Cesare
Je ne dois pas être normal. Pourquoi est-ce que la douleur de Taddeo me semble si étrangère ? Pourquoi ma propre souffrance m’apparait-elle plus légitime ? Je suis incapable de le réconforter ou de lui présenter mes condoléances. Pourtant, je connais Taddeo depuis dix ans. Jamais, il n’a été désagréable avec moi. C’est une personne bien intentionnée, c’est pour ça que les animaux l’apprécient. Je pense qu’ils sentent ces choses-là.
À mon plus grand désespoir, tout ce qui m’importe c’est Salvatore. Depuis l’altercation avec Andréa, nous ne nous sommes pas reparlé. Je l’ai évité comme la peste. Maintenant, il est devant moi à rassurer Taddeo et je n’arrive pas à poser mes yeux ailleurs que sur lui.
Il est si altruiste. Si mature.
J’aimerais avoir ces qualités humaines.
Moi tout ce que j’ai réussi à faire pour aider Taddeo, c'est réaliser le croquis de sa bestiole. Les autres héritiers ont dû trouver ça glauque.
Et encore, je n’ai pas avoué que j’ai réalisé l'œuvre plus pour moi que pour lui. Peindre la mort m’a toujours fasciné.
Je voulais aussi détruire ce malaise ambiant, détourner l’attention, scruter le drame en face pour en déceler la beauté. Le monde est rempli d’éclats magnifiques, il suffit de les saisir.
Lorsque je suis reparti dans mon coin, j'ai senti le regard de Salvatore sur moi. Il me brûlait la peau.
J’avais envie de lui lancer : oui, je suis capable du pire comme du meilleur. Comme tout le monde. Personne n’est parfait.
Ils chuchotent maintenant. De mon côté, je n’entends pas ce qu’ils disent.
J’ai peur qu’ils jugent mon acte.
Depuis ma réaction sanguine contre Andréa, deux clans se sont créés parmi nous : Taddeo, Sirani, Salvatore et Andréa puis Artemisia, Isabella et moi.
Enfin, dire que nous sommes un clan est presque un mensonge. Artemisia reste avec moi par la force des choses, mais elle n’a pas arrêté de dire que mon comportement était puéril. Dans peu de temps, elle estimera que je l’entrave ou que je lui fais honte.
Isabella est mon ombre. J'ignore pourquoi. Depuis l’année dernière, elle me colle constamment. Sauf aujourd’hui.
Est-elle responsable de ce massacre ? Je sais qu’elle en est capable, mais je peine à comprendre la raison.
Des pas lourds et des grincements métalliques dans le couloir m’extirpent de mes pensées.
Isabella.
J’aperçois Sirani qui se tend. Elle a l’oreille fine.
La porte de la salle s’ouvre à la volée et Isabella pénètre dans la pièce.
Avant que je n’aie le temps de bouger d’un pouce, Sirani se met à courir, dégaine sa dague et saute souplement derrière l’héritière. Bien que plus petite, elle la tire en arrière. L’acier de la lame se pose dans le creux de la gorge d’Isabella et une goutte de sang perle à son extrémité.
Isabella se fige. Elle a l’air stupéfaite.
— Pourquoi as-tu fait ça ? crache Sirani.
— Lâche-moi, cloporte !
Isabella essaie de bouger. Sirani accentue la pression sur le poignard : un petit râle de douleur s’échappe des lèvres d’Isabella. Ses yeux me cherchent.
Comme si je pouvais l’aider.
Je fixe les héritiers. Tous pensent qu’elle est responsable. Il y a, dans leur regard, une flamme qui montre leur haine. Elle est la coupable idéale. Je la connais bien. Peut-être mieux que les autres. Elle a vécu quelques mois chez nous à la mort de son père. Je l’ai vue grandir. Je sais comment elle a été élevée. Isabella ne déciderait jamais de faire une telle chose seule. Un tel acte est commis sur ordre.
Je lui porte secours :
— Sirani ! Lâche là !
Isabella me remercie du regard. Sirani ne change rien à son attitude. Ses muscles tendus prouvent qu’elle est sérieuse. Je reprends la parole.
— Si tu la tues, tu seras éliminée du concours, c’est ça que tu veux ?
— Qui a parlé de tuer ? rétorque Sirani d’un ton acerbe.
Le poignard se déplace jusqu’à la tempe droite d’Isabella et la jeune femme glapit de douleur.
