Rena rongeait son frein. Elle était passée voir Ezarel dans son laboratoire. Le mage de la garde Absynthe était toujours dans ses calculs, mais il était encore loin d'avoir percé tous les secrets de ce mystérieux code runique. Alors que les choses stagnaient, le malaise de la gardienne était grandissant. Chaque minute qui s'écoulait était une véritable torture.
La seule personne vers qui elle pouvait se tourner désormais, c'était Nevra. Elle n'avait pas oublié la façon dont il avait balayé ses soupçons en mettant cela sur le compte de sa paranoïa. Ce n'était pas le fruit d'une hypervigilance due à sa fonction d'espionne, elle avait des preuves qui confirmaient ses soupçons. Des preuves irréfutables qu'il serait obligé d'accepter.
Nevra était le seul à qui elle pouvait se confier en l'absence de Miiko. D'autant plus qu'il était désormais capitaine de l'Ombre. Si les choses devaient mal tourner et que la Garde était en danger une fois de plus, il valait mieux le mettre au courant.
***
Un gardien montait la garde devant sa porte. Une jeune recrue fraîchement sortie de l'Académie d'Eel qui ne connaissait encore rien à la vie. Il s'appelait Eolas O'Donnell. Un Dullahan qui vouait une sorte de culte étrange à Nevra, mais pas toujours dans le bon sens du terme. Il était bien trop influençable et le vampire n'était pas le meilleur exemple à suivre, surtout quand cela concernait ses mœurs dissolues.
— O'Donnell, que faites-vous planté là ?
— Vice-capitaine Yukihira, salua le gardien en se mettant au garde-à-vous. Le capitaine Dragoman m'a demandé de monter la garde.
— Je vois ça, mais qu'est-ce qui justifie qu'une jeune recrue qui devrait être en train de patrouiller dans le QG soit en train de perdre son temps à faire le piquet devant la porte d'un capitaine qui est parfaitement en mesure de se garder tout seul ? interrogea la yôkai en levant un sourcil.
— Je... c'est-à-dire que... bafouilla le garçon en se tassant face au regard écrasant de sa vice-capitaine. Le capitaine est occupé, et il m'a dit qu'il ne voulait être dérangé sous aucun prétexte.
Eolas se couvrit aussitôt la bouche, conscient d'en avoir trop dit.
— Comment ça, il est occupé ? répéta Rena en le fusillant du regard. Je n'ai pas de temps à perdre, alors explique-toi, et vite !
Le gardien était devenu étrangement grisâtre. Sa façon de rougir, sans doute. Ou peut-être avait-il envie de vomir ? Il s'était mis à balbutier en tordant nerveusement ses mains autour du manche de sa lance.
— Euh... eh bien... il m'a dit qu'il avait de la compagnie et que mon rôle était de garantir ce... ce moment d'intimité qu'il comptait partager avec... euh... une certaine...
— Passe-moi les détails ! fit Rena en levant une main pour le faire taire. J'ai quelque chose d'urgent à dire. Laisse-moi passer. Ce ne sera pas la première fois que je le prends dans le feu de l'action. J'ai l'habitude.
— Je ne peux pas faire ça, même si c'est vous, Madame la vice-capitaine ! J'ai fait une promesse au capitaine et je compte bien la tenir !
Eolas n'avait pas froid aux yeux. Il avait baissé sa lance pour lui barrer la route.
— Tu sais que c'est un acte d'insubordination ? le menaça alors la yôkai, l'air sombre. Si tu ne veux pas te faire renvoyer de la garde avant la fin de ta période d'essai, je te conseille de t'écarter.
Eolas avait cédé face au regard glacial de sa supérieure. Il fit un pas sur le côté pour la laisser passer, l'air penaud. La porte était fermée à clé. Rena frappa trois coups rapides.
— Nevra, c'est moi. Rena. Il faut que je te parle. C'est urgent.
La porte s'ouvrit quelques instants plus tard.
— Vas-y, entre.
— Tu es tout seul ? Et habillé. De la tête aux pieds... Eolas m'a pourtant dit que tu avais de la compagnie.
— Il n'y a personne d'autre que moi. Je ne voulais pas qu'on me dérange, c'est tout. Mais pour toi, je peux faire une exception.
Il lui adressa un clin d'œil complice, puis congédia Eolas après l'avoir remercié pour ses bons et loyaux services.
***
— Qu'est-ce que tu faisais ? demanda Rena en entrant dans la chambre.
