, tata laisse, je vais le faire Diaval ! S’il, dit ça, c’est parce qu'on ne serait pas là aujourd’hui. Le jour où tu as appris que nous revenions par un écrit de Diaval. Il a mentionné une personne qui l’avait entre parenthèses aidé et remis sur les rails des concerts et bien cette personne, c’est toi Axel.
-C’est bon t’a fini la ou pas ?
-Oui, je pense.
-Alors c’est grâce à moi ?
-Oui encore une fois, c’est grâce à toi.
-Comment ça encore Diaval ? Dit Mike.
-Ah oui, hier, j’ai raconté à Axel comment le groupe s'est formé .
-Oui et ?
-Emilie laisse-moi finir.
-Je vous avais dit que j’avais rencontré une femme et son bébé.
-Oui !! Disent les deux amis.
-Eh bien cette femme était la mère d’Axel et ce bébé était Axel.
-OOOh, je vois maintenant. Dit Mike.
-Mais, c’est génial !!!!! Toi qui le cherchais depuis si longtemps finalement, c’est grâce à lui tout ça !
-Mais non Emilie pas seulement moi, il y a eu ma mère aussi.
-Oui, oui, tu lui diras merci hein !
-Emilie !
-Bah quoi ?
Diaval la regarde moi, je ne vois pas comment, mais les deux artistes eux…
-Oh je vois désoler Axel.
-Ce n’est rien voyons madame Franz.
-Ah non, pas, de madame Franz, ici, c’est Emilie, tu es un membre maintenant !
-Je..euh…
-Regarde plutôt par-là Axel voici ton costume de scène.
Je regarde alors vers Mike et je le vois. C’est le mien ? Je ne peux pas y croire.
-Mike, Emilie, j’avais dit d’attendre pour son costume !
-Bah pourquoi Diaval au moins là, il peut l’essayer avant le prochain concert prévu samedi.
-Quoi samedi !?
-Ne t’inquiète pas Axel. Tu as le meilleur professeur de chant de tous les temps puis maintenant, tu pourras t’entraîner avec lui vu que vous chanterez ensemble.
-Oui, bah, attends, toi, car j’en ai une qu’il chantera seul.
-Ah oui, t’as réussi à en faire une ?
-Oui.
-Bon, ce n’est pas tout, mais Axel va essayer ton costume pendant qu’Emilie et Diaval discute.
-Oui j’y vais.
Je le prends et vais me changer, c’est alors que je remarque que c’est le même que Diaval. Pantalon noir, chemise et veste noir, sur cette veste il y a une chaine en argent pendante et passant en dessous de mon bras gauche. Les boutons de la veste aussi de couleur argent. Super ! Je finis de le mettre et vais les rejoindre.
-Ouah il te va bien Axel !
-Merci Emilie.
-Oui, je suis d’accord avec elle.
-Moi aussi Mike. Mais il manque quelque chose.
-Quoi ? Dis-je.
Je vois Diaval partir au fond de la pièce et revenir avec le bandeau.
-Ça ! Sans ça, tu n’es pas entièrement dans le groupe.
-Je vois.
Il m’enroule alors le bandeau et me l’attache.
-Axel Sheler.
-Oui ?
-Je t’annonce officiellement qu’à partir de maintenant tu fais partis du groupe The faceless. Des objections ?
-Aucune !
-Super un nouveau chanteur !!!
-Du calme Emilie.
Je vais donc vers le miroir et me regarde. Ça y est mon rêve est devenu réalité. Diaval vient alors vers moi.
-Alors tu es heureux ?
-Oui merci, pour tout.
-Oh, tu sais, je n’ai fait que réveiller ton talent caché au fond de toi. Talent que j’ai moi-même créé apparemment.
-Oui. Je continue à croire que c’est toi qui l’as créé et ça depuis que je suis enfant maintenant grâce à ton histoire.
-Je pourrai en dire autant de toi.
-Oui.
-Oh, mais regarde comme ils sont mignons ces deux-là !
-Emilie laisse les donc.
-Mais Mike regarde, tu ne trouves pas.
-Emiliiie.
-C’est bon Mike, j’arrête.
Je me mets à rigoler sous la mine boudeuse de ma prof d’art. Je dois dire qu’elle n’est pas la même ici et au lycée. Même si elle conserve son côté un peu folle. Je passe la plupart de la journée avec eux en posant des questions et rien d’autre, mais le temps de partir est arrivé. Je leur dis au revoir. Puis nous rentrons avec Diaval. Nous sommes actuellement sur le canapé devant la télé.
-Demain tu finiras tes leçons de vacance comme tu reprends après-demain les cours. Puis on commencera à se préparer pour samedi prochain.
-D’accord Diaval.
-Tu as l’air heureux, pas de stress rien.
-Non, car je sais que tu seras là, que je réaliserai mon rêve et que je vais retrouver la scène.
-Je vois oui. Mais du coup, ce soir, on ne se couche pas tard.
-Ça veut dire quoi ça ?
Il se rapproche de moi et me couche sur le canapé avant de me susurrer à l’oreille.
-Ça veut dire pas de sexe ce soir gamin.
-Quoi ! Non mais Diaval.
-Et ça vaut aussi pour les jours qui suivent, l’entraînement d’abord.
-Mais Diaval après je retourne au lycée, je vais devoir retourner chez moi et tu sais que je n’arrive pas à me soulager tout seul.
-Ce n’est pas mon problème. Puis calme un peu tes hormones.
-Je ne les contrôle pas.
-Justement, je fais comment moi.
Ok, bon, là, il marque un point, mais ce n’est pas possibles d’ici deux jours, je retourne chez moi avec Lise. Je le veux au moins une dernière fois avant de partir. Je pose alors ma main sur son entrejambe et la masse. Il soupire d’aise.
-Ne joue pas à ça gamin.
-Tu dis ça, mais tu ne veux pas que j’arrête et c’est moi qui ne contrôle pas mes hormones.
-Ferme là !
-Je le sens Diaval, tu es déjà dur comment ça va être pendant une semaine sans pouvoir me toucher.
-Si je ne tiens plus je te foutrai en colle.
-Hmm et faire ça sur ton bureau. J’en suis excité d’avance.
-Oh et puis merde.
Il vient m’embrasser passionnément et demande l’accès à ma bouche pour entamer une danse chaude et humide ainsi qu’une nuit torride pas prête de se terminer.