Chapitre 19

Le lendemain, j’ai suivi le programme de Diaval même si ce dernier fait un peu la tête sur le fait qu’il ait craqué hier soir sous l’effet d’un adolescent. Un adolescent qui va devenir son mari. Je dois dire que je ne me fais pas encore.

-Axel !

-Heu oui quoi ?

-Ça fait cinq minutes que je t’appelle.

-Excuse-moi.

-À quoi penses-tu pour être aussi distrait ?

Oh rien, rien juste au fait que je te fais craquer hier et que je vais devenir ton mari, mais rien du tout….

-Au mariage.

-Je vois, bon pour l’instant concentre toi sur tes chants.

-Oui Caporal.

-Bon, on va chanter celle-là, tu es prêt ?

-Oui.

Je vais chanter avec Diaval ouah ! Je ne tiens plus ! Ah, la musique commence calme-toi Axel et concentre-toi. Tu es l’élève d’un grand chanteur alors fait lui honneur. Nous commençons à chanter, je suis captivée par sa voix, elle est si belle….

Clac !!!

Deviner ce que c’est…

-Aïe !!! Mais ça fait mal, je sais que t’ai en colère par rapport à hier, mais quand même ce n’est pas une raison d’être aussi violent surtout avec elle !

-Ma cravache me sert à te remettre en place quand il le faut.

-Puis elle vient d’où !

-Du placard près du lit.

-J’aurais dû m’en douter, je me disais aussi que je ne la trouvais pas.

-Sinon depuis que tu sais qui je suis, tu t’es relâché. Ce n’est pas parce que je t’ai pondu de beaux compliments et tout que tu dois ne plus faire comme si tu n’avais pas su qui je suis. Cette détermination d’arriver à mon niveau ou est-elle passé ?

-Heu eh bien…

-Écoute Axel, je veux que tu me surpasses et de mon côté, je ferai en sorte de toujours monter plus haut.

-Ça ne mènera pas à une compétition entre nous ?

-Je veux juste que tu te donnes à fond gamin.

-Ah ce surnom ne m’avait pas du tout manqué.

-…

-Oui, je vais le faire Diaval ne me tue pas !

Je me remets au travail et me concentre vraiment pour cette fois. Si je veux retrouver la scène, il faut que je me donne à fond, je ferme alors les yeux. Souviens-toi Axel. Souviens-toi comment c’était, ce que tu ressentais à l’entraînement, sur scène et cette première fois. Cette première fois, où tu t’es totalement libéré involontairement à ce simple, test. Ce test qui a à jamais changé ma vie. Oui, souviens-toi de cette détermination.

Laisse-toi, emporté par cette musique qui vient de commencer, laisse-toi faire par cette mélodie. C’est alors que je rouvre les yeux déterminés comme si je me trouve sur scène. Je chante oui, je chante sans prêter trop attention à lui physiquement, je reste juste concentré sur sa voix. Nos voix chantent à l’unisson, comme si elles fusionnaient, ça me plaît vraiment. Nos voix sont synchronisées et le résultat est plaisant vraiment plaisant. Je chante avec celui qui m'a bercé l'enfant, c’est peut-être ça qui sais. Après plusieurs chansons qui se sont bien passé Diaval me tend des feuilles.

-Qu’est-ce que c’est ?

-La chanson que tu chanteras seul au prochain concert, je t’enverrais le sont par e-mail.

-Euh eh bien merci.

Je commence à lire, je remarque que c’est en anglais donc je m’amuse à traduire pour voir de quoi ça parle et là…

-Non, mais Diaval, je ne peux pas chanter ça !

-Pourquoi pas, c’est toi qui me l’as inspiré.

-Parce que….

-C’est gênant quand on traduit les paroles ???

-Oui, c’est ça.

-Je m’en fiche et je veux que tu sois le plus sensuel possible sur cette chanson.

-J’imagine qu’il y a un sentiment particulier à faire voir.

-Oui l’amour, la sensualité et être désiré tout ce que tu sais faire.

-Ahah très drôle. Bon, maintenant, je peux avoir ma vrai chanson.

-Mais c’est celle que tu as entre les mains.

-Non, tu rigoles ?

-J’ai une tête à rigoler ?

-Non pas vraiment.

-Bien, alors révise-moi ça pour samedi.

-Oui Caporal. Avoue, tu te venges un peu.

-Non pas le moins du monde.

Je quitte alors la pièce. Non, je ne peux pas chanter ça. C’est gênant, mais vraiment.

Les jours suivant, j’ai repris les cours et histoire de me venger de la chanson de Diaval, je lui envoie des signaux provocateurs en cours. Je le vois ça ne le laisse pas indifférent. Il m’a même demandé quel est mon cirque après son cours lundi en allant cherché mes affaires dans sa voiture, mais je n’ai rien dit, je l’ai presque évité même.

Il m’a envoyé le son comme promis et ou je dois commencer. Donc je m’entraîne tous les soirs sans oublier de faire mes leçons. Nous sommes mercredi je suis en cours de langue étrangère et je réfléchis ce que je vais faire pour le faire craquer. Bien sûr, c’est toujours au péril de mon cul surtout aujourd’hui, car s’il me met en colle, il m’aura tout l’après-midi. Mais au fond, j’ai bien envie de souiller ce bureau.

Je me demande comment il a fait pour résister le lendemain de quand, il m’a donné la chanson et lundi. Ah, je sais, je vais faire quelque chose de plus osé. Je crois que ça m’arrange qu’Arman soit malade aujourd’hui. Puis je suis devant, bien devant son bureau qu’il ne quitte presque jamais. Sachant que les gens de ma classe préfèrent être derrière. Je te préviens Diaval, tu ne vas pas résister longtemps.

