Deux semaines plus tard
Je fus réveillée par des bruits de pas sur le toit. Je maudis la détermination matinale d’Hinnes, qui travaillait depuis deux jours à réparer une fuite. Il voulait faire vite, avant les premières chutes de neige. Je lui découvrais de plus en plus de points communs avec Astrée, dans ses levers matinaux, sa détermination dans le travail, son caractère imperturbable. J’étais incapable de suivre son rythme, fatiguée par nos veillées de discussion et de jeu. Je vivais si intensément chacune des minutes avec mes deux âmes sœur qu’il ne me restait au soir plus aucune énergie.
Je marchai jusqu’à la fenêtre en bâillant, pour profiter du timide soleil de fin d’automne. Je me changeais en observant la danse des feuilles mortes entre les troncs. Puis j’entendis le pas de Givke dans le couloir et me hâtai de la rejoindre. Elle devait s’être éveillée en même temps que moi et avançait en titubant, les cheveux en une touffe désordonnée. J’attendis son sourire de salut pour plonger dans son étreinte. C’était si bon de l’avoir avec moi.
Je saisissais enfin la chance que j’avais d’avoir une telle fille dans ma vie. Notre dernière séparation m’avait montré combien elle comptait pour moi. Elle avait changé ma vie, sans doute sauvé mon séjour à la ferme du naufrage. Avec Astrée, elle était venue me chercher, m’offrir un foyer quand je n’avais plus nulle part où aller. Givke, que j’aimais tant. Givke dont la présence donnait du sens à mon temps. Givke qui muait la vie en existence.
Nous descendîmes main dans la main, aussi silencieuses que des ombres pour ne pas déranger Astrée. Elle priait dans le petit oratoire sous escalier, comme tous les matins. Elle disait toujours que c’était le moment le plus important de sa journée. J’avais d’abord peiné à comprendre comment elle pouvait croire à une entité supérieure bienveillante après tout ce que nous avait réservé le destin, à l’une et l’autre. Astrée m’avait alors parlé de la prêtresse qui l’avait recueillie des années plus tôt, après sa grave blessure.
— Cette femme a changé ma vie. Elle m’a parlé de Dieu, d’à quel point il avait changé sa vie. Elle m’a dit que j’étais sa fille, qu’il m’aimait autant que n’importe lequel de ses enfants. J’avais abandonné avant de la rencontrer, je croyais que tout était perdu d’avance. Elle m’a aidé à comprendre que l’on peut changer, prendre de nouveaux départs. Que l’on n’est jamais seul et que c’est avec les autres que l’on se retrouve vraiment.
Je n’arrivais pas à concevoir comment un Dieu pouvait accepter que tant de mal soit commis, prier me mettait mal à l’aise. Pourtant, je ne pouvais qu’admirer la foi sincère de la femme qui m’avait recueillie, être touchée par son courage et sa résilience. Une part de moi regrettait de ne pas posséder cette flamme assez ardente pour animer une vie.
Givke mit de l’eau à chauffer, coupa deux tranches de brioche, sans cesser de sourire. La voir joyeuse à s’en mordre les lèvres m’étonna, j’avais la sensation qu’il y avait quelque chose qu’elle ne me disait pas. Alors qu’elle me servait au bar en chantonnant, elle me le confirma :
— J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer.
— Ah bon ?
— À propos de mon fils.
Je retins mon souffle en l’entendant aborder ce sujet. Depuis ma fugue, Givke ne m’avait plus jamais parlé de son enfant. J’avais fait le deuil de ma curiosité première, pensant qu’elle l’avait perdu en couches à cause de son état. Voilà qu’elle m’apprenait qu’il était toujours vivant.
— Ton fils ? Pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ?
— Parce que je craignais de ne jamais réussir à le revoir. Je n’étais même pas sûr d’avoir envie de le revoir. Je ne voulais pas te mettre en colère. Cet enfant, je ne l’ai jamais voulu. J’ai beaucoup pensé à lui ces dernières années. Lui non plus, il n’a rien voulu. Il mérite de découvrir la maison, d’être aimé ici comme je suis aimée. Dès que j’ai eu la majorité, j’ai engagé les démarches pour le retrouver. Ça fait des mois qu’on refuse de me le dire où il est placé. J’ai enfin eu une réponse.
— Alors ?
— Il est dans un foyer à deux heures d’ici, j’ai eu un droit de visite par mois. Hildje, je vais enfin découvrir son visage, pouvoir le serrer dans mes bras.