— Je lisais. Je t'ai dit que Ykhar m'avait ramené la suite de mon roman terrien préféré. J'avais enfin un peu de temps pour me plonger dans cette fabuleuse histoire, je ne voulais pas être interrompu au moment crucial. Ces terriens, quelle imagination tout de même ! Tu y crois ça, toi, des vampires qui brillent au soleil ? C'est presque aussi ridicule que les vampires qui brûlent au soleil, même si ça a l'air nettement moins douloureux.
— C'est ça que tu appelles avoir de la compagnie ? répliqua sa vice-capitaine en jetant un regard dédaigneux en direction du livre qu'il tenait toujours à la main. Ce n'est qu'un ramassis de mensonges et d'affabulations.
— Tu dis ça, mais tu ne l'as jamais lu.
— Je n'ai pas besoin de le lire, tu n'arrêtes pas d'en parler, je connais déjà toute l'histoire.
— Puisque tu es là, on devrait le lire la suite ensemble. On pourrait se mettre dans la peau des personnages et...
— Non, Nevra ! Je ne suis pas venue pour m'adonner à une séance de lecture grotesque avec toi ! Je suis là parce que je pense que le Cristal est en danger. Je suis sérieuse, j'ai trouvé des choses plus que suspectes.
Face au ton tranchant et à l'air sombre de la yôkai, le vampire avait retrouvé son sérieux et la dévisageait avec gravité. Rena lui avait résumé les découvertes des derniers jours. Le regard du vampire s'assombrissait au fur et à mesure de ses révélations. Cette fois, il partageait ses inquiétudes, mais il était d'avis d'attendre le retour de Miiko avant de sonner l'alerte. Ils allaient devoir rester sur leur garde d'ici là. Quand la générale serait de retour, elle pourrait organiser une réunion d'urgence avec tous les capitaines et vice-capitaines.
— Qui d'autre est au courant ?
— Seulement Ezarel. Il est venu avec moi pour examiner les cercles. Il essaye de trouver un moyen de les désactiver sans provoquer de réaction indésirable.
— Je vois... J'aurais quand même préféré que tu viennes me voir d'abord avant d'impliquer quelqu'un d'autre. Ezarel n'est pas qualifié pour ce genre de choses.
— Tu dis ça parce que tu es jaloux ? répliqua Rena en lui jetant un regard de travers. Ezarel est lieutenant de la garde Absynthe, et il a le titre d'archimage et de maître des potions. Je pense qu'il est plus que qualifié pour enquêter sur la présence de cercles magiques suspects.
— Mes propres sentiments mis à part, il n'en demeure pas moins que vous n'avez reçu aucun ordre de mission officiel. Toi non plus, tu n'aurais pas dû enquêter seule s'en m'en informer d'abord. C'est trop dangereux. Vous auriez pu vous faire attaquer.
— Je suis vice-capitaine, je n'ai pas besoin d'ordre de mission. D'autant plus que je suis parfaitement capable de me défendre toute seule. J'aurais même préféré qu'on se fasse attaquer, au moins on aurait pu mettre un visage sur cette affaire, et peut-être même arrêter les suspects pour les interroger. Ces gens sont de véritables fantômes.
— Raison de plus pour être prudent. On ne sait pas de quoi ils sont capables. En attendant le retour de Miiko, je vais ordonner de renforcer la sécurité autour de la salle du Cristal et de doubler les patrouilles dans le QG. Toi, tu devrais aller te reposer un peu, tu fais peur à voir.
Nevra lui avait tendu un miroir pour qu'elle contemple l'étendue des dégâts. Elle avait d'énormes cernes noirs sous ses yeux creusés par la fatigue et l'anxiété. Son teint était pâle et cireux. Ses lèvres étaient abîmées à force de les mordiller avec nervosité. Le vampire tourna le miroir pour s'y mirer à son tour, l'air songeur.
— Je me demande pourquoi les terriens pensent que les vampires ne peuvent pas se voir dans un miroir... Tu crois que c'est un phénomène propre à la Terre ? En lien avec son atmosphère peut-être ? Si j'y vais et que je ne peux plus me voir dans un miroir, ce serait terrible !
— Je ne pense pas que ce soit à cause de ça. C'est une histoire d'âme. Les terriens pensent que les vampires sont des sortes de morts-vivants, et donc qu'ils n'ont plus d'âme. Et comme le miroir permet de refléter l'âme, sans âme, pas de reflet. Quelque chose comme ça. Pourquoi ? Tu as encore lu ça dans ton livre ?
