La veille, Jade avait été écœurée de voir arriver la reine Eléanor de Percée aux côtés du Dévoué Valmec, ennemi juré de son précepteur, et de toutes ses convictions durement acquises. Ensuite, la reine d’Indeya avait été outrée que cet homme âgé au regard perfide et au sourire fourbe fût le seul à se présenter officiellement devant elle et Christian. Il avait exclu la reine Eléanor des introductions protocolaires, prétextant une faiblesse passagère de la reine, sans plus d’explication.
Excédée, Jade avait laissé Christian, son Premier Ministre et Madame Ren dans la salle du Conseil du Roi, et s’était réfugiée là elle savait trouver la paix et le silence. Dans la bibliothèque du Palais des Lumières. Si Perrault traînait toujours entre les tables et les étagères, il devinait quand elle avait besoin de calme, et quand elle avait besoin de conseils. Ainsi, lorsqu’elle se glissa entre les imposantes portes cette fois-ci, le Penseur ne prit même pas la peine de lever les yeux ni de la saluer. Ils avaient tous deux atteint un stade de leur relation où la confiance ne nécessitait aucun mot.
Devant la reine d’Indeya, sous l’ouvrage de Quionn Senti traitant des origines de la magie, reposait une énorme pile de parchemins froissés que l’on appelait les Écritures. Les comptes-rendus des précédentes Table des Sept, qui répertoriaient les règles régissant ces sommets diplomatiques historiques, tous les membres y ayant assisté successivement, ainsi que les décisions prises lors des réunions. Par exemple, Jade fut amusée de lire que lors de la dernière Table, une seule modification de la Loi Sacrée avait été adoptée. À l’alinéa "le souverain gouverne depuis la capitale", avait été ajoutée la mention "ou depuis tout lieu à sa discrétion". En voilà, une splendide avancée ! Jade soupira d’exaspération.
Satisfaite de ses recherches – mais bien moins de leurs fruits –, elle se leva pour ranger la liasse informe de feuilles jaunies et martyrisées par le temps à sa place. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter les lieux pour rejoindre la salle du Conseil du Roi, une silhouette cassée et rabougrie, dissimulée au fond de la bibliothèque entre deux rayons sombres, attira son attention. Dans un sourire satisfait, la reine Jade se débarrassa de sa couronne qu’elle percha tout en haut de l’étagère la plus proche, entre deux livres assez gros pour l’étouffer. D’un pas décidé, elle se dirigea vers la femme qui avait tout d’une biche apeurée, figée de terreur devant l’arbalète d’un chasseur.
— Madame, bonjour, commença Jade d’un ton chaleureux et affable, se penchant dans une gracieuse révérence. Je vous en prie, dites-moi comment je puis vous aider ?
La femme enveloppée dans une fade robe lilas qui peinait à cacher sa maigreur se retourna brusquement, une folle lueur d’angoisse traversant ses yeux ternes. Elle manqua faire tomber l’ouvrage qu’elle tenait dans les mains et le serra contre sa poitrine possessivement. Ses cheveux châtain foncé, aussi raides que des fils d’acier, tombaient en ruines sèches et désolantes autour de son visage creusé et sur ses épaules affaissées par des années de soucis.
— Je… Je vous remercie, mais… Qui… Vous travaillez ici ?
Elle avait chuchoté, tout en lançant des regards furtifs tout autour d’elle. Sa voix était au moins aussi effacée et craintive que son apparence, et ses yeux semblaient sans cesse chercher une potentielle source de terreur à venir.
— Tout à fait, répondit Jade dans un large sourire. Puis-je demander à qui ai-je l’honneur ?
La femme en lilas détailla sa tenue d’un air circonspect. La robe couleur émeraude de Jade, cousue dans un mélange harmonieux de tulle et de satin, surmontée d’épaulettes bouffantes serties de perles noires devait probablement l’interroger sur la rente réelle perçue par les bibliothécaires en Indeya. Après tout, que pouvait bien savoir cette étrangère des pratiques salariales locales ? Cependant, la femme demeura muette.
— Je suis la reine Eléanor de Percée, répondit-elle d’une voix à peine audible.
Son ton était dénué de toute assurance et ses mots sonnèrent moins comme une annonce que comme une malédiction.
— Oh. Veuillez excuser mon ignorance, Votre Majesté.
Jade se fondit dans une nouvelle révérence, plus basse et plus respectueuse encore.
— Dites-moi, comment puis-je vous aider ? demanda-t-elle encore dans un sourire qui ferait pâlir de jalousie le plus habile des marchands.
La reine de Percée baissa les yeux sur l’ouvrage qu’elle maintenait contre sa poitrine, le recouvrant un peu plus de ses mains tremblantes.
— Je… Je crains que vous n’ayez pas cela ici, je… Ce n’est pas grave. Ce n’est pas important.
Elle secoua la tête d’un air résigné, abattu. Elle s’apprêtait à rejoindre la porte de sortie, quand la main blafarde de Jade la retint de justesse.
— La bibliothèque royale du Palais des Lumières détient l’une des plus riches collections de livres du Continent, lui assura-t-elle d’une voix infiniment douce. Je suis sûre que vous trouverez ce que vous cherchez ici. Ou au moins quelque chose qui s’en rapproche.
La souverains de Percée jeta un autre coup d’œil inquiet à droite, puis à gauche, avant de se tourner vers Jade.
— Je vous remercie, Mademoiselle. Je cherche…
Eléanor s’interrompit, et sa voix se fit encore plus fluette.
— Les œuvres d’une auteure que l’on appelle Quionn Senti.
Le nom lui échappa dans un murmure presque honteux. Ses yeux rivés sur ses pieds, elle ne vit pas le sourire étincelant qui illumina le visage de Jade.
— Excellent choix. J’apprécie moi-même énormément cette auteure. Nous avons la chance de posséder quelques-uns de ses ouvrages. Suivez-moi.
Le visage blême de la reine de Percée se colora soudain d’un joyeux mélange de rose et d’orangé, tandis qu’un faible sourire déformait le coin de ses lèvres gercées. Jade n’hésita pas une seconde avant de lui rendre son sourire au centuple. Elle guida la petite femme frêle jusqu’à une allée de livres au fond de la salle, la seule qui semblait abandonnée et désertée par la lumière. Une odeur de vieux papier et de poussière saturait l’air, et Jade se réjouit de voir qu’Eléanor inspirait avec délectation, les yeux clos, ces senteurs interdites.