— Je pense qu’elle n’a pas besoin de ses deux yeux pour vivre.
L’atmosphère s’électrise. Je n’ose pas bouger. Ce ne sont pas des menaces en l’air.
Nous le savons tous. Lorsque Sirani sort de sa réserve, ce n’est pas par défi ou pour attirer l’attention. Elle agit pour la justice. Peu importe, les conséquences.
— Sirani ! Nous pouvons trouver une autre solution pour la faire parler ! s’exclame Artemisia.
— Non, c’est une très bonne méthode, approuve Andréa.
— Je ne me répéterai pas ! Avoue ton CRIME ! s’emporte Sirani.
La respiration d’Isabella devient sifflante. Sa mâchoire est crispée.
— JE N’Y SUIS POUR RIEN !
Sirani appuie davantage sur sa tempe. Du coin de l'œil, j’aperçois Andréa qui se redresse à son tour. Sirani tourne un peu la tête vers lui et la pression de son poignard se fragilise un infime instant.
Le visage d’Isabella est parcouru d’un frémissement. C’est l’ouverture. Sa sortie. Elle donne un puissant coup de coude dans la poitrine de Sirani qui la projette à quelques pas. Avec une vitesse étonnante, elle dégaine son épée pour mettre en joue l’orfèvre.
— Si tu veux qu’on se mette sur la gueule. Je n’attends que ça ! Approche pour voir !
Sirani masse un peu sa poitrine, prend une grande inspiration et se déplace en arc de cercle autour d’Isabella. Elle a l’allure d’un chat : le dos courbé, les jambes fléchies, le pas feutré. À l’inverse, Isabella est l’image de la force. Droite, et altière. Physiquement, elle en impose.
J’ai l’impression que le temps ralentit. Une fulgurance me trouble : cette scène est à peindre. Il y a dans les expressions, les attitudes, la lumière qui traverse la verrière, un tableau de grande valeur.
Sans quitter la scène des yeux, mes doigts cherchent mon fusain ainsi qu’une feuille.
Soudain, Isabella attaque. Mes membres se figent. Un puissant coup d’épée vient taillader le mur. Pile à l’emplacement où se trouvait Sirani quelques secondes plus tôt.
Sirani continue sa valse. Isabella attaque de nouveau. La jeune femme ploie vers l’arrière pour éviter la lame. Elle paraît s’étirer et observer un point au-delà du ciel qui nous surplombe. D’une main au sol, elle reprend l’équilibre, roule et se redresse comme un ressort.
Il y a un air glacé dans cette salle de classe. Vicié et perfide. Un manque d’oxygène qui nous empêche de réagir. Nous sommes subjugués par la scène. Les deux seules combattantes sont dans l’arène et nous savons que nous interposer signerait notre arrêt de mort. Aucune des filles ne nous épargnerait.
Dans un hurlement, Isabella se jette de nouveau sur son adversaire bousculant tout objet entravant son passage ; une chaise vient s’écraser près de moi, un lutrin roule au sol, un vase se brise. Son armure carillonne à chacun de ses mouvements et l’épée capte les rayons du soleil.
Sirani n’essaie pas de parer. Elle esquive et attend le bon moment pour percer la défense de son opposante. La sueur dégouline de son masque.
Isabella lève son arme au-dessus d’elle. C’est une opportunité, Sirani n’hésite pas et plonge en avant. Sa dague vient lacérer la cuisse d’Isabella. Une ligne de sang gicle sur le pavé. Isabella réprime un grognement. Elle ploie un peu vers l’avant, se ressaisit et s’enroule sur elle-même pour atteindre Sirani. L’orfèvre se dérobe de justesse, mais son poignard lui échappe.
Je retiens mon souffle. Mon corps se pétrifie. J’entends Andréa contenir un cri plaintif. Je sens qu’il va faire une bêtise. Isabella assène un nouveau coup qui frôle Sirani.
Je guette Andréa. Il est à deux doigts de s’interposer.
Sirani tente de récupérer son arme.
Sirani tente de récupérer son arme. Au moment où ses doigts s’en rapprochent, le pied d’Isabella projette la dague dans un coin de la pièce. Elle attrape la jeune femme par la tunique, retourne son épée et envoie le pommeau percuter son visage.
Un craquement horrible retentit. Andréa hurle et se rue vers elles.