Je me mordis les lèvres pour ne pas éclater d’une émotion trop démesurée, lui tendis seulement la main pour l’assurer de ma présence et de mon soutien. Cette nouvelle me bouleversait. Je peinais à comprendre comment Givke avait pu porter seule le poids d’un tel secret et pu attendre si longtemps de pouvoir retrouver son enfant. Mon cœur se tordait en pensant au petit garçon qui grandissait en se croyant abandonné et marginal. Qui comme moi, à défaut de parents, serait un enfant de la colère. Qu’allait-il ressentir en découvrant cette femme qui se prétendait sa mère ?
Je tentais d’imaginer ce que j’aurais pensé en voyant un ou des adultes débarquer pour moi au Château. Leur en voudrais-je de m’avoir laissé dans un tel endroit ? Je n’en étais pas sûre. J’avais tant rêvé de posséder les parents de mes camarades d’école, tant jalousé ceux que l’on câlinait le soir. Qu’aurait été mon enfance si j’avais eu une Astrée plus tôt dans ma vie ? Ce petit garçon ne devait pas attendre aussi longtemps que moi.
— Allons le chercher ! m’exclamai-je. Ramenons-le ici, il sera bien, avec nous.
— Pas trop vite, s’amusa Givke. Je dois d’abord le rencontrer, apprendre à le connaître. Je ne lui ai même pas donné de nom.
— Mais lui, il attend !
— Ça n’est pas si facile. Nous avons grandi trois ans l’un sans l’autre. Il va falloir encore un peu de temps.
Je secouai la tête, agacée par tant de tempérance. J’avais beau savoir combien tout cela était difficile pour Givke, mon émotion était irrationnelle. C’était celle de la petite Hildje abandonnée au Château et à la ferme, dont les cris de rage avaient traversé les années. Il était inutile de discuter davantage alors je sortis. Givke comprit mon besoin et me fit un signe de la main en souriant. Dès que je poussais la porte, une vague de vent froid pénétra dans l’entrée. Elle défit en un instant mes coups de peigne et s’infiltra dans mon cou comme un frisson mais eut le mérite de me calmer. Je descendis du perron en saluant Hinnes :
— Ça va là-haut ?
— Oui, me cria-t-il en levant un bras, j’ai bientôt fini.
J’allai m’installer sur un banc posé le long de l’allée, où s’asseyaient les voyageurs qui attendaient la vigilance pendant l’été. Des feuilles mortes en décomposition tapissaient la roche d’une couche froide mais moelleuse. Le banc était perpendiculaire à la maison et je pouvais observer Hinnes se démener sur le toit, silhouette admirable d’énergie. Il avait posé une grosse caisse d’outils sur les tuiles où il fouillait parfois pour sortir marteaux et truelles. Je le regardais en songeant aux nouvelles de Givke.
Soudain, Hinnes glissa. Il glissa comme on glisse sur un chemin humide où on a posé le pied de travers, dans un instant de distraction. Il glissa d’un geste mal calculé, déséquilibré par une rafale de vent. Une simple erreur, qui devint un instant d’horreur. Sa main battit un instant devant lui, en quête d’un point d’accroche, de n’importe quoi capable d’amortir sa chute. Elle ne trouva rien. Je hurlai en me jetant du banc tandis que son corps tombait puis s’écrasait au pied du mur, comme un pantin désarticulé.
Je courus en appelant à l’aide, peinant à réaliser ce qui venait d’arriver. Je manquai de me tordre la cheville dans une entrée de terrier, de déraper sur une plaque de boue mais rien ne pouvait arrêter ma course folle. Mes yeux ne quittèrent pas Hinnes un seul instant, espérant le voir se redresser, se tenir assis à mon arrivée, pour me rassurer. Je l’entendais déjà me dire qu’il n’avait rien sinon une éraflure sans gravité. Malheureusement, j’avais la certitude horrible et glaciale qu’il n’en serait rien. On ne se relevait pas si facilement d’une chute de quatre mètres.
Arriver à son chevet confirma mes pires craintes. Hinnes était tombé sur le côté du tas de cailloux entreposé là depuis la fin des travaux. Le haut de son crâne était ouvert, ses bras saignaient et son dos était tordu d’un angle étrange. Je m’agenouillai contre lui sans cesser d’appeler à l’aide. Des larmes de panique embuaient ma vision, mes mains tremblaient et ma mâchoire s’affaissait comme si j’avais reçu un poing dans le visage. Non, ça ne pouvait être possible. Hinnes n’avait pas pu se faire autant de mal si bêtement.
— Je suis là, Hinnes ! Réponds-moi !
Je vis son visage se contracter en réaction à ma voix mais pas un son ne passa ses lèvres. Son corps était désormais agité de soubresauts, seule manifestation des terribles souffrances qui devaient le déchirer. Je pris sa main aussi doucement que possible, pour ne pas le faire bouger, ne pas aggraver ses blessures.