— Nous y voici, annonça Jade, désignant une étagère presque vide, parsemée de livres sombres et épais.
Lorsque le regard d’Eléanor se posa sur la tranche des manuscrits, le rose sur ses joues éclot de plus belle, et ses yeux mornes scintillèrent, comme s’ils renfermaient des pépites d’or. Un doux sourire, libre et enchanteur, éclaira son visage alors qu’elle oubliait tout ce qui l’entourait. À cet instant, Jade se trouva heureuse d’être oubliée.
— Merci, murmura la reine de Percée, comme en transe. Merci, merci… Comment vous appelez-vous ?
— Oh, vous pouvez m’appeler Emerad.
— Merci beaucoup, Mademoiselle Emerad. Merci.
— Je vous en prie, Votre Majesté.
Jade s’apprêtait à abandonner Eléanor à ses livres bien-aimés lorsqu’une silhouette blanche apparut au bout de l’allée plongée dans l’obscurité, bloquant la route. Le petit homme était enveloppé dans une longue tunique blanche en lin, décorée d’une broche d’argent en forme de cercle. L’insigne des prêtres Dévoués. Jade ne put s’empêcher de tressaillir. L’homme avança, un sourire trop large pour être sincère ornant ses lèvres. Une épaisse chevelure d’un blanc immaculé recouvrait ses épaules mais échouait à cacher ses yeux fourbes. Mains croisées devant lui, il rejoignit les deux femmes, ses sourcils haussés d’un air arrogant.
— Votre Majesté, débuta-t-il de sa voix grinçante, ses yeux rétrécis fixés sur Eléanor. Je vois que vous avez rencontré la reine Jade d’Indeya. Je vous avais pourtant conseillé d’attendre avant de rencontrer les souverains, vous savez que vous n’êtes pas en état.
Jade se mordit l’intérieur de la joue, et comme elle le craignait, la reine Eléanor se tourna vers elle subitement, ses yeux écarquillés de stupeur, sa bouche grande ouverte, figée dans un cri silencieux. La reine d’Indeya ne put que lui offrir un petit sourire contrit.
— Dévoué Valmec, répondit-elle à l’adresse du prêtre d’un ton tranchant, avec tout le respect que je vous dois, la reine Eléanor de Percée me semble parfaitement apte à rencontrer officiellement tous les souverains qui participeront à la Table. Il s'agit d'une politesse et d'une obligation formelles que peu de maladies autorisent à éviter.
L’interpellé posa son regard perfide sur elle, et Jade remarqua que ces yeux qu’elle croyait bleus étaient en fait teintés de violet, le rendant que plus inquiétant encore. Il leva la tête d’un air hautain mais ne daigna pas lui répondre. À la place, il se tourna vers sa reine.
— Votre Majesté, vous ne devriez pas sortir de vos appartements. Encore moins pour vous rendre dans cette bibliothèque. Et pour lire ce genre de… farandoles.
Il montra la pile de livres écrits par Quionn Senti qu’Eléanor avait méticuleusement construite sur le rebord de l’étagère. Sa lèvre supérieure s’était tordue dans un rictus méprisant. Il tendit son coude, et instantanément, Eléanor de Percée vint y déposer sa main et se laissa entraîner à la suite du Dévoué.
— Au revoir, Votre Majesté. Nous nous reverrons à la Table.
Cette fois-ci, ce fut Jade qui ne perdit pas de temps à répondre à cette voix déplaisante. Elle observa la reine de Percée partir, suivant aveuglément cette homme qui écrivait et parlait pour tromper, avec amertume et une certaine rage qui la surprit. De temps à autres, Eléanor tournait la tête et captait son regard, comme pour lui murmurer un adieu. Ses yeux étaient redevenus opaques comme la pierre. La couleur sur ses joues s’était évanouie comme si elle n’avait jamais existé. Au bras de la censure, la reine Eléanor de Percée redevenait un spectre à la bouche cousue.
***
Jeanne avait, comme à son habitude, suivi scrupuleusement les ordres. Cependant, contrairement à ce que tous pensaient, elle ne les appliquait pas aveuglément, sans jamais se poser de questions. Et la dernière instruction qu’elle avait reçu de sa reine avait fait naître en elle un grand nombre d’interrogations.
« Ne divulguez l’emplacement de cette chambre à personne. Pas même à Sa Majesté le roi Christian, ni à moi-même. »
La reine Jade avait prononcé ces mots avec détermination, mais Jeanne avait pu sentir une pointe d’angoisse dans ses gestes et ses silences. C’était la crainte qui avait dicté cet ordre. Mais une crainte envers qui ? Envers les pouvoirs infinis de Diane, sans nul doute. Mais surtout, l’Intendante du Palais avait cru lire dans les yeux verts de la reine une peur dirigée envers nul autre qu’elle-même. Quoi qu’il en fut, Jeanne en avait terminé avec la désobéissance bénigne et les initiatives périlleuses, et elle avait tenu sa promesse. C’est pourquoi elle se dirigeait à l’instant vers la chambre du prisonnier des Ospales, accompagnée de deux silhouettes en robe pourpre. Les deux médecins en chef du Palais des Lumières titubaient en avant et de droite à gauche, car ils avançaient tous deux les yeux bandés. L’Intendante du Palais avait décidé, de manière assez peu originale, que le pauvre garçon serait placé dans la chambre adjacente à celle de Gina. Elle était persuadée que la reine Diane ne s’aventurerait pas au sous-sol, à côté des cuisines, dans ce couloir sombre et humide taillé dans la roche, fréquenté par un flot ininterrompu de domestiques.
Lorsque Jeanne ouvrit la porte de bois, un gémissement déchirant parvint à ses oreilles. Les mots qui le suivirent ne furent pas plus éloquents.
— Non, non… Pas encore ! Combien d’fois j’vais d’voir vous l’répéter ? Je sais pas ! J’vous l’ai déjà dit : je sais pas comment qu’elle s’appelle !
Jeanne se dépêcha se poser le récipient de soupe sur la table de chevet avant de pousser délicatement les deux médecins dans la petite pièce. Elle refermé la porte derrière les deux silhouettes pourpres et fit glisser le bandeau qui couvrait leurs yeux. D’un signe de la main, elle les invita à s’approcher du malade. Tandis qu’ils réalisaient les observations et vérifications nécessaires, tout en prenant assidument des notes sur un parchemin, l’Intendante du Palais s’assit sur le tabouret de bois à côté du lit.
