Chapitre 19

Notes de l’auteur : « I’m so excited, and I just can’t hide it ! » The pointer Sisters
--> https://www.youtube.com/watch?v=8iwBM_YB1sE

*Martin

 

- Cette fois, si tu t’arrêtes, je te jure que je te viole. 

De tels mots dans une bouche si innocente. Je m’anime d’un sourire coquin.

- Est-ce que tu as conscience de l’effet que tu me fais? 

- Montre-moi, chuchote-t-elle de façon presque inaudible. 

Je me recule un peu, surpris, et commence à déboutonner mon haut, sans jamais la quitter du regard. Son regard à elle suit le mouvement de mes mains. J’écarte les deux pans de ma chemise et la fais glisser de mes épaules, avant de la laisser tomber au sol. 

Elle ne dit rien mais je l’entends. Elle respire difficilement, semble en mal d’oxygène.

Ce n’est pas plus facile pour moi. Je l’ai tellement désirée. Elle m’a tellement torturé. Mon sang afflue dans mon membre. Je suis une bête prête à bondir sur sa proie. Tout mon être semble prendre conscience qu’enfin je vais obtenir ce que je convoite le plus.

Je défais ma ceinture, la retire complètement de mon jean et la jette au sol. J’ai l’impression que mon sexe est une bombe qui va exploser dans mon pantalon.

Je fais sauter le bouton de mon pantalon, descends la fermeture éclair. Je le fais tomber sur mes chevilles et m’en débarrasse avec les pieds. 

Je ne suis plus vêtu que de mon boxer qui supporte bien la bosse proéminente de mon ardeur.

Emilie dévore mon corps des yeux et son regard s’attarde sur mon sous-vêtement. Elle paraît presque fiévreuse, impatiente, à deux doigts de défaillir.

Je fais glisser mes pouces sur les côtés de mon sous-vêtement. Emilie a arrêté de respirer. Je fais glisser le tissu jusqu’à mes chevilles. Mon sexe est nu, gonflé d’appétit pour elle.

La voir ainsi, boulimique, bouillonnante, me comble déjà tant.

- Ça, c’est le calvaire que tu fais endurer à mon corps depuis que je te connais. 

Je m’approche d’elle et m’arrête à une dizaine de centimètres. Elle pose une main sur mon torse. Elle semble en découvrir chaque partie avec émerveillement. Sa main descend doucement. Je sens qu’elle a envie de le toucher mais je ne sais pas si elle va oser. Quand finalement sa petite main délicate se pose dessus, je laisse échapper un grognement de soulagement entre mes dents et recouvre sa main de la mienne avant de soudainement retourner son corps frêle. Sa respiration s’interrompt lorsque je souffle dans sa nuque. Mes mains se trimballent, passent de ses hanche à son ventre, remontent entre ses seins … Je suis le dessin de ses clavicules et attrape avec poigne ses épaules pendant que j’embrasse son cou, sa nuque, l’arrière de son oreille … Elle halète et retient des gémissements. Mon sexe se gonfle davantage dans son dos. Je passe mes mains sous les bretelles de sa robe. Le haut de celle-ci tombe jusqu’à sa taille. Je caresse délicatement ses côtes, sous ses seins, entre ses seins. Sa poitrine se soulève avec grande difficulté. Je finis par m’en emparer brutalement en me collant plus encore à son dos. C’est si bon de sentir ses seins dans mes mains. J’en avais tellement rêvé. Je la retourne à nouveau et la porte jusqu’à la table. Je la pose doucement, vérifie ce que dit son regard, n’y lis rien d’autre que de la convoitise. Je l’embrasse profondément, puis je descends dans son cou, je lèche sa clavicule et pose des baisers sur le haut de sa cage thoracique. Je m’empare doucement d’un sein pendant que ma bouche travaille sur l’autre. Elle gémit et se cambre, la tête en arrière, sous mes assauts. Je mords délicatement la chair de son sein, puis embrasse le téton, le mordille, m’en éloigne et reviens dessus. 

- Martin …, gémit-elle comme si elle m’implorait d’arrêter de la torturer.

Je la remets sur ses pieds et attrape à la fois la robe restée à sa taille et sa culotte.

Emilie nue, c’est ce que j’ai vu de plus beau dans ma vie. J’ai envie de dévorer chaque parcelle de son corps.

Je n’en peux plus. Je la soulève et la pose à nouveau sur la table. Je me place entre ses jambes.

- Emilie, à tout moment on peut arrêter, d’accord ? Dis-moi si je te fais mal. 

Elle hoche la tête.

Je prends mon sexe et le dirige à l’entrée de son vagin. Je la regarde droit dans les yeux et pousse doucement mon gland en elle, en retenant le reste de mon membre. Je fais des petits vas et viens en m’enfonçant de plus en plus. Elle halète et ne me quitte pas du regard, complète soumise à la confiance qu’elle me dévoue.

Quand mon sexe prend pleinement possession du sien, ça me procure un plaisir incommensurable. Je grogne de délice mais m’empresse de lire son visage. Je l’interroge du regard. Est-ce qu’elle a mal ? Ou est-ce que …elle éprouve la même chose que moi ?

Pour réponse, elle attrape mes fesses et me pousse davantage en elle en attrapant avidement ma bouche avec la sienne.

- Emilie …, je gémis entre ses lèvres.

Je n’ai jamais rien ressenti de tel. Je serre mes bras derrière elle pour que ses seins se collent à mon torse. Plus rien ne nous sépare pendant que je danse avec volupté en elle. Ma langue bouffe la sienne, nos lèvres font autant l’amour que nous. Elle est si bonne, je vais exploser.

Mais je ne veux pas jouir sans elle.

Elle devient de plus en plus bruyante. Je me détache de son visage, l’attrape fermement par les hanches et lui dis « Emilie, jouis pour moi » avant de l’asséner de mes coups de bassin.

- Martin …

- Jouis …pour…moi ! je grogne entre chaque assaut.

Elle mord violemment sa lèvre en essayant de contenir un cri extatique avant de devenir totalement silencieuse, le corps cambré et révulsé. 

A cette vue, délicieuse, je laisse exploser mon plaisir en elle dans un feulement redoutable. 

Essoufflés l’un contre l’autre, nous reprenons doucement notre respiration. Je me retire délicatement d’elle et la porte jusqu’au canapé où je nous allonge ensemble. Je me colle au dossier du canapé et la serre contre mon torse, le nez dans ses cheveux. Je sens son petit corps chaud pulser encore fort de notre ébat entre mes bras.

Si Dieu avait pitié de moi, il me laisserait rester comme ça indéfiniment.

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez