Un nouveau jour se lève. Kalisto ouvrit un peu les yeux et trouva toujours le corps du brun contre lui bien qu'il ai glissé durant la nuit. Il dormait encore la tête contre son épaule, la lumière du soleil matinal caressant leurs peaux à tous les deux. Le roi sourit en caressant doucement sa joue. Il se sentait finalement en harmonie avec lui. Tous deux affrontaient leurs démons bien que Swann ne l'ai pas encore renversé. Eux qui par leur naissance n'auraient jamais dû se rencontrer. Mais finalement un avait été dégradé et un autre c'était élevé. Il embrassa son crâne, il allait l'aider comme l'avait fait Louis pour lui il y a de ça des années. En parlant de lui, il entra en trombe dans la suite royale.
-Sire ! Monsieur Swann c'est-
-Chuuuut.
Louis se stoppa et se tut. Il vit alors celui qu'il cherchait dans les bras du roi, endormi. Il s'approcha et parla à voix basse.
-Navré majesté.
-Tout va bien. Il était avec moi. Enfin quand il ouvrira les yeux il ne sera plus le même.
-Comment ça ?
-J'ai consommé le concubinage. Puis nous avons longuement parlé. Il m'a raconté son tragique passé et je lui ai raconté le miens. Nous avons chacun nos démons bien que lui vient seulement de s'en décrocher. J'ai tué Swann Dios et sa dépendance envers Dialte. J'ai brisé la chaîne qui se trouvait autour de son cou. Tout en l'acceptant pour ce qu'il est. Il mérite enfin d'être libre, de vivre tranquillement. Je compte faire cela.
-J'en suis pleinement conscient sire mais comment faire lors du concubinage il a été annoncé comme une femme. Comme j'imagine que vous le voulez à vos côtés.
-Je dois réfléchir à tout ça. Mais Swann est un prince, je veux qu'il retrouve sa place et pour cela je vais contacter Darvil. Il est temps pour lui d'obtenir ce qu'on lui a retiré avant même de naître.
-Que c'est il passé ?
-S'il est comme ça c'est parce que ses parents n'ont pas su contenir leurs propres instincts. Il ne sont pas tenus avant le mariage et on eut Swann avant ce dernier.
-Il est donc né hors mariage mais légitime. Je n'imagine pas ce qu'il a dû endurer.
-Je sais que ma propre mère n'était pas un symbole de bienveillance mais lui. Sa famille était de sang royal il avait tout pour un bon avenir et pourtant on l'a traité pire qu'un animal. Je te jure si je recroise ce fumier de Dialte je le tue.
-Non....majesté....
-San ?
Les deux hommes regardèrent en direction de l'endormi qui papillonna des yeux. Il eut un mouvement de recul en voyant le roi si près. Il se détendit et se redressa un peu.
-C'est à moi d'en finir avec lui. Alors si vous l'attrapez, je veux lui faire face.
Kalisto sourit de victoire et caressa sa mâchoire.
-Je ne peux qu'approuver Swann. Louis tu peux dire que je vais petit déjeuner avec Swann.
Louis s'inclina et partit de la chambre. Kalisto retourna son visage vers celui qui hante ses pensées. Il s'approcha et embrassa son front.
-Bonjour San.
-Bonjour.
-Tu sais tu peux me tutoyer. J'ai tendance à préférer que tu m'appelles par mon prénom.
-Pourquoi tu as tant voulu que je dise que tu étais mon roi hier alors ?
-Car je ne l'étais pas à tes yeux. Je voulais que tu brise toi même ta chaîne qui te lie à Dialte. Que tu affrontes toi même le problème, que tu réalises que tu n'étais pas ce déchet, qu'un pion sacrifiable. Tu es humain San. Tu es bien plus, donc je voulais que tu réalises qu'on peut t'apprécier, qu'on peut t'aimer, que tu as le droit à tout ça.
-Mais je...je ne connais rien.
-Eh bien on va t'apprendre. T'apprendre à comprendre les autres. Apprendre à ressentir. Apprendre à éprouver.
-Je ne suis pas sûr que j'y arrive. J'ai décidé d'abandonner mes émotions pour ne plus souffrir. Mon corps c'est figé et à oublier, comme le fait de pleurer.