— Nous ne sommes pas là pour vous faire du mal. Vous êtes au Palais des Lumières et placé sous la protection des souverains d’Indeya.
Le garçon secoua la tête, ses yeux boursouflés toujours clos, et un rire rauque lui échappa, si crasseux et crissant qu’il semblait que sa gorge était remplie de sable.
— Pff ! J’crois plus à vos entourloupes. Vous dites ça pour que j’prenne la confiance, pis pour m’faire souffrir, pour qu’je craque. Mais j’suis pas bête. Je sais bien que j’serais jamais en sécurité. J’vais mourir. Je vais mourir dans la Chambre Noire, comme les autres avant moi, et… Et vous… et vous…
Sa voix rocailleuse mourut dans une quinte de toux chaude et grasse, et il commença alors à gesticuler en tout sens. Le contact de sa peau encore à vif par endroits sur les draps lui arracha quelques nouveaux grognements. Jeanne dut poser une main fraîche sur son épaule, recouverte pas un large bandage où une auréole sombre se propageait doucement.
— Je ne suis pas la reine Diane, dit-elle d’une voix calme et limpide. Je suis l’Intendante du Palais des Lumières. Je m’appelle Jeanne, et vous, quel est votre nom ?
Elle put voir ses yeux tournicoter frénétiquement dans leur orbite sous les paupières fermées, et ses sourcils dégarnis se froncèrent.
— Vous avez une voix plus douce qu’elle.
Jeanne sourit à la pénombre, avant de s’écarter pour laisser les médecins entamer leur travail de diagnostic.
— Exactement. Parce que je ne suis pas elle. Vous êtes en lieu sûr ici. La reine Diane est sous la surveillance de la garde royale. Elle ne viendra pas ici. Maintenant, nous allons vous soigner. Des médecins sont présents ici avec moi pour effectuer des soins plus approfondis que ceux qui vous été administrés en urgence hier.
— Ouais, j’connais les médecins. Y vont m’saigner pour vérifier que j’ai bien le sang jaune, pas vrai ?
— Votre sang n’est pas jaune, mais rouge. Et si moi, Intendante du Palais, je peux le savoir, alors nos médecins le savent très bien. Ils n’ont nul besoin de vous "saigner" pour cela. Ils vont étaler sur votre corps des baumes, des onguents et des solutions aqueuses à base de plantes. Certaines auront pour effet de désinfecter votre peau, tandis que d’autres aideront à la cicatrisation des blessures. Ils procéderont à un changement de vos bandages deux à trois fois par jour, après vous avoir plongé dans un bain.
— Vous parlez… beaucoup. Pas comme elle. Mais… beaucoup… trop compliqué.
Le garçon s’était mis soudain à haleter, inspirant par à-coups dans une respiration sifflante. Inquiète, Jeanne se tourna vers les médecins qui grimacèrent de concert. Elle tendit une main vers le médecin le plus proche, une petite femme blonde. Perplexe, la femme tenta de déchiffrer des réponses à ses questions dans le regard de troublé de l’Intendante. Quand elle échoua, elle glissa sa main gantée dans celle de Jeanne. Celle-ci attira la médecin près du malade.
— Donnez-moi votre main, je vous prie.
Le prisonnier secoua la tête encore, deux, trois fois, avant de s’avouer vaincu dans un soupir saccadé. Il obtempéra, et Jeanne réunit la main du malheureux avec celle de la médecin, enveloppée de velours noir.
— Voici Orme, c’est sa main que vous tenez dans la vôtre. C’est elle qui se chargera de vous accompagner dans votre guérison. Elle sera aidée par Frene, qui œuvre toujours à ses côtés. Les médecins de Diane avaient-ils une main aussi douce ?
Le jeune homme gémit d’agacement, ou peut-être d’épuisement, avant de tourner la tête vers le mur.
— Non, lâcha-t-il dans un grognement.
— Bien sûr que non. Parce que les tortionnaires ne soignent pas avec des gants de velours. Maintenant, j’aimerais vous poser une question, si vous me le permettez…
— Uriah.
— Pardon ?
— Uriah, c’est mon nom.
Le coin des lèvres de Jeanne s’étira dans un sourire apaisé.
— Enchantée, Uriah. Acceptez-vous que je vous pose une question, Uriah ?
— Hm…
— Pourquoi la reine Diane vous a-t-elle emmené ici avec elle ? Pourquoi vous avoir infligé un tel supplice ouvertement alors même qu’elle savait que cela ruinerait son image diplomatique ? Aussi, pourquoi étiez-vous…
Tout à coup, Uriah fut secoué de spasmes déchirants, tandis que des grognements gutturaux, bestiaux lui arrachaient les lèvres. Jeanne se trouva bouche bée face à ce spectacle inhumain, si terrifiée qu’elle ne vit pas Orme et Frene qui s’activaient tout autour du malade dans des gestes plus paniqués qu’ordonnés. Puis, le corps du jeune homme s’éleva lentement dans les airs, comme suspendu par des fils, et se figea à plusieurs centimètres du matelas. Une immonde fumée d’un noir d’encre l’enveloppa langoureusement, s’enroulant autour de ses bras et ses pieds, prête à le dévorer. L’Intendante du Palais tendit une main horrifiée vers le corps qui se tordait et se désarticulait furieusement, comme possédé par une force extérieure, surpuissante. Une force maléfique.
Puis, la vision d’horreur s’évanouit soudainement, telle un rideau qui tombe, marquant la fin de la représentation. Lorsque la silhouette d’Uriah regagna la douceur du lit, il était parfaitement immobile, ses traits et ses yeux clos apaisés par un lourd sommeil impénétrable. L’aura ébène sembla se dissoudre dans l’air, sous le regard ébahi de Jeanne. Les médecins en chef du Palais des Lumières se tournèrent vers elle, les joues creusées par l’angoisse et la mine déconfite.
— Que… Que s’est-il passé à l’instant ? murmura Jeanne, sans oser lever les yeux vers les deux autres témoins.
— Je… Nous… commença Orme, se mordant la lèvre avant de jeter un œil inquiet vers son comparse. Nous n’en savons rien, Intendante, ajouta-t-elle d’un ton qui se fit plus ferme. Je crois qu’il s’agissait là d’une manifestation magique. Ce phénomène dépasse malheureusement notre compétence, et de loin.