Nos corps se heurtent avant qu’il n’atteigne son but et nous roulons tous deux dans les débris de l’affrontement. Mon épaule accuse le choc. Je sens les fragments de vase s’incruster dans ma peau. Je tire sur le pourpoint d’Andréa pour l’empêcher de se lancer à la rescousse de Sirani et j’entoure son buste de mes bras pour l’immobiliser.
Du coin de l'œil, j’aperçois Artemisia qui jette une bille de la taille d’un poing en plein milieu de la scène. D’un coup, une fumée blanche s’en extirpe et envahit les lieux. La visibilité devient nulle et l’atmosphère étouffante. L’air nocif pénètre dans mes poumons et je me mets à tousser en même temps que les autres. Mon emprise se relâche et Andréa se traîne vers le lieu de l’affrontement en criant le nom de Sirani.
Je ne vois plus rien. Tout est nébuleux. Je perçois des crissements, des craquements, une cavalcade, des cris. Mes yeux me piquent. Je n’arrive plus à respirer ni à faire le moindre mouvement.
J’entends quelqu’un qui m’appelle. Des doigts apparaissent dans mon champ de vision. Un bras se glisse dans mon dos et se bloque contre mon aisselle droite. L’odeur de Salvatore m’envahit. Mon cœur palpite. Sa force me hisse sur mes jambes et me tire vers l’avant. Il ne respire pas. Peut-être a-t-il un tissu sur sa bouche pour éviter d'inhaler les vapeurs ? Je devrais faire la même chose.
Je vois des étoiles.
C’est joli.
Je sens ses muscles tendus à travers sa chemise. Sans son aide, je me serais effondré.
Ma tête bascule sur sa tunique. Je le sens frémir. C’est si bon d’être contre lui. Je sens mon esprit s’évaporer.
— Cesare ! Cesare !
C’est sa voix. Il m’appelle.
J’ouvre les yeux et distingue le couloir qui jouxte la salle de classe. Ma tête repose toujours contre sa nuque. Tout tangue encore. Mes poumons retrouvent un air plus sain et je prends plusieurs grandes inspirations.
Ses doigts m’effleurent la joue.
J’ai la chair de poule.
— Cesare ?
Un son s’extirpe de mes lèvres, plus proche du soupir que du râle de douleur.
— Comment tu te sens ?
Bien. C’est parfait. Si je pouvais rester contre toi jusqu’à la fin de mes jours, je le ferais sans hésiter.
N’entendant pas ma réponse, il me donne un coup d’épaule. Ma tête roule davantage dans le creux de sa nuque et je lève les yeux vers lui.
Il tourne son visage vers moi et me contemple. Mon cœur s’accélère, ma respiration se coupe. Nous sommes si proches. Nos lèvres ne sont qu’à quelques centimètres. S’il se penchait juste un petit peu…
Et son regard. Je pourrais m’y noyer. M’y soustraire est une torture. Rien d’autre n’existe. Son souffle me chatouille les joues. Son cou se pare de rougeurs qui grimpent jusqu’à ses oreilles.
Son cœur bat tellement fort.
Il détourne soudain les yeux et se racle la gorge. Je sens son bras chercher à se libérer et je me décale un peu du mur pour lui laisser cette possibilité. La surface est glaciale en comparaison.
Salvatore évite mon regard et lance au reste du groupe.
— Quelqu’un a vu Sirani ?
— Elle s’est échappée, nous apprend Artémisia en triturant son médaillon.
Je fronce les sourcils. A-t-elle remonté le temps ? Qu’a-t-elle modifié ?
Je croise les yeux d’Isabella. Le souffle court, celle-ci s’appuie sur le mur. La main toujours crispée sur son épée. Du sang dégouline de ses jambes.
Elle nous dévisage avec un air sombre.
Andréa et Taddeo sont assis à quelques mètres de moi, les yeux rouges et le souffle court.
Une cavalcade résonne dans le couloir et Monsieur Luani ainsi que deux autres professeurs accourent dans notre direction.
— Qu’est-ce qui se passe ici ?