— Oui. Apparemment, ils n'apparaissent pas non plus sur les photographies. Je n'ai pas bien compris ce que c'était. Je crois que c'est comme un tableau ou un portrait, mais qui a été créé instantanément à l'aide d'un artefact appelé appareil photo. J'ai demandé à Ykhar de m'en apprendre plus sur le sujet, elle m'a montré un modèle qu'elle a ramené de la Terre lors de sa dernière expédition. Ces terriens sont très ingénieux, ils arrivent à compenser l'absence de magie grâce à cette science qu'ils appellent technologie. Les progrès qu'ils ont faits ces dernières décennies sont absolument remarquables.
— Nevra, je suis ravie de voir que la culture terrienne te passionne toujours autant, mais on a des affaires plus pressantes. S'il arrive quelque chose au Cristal, ce qui se passe sur Terre sera le dernier de nos soucis. L'Oracle sait quelles conséquences cela aura sur notre monde et comment la vie des faeries va être affectée.
— Tu as raison. Ce n'est pas le moment de perdre notre temps en frivolités. Va te reposer, je m'occupe du reste. Je t'envoie un message dès que j'ai du nouveau.
***
Rena avait pris congé du vampire. Quelques mètres plus loin, elle avait croisé Ezarel qui avait l'air tout aussi épuisé qu'elle.
— Je te cherchais. On m'a dit que tu étais avec Nevra.
— Je lui ai parlé des cercles. Miiko est à Regalia. On va renforcer la sécurité en attendant son retour.
Rena se tut en passant une main lasse sur son visage défait. Elle avait l'impression de tourner en rond, à répéter la même chose en boucle sans que rien n'avance. Le compte à rebours était lancé, elle ne savait pas de combien de temps ils disposaient avant que leurs ennemis ne passent à l'offensive. Elle suffoquait, terrassée par l'angoisse qui nouait sa gorge et comprimait son cœur.
— Je suis désolé, s'excusa Ezarel avec une grimace contrite. Je n'ai pas beaucoup avancé, il y a plusieurs codes imbriqués les uns dans les autres, et la moindre altération d'une de ces runes risque de déclencher le sort et provoquer une réaction en chaîne. Je ne sais pas comment faire pour désactiver les cercles tout en minimisant les dommages collatéraux.
— Ce n'est pas grave. Le plus important, c'est de condamner l'accès à ces cercles. Une fois qu'ils seront sous le contrôle de la garde, on aura tout le temps et les ressources nécessaires pour trouver une solution. Le problème, c'est qu'on ne peut pas mobiliser tous les gardiens sans l'accord de Miiko.
— Tu sais quand elle prévoit de revenir ?
— Elle devrait être de retour dans la nuit, à l'aube au plus tard. Nevra m'a dit d'aller me reposer, mais je ne sais pas si je vais réussir à me détendre dans ces conditions.
— Attends-moi dans la chambre, je vais aller te chercher quelque chose pour calmer tes nerfs. Je fais vite.
Rena le remercia d'un signe de tête en poussant un soupir exténué. Ezarel déposa un bref baiser sur son front avant de se diriger vers le quartier des Absynthes.
***
Le mage elfique était en train de fouiller dans la réserve, à la recherche du remède adéquat parmi les pots d'herbes médicinales séchées, lorsqu'une voix fluette attira son attention.
— Ezarel ? Tu cherches quelque chose ? Je peux t'aider.
C'était Alajéa Tyriallis. La jeune sirène travaillait comme assistante de laboratoire. Elle s'occupait des préparations de base pour aider les potionnistes plus expérimentés à gagner du temps dans l'élaboration de potions plus sophistiquées. Ezarel s'était occupé de sa formation lors de son arrivée dans la Garde, à la demande de Séraphina. Elle l'assistait parfois quand il avait beaucoup de potions à préparer.
Le gardien de l'Absynthe avait trouvé Alajéa échouée sur la plage, cinq ans plus tôt, et depuis ce jour, elle lui vouait une adoration sans bornes qui frôlait l'obsession malsaine, mais l'elfe était trop absorbé par son travail pour remarquer ces sentiments inconvenants. Il ne voyait en sa collègue qu'une jeune femme de bonne volonté, un peu maladroite et tête en l'air, qui faisait de son mieux pour se rendre utile.
— Il me faudrait un calmant assez puissant. C'est pour Rena.
— Elle est malade ?