La petite blonde échangea un regard entendu avec Frene, qui hocha la tête en réponse, sous son capuchon pourpre. Jeanne prit une longue inspiration et ferma les yeux pendant un court instant. Elle rouvrit les yeux, secoua la tête de droite à gauche comme pour se sermonner. Elle reprit vite ses esprits et offrit à chacun d’eux le bandeau qui couvrait le haut de leur visage, les invitant silencieusement à le remettre.
— Bien. Je devrai donc m’adresser à quelqu’un de compétent dans le domaine de la magie. Et de cette magie, en particulier.
— Mais… La reine n’avait-elle pas demandé à ce que personne ne sache où se trouve le prisonnier ?
Frene avait parlé pour la première fois d’une voix sur-aigüe et chevrotante, mais Jeanne choisit de mettre ce manque de consistance sur le compte de la terreur à laquelle ils venaient tous trois d’assister.
— Uriah n’est pas prisonnier, ici, rappela l’Intendante d’un ton sec, avant de guider ses compagnons vers la sortie. Et n’ayez crainte : je demanderai l’autorisation à la reine de faire entrer une personne de plus dans la chambre d’Uriah. Lorsque je lui aurai exposé la situation, elle sera bien aise d’accepter.
— Vous savez qui au palais pourrait être compétent pour gérer une telle occurence ? demanda Orme, sincèrement curieuse.
Son visage était orienté vers le vide, guidée dans l’obscurité par le seul son de la voix de Jeanne. Cette dernière glissa un regard suspicieux vers la médecin et raffermit la pression qu’elle exerçait sur le dos des deux experts pour les conduire plus rapidement vers le hall du château.
— Disons que j’ai ma petite idée, déclara-t-elle d’un ton vague. Je ne connais qu’une personne qui est bien versée dans la fumée noire.
Perplexes, les médecins se turent, et Jeanne eut tout le loisir de se laisser engloutir par ses pensées affolées.
On peut soigner quelqu’un tant physiquement que magiquement. L’un n’empêche pas l’autre. Mais bon, je conçois que les médecins n’aient guère envie de s’approcher après ce qu’ils ont vu.
Propositions de correction :
La souverains de Percée jeta un autre coup d’œil inquiet à droite, puis à gauche, avant de se tourner vers Jade. → souveraine
Elle observa la reine de Percée partir, suivant aveuglément cette homme qui écrivait et parlait pour tromper, → cet
Je sais bien que j’serais jamais en sécurité → J’sais puis j’serai
Jeanne dut poser une main fraîche sur son épaule, recouverte pas un large bandage où une auréole sombre se propageait doucement. → par un large
Perplexe, la femme tenta de déchiffrer des réponses à ses questions dans le regard de troublé de l’Intendante. → le « de » est de trop
Je te livre ainsi une réflexion personnelle que je me suis faite. Ne le prends surtout pas mal. J’essaye vraiment de te donner une critique constructive.
Si j’annonce que je suis en train de lire un livre sur plume d’argent, naturellement, on va me demander « et il parle de quoi ? ». Euh… De gens qui se réunissent pour une réunion autour d’une table. J’ai beaucoup de mal à résumer ce que j’ai lu, à trouver un fil conducteur, un objectif, de l’action discernable. Tu décris tes personnages. Il y a un peu d’intrigue mais pas assez d’actions. J’aurais tendance à dire : n’est-il pas possible de commencer directement à la réunion (qui je l’espère arrivera à un moment ou à un autre) ? Quitte à faire des retours en arrière ensuite ? Tu décris bien ton univers. Les personnages ont des caractères et des liens bien construits. Est-il nécessaire de les présenter avant d’entrer dans l’action ? Je ne sais pas bien quel est ton but littéraire mais pour être publié, il ne faut pas se perdre dans des descriptions à rallonge. J’ai récemment supprimé les 4 premiers chapitres d’un de mes romans pour commencer directement au cœur de l’action car je trouvais le début trop fade. Je suis en train de réécrire le début d’un autre justement parce qu’une lectrice m’a dit qu’il n’allait pas (alors que la suite était bien). Je n’ai pas encore fini ton roman mais à ce point, après 18 chapitres, je me dis vraiment « pas assez d’action, pas de fil rouge qui guide ma lecture ». Je ne peux même pas annoncer le nom du héros. Est-ce Jade ? Christian ? Gina ? Bien sûr, c’est du multi-personnage alors la réponse est probablement « un peu tout le monde » mais même « Game of thrones », multi-personnage par excellence, commence par de l’action (un meurtre, une tentative de meurtre sur un enfant, de la baise entre jumeaux) et le lecteur ne comprend qu’après qui est qui et c’est très bien comme ça. J’espère que tu sauras quoi faire de ça (tu as le droit de ne rien en faire. Ça ne me dérangera pas). Je vais continuer à te lire car j’aime ton univers et ta plume est agréable.
Merci beaucoup pour ce commentaire très détaillé et réfléchi !
Je te rassure tout de suite : je suis consciente que la première partie de l'histoire que tu es en train de lire est plus lente et prend plus le temps que la suite, j'ai prévu d'ajouter quelques p'tites choses, quelques petits passages pour dynamiser ce début et qu'on voit apparaitre des enjeux, notamment liés à la résistance, plus vite et de manière plus claire :)
En revanche, je me dois de t'arrêter tout de suite sur Game of thrones : tu me le cites en exemple et je comprends, sa réputation n'est plus à faire. Cependant, les intrigues et les rebondissements de Game of thrones ne sont pas du tout à mon goût et ce n'est pas DU TOUT ce que je veux faire dans la Table des sept ahah, donc si tu lis cette histoire pour y retrouver un peu de GoT tu vas être très déçue ahah xD La fantasy de la Table des sept repose plutôt sur la politique, la magie et les moeurs, mais pas tant sur l'action, navrée de décevoir ^^
Et non, je ne pense pas qu'il soit pertinent de commencer directement l'histoire par la table tout simplement parce que le lecteur sera (encore plus) perdu. Tu as bien vu que c'était compliqué d'intégrer tous les persos, c'est pour ça que je les présente en amont d'ailleurs, pour que le lecteur sache qui est qui une fois que la table commence. Qu'on sache qui vient d'où et quel est son état d'esprit grosso modo (ça se précise au fur et à mesure). Imagine 5 minutes si je commençais directement à la table par : "Bon nous avons élu la reine Marina comme présidente", personne ne sait qui est Marina, ce qu'elle veut, ce qu'elle pense, ce qu'elle cherche. Et donc bah on s'en fout qu'elle soit présidente du coup, ça fait ni chaud ni froid x) Tout ce qui se passerait n'aurait juste aucun impact et aucun intérêt pour le lecteur à mon sens ^^ Il se passerait des choses sans qu'il en comprenne la signification et le réel impact sur la suite.