La cloche sonne et je vais dans son cours. Il nous parle de l’histoire de la musique en me lançant des regards de temps en temps. Depuis vingt minutes, le cours a commencé et je n’ai rien fait. Il est temps de passer à l’action. Je pose alors ma main sur mon entre-jambes et commence à masser cette dernière. Personne ne voit rien, car ils sont tout au moins un rang derrière et sont très absorbé par le cours. On va dire que notre très cher prof ne donne pas chère de leur peau s’ils n’écoutent pas.

Il relance un regard vers moi, et il s’immobilise il fixe ma main et me lance un regard. Oui Diaval, je te provoque. Comment le ressens-tu ? Je vois un peu de colère, mais aussi une certaine envie dans tes yeux. Je plonge alors ma main dans mon pantalon et continue.

-Jeune Sheler puis-je savoir pourquoi vous ne suivez pas mon cours ?

-Je ne vois pas de quoi vous parlez monsieur ? Je suis très attentif.

-Prenez-moi pour une cruche aussi pendant que vous y êtes, vous êtes collé cette après-midi.

-Et pourquoi ?

-Pour non-attention en cours et manque de respect envers son professeur.

Et voilà l’affaire est dans le sac. Mais je vais continuer de m’amuser jusqu’à la fin. Mais je ne garantis pas la survie de mon cul à cette dernière. Le cours terminé, je reste dans la salle. Ou ce très chez monsieur Aiza ferme la porte quand les élèves sont tous sorti.

-Alors comme ça on se masturbe dans mon cours gamin ?

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

-C’est quoi ce petit jeu ?

-Il n’y en a pas.

-Mais oui, c’est la chanson n’est-ce pas ? Tu te venges d’une certaine façon.

-Non.

-Tu ne sais pas mentir, je le vois dans tes yeux.

-Et moi, j’ai vu dans tes yeux du désir. Tu as finalement craqué aujourd’hui.

Je me lève et me place devant lui.

-Je n’ai jamais dit que j’ai craqué. Mais tu sembles si sûr de toi.

-Oui, c’est vrai, car je l’ai vue. Vous êtes dur monsieur.

-Comment oses-Ah !

Oui, je viens te poser ma main sur le sexe de mon amant.

-Dite que j’ai raison monsieur.

-Non ah !

Je vais le faire craquer, je viens donc lécher son cou et sortir mon engin.

-Qu’est-ce que tu fais Axel ?

-Je vais te faire avouer.

Je déboutonne son pantalon et sors son pénis déjà bien dur où il lâche un soupir d’aise.

-Ça doit faire mal n’est-ce pas depuis tout à l’heure.

-Comment...

-Je le sais. C’est simple, tu t’es assis à un moment derrière ton bureau et tu n’as plus bougé.

-Tu es devenu bien entreprenant en ce moment.

-Ose me dire que tu n’aimes pas ça.

-…

-Je vois. Bon revenons où nous en étions.

Je rejoins nos deux pénis et les masturbe en même temps. C’est bon de le sentir contre moi.

-Dit le Diaval. Si tu ne le dis pas, tu ne me prendras pas.

C’est là qu’il tique.

-Bon d’accord tu as gagné. Tu me manques, je craque, Axel…

-Oui Diaval.

-J’ai envie de toi là maintenant.

-Moi aussi Diaval. Je veux souiller ton si beau bureau de prof modèle.

J’accélère le mouvement et nous venons ensemble dans ma main. Mais sans que je n’aie le temps de faire quoi que ce soit je me retrouve allongé le cul a l’air sur le bureau de mon amant.

-Je suis désolé Axel, mais tu m’as fait trop attendre, je ne tiens plus.

-Non attends ah !

Il vient de me pénétrer d’un seul coup de rein putain que ça fait mal. Mais il me masturbe et la douleur par petit à petit. Il commence à bouger et là le plaisir prend le dessus que c’est bon.

-Plus…ah…plus vite…Diaval !

-Ne gémis pas trop fort Axel, on pourrait nous entendre.

Après ces mots, il accélère. Puis vient toucher ma prostate et là, je ne peux m’empêcher de gémir. Pour me faire taire, il m’embrasse. C’est après cinq minutes d’ébat que la jouissance est proche.

-Diaval…je…

-Oui moi aussi Axel je ah !

C’est toujours à l’unisson que nous jouissons ensemble. Avant qu’il s’écroule sur moi pour reprendre sa respiration.

-Je ne savais pas que tu pouvais être si sauvage Diaval.

-Tu ne connais pas encore tout de moi et puis c’est ta faute.

-Oui pardon.

-Tu l’as eu ta vengeance gamin.

-Oui, je pense que tu en as eu assez, je vais arrêter de t’embêter durant les cours.

-Tu voulais savoir où était ma limite ?

-En quelque sorte.

Nous rigolons ensemble après ça et nous nettoyons le bureau.

-Bah tu l’as souillé ce bureau finalement.

-Oui et j’en suis plutôt fier.

-Tch. Sinon pour le reste de ta colle, tu vas t’entraîner.

-Oui Caporal !

Nous passons donc l’après-midi ensemble et à m’entraîner pour le concert qui approche à grand pas. Pour se quitter vers dix-sept heures pour que chacun rentre chez lui. Ce qui me fait mal au cœur, mais bientôt cela ne me fera plus mal, car on aura plus à se quitter. Vivement, que la fin d’année arrive ainsi que ce jour tant attendu.

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