— Juste un peu trop nerveuse à cause des derniers événements, et elle manque de sommeil.
— Si elle est vraiment fatiguée à cause du stress, tu devrais essayer le rhizome de Rhodiola en infusion. Si tu y ajoutes une goutte d'eau de Léthé, tu pourras induire un sommeil réparateur qui l'aidera à chasser tous ses soucis. J'en ai vu par là...
Alajéa était montée sur un tabouret pour descendre un coffret en bois qui contenait les racines en question. Pour ce qui était de l'eau de Léthé, elle était conservée dans une armoire fermée à clé. Ezarel en avait un double en sa possession. Après avoir complété et signé le registre, il était retourné dans son laboratoire pour préparer le remède, suivi de son assistante.
— Tu es libre ce soir ? demanda-t-elle alors qu'elle écrasait la racine de Rhodiola au pilon, son léger parfum de rose lui chatouillant agréablement les narines.
— Non, je dois m'occuper de Rena, et j'ai des choses à faire.
Alajéa pinça les lèvres à la mention de la gardienne de l'Ombre. Depuis qu'il s'était lié d'amour avec cette femme, il n'y en avait que pour elle.
— Je voulais t'offrir un verre pour te remercier de m'avoir aidée la dernière fois. Toi aussi, tu as l'air fatigué. Sortir un peu te ferait du bien.
— Un autre jour, peut-être.
***
Ezarel était retourné auprès de Rena. Incapable de tenir en place, elle s'était installée sur une chaise pour lustrer son sabre.
— Range ça et viens boire ça, lui dit-il en posant le bol encore fumant sur la table de bureau. Ça te fera du bien. Et après, essaye de dormir un peu si tu le peux.
Rena avait bu le breuvage au doux parfum de rose dont l'amertume était masquée par une délicate pointe de miel. Les effets se firent rapidement sentir. C'était à la fois revigorant et incroyablement délassant. Le poids qui pesait sur ses épaules s'était soudainement envolé. Elle se sentait bien plus légère et sereine, presque guillerette.
— C'est sacrément efficace comme calmant, dit-elle en s'installant sur le lit. Je me sens mille fois mieux. Merci.
— C'est Alajéa qui m'a donné la recette. Elle m'a aidé à préparer l'infusion. Elle voulait m'inviter à boire un verre avec elle, mais j'ai refusé. Ce n'était pas vraiment le moment.
— C'est gentil de sa part, mais...
Rena hésita un instant. Elle ne savait pas si elle faisait bien de lui exprimer le fond de la pensée concernant la sirène.
— Tu ne trouves pas ça bizarre qu'elle se donne autant de mal pour t'aider ? reprit-elle alors en guettant la réaction de son compagnon.
— C'est-à-dire ? C'est une travailleuse acharnée et c'est tout à son honneur. Je préférerais plus de qualité et moins de quantité, mais elle compense ses faiblesses comme elle peut. C'est vrai qu'elle peut se montrer un peu envahissante parfois, mais elle veut bien faire.
— Je pense surtout qu'elle essaye d'attirer ton attention par tous les moyens et de gagner tes faveurs. Elle a des sentiments pour toi, ça crève les yeux, il n'y a que toi qui ne t'en rends pas compte.
— Ah bon ? Attends... Tu ne serais pas jalouse, par hasard ? Ce serait un comble. Tu passes tout ton temps avec Nevra qui a clairement des sentiments pour toi, et je ne te fais aucun reproche.
— Alors, pour commencer, c'est parfaitement faux. Tu n'arrêtais pas de râler et tu m'as plusieurs fois reproché de faire passer Nevra avant toi sous prétexte que c'était mon supérieur et mon frère de cœur. J'ai pris mes distances avec lui rien que pour toi, alors que c'est ma seule famille. Alors que toi, c'est quoi ton excuse ? Tu n'as aucun lien avec Alajéa.
— Je lui ai sauvé la vie, répliqua Ezarel avec un haussement d'épaules. Elle me voit comme son sauveur et elle pense qu'elle a une dette envers moi. Tu te fais des idées. Que la sécurité du royaume te rende méfiante, c'est une chose, mais ne commence pas à douter de ma fidélité. Et je ne t'ai jamais obligé à prendre tes distances avec Nevra. Tu as pris cette décision toute seule, alors ne rejette pas la faute sur moi. Je suis si peu digne de confiance à tes yeux ?