Et pour le fil conducteur c'est rigolo parce que justement tu l'as trouvé : c'est la Table x) Et tout ce qu'il va s'y passer, ce que ça va engendrer pour les personnages et leur entourage, pour les royaumes et les dirigeants. Mais tout ça, on ne peut le comprendre et le mesurer que si on connait les personnages, justement ! Le système des flashbacks participerait à mon avis à perdre encore plus le lecteur. Beaucoup de personnages + plusieurs timeline c'est juste trop à mon avis x)
Et qui sont mes persos principaux ? Bah tu les as cités également, donc ce n'est pas si compliqué ^^
Donc non je ne compte pas montrer qui est qui avec une tentative de meurtre ou de la baise entre jumeaux, ça ne m'intéresse pas et c'est pas du tout le style de l'histoire, désolée ahah. Je ne crois pas au fait qu'il y ait besoin d'action pour présenter un univers ou des personnages ^^
Aussi, ce qui peut être intéressant à savoir : tu lis l'équivalent du tome 1 de la Table des sept actuellement (le tome 2 étant intitulée Partie 2 dans l'histoire), donc ce début est vraiment une introduction à l'univers :) A partir du moment où la table commence, ça commence vraiment justement, avec les actions etc. Après, je te l'avoue, tu ne trouveras pas des énormes batailles ou de l'épique à 200% dans cette histoire, c'est pas ce que j'ai voulu écrire. Il s'y passe des choses, des complots, des meurtres effectivement, des manifestations magiques, mais c'est pas aussi "explosif" que GoT et c'est un choix (parce que je n'aime pas GoT justement x)).
Donc voilà je vais travailler à dynamiser le début, c'est prévu, mais commencer l'histoire par la table me semble être un non sens compte tenu des idées que je veux développer et du style, des thèmes que j'ai choisis :) En espérant que ça répond un peu à tes questions et tes frustrations ^^
Je te remercie de ton retour, tu as raison sur le fait que le début manque de dynamisme de toute façon ça c'est clair ^^ Et je suis contente que tu apprécies l'histoire malgré tout ;)
Merci pour les corrections !
A bientôt ;)
Pour commencer, Eleanor est un personnage intriguant qui, bien évidemment, semble nimbé de quelques informations car sinon, un tel comportement, que ce soit bien sûr celui de cette femme ou encore de Valmec, qui est amplement plus suspect. Encore des informations qui nous serons sûrement bien utile pour plus tard (entre autre de quoi Eleanor a-t-elle si peur).
Pour la deuxième partie c'était agréable de suivre Jeanne pour une fois, et ce qu'il se passe dans cette salle est plutôt bizarre effectivement. Il est évident que la reine a laissé dans ce Uriah un petit cadeau magique. Encore une énième information qui nous sera utile plus tard je présume x)
Bref, ce chapitre introduit encore bien des choses intéressantes, et j'ai hâte d'en obtenir l'explication.
Je suis contente qu'Eléanor t'intrigue parce que c'était le but ahah ^^ Bien sur tu t'en doutes tu apprendras plus tard pourquoi elle se comporte comme ça et qui sait ? Peut-être qu'elle a quelques secrets à révéler :p Valmec aussi est suspect et une partie de ses motivations seront détaillées plus tard ;)
Contente que tu aies apprécié la partie sur Jeanne c'est vrai qu'elle était peu mise en avant jusqu'à présent mais son rôle va s'affirmer au fur et à mesure dans la suite :) quant à Uriah, ta théorie se comprend et ça se tient, mais tu verras par la suite peut-être si elle se vérifie ou pas :p en réalité il y a déjà pas mal d'infos dans le chapitre précédent qui permettrait de l'infirmer ou la confirmer héhé
Merci encore pour ton commentaire, ça me fait plaisir toujours de te lire :)
À bientôt j'espère ;)
Encore une belle chute ! C'est bien de voir Jeanne en narratrice, elle reste jusqu'ici assez énigmatique. On voit toujours les personnages différemment de l'intérieur.
Eleonore est intéressante, elle semble avoir un mari particulièrement tyrannique. L'introduction est très efficace. J'avoue que le personnage m'a un peu agacé à certains moments, dans le sens où TOUTES ses réactions étaient super craintives xD Il y a du travail pour Jade. J'espère qu'on va découvrir d'autres pans de la personnalité d'Eleonore plus tard et surtout ce qui explique son comportement. (si elle joue un rôle volontairement, ce serait un coup de génie et le perso grimperait beaucoup dans mon estime ^^)
Pas très sympathique le dévoué Valmec, et assez arrogant pour tenir tête à la reine. Je suis curieux de voir quel pouvoir temporel est détenu par les religieux et religions, jusque-là secondaires, et quel sera leur importance par la suite.
Pourquoi Uriah a été ensorcelé en public est aussi une question qui me titille. Je suis sûr que Jade avait une très bonne raison d'agir ainsi...
Rien sur la forme.
Un plaisir,
A bientôt !
Contente que le pdv de Jeanne t'ait intéressé, c'est vrai qu'elle était pas mal en retrait mais elle prendra plus de place par la suite ;)
Ton ressenti sur eleanor m'a bien fait rire ahah xD t'en fais pas, c'est normal qu'elle agace un peu parfois, mais oui, elle n'a pas dit son dernier mot elle non plus ! J'espère que tu apprécieras en apprendre plus sur elle, avec des infos qui peut-être t'expliqueront son comportement ! Mais oui, elle n'est pas tout à fait ce qu'elle semble être mais peut-être pas comme tu le penses... enfin je n'en dis pas plus ;)
Sur les religions et Valmec tu en apprendras plus par la suite là aussi ;)
Et pour mettre les choses un peu au clair : Uriah n'a pas été ensorcelé ahah, juste il a été victime d'un trop plein de magie qui vient de lui-même, de l'intérieur de lui ;)
Merci pour tes retours et à bientôt <3
J'ai été un peu décontenancée par la confiance mentionnée entre Jade et Perrault. Certes, ils ont pas mal discuté dans le chapitre précédent mais je ne m'étais pas rendu compte d'un tel rapprochement entre eux (ou alors j'ai oublié dans ce cas ne tiens pas compte de cette remarque x))
J'aime beaucoup Eléonore, les autres personnages féminins de ton récit sont des femmes fortes au caractère bien trempé, ça change un peu ! J'aurais aimé que le secret de l'identité de Jade dure un peu plus longtemps, maudit Valmec x)
La dernière partie du chapitre est très prenante et c'est cool de voir Jeanne un peu plus en avant. Tu as beaucoup de personnages mais pour le moment je trouve qu'ils ont tous un réel intérêt !