-Je sais. Mais même si tu reste fermé à jamais je sais que tu désires mon attention. Que je sois là pour toi. Car jamais tu n'aurais souhaité que je veuille bien de toi.
Swann détourna les yeux. Il se souvenait parfaitement de la veille.
-San...
Il déplaça ses mains mais en effleurant un endroit il se tendit d'un coup.
-Tu as mal quelque part ?!
-Je...qu'est-ce qui m'arrive ? C'est la première fois que ça me fait ça.
-Tu permets ?
Swann fit un oui de la tête et le roi souleva délicatement la couverture. Tu avais peut-être été un peu fort la veille et avait peut-être une mauvaise réaction de son corps. Mais en soulevant la couverture il souffla silencieusement de soulagement. Puis il ricana.
-Tout va bien. Ce n'est rien de méchant. Tu es juste en érection.
-Mais...mais pourquoi ?
-Ça arrive souvent le matin.
-Mais c'est la première fois que ça arrive.
-Calme toi. Ton corps à simplement réagit. Cela prouve que tu vis San. Que tu es capable de désirer. Capable d'aimer.
-Je ne vois pas vraiment le lien là !
-Tu as rêvé de quoi ?
-Du champ de fleurs. Comme toutes les nuits bien qu'il était plus chaleureux et lumineux.
-Je vois. Mais n’oublie pas San je t'ai tué pour que tu renaît. Pour que tu vives comme tu le veuilles à mes côtés. Cela est simplement un ajustement.
-J'en veux pas.
-Allons ne dit pas ça. C'est normal pour un homme. Tu dois simplement apprendre à contrôler ton corps. Cela viendra. Mais si tu veux je peux la faire disparaître.
-Oui je veux bien.
Kalisto se stoppa. Il venait vraiment d'accepter sans la moindre résistance. Il était définitivement pur sur certains points. Cela le fit frémir de désir. Swann voyant son regard se mettre à briller comprit qu'il avait peut-être réagit trop vite. Avant même de poser de question.
-Euh attends que veux tu dire par la faire disparaître ?
Kalisto ricana de nouveau et baissa le sous vêtement pour libérer son membre. Swann se tendit de nouveau. Il sentit un souffle sur ce dernier. Il frissonnait sans pouvoir se contrôler. Puis il sentit quelque chose le toucher. Il serra les dents sentant cette chose remonter lentement sur le tout le long. Il peinait à respirer là allongé dans ce lit.
-Il semblerait que mon petit prince à dû mal à faire face.
-C'est mon pied que tu vas avoir dans la face.
-Vas-y résiste j'en serais plus que ravit. Combien de temps tu vas pouvoir le faire ? Je me le demande.
Sans attendre, il engouffra le membre de Swann dans sa bouche. Ce dernier laissa passer un gémissement sous la surprise. Quelle était cette sensation ? Tout se bousculait de nouveau en lui. C'était agréable, cette sensation nouvelle. Il sentit ensuite la langue du roi le caresser à l'intérieur. Il tenta de se libérer mais c'était sans compter sur les jambes du roi bloquant les siennes et ses mains bloquant le reste de son corps. Prit au piège pour une petite torture par le plaisir. Il commença alors ses mouvements, sec, brute et serrer. La raison commença à quitter Swann, il tentait en vain de résister à son propre plaisir, son propre désir ne demandait qu'à être libérée.
-Kalisto ahhh ! Arrête. Tu es un roi.
Mais il était têtu et accéléra. Il n'en avait rien à faire. Roi ou non, il était en droit de guider autrui, de l'aider à s'accepter peu importe les méthodes. Surtout lui qui jusqu'ici n'avait eu l'aide de personne. Il n'y avait plus de roi et de concubin. Juste deux hommes qui avaient mal vécu et qui se retrouvaient l'un dans l'autre. Alors pour rien au monde il ne le lâcherai car personne ne pensait comme lui, ne savait la douleur qui le déchirait encore aujourd'hui. Personne à part lui. Ce prince déchu, Swann, son Swann. Il sentit son corps s'arque bouter serrant les draps à en presque les déchirer et il se déversa dans sa bouche. Il l’accueillait avec grand plaisir, il était prêt à tout recevoir de lui. C'était doux sur sa langue. Il retira le membre ayant encore du mal à respirer. La vue était magnifique alors qu'il se redressa. Swann tremblant et ayant du mal à reprendre ses esprits, même son regard était brumeux.