— Serre-moi la main si tu m’entends, Hinnes. Serre-moi la main.
Une partie des tensions que j’accumulais se relâcha lorsqu’il réagit au stimuli. Hinnes était vivant, conscient. Il avait besoin d’aide et seule, je ne pouvais l’aider. Je hurlais de plus belle tandis qu’accouraient enfin Astrée, puis des clients, puis Givke. Ils eurent des cris effarouchés, des grimaces écœurées, des hésitations effrayées. Puis ils s’organisèrent autour du blessé. Un homme courut vers le chemin en disant qu’il allait chercher du secours. On aida Hinnes à redresser sa tête, l’enroula de bandages sommaires pour éviter une trop longue hémorragie. Cependant, quand on voulut le faire boire, il s’était évanoui.
Mon cœur tambourinait tant que des vagues de chaleur me traversèrent le corps, provoquant de longues coulées froides sur mon visage et dans mon dos. Je n’arrivais pas à lâcher la main d’Hinnes, à arrêter de lui parler. Il avait beau demeurer inanimé, sourd à toute stimulation, je continuais de m’accrocher à son dernier membre animé de vie. J’aurais rêvé de pouvoir lui transmettre de mon énergie vitale, quitte à m’effondrer pour lui. Malheureusement je ne pouvais rien et cela me rendait folle.
J’en voulais à l’homme qui courait au loin de ne pas aller plus vite, aux voyageurs attroupés de ne pas être médecin, à moi de ne rien pouvoir faire et à Hinnes d’être tombé. Je lui en voulais d’être monté sur ce toit pour réparer une fuite sans importance, alors qu’il avait toujours eu si peur des hauteurs. J’en voulais à son travail qui lui avait permis de vaincre cette phobie. J’en voulais à ce corps, à ce pied traître qui avait perdu l’équilibre. J’en voulais au vent, ce maudit vent qui l’avait poussé dans le vide. J’en voulais à tout ce qui avait permis ce moment, au monde entier.
Le sang continuait de rougir ses bandages, sa main refroidissait. Je criai pour qu’on lui apporte des couvertures et me plaçai de biais pour essayer de le protéger du vent, de ce maudit vent. Le temps s’était comme suspendu et pourtant je sentais que chaque minute perdue pouvait être mortelle. Nous ne pouvions rien faire de plus, sinon attendre des secours qui n’arriveraient que dans de longues minutes.
Après avoir étiré la couverture sur le ventre d’Hinnes, je posai la main sur sa poitrine, pour entendre son cœur. À ma grande joie, je le sentis battre presque aussi vite que le mien. Comme s’il envoyait du sang partout pour compenser les pertes, centre du combat pour la vie. Je peinais à retirer cette main, tant le sentir vivre me faisait du bien. Il allait tenir. Il le fallait.
À un moment, Givke posa ses mains sur mes épaules. Ce fut étrange de sentir mon ventre papillonner sous ses caresses tandis que tout le reste de mon corps était figé, suspendu au destin de mon ami. À son tour, elle enveloppa mes épaules d’une des couvertures amenées pour Hinnes. Au contact de la laine, je réalisai combien j’avais froid. Ma peau était trempée de sueur et j’avais laissé mon manteau sur le banc.
Je passai les minutes les plus éprouvantes de ma vie, au chevet improvisé de mon ami blessé. La vie le désertait devant moi et je ne pouvais que fixer ses paupières closes, son visage endormi. J’évitais de penser aux blessures, au sang, à tout ce qui disait le malheur. Hinnes n’était qu’un peu malade, sa main refroidie par le froid. Quelques jours de repos devant la cheminée me le rendraient plus vivant que jamais. Face à son corps inanimé, mon esprit fou élaborait des dizaines de scenarii, d’hypothèses plus folles les unes que les autres mais qui avaient le point commun de me le rendre. Il devait vivre.
Ses spasmes se calmèrent peu à peu, son corps se détendit. C’était affolant de le voir faiblir comme la lueur d’une bougie sans cire, comme s’il avait consumé toute énergie. Je perdis toute raison en comprenant que le combat devait agonie. Je m’approchais de son visage pour lui demander de rester. Je lui rappelai combien nous nous aimions, combien nous avions de souvenirs et combien nous avions de projets. Je lui parlais du Château, de notre rencontre et de mon retour, je lui parlais d’Emisal, de nos moments dans son appartement et dans cette maison, de tout ce que nous avions vécu et de tout ce qu’il nous restait à vivre. Je le menaçai, le suppliai et son silence nourrissait mes ardeurs. Je parlai pour deux, pleurait pour deux, vivait pour deux.