Alors, pour le lien entre Jade et Perrault, c'est quelque chose que j'ai un peu laissé de côté pendant un certain temps ! Mais je dirais que ça s'est déclenché lorsque Perrault l'a briefée sur les coutumes du mariage, et depuis ils se sont vus régulièrement mais ce ne sont pas des scènes que j'ai mises en avant, tu as raison ^^ Je réfléchirai peut-être à les rendre plus visibles dans la réécriture !
Contente que tu apprécies Eléanor, c'est effectivement la femme qui est là pour prouver que les femmes ne sont pas toutes fortes et indépendantes :) Après, elle n'est pas non plus 100% mièvre, sinon ce serait trop simple :P Mais je te laisse découvrir ça ;)
Et je suis heureuse de savoir que tu trouves tous mes persos intéressants, ça faisait un peu partie de mes craintes et tu me rassures :D J'avais peur que certains soient pas assez exploités, et je mets un point d'honneur ce que ce ne soit pas le cas alors merci ;)
Bon je vais être gentille hein, je suis là pour apprécier la beauté et l’élégance de Jade T-T
« Elle refermé la porte derrière les deux silhouettes pourpres » : tu as oublié « avait » il me semble
« Vous êtes en lieu sûr ici. La reine Diane est sous la surveillance de la garde royale. Elle ne viendra pas ici. Maintenant, nous allons vous soigner. Des médecins sont présents ici avec moi » : répétitions du mot « ici »
Ce Valmec commence déjà à me taper sur les nerfs xD et pauvre reine Eléonore. Je me pose déjà pleins de questions sur ce qui s'est passé.
Sinon j’ai vraiment eu peur en lisant le passage où Uriah est « possédé » et lévite dans les airs. On aurait dit une vraie scène de film d’horreur ! Du coup c’est plus un médecin qu’il faut mais un exorciste 🤣
J’aime toujours découvrir un nouvel aspect de Jade. Je la trouve plus sympathique que Sabran. Et puis elle a plus de tact et je ne sais pas comment l’expliquer mais Jade a une aura bienveillante. C’est le genre de personne qu’on sait tout de suite qu’on va aimer. Je la vois parfaitement être une souveraine digne d’Indeya.
Where is Gina ? Elle me manque trop dans ce chapitre >.<
Comme d'hab, tu commences fort dans tes comms, ça m'avait manqué xD Contente que tu apprécies la beauté de Jade écoute :P
Merci pour tes notes, je les garde bien au chaud sur mon dossier Scrivener, tkt même pas ;)
C'est cool que tu te poses des questions sur Eléanor, parce qu'effectivement, il y a pas mal de réponses derrière tout ça :P Et Valmec, bah, il est chiant, obviously xD
Je suis trop contente que la scène de "possession" (c'est pas vraiment ça en vrai) ait fait son p'tit effet ! Tu n'es pas la première à m'avoir dit qu'elle effrayait donc je suis contente :D C'était le but recherché héhé ! Malheureusement pas d'exorciste en Indeya, va falloir faire autrement mdr
Ecoute, je suis heureuse que tu trouves Jade plus sympathique que Sabran :) C'est pas évident de la rendre sympa parce qu'elle est un peu agaçante quand même, mais si t'arrives à t'attacher à elle alors je suis heureuse <3 Et tu as raison, elle dégage quand même beaucoup de bienveillance malgré tout ;)
Tkt pas pour Gina, elle revient en force dans le chapitre prochain, je pense que tu ne devrais pas être trop déçue :P
Bisouille à la citrouille <3
hé bien, voilà encore un(e) souverain(e) intéressant(e) et intrigant(e) :D Pauvre Eléanore qui a l'air complètement sous la coupe de son conseiller :/
A propos de la présentation du Dévoué Valmec, j'aurais une petite réflexion à faire. Je trouve que ce n'est pas la peine de trop insister sur "son regard perfide et fourbe" (je crois que ça revient une ou deux fois). En fait, son comportement dominateur avec la reine toute passive et effrayée me parait largement suffisant pour montrer que c'est un personnage assez odieux.
En ce qui concerne la suite, gloups, l'épisode façon "Exorciste" est plutôt impressionnant é_è' Rien à redire sur ce passage, si ce n'est qu'il est bien flippant. Est-ce un sortilège pour empêcher Uriah de trop parler...? Ou pire que ça?
Est-ce que j'ai bon si je suppose que c'est Gina la spécialiste en fumée noire???
A bientôt
Alice
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Et quant à moi, je m'excuse pour la réponse tardive :/
Contente que malgré son apparente faiblesse, la reine Eleanor te semble quand même intéressante :) C'était difficile de trouver un équilibre, pour ne pas la rendre totalement indigne d'intérêt xD
Pour ta remarque sur la présentation de Valmec : je note, merci ! Je vais voir ce que je peux enlever, pour que ça ne fasse pas trop redite :)
Je suis ultra heureuse que le passage "exorciste" (ça m'a fait rire de lire cette comparaison, je ne pensais pas que ça ferait aussi horrifique mais j'en suis ravie) t'ait plu ! Tes théories fonctionnent toutes et sont très intéressantes ! Effectivement, ça pourrait être une technique pour l'empêcher de parler, à moins que... pas du tout ? :P ahah tu auras bientôt la réponse ;)
Et pour la spécialiste en fumée noire... c'est marrant que tout le monde pense à Gina ^^ Tu auras la réponse dans les prochains chapitres :P
Merci encore pour ton "assiduité" (si je puis dire) sur cette histoire !
À bientôt j'espère ;)
J'aime bien cette lente montée des enjeux. Ça pourrait être lassant, mais en fait, c'est un plaisir de découvrir ton univers. C'est un peu comme un millefeuille géant que l'on appréhende couche par couche. Pour moi, en tout cas, ça fonctionne bien. Le procédé n'est pas sans me rappeler le Prieuré de l'Oranger de S. Shannon, je crois t'avoir déjà confié que ton histoire m'y faisait penser, dans sa complexité et ses personnages féminins puissants <3
Je trouve intéressant qu'on en sache subtilement un peu plus sur la magie dans ton monde, grâce à la fin de chapitre.