-Ka...listo. Crache.
Il sourit et pencha sa tête en arrière. Il posa sa main droite sur sa gorge et la caressa. Puis il avala en glissant ses doigts sur cette peau fine comme accompagnant ce liquide dans ce chemin. Une fois fait il remit bien sa tête, il ouvrit la bouche et tira la langue pour montrer au brun ce qu'il avait fait et ça réellement. Il vit bien cette légère couleur rose se teinter sur ses joues laiteuses. Cela lui plaisait.
-C'est sale.
-Non ce qui vient de toi ne peut l'être. Il y a peut-être des mois je t'aurais dit que je n'accepterais jamais volontiers la semence d'un autre à cause de mon passé. Mais toi, je suis prêt à tout accepter de toi. Tes souhaits, tes demandes, tes désirs, tes envies et bien plus encore. A toi...l'homme à qui ont à retiré sa vie, son avenir, ses émotions et même son désir.
Il effleura le membre du brun qui ferma un œil.
-Tu as exploser tes désir refoulé sûrement depuis que tu as seize ans. Maintenant tout est en marche car moi je vais te donner. Je vais te donner la vie, un avenir, apprendre à éprouver des émotions, voir les comprendre et enfin te faire éprouver ce désir dont tu n'avais pas le droit. Que tu as refouler maintenant tu as le droit d'avoir envie. Droit à tout ce que tu veux petit prince San.
-J'ai bien une envie.
-Si c'est ton vœu d'hier je t'ai dit que j'étais beaucoup de choses mais malheureusement je ne suis pas magicien.
-Je m'en souviens vaguement mais ce n'est pas ça.
-Dit moi je te satisferais au mieux.
-J'ai faim à vrai dire.
Kalisto se stoppa en regardant le brun qui semblait sérieux. Puis il éclata de rire. Il s'approcha dans le but de l'embrasser mais Swann plaqua sa main sur la bouche du roi.
-Vu ce qui avait dans cette bouche il y a de ça cinq minutes c'est non.
Il ferma les yeux et se recula.
-J'en prends note. Mais oui allons manger San.
Il se leva et Swann allait en faire de même après avoir remis son sous-vêtement quand il vit cette main tendue devant lui. La prendre annoncerait son nouveau départ, sa renaissance aux côtés du roi, sans liens, ni entrave ni chaîne. Une vie à ses côtés, une vie libre comme il a souvent souhaité.
Mais tu n'y as pas le droit...Tu n'es rien..
Il hésita à la prendre. Il commença à avoir du mal à respirer, plaçant ses mains sur son cou comme si un collier invisible y était encore attaché.
-Swann !
Son nom. Il trouva ses yeux or apeurés. Il voulait y aller mais...
-Ne l'écoute pas.
-Kalisto.
-Je serais là. J'attraperais ta main.
Tu n'es rien. Tu m'appartiens. Je t'ai donné vie. Je suis ton roi !
-Assez !!! Non tu ne l'ai pas. Je n'ai qu'un roi, un roi qui veut de moi, un roi qui me voit bien plus que comme un pion sacrifiable sur un plateau.
Il regarda Kalisto qui fut surpris. Il respirait mieux et avoua.
-Je n'ai qu'un roi et c'est Kalisto.
Il saisit sa main et à ce contact, le roi le tira à lui et le sorti du lit. Sa chaleur se propagea et la voix s'effaça de son esprit. Il cacha sa tête dans son cou.
-Bravo San. Bravo mon prince. Je suis si fier de toi.
Kalisto l'avait enlacé pour le féliciter. Il l'avait choisi, il avait fait front et avait fait face à ses démons. Il quitta son corps pour s'habiller. Il sorti également une tenue pour Swann. Il le sentait gêné mais c'était ce qu'il avait de mieux à porter. Mais il était bien plus fin que lui. Il fallait vraiment qu'il appelle les couturiers. Ils allèrent donc ensemble dans la salle à manger. A leur entrée Louis donna le signal. Ils s'assirent comme si tout cet épisode sur l'assassinat du roi n'avait pas eut lieu. On servit Swann comme à son habitude.
-Louis fait venir les couturiers aujourd'hui.
-Bien entendu sire. J'imagine que c'est pour monsieur Swann.
-Oui. Dis leur que c'est urgent. J'ai aussi une autre demande qui te concerne.
-Je vous écoute.
-Éduque Swann au plus haut rang. En tant qu'homme cette fois faisons les choses comme cela aurait dû être.
-Mais Kalisto je ne veux pas embêter Louis.
-Je te préviens d'avance, il ne te laissera rien passer. Il est un redoutable instructeur.
-Et quand dois-je commencer ?
-Maintenant.
Louis s’inclina et sortit de la pièce. Il devait certainement demandé à se que l'on fasse venir les couturiers.
-Swann.
Ce dernier se tourna vers le roi qui l'appelait.
-Allons dans la salle du trône quand tu auras fini.
Il fit un simple oui de la tête et continua à manger. Une fois terminé, ils marchèrent ensemble vers la salle du trône. Le roi fit stopper Swann et lui demanda d'attendre là. Kalisto entra alors et le brun put entendre des voix s'élever demandant alors pourquoi ils avaient été réuni.
-Bonjour à vous également. Cette nuit fut mon pour moi part de renouveau. J'ai tué comme j'ai péché. J'ai tué l'assassin Dios, non sans quelques regrets.
Un grand silence peut se faire entendre.
-Mais je sais que plusieurs d'entre vous ont pu passer des moments agréables en sa compagnie. Finalement qu'il nous ai menti n'était rien. Homme, femme après tout. Surtout quand j'ai appris qu'il n'avait jamais choisi cela, qu'on l'avait obligé. Par qui ? Par Dialte Dios, un homme capable d'effacer son premier fils pour sa propre erreur ! Alors oui j'ai tué l'assassin Dios cette nuit, mais j'ai péché en consommant mon concubinage avec Swann. Pour libérer son cœur et son âme je l'ai fait renaître. Restaurant ce qui à été perdu. C'est avec joie que je vous annonce la mort d'un Dios mais la naissance d'un cœur et un corps restaurés. C'est avec plaisir que j'annonce à tous ici l'arrivée du prince déchu Swann !
Les portes s'ouvrirent sur le brun qui attendait là. Il entra doucement, n'osant regarder personne. Il arriva devant les marches avant le siège du roi.
-Viens. Prends ta place qui te revient. Mon prince.
Swann gravit les marches et fit face au roi.
-Swann, je ne peux encore te donner mon nom mais je bataillerais pour cela. Aujourd'hui tu renaît, tu es mon concubin, mon prince et la reine sur mon échiquier. Si je venais à disparaître je proclame que tu héritas de tout.
Le brun regarda le roi surprit avant de dire.
-Mon roi non !
-C'est ma décision. Je ne suis pas éternel.
Kalisto le fit se retourner et fit face au plus fidèle comme les concubines. Puis Mathéo arriva et sourit en s'inclinant.
-Vive le prince Swann !
Le cœur du brun se mit à vibrer. Puis un à un ils s'unissent. Il était quelque part heureux. Heureux d'être si ont peut le dire vivant. Kalisto l'encercla de ses bras et se colla à lui.
-Si quelqu'un est contre il aura à faire à moi. Mais en dehors de ce palais. Swann pour tous est une femme. Le temps que je trouve une solution je vous demande de faire attention. Suis-je clair ?
-Oui sire !
-Bien vous pouvez y aller.
Tous quittèrent la pièce sauf les deux concubines qui s'approchèrent. Kalisto poussa Swann vers elles.
-Tâchez de discuter vous qui étiez si proche. Ce serait dommage que tu perdes tes premières amies humaines non ?
-Kalisto...
Il quitta alors la salle pour les laisser tous les trois. Il avait à faire, il avait laissé trop traîner son propre plan. Il fallait qu'il se replonge dans ses stratégies car le prochain roi était un gros poisson lui aussi. Dans la salle du trône, Swann ne savait pas comment réagir. Il se tenait le bras gauche, n'osant pas les regarder. Puis Amandine finit par se lancer.
-Est-ce que c'est vrai ? Que tu n'as pas voulu faire ça ?
-Non...ce n'était pas à cent pourcent ma décision.
-Cela fait drôle de t'entendre parler. Ont s'étaient habitué à attendre une réponse écrite.