— Ce n'est pas ça. Je ne doute pas de ta fidélité, j'ai confiance en toi, mais toi aussi, tu devrais te méfier. Je te dis juste que les intentions d'Alajéa ne sont peut-être pas aussi innocentes qu'elles le paraissent.
— Et alors ? Elle peut bien faire ce qu'elle veut, je ne vais pas me laisser séduire. Mon cœur est déjà pris, même son chant de sirène ne peut avoir aucun effet sur moi. Une fois qu'un elfe s'est lié d'amour avec quelqu'un, c'est pour la vie, et rien ne peut ternir la pureté de ses sentiments. Tu le sais bien, alors on ne va pas se disputer pour ça.
— C'est vrai, excuse-moi de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Peut-être que tu as raison, et que je suis juste parano et jalouse.
— Eh bien, au moins maintenant, tu comprends ce que je ressens vis-à-vis de ta relation avec Nevra ! répliqua-t-il sur le même ton acerbe. Je vois que la potion t'a redonné suffisamment d'énergie pour être particulièrement désagréable ce soir. Puisque tu as déjà décidé que j'étais coupable d'une faute que je n'ai pas commise, je vais te donner raison et accepter l'invitation d'Alajéa.
— Tu plaisantes, j'espère ?
— Non. Un verre gratuit, ça ne se refuse pas. Je ne vais même pas te dire d'essayer de te reposer, de toute façon tu n'écoutes rien de ce que je te dis.
Ezarel avait quitté la chambre en claquant la porte. Cette fois, Rena était la seule fautive. Elle savait que c'était sa propre insécurité qui lui jouait des tours et elle s'en voulait d'avoir réagi de cette façon. Elle lui devait des excuses, mais elle ne voulait pas lui courir après non plus. Elle préférait attendre son retour. Elle trouverait bien le moyen de se faire pardonner.
Nevra qui lit Twilight, bien trouvé. Bon, ça n'est pas l'histoire de vampires la plus fidèle au mythe de base mdr. C'est drôle de le voir face au croyance humaine. IRL, les vampires étaient de base des âmes malfaisantes où des personnes suicidés qui prenaient possession d'un cadavre. Ce fut une croyance solide à la peau dure dont on a eu du mal à rationaliser.
C'est intéressant ce lien avec la terre. Notre technologie mélangé à leurs magies pourraient faire des ravages.
Il fait juste son Ezarel susceptible, tout va bien !
Haha, oui, mais il trouve que Twilight ça a plus de charme que Dracula ! x) C'est plus la romance qui l'intéresse que les vampires d'ailleurs dans l'histoire ! x)
Oh oui, après ils ont pas encore trouvé de moyen de fusionner les deux, et la magie sur Terre ne fonctionne pas pareil, c'est plus limité. Par contre, dans l'autre sens, oui, ils ont emprunté quelques innovations aux Terriens (les armes à feux notamment).
Par contre, Ezarel est un poil toxique, je trouve ! Qu'il se défende quant à la décision de Rena de s'éloigner de Nevra, soit (même si Rena s'est peut-être sentie obligée).... Mais sinon, sa réaction à la toute fin, et sa décision d'accepter le verre d'Alajéa, vraiment, je suis pas d'accord !! Faut qu'il se détende un peu, l'elfe, quand même. Il est facilement blessé, je trouve.
Donc j'espère que Rena s'excusera pas ahah. Elle était peut-être jalouse, mais je trouve vraiment la réaction d'Ezarel exagérée.
Sinon, j'espère que Miiko se dépêche d'arriver, parce que j'ai quand même l'impression qu'un désastre imminent est sur le point d'arriver - surtout avec Rena mise hors circuit avec le calmant.
Toxique je sais pas, peut-être pas à ce point-là, mais il gère mal ses émotions, ça c'est sûr, et il peut parfois être un peu trop impulsif et susceptible, à cause de son propre manque de confiance en lui et ses incertitudes, mais il sait aussi se remettre en question quand il est allé trop loin et ne pas reproduire les mêmes erreurs. C'est pas une cause totalement perdue. x)
C'est pas un calmant qui endort, c'est plus quelque chose qui calme les nerfs et les émotions, pour y voir plus clair et être plus posé et alerte. La Rhodiola permet de calmer le système nerveux, de lutter contre la fatigue, tout en améliorant l'humeur, mais aussi la concentration.
Elle était utilisée les Vikings notamment pour augmenter leur endurance, en particulier avec une bataille. Du Rena, elle va être remontée à bloc surtout. xD