Le personnage d'Éléonor m'intrigue aussi beaucoup, son côté un peu faiblarde, perdue... Elle me fait un peu songer à une enfant, dans son comportement, et dans le fait que Valmec est assez autoritaire et condescendant avec elle, paternaliste, un peu. D'ailleurs, j'ai lu "Valmec" "V'la le mec " xD
Petite coquille : "Elle *refermé la porte derrière les deux silhouettes pourpres "
Et je suis navrée de ne répondre que maintenant :/
D'abord, merci de me rassurer sur la "lenteur" des intrigues et de l'action ^^ Je t'avoue que ça faisait partie de mes doutes sur cette histoire, j'avais vraiment peur que les gens se lassent... alors merci de me rassurer :) Et encore une fois, je ne peux que te remercier de tout mon coeur, mon corps et mon âme pour la comparaison avec le Prieuré de l'Oranger ! C'est vraiment un honneur et ça me touche beaucoup, merci <3
Contente que ces infos sur la magie t'ait plu, mais le plus gros reste à venir concernant la magie, héhé :P
Oui, tu as tout à fait bien cerner la dynamique entre Valmec et Eleanor, c'est exactement ça xD Plusieurs d'entre vous m'ont dit qu'Eleanor intriguait, et je suis ravie, j'avais peur qu'elle apparaisse juste inintéressante et nulle xD
(Tu m'as fait beaucoup rire avec ton "v'la le mec" et je crois que je ne verrais plus jamais ce perso sérieusement, merci Ciel xP)
Merci pour la coquille ;)
Merci pour ton super commentaire comme toujours, et à très bientôt sur CQDL (J'ai pris du retard mais je ne désespère pas d'être à jour un jour xD)
Bisous <3
"Excédée, Jade avait laissé Christian, son Premier Ministre et Madame Ren dans la salle du Conseil du Roi, et s’était réfugiée là elle savait trouver la paix et le silence." C'est là où elle savait trouver la paix et le silence, non ? Je sais pas, ça me perturbe x)
Je déteste Valmec è-è. Pauvre reine Eléanor ;-; On voit bien qu'elle est sous sa coupe >.<
Jeanne paraît plus complexe que ce qu'elle laissait entrevoir jusque là et ça donne un nouvel intérêt la concernant. C'est vraiment chouette :D Je me demande à qui elle pense... Gina peut-être ? Mais je ne suis pas sûre de moi pour le coup è-è.
Ahah, non l'endroit où elle trouve la paix c'est dit dans la phrase d'après c'est la bibliothèque xD
Normal que tu détestes Valmec c'est fait exprès mouahahah :P
Contente que tu aies apprécié la profondeur de Jeanne dans ce chapitre, c'est un perso qui était en retrait jusqu'à présent ça va changer :) Et pour ta théorie sur Gina; tu n'es pas la seule à le penser, tu verras :P
À bientôt <3
Tout chouette chapitre, on sent la Table approcher, avec une forme de tension qui monte qui monte qui moooonte, je me réjouis trop trop du moment où elles vont toutes se retrouver réunies autour de la table *-* Tu vois, je crois qu'on en parlait sur les Plumettes l'autre jour, avec Thildou (je crois?) qui disait (sur le ton de la blague): quooooi dix-huit chapitre avant l'ouverture de la Table?
Donc c'était de la blague mais, sérieusement, moi je trouve bien justement ces dix-huit chapitres avant cette ouverture. Ainsi on en apprend plus sur les personnages, plus sur les enjeux, plus sur les tensions politiques et à mon avis c'est nécessaire d'avoir ça AVANT, c'est donne déjà bien le ton :)
Sinon : j'ai surkiffé la rencontre avec Eleanor. La femme mièèèèèèèèèèèèèèèèvre !!! Là voilà *-* Et étrangement, je me dis qu'elle est pas si mièvre qu'elle en a l'air. A mon avis, elle a plus d'un tour dans son sac ! Quoiqu'il en soit, j'ai vraiment trop trop aimé ce contraste entre Jade et Eleanor, Eleanor qui est une souveraine elle aussi ET POURTANT qui ne correspond pas à l'image qu'on se fait ordinairement des souverains, tout sûrs et assurés et forts et tout le reste. Donc ça casse le cliché, en quelque sorte. J'adore. Je les imagine bien être alliées, Jade et Eleanor. Genre vraiment, du fait qu'elles se retrouvent les deux dans la bibliothèque, peut-être? Je me réjouis en tout cas vraiment beaucoup de la revoir elle, la petite Elea.
(Petite note inutile : j'adoooore le prénom Emerad, et en fait je trouve trop triste que ce soit un nom d'emprunt qui, probablement, sera pas utilisé dans la suite. Snif :'( )
Pour la scène avec Uriah : pleine de mystère ! Et j'aime bien que le personnage de Jeanne soit rendu plus complexe ici, lorsque tu précises que si elle obéit, ça ne l'empêche pas de réfléchir. C'est cool, ça montre qu'elle est pas juste le larbin de la reine. Elle en a, dans sa tête ;) Et pour la toute fin: hhhhm, est-ce qu'elle penserait pas à Gina, par hasard? Gina qui, toujours par hasard, a la chambre non loin de celle où Uriah se trouve? :) Ou alors la sorcière bleue? En fait, je me souviens maintenant plus si c'est précisé quelle magie elles pratiquent, si elles sont versées ou pas dans la "fumée noire".