Au début, j'ai de la peine à savoir si Cesare est égocentrique ou juste s'il n'est pas très connecté à ses émotions, mais comme j'ai trouvé son geste de peindre l'araignée touchant je suis un peu déçu s'il l'a fait pour la mort et pas trop pour son ami (dessiner nos animaux décédés ou ceux des autres c'est qqch qu'on fait avec des amies et que personnellement je ressens comme très solennel, un manière de partager l'amour et la douleur; après c'est mon ressenti)
J'ai l'impression qu'on comprend bien ce qui se passe à la fin de ton chapitre (je me réfère à ta note) ou en tout cas qu'on comprend qu'on comprend pas tout ! Je me suis juste demandé si Cesare était sur le passage d'Andrea un peu par hasard ou s'il se jette sur lui pour lui éviter d'être une victime collatérale ?
Très envie d'avoir le fin mot de l'histoire
ça me fait très plaisir !
"mais comme j'ai trouvé son geste de peindre l'araignée touchant je suis un peu déçu s'il l'a fait pour la mort et pas trop pour son ami"=> et bien perso, je suis contente de ta réaction ! C'est exactement ce que je voulais. Je trouve ça intéressant qu'on puisse analyser positivement une action d'un point de vue extérieure et se rendre compte quand on change de point de vue que ce n'était pas la même intention.
"(dessiner nos animaux décédés ou ceux des autres c'est qqch qu'on fait avec des amies et que personnellement je ressens comme très solennel, un manière de partager l'amour et la douleur; après c'est mon ressenti)"=> C'est très touchant ce que tu fais avec tes amies <3
Merci de ta lecture :)
A bientôt !
Mak'
"J'ai l'impression qu'on comprend bien ce qui se passe à la fin de ton chapitre (je me réfère à ta note) => Ma note n'est plus d'actualité car j'ai remanié le chapitre depuis ! En tout cas, tant mieux que ce soit fluide et lisible.
" Je me suis juste demandé si Cesare était sur le passage d'Andrea un peu par hasard ou s'il se jette sur lui pour lui éviter d'être une victime collatérale ?"=> Cesare se jette sur lui pour l'empêcher de faire une bétise.
Voilà (j'aime vrmt les dessins d'animaux XD); ça peut être une piste marrante à travailler ou pas sachant que ma sensibilité excessive aux petites bêtes n'est surement pas ultra commune hahaha
Mais je ne voulais pas rester sur une remarque naze ;) bonne écriture :)
Et merci pour la précision de Cesare et Andrea dans la bataille !
Merci !
Sinon, je trouve le personnage de Cesare attachant, j'arrive tout à fait à comprendre ses pensées au début du chapitre, souvent, je me trouve incapable de réconforter quelqu'un car je ne comprends pas sa douleur ou sa tristesse. Par ailleurs, je trouve intéressante la manière dont Cesare a voulu dessiner la scène du combat entre Sirani et Isabelle, cela reflète bien la réalité de l'artiste : quand on pratique notre art, c'est parfois comme si l'on était coupé du monde, et alors rien n'importe que notre œuvre, il n'y a pas de question de danger ou de morale...
Tara
Ouaou, tu avances vite dans ta lecture, merci <3
"Décidément, j'ai l'impression que les adultes arrivent toujours trop tard dans ce livre ! Et les héritiers sont quelque peu... turbulents."=> Ce n'est pas faux ! XD
Ah, je suis très contente que tu trouves Cesare attachant ! Merci de me livrer tes ressentis de lecture et les parallèles que tu réalises en tant qu'artiste, cela me permet de voir si je suis dans le juste avec ce personnage :)
ça me rassure !
Tu vas bientôt être à jour et moi je dois avancer sur la suite :p
Mak'
J'avance vite, en effet, mais il faut dire que ton histoire est vraiment prenante ! Je crois que je ne l'ai pas encore écrit dans les commentaires...
Maintenant, je suis très intriguée par l'utilisation de son Prodige par Artemisia ! Elle a bien caché son jeu jusqu'à maintenant, et je suis très curieuse de savoir pourquoi elle a empêché qu'on découvre le visage (et l'identité ?) de Sirani, qui n'est apparemment pas une vraie héritière ! Encore un retournement de situation intéressant !
J'ai une autre question : pourquoi tout le monde pense que c'est Isabella la coupable ? Juste parce qu'elle est imbuvable et brutale ? Et est-ce que c'est moi ou il y a un sens caché sous les paroles adressés par Sirani quand elle demande à ISabella d'avouer son crime ? Elle parle de ce qui vient de se passer ou de quelque chose de plus ancien ?