-Je suis désolé Philippine. Je...je ne voulais pas mentir, j'en souffrais beaucoup. Parfois que ce soit à vous ou au roi j'avais envie de hurler. Car Dialte avait mis en place ce rôle. Plus j’avançai plus cette chaîne, ce fichu rôle m'étouffait. Je ne mérite pas le pardon pour vous avoir trompé je-
Il fut coupé par les deux l'enlaçant.
-Pourquoi ? Pourquoi vous êtes vous tous si compréhensible dans ce palais ?
-Parce que nous avons tous plus ou moins vécu des choses. Nous ne sommes pas tous issus de la haute. Puis le roi à dit que tu avais vécu tout ça pour une erreur que tu n'as pas commise.
-C'est inacceptable ça !
-Tu es arrivé ici en tant que femme mais aujourd'hui le roi t'a offert le concubinage et apparemment le titre de prince que tu n'as jamais obtenu.
-En effet. Car j'ai été conçu et enfanté hors mariage.
Les deux sourirent compatissant.
-Alors Swann continuons notre chemin ensemble et cette fois en parfaite connaissance de cause.
-Après tout, j'ai cru comprendre qu'on était tes premières amies.
-Oui...car avant je n'avais le droit à rien, ni à l'amitié, ni au bonheur. On les réduisait souvent à néant et tellement emprisonné j'ai voulu tué la dernière qui m'était proposé pour pas que son regard change en sachant. J'aurais aussi mis fin à mes jours après ça.
-Mais c'est fini. Tu ne comptes plus tuer le roi.
-Non. Je veux vivre. Vivre ici avec vous, avec lui et aider sa vision et l'étendre face à cette haute trop problématique.
-On ne peut qu'approuver.
Elles ricanent ensemble puis ils se dirigent vers l'extérieur.
-Oh fait Swann ?
-Oui ?
-C'était comment ?
Le concerné se tendit et sembla plus que gêné en comprenant de quoi elles parlaient toutes les deux. Bien que son visage ne laissait rien passer.
-Aller dit nous.
-Euh eh bien...
-On te taquine tu n'es pas obligé de répondre. Mais dis nous au moins si tu as aimé.
-C'était une première expérience. Je ne saurais vraiment dire si j'aime car pour moi aimer est quelque chose que je ne comprends pas. Pourtant disons qu'à la fin je me suis senti léger et libre.
-Swann ?
-Oui ?
-Tu nous apprécies moi et Amandine ?
-Évidemment.
-Alors c'est ça aimer. C'est quand tu te sens bien avec quelqu'un. Que tu aimes te confier, parler et bien d'autres. Au-dessus de ça tu as l'amour.
-Le roi m'a dit qu'il m'aimait, qu'il voulait me confier son amour mais...
-Tu as peur de ne pas savoir lui répondre car tu as quitté tes émotions ?
-Oui. Est-ce que je pourrais un jour lui déclarer, est-ce que je le veux vraiment ? Mon cœur est vide depuis si longtemps. Je crains de ne jamais pouvoir lui répondre.
-Je peux te poser une question ?
-Vas-y Phil.
-Tu as eu envie de quoi quand tu l'as entendu ?
-Se que j'ai eu envie ?
Il réfléchit à la question alors qu'un léger courant d'air caressa son visage puis ses cheveux.
-J'ai eu envie que jamais il ne me lâche comme j'ai eu envie de pleurer. Car j'avais de l'importance, une si grand importance pour quelqu'un.
-Donc cela aura été des larmes de joie, de soulagement même.
-Je crois que oui.
-Le roi est donc important pour toi. Vous sembliez lié, tu te sens proche de lui puis le fait que tu ne veux pas qu'il te lâche. Tu l'aime beaucoup. Déjà dit toi ça. Pour ce qui est de l'amour maintenant que tu n'es plus attaché et limité j’imagine que cela viendra. Tu dois juste réapprendre à vivre.
-T'inquiète on t'y aidera.
-Merci.
Ils entendirent des pas et Louis débarqua.
-Navré de vous déranger mais monsieur Swann les couturiers sont arrivés pour vous.
Le changeant était en marche et tous furent plus qu'heureux de cette alternative. Mais jusqu’à quand ? Surtout que dans un pays voisin les alliances se formaient pour seul et unique but. Renverser le roi Vant.