Simple petite remarque : au début, j'ai été un peu frustrée de pas en apprendre plus sur les tables précédentes. Tu parles qu'il y a eu quelques sommets diplomatique précédents, et j'étais là: pire coooool d'en savoir plus, et au final on en apprend pas vraiment beaucoup (si ce n'est qu'on a ajouté une phrase dans la Loi Sacrée, j'ai adoré l'ironie ici, par ailleurs ;)). Mais bref, moi j'aime bien quand on a ce genre de détails, et à mon avis ce serait chouette d'ajouter un peu d'épaisseur ici, sans que ce soit trop long. Juste pour qu'on en apprenne plus et que ça attise davantage notre curiosité pour la suite. En mode : ok, les tablées (miam miam) se sont déroulées ainsi par le passé, MAIS COMMENT DONC VA SE DEROULER LA TABLEE (miam miam) ACTUELLE??? (bain de saaaaang, rip. Coup de poignard, puis miam miam, et Gina et Jade qui derrière font smack smack, re-miam-miam. Voilà mes pronostics x))
Sinon, autre petite frustration : j'aurais aimé un peu plus d'échanges entre Jade et Eleanor. La couverture que Jade prend tombe un petit peu vite, je trouve. C'est un choix bien sûr, mais perso j'aurais trouvé vraiment cool si elles discutaient un petit moment, dans lequel Eleanor est persuadée se trouver en face d'Emerad. Alors sa stupéfaction est d'autant plus grande lorsqu'elle découvre qu'Emerad, en fait, c'est la poto Jade qui va manger avec elle à Table (miam miam). L'effet serait rendu d'autant plus percutant, je trouve. Mais ce n'est qu'une suggestion. A toi de voir comment tu veux gérer ça ! Parce que là, je trouve presque que cette scène sert "juste" à vite faire une apparition d'Eleanor, et je trouverais cool qu'il y a ait plus de croustillants à se mettre sous la dent, notamment à propos des oeuvres de Senti. Mais voilà, ce n'est que mon impression ! A voir si ça te parle et/ou si d'autres plumes relèvent la même chose :)
Bref bref ! Outre ces deux petites frustrations, je trouve que c'est un chouette chapitre. Vraiment, ça donne le ton quant à la suite. Je me réjouis vraiment qu'elles se retrouvent toutes autour de cette tablée (miam miam) et comme je sais que tu redoutes assez cette ouverture, je t'envoie plein de folles imaginations ! Alors belles sessions de scriturette à toi, tu vas gérer t'inquiète pas <<3
(smack smack)
Déjà, je voulais te dire que tu m'as tuée avec toutes tes métaphores de bouffe et tes miam miam xD J'imagine les buffets à volonté sur la Table maintenant, en mode "Diane passe-moi le sel stp ! - Nan, t'auras le poivre !" xD Bref !
Je suis super contente que tu aies apprécié ce chapitre et l'arrivée d'Eléanor :) J'ai hésité à mettre en annonce "dédicace à Loulou pour ce chapitre" mais je me disais que ça allait gâcher la mini surprise de son arrivée :) Oui, effectivement elle bien différente de Jade et je trouve le contraste intéressant ! Et ta théorie sur le fait qu'elle cache peut-être autre chose... Ça m'intéresse, tu verras tout ça par la suite :P
Concernant le fait que la scène aurait pu durer plus longtemps : bah déjà ça me fait plaisir xD Parce que ça veut dire que t'as bien aimé le personnage et l'échange donc c'est cool pour moi ! Je vais y réfléchir, je pense en effet que je peux ajouter quelques répliques sur Quionn Senti. Je verrai ce qu'en pensent les autres plumes ;)
Pour les infos sur les précédentes Tables, j'avoue je ne vois pas bien ce qui manque selon toi ? Justement, la précédente Table ils ont juste changé cette partie de la loi et c'est bien ironique comme tu l'as vu x) Mais à part ça, je ne vois pas bien ce que je pourrais ajouter :/ Ce qui a été changé dans les Tables d'avant ? L'idée c'est que vraiment rien n'a changé, cette Loi Sacrée est restée bien statique, d'où l'ironie du dernier changement ^^ Peut-être penses-tu que je devrais développer sur la loi Sacrée ? Eclaire-moi si tu le peux là-dessus :) Et j'attendrai l'avis des autres plumes aussi ;)
Pour ta théorie sur "qui Jeanne va appeler ?", Gina est certes intéressante... Mais tu verras bientôt :P Des indices ont été donnés dans les chaps précédents ;) Contente que tu aies apprécié le personnage de Jeanne ici ;)
Et oui Emerad ne sera pas réutilisé, enfin... pas comme un vrai prénom en effet xD Moi aussi j'aime bien ! Je sais pas s'il existe le prénom, mais il m'est venu comme ça ^^
Et merci de me rassurer quant aux 18 chapitres avant la Table, j'avais un peu peur de ça, qu'on me dise "ça traine en longueur, ça sert à rien, allez avance" donc tu me rassures, beaucoup ahah :)
A très bientôt, zoubi <3
Pire cool si tu ajoutes des répliques entre Jade et Eleanor :D Tu me fais savoir si jamais, je relirai avec grand plaiz' ^^
Pour les infos sur les précédentes Tables : alors c'est peut-être pas du côté de la Loi Sacrée et ce qui a été discuté qu'il faut donner plus d'infos, parce que ça en plus ça doit, je pense, être assez secret donc pas forcément accessible au grand public, mais peut-être sur la création de la Table? Sur les différents régents qui l'occupaient? Si tout est toujours resté très cordial ou si il y a eu des coup-de-poignard-personne-n'a-rien-vu ou même des disparitions ou des choses magiques étranges qui se passaient ou je sais pas? En fait, c'est juste qu'on est quand même pas mal dans le flou quant à l'ambiance qui nous attend. On sait pas jusqu'à quel point les complots-alliances seront perfides, s'il y aura trahison, si ça mène à des guerres, si ça aboutit à la paix ?
C'est juste que je me dis: si par exemple, dans les Tables précédentes, tu explicites ici des trucs comme quoi des souverains disparaissent mystérieusement, ou des souverains qui tient tombent malade pendant l'assemblée, comme par hasard, puis après crèvent fatalement, ou je sais pas, des trucs de ce genre, du genre pas net, ça ajoute du suspens et on se dit : ok, wow, en fait Jade peut mourir à chaque coin de couloir, avec tous ces souverains dont on ne sait pas qui sont les traitres et qui sont les alliés. Tu vois? OU si tu choisis de raconter : tout est toujours très paisible, eh bien c'est possible aussi, et là BIM surprise Diane en fait elle fout le bordel comparé aux autres Tables. Je sais pas si je suis claire?
Et là je me dis : tu pourrais même parler des différentes alliances entre royaumes, pour qu'on sache mieux qui sont les ennemis de toujours et qui sont les alliés de toujours?
Enfin voilà, je sais pas si ça t'aide :)
D'accord, donc je note : donner plus d'infos sur la création, les membres et les conséquences des Tables précédentes ! Je vais voir ce que je peux faire de ce côté :)
Et pour les alliances/mésententes, je vais y réfléchir aussi ;) Je dirais qu'en gros, à part des conflits passagers, y a pas d'ennemis de toujours on va dire xD Mais je pourrais parler de ces conflits, sauf qu'ils n'ont pas de lien direct avec la Table du coup xD Je vais réfléchir à tout ça !
Merci Loulou, comme toujours t'es un ange <3 (sauf quand on te demande ta date d'anniv)