Tant de questions, et si peu de réponses ... XDD
"LE truc qui me chiffonne c'est : des élèves se battent à l'épée dans une salle de classe, et personne ne vient voir ce qui se passe dès le début ?"=> ça se passe assez vite et l'Académie est immense ! Après, justement, ça peut être un élément qui peut remonté par la grand mère d'Isabella (personne n'était là pour surveiller les ados).
"Et on laisse des adolescents se faire justice eux-mêmes ?"=> N'oublie pas qu'on est à l'époque de la Renaissance et que les duels sont monnaie courante à l'époque.
" Elle a bien caché son jeu jusqu'à maintenant, et je suis très curieuse de savoir pourquoi elle a empêché qu'on découvre le visage (et l'identité ?) de Sirani, qui n'est apparemment pas une vraie héritière ! Encore un retournement de situation intéressant !"=> Contente qu'il te plaise !
"J'ai une autre question : pourquoi tout le monde pense que c'est Isabella la coupable ? Juste parce qu'elle est imbuvable et brutale ? Et est-ce que c'est moi ou il y a un sens caché sous les paroles adressés par Sirani quand elle demande à ISabella d'avouer son crime ? Elle parle de ce qui vient de se passer ou de quelque chose de plus ancien ?"=> Un bon raisonnement, très chère ! Je ne répondrai pas :p
Pleins de bisous <3
Aaah tu as de la chance. J'allais dire "heu la coupure au milieu je crois pas que j. Adhère" mais avec la fin du chapitre ça fait sens. Franchement c'est un chouette rebondissement, qui amène beaucoup d'interrogations et on sent toutes les intrigues remuer, c'est très chouette.
J'aime beaucoup, encore une fois, le contraste entre la vision qu'a Andrea de césare et comment césare lui même se sent. J'aime vraiment bien.
Plein de bisous !
"J'aime beaucoup, encore une fois, le contraste entre la vision qu'a Andrea de césare et comment césare lui même se sent"=> Cool ! C'est quelque chose que j'essaie de bien travailler :). Je suis contente que tu le remarques !
Pleins de bisous !
Je te fais mes remontées au fil de la lecture pour ce chapitre riche en émotions :
Gros stepback pour moi sur Cesare en début de chapitre.
Bon déjà la bonne intention est passée à la trappe au début du chapitre, puis.... "J’avais envie de lui lancer : oui, je suis capable du pire comme du meilleur." -> bah non mec, tu viens toi-même de dire que tu l'avais fait pour toi et que tu n'arrivais pas à comprendre Taddeo ! Je suis un petit peu déçue de notre Cesare national, je lui accordais quand même une certaine sensibilité.
"Isabella est mon ombre. J'ignore pourquoi. Depuis l’année dernière, elle me colle constamment." -> je ne me souviens pas d'avoir noté ça depuis le début de l'histoire. Enfin je n'ai pas eu le sentiment qu'elle le collait, ou alors j'ai oublié, mais en tout cas je l'associais surtout à Artemisia, et à Salvatore dans une moindre mesure.
"Elle attrape Sirani par la tunique, retourne son épée et envoie le pommeau percuter son visage." -> dans son masque plutôt.
"il y a une chose dont je suis sûre. Cette fille n’est pas Sirani." -> et patatra. Je croyais que personne n'avait jamais vu le visage de Sirani? Si non, pourquoi le paternel n'a pas demandé à Cesare de peindre son portrait? Au lieu de s'embêter de demander à Andrea de le faire ?
À moins que... Il sait, qu'il y a eu échange à x moment... ?
Bon, en tout cas, voilà une intrigue que je n'avais pas vu venir ! C'est très intéressant pour le lecteur, franchement. Mais (petit mais) comme on suit un pdv interne, soit à Andrea, soit à Cesare, il aurait presque fallu qu'on ne sache pas, puisqu'ils vont oublier ce qu'ils ont vu.
Du coup, le passage pour lequel tu demandais si c'était clair, j'imagine que c'est par rapport au fait qu'Artemisia utilise son prodige, alors oui, pas de souci, c'est clair !
Coquille :
"Lâche là !" -> lâche-la
"Gros stepback pour moi sur Cesare en début de chapitre.
Bon déjà la bonne intention est passée à la trappe au début du chapitre, puis.... "J’avais envie de lui lancer : oui, je suis capable du pire comme du meilleur." -> bah non mec, tu viens toi-même de dire que tu l'avais fait pour toi et que tu n'arrivais pas à comprendre Taddeo ! Je suis un petit peu déçue de notre Cesare national, je lui accordais quand même une certaine sensibilité."=> Oui, j'avais vraiment envie de créer ce sentiment chez le lecteur qui s'imagine qu'il le fait complètement par bonté d'âme, mais en fait pas complètement. Cesare devient de plus en plus comme une certaine personne de son entourage...
""Isabella est mon ombre. J'ignore pourquoi. Depuis l’année dernière, elle me colle constamment." -> je ne me souviens pas d'avoir noté ça depuis le début de l'histoire. Enfin je n'ai pas eu le sentiment qu'elle le collait, ou alors j'ai oublié, mais en tout cas je l'associais surtout à Artemisia, et à Salvatore dans une moindre mesure."=> disons qu'Isabella aime bien Cesare, j'ai essayé de le montrer par petites touches un peu partout, mais je pense que je devrai réappuyer ça dans ma réécriture.
En ce qui concerne Sirani et la révélation la concernant, c'est vrai que j'ai hésité à le révéler dans ce chapitre ou le suivant.
A voir ce qui fonctionne le mieux.
Concernant le fait que le Père demande son portrait, je pense que tu as ta réponse dans le chapitre suivant.
Pleins de bisous !
J'aime les scènes de combat et je suis servi. C'est très bien décrit et plein d'action. Diable que de mystères.
Qui a tué les animaux de Taddeo si ce n'est pas Isabella?
Pourquoi Artemisia a remonté le temps ? A-t-elle un intérêt dans cette affaire ou pour la compétition entre les héritiers? Connaît-t-elle celle qui se cache derrière le masque de Sirani ? Est-elle impliqué dans sa disparition ou il y a un lien avec le meurtre du père d'Isabella ?
Et pour finir, que calor entre Salvatore et Cesare. Bisous ou pas bisous? Hâte de voir la suite.
Trop contente de te revoir par ici :)
Alors la scène d’action m’a donnée du fil à retordre donc je suis contente qu’elle fonctionne.
Tu te doutes que je ne vais pas répondre à tes questions (et tu auras tes réponses dans le prochain chapitre :p) mais c’est très bien de les poser car ça me permet de voir ton cheminement de pensées :)
« Et pour finir, que calor entre Salvatore et Cesare. Bisous ou pas bisous? »=> oui ça devient chaud entre les deux, Cesare est tout de même bien amoureux :p
À bientôt !
Mak’
Intrigant ce chapitre… Sacré combat, ta plume est toujours aussi fluide, et le combat bien décrit :) On suit facilement l'action
J’adore le fait que Cesare voit le monde à la manière d’un véritable artiste. Peu importe l’instant, peu importe l’évènement, qu’il soit sombre, menaçant, cruel, morbide, ou beau, il a simplement envie de peindre ce que son regard de peintre voit. C’est bien fait : ) Il voit cette scène de combat entre Sirani et Isabella au-delà de ce qu’elle est, car il observe l’environnement qui l’entoure, les différences de luminosités, et il en fait quelque chose de beau.
Sinon, je comprends qu’Artémisia a remonté le temps avec son prodige secret, mais j’ai du mal à comprendre pourquoi. Il me manque encore trop d’éléments. Pourquoi ne voudrait-elle pas qu’on découvre que derrière le masque sa cache une autre personne que Sirani ? Qui est-elle finalement ? Et où est la Sirani que Cesare a connue ? Que de mystère !
Hâte d’avoir quelques révélations dans les prochains chapitres : )
Peu de corrections :
Ponctuation :
« Jamais, il n’a été désagréable avec moi » enlever la virgule ici ; )
« Peu importe, les conséquences. » pas de virgule non plus ici
Ici :
« nous ne nous sommes pas reparlé » reparlés
« Sirani ! Lâche là ! » lâche-la, il me semble que c’est sans accent dans ce cas-ci, et avec trait d’union, à vérifier pour être certain ; )
A bientôt pour la suite !
Merci de ta lecture rapide !
Je suis contente que tu notes l’âge d’artiste de Cesare qui, en effet, voit de la beauté partout même dans un combat.
Concernant tes questions sur Sirani, tu auras tes réponses dès le prochain chapitre car on est de son point de vue ;) !
Merci pour le relevé de ponctuation à revoir !
Pleins de bisous 😘
Mak’