Enfin, ils arrivèrent. Après une éternité. Ils avaient une grande camionnette, comme celle qui nous avait apporté nos bagages après notre arrivée ici. Les boucles vertes tracées sur les portières ramenèrent l’espoir en moi et chez tous les autres. Elles dessinaient un symbole de guérison, de sauvetage et de vie. Comme si je ne les avais pas vus, Givke me cria :
— Ils sont là ! Ils sont là !
Ils étaient trois. Deux femmes et un homme en tenues noires serrées. Ils sortirent un brancard et coururent vers nous. Je leur en voulais de ne pas être allés plus vite et de ne pas accélérer encore. Je ne leur pardonnerais que s’ils me ramenaient mon Hinnes. À leur arrivée, une femme inspecta Hinnes, prit son pouls et sa grimace me planta un couteau dans le cœur. Je lâchai pour la première fois sa main alors qu’ils soulevaient son corps, l’installaient sur le brancard. Je suivis leur course jusqu’à la camionnette, grimpai à leur suite dans le coffre.
— Madame, vous ne pouvez pas monter avec nous. Descendez s’il-vous-plaît, me demanda le pompier.
Rien ne me promettait de revoir Hinnes vivant si j’acceptais. J’avais déjà laissé partir Givke seule en ambulance. Cette fois je ne céderais pas, je n’aurais rien à regretter. Ma détermination dut se sentir car un simple signe de tête les convainquit de ne pas insister. À l’avant, la conductrice fit vrombir le moteur et peina de trop longues secondes à démarrer sur la terre mouillée. Enfin, péniblement, le véhicule prit son élan vers le chemin où il cahota sur les nids-de-poule.
Était-ce ce départ mouvementé ? Était-ce les présences de la médecin et du pompier ? Était-ce le trajet en brancard ? Toujours est-il que soudain, alors que je m’y attendais le moins, Hinnes ouvrit les yeux. Je me ruais à son chevet, ravie de me le voir revenir. Pour la première fois, je réalisai combien ils étaient beaux. Ses yeux. Ses pupilles brunes comme des papillotes dans un enrobage de crème blanche. Son regard était déboussolé, comme au réveil d’une nuit trop courte. Il ne semblait ni se souvenir de ce qui était arrivé, ni comprendre où il se retrouvait.
— Hildje ? Où on est ?
J’eus beau composer un sourire rassurant, l’inquiétude et la peur irradiaient tant en moi qu’il comprit que son état était grave. Il baissa les yeux sur son corps ensanglanté et grimaça, comme si voir lui avait rendu sa sensibilité.
— Tu es tombé. On va à l’hôpital.
— Ah.
Sa voix était pâteuse, lourde, chaque son lui coûtait. Je vis qu’il luttait pour garder les paupières ouvertes, pour rester avec moi. Dans un murmure, il me confia :
— Je tiendrais pas jusque-là.
— Il le faut.
— Je… Je crois que je m’en vais.
— Non, tu peux pas t’en aller. Je suis là.
— Serre ma main, j’ai peur.
Son corps vacilla et sa tête chancela, trop lourde. Au prix d’un effort colossal, il parvint à la remonter une seconde fois et à me regarder. Ce regard me traversa, à la fois faible et immensément lucide, et je sentis ma gorge se nouer. Ce fut alors que je réalisai pour de bon qu’Hinnes allait s’en aller, quitter ce corps brisé par une chute stupide, m’abandonner. Tout ce que j’avais de courage et de retenue ne m’empêcha pas de défaillir. Mon visage fut agité de gros sanglots tandis que je serrais sa main de toute mes forces. Je voulais l’empêcher de partir, le forcer à rester avec moi. Je ne parvins à me contrôler qu’en réalisant qu’il essayait de me dire autre chose. J’avançai mon visage pour lui épargner du souffle et il me chuchota :
— Merci pour tout, Hildje. Tu as été le soleil d’une vie de malheurs.
Je voulus lui répondre de se taire, d’économiser ses forces, mais je pleurais trop. Un instant, Hinnes arrêta de me regarder pour tourner son visage vers les carreaux. Il admira quelques secondes le soleil levant dont les rayons rosés teintaient les nuages de rose. Ses yeux se perdirent dans le ciel de coton comme ils se perdaient dans les livres : rêveurs. Il ajouta d’une voix douce :
— J’aurais bien attendu encore quelques heures, le jour qui vient s’annonce si prometteur.
Puis il ne dit plus rien. Hinnes partit comme un petit garçon qui s’endort après une trop longue journée. Sa tête roula sur le côté, son corps s’affaissa sur lui-même et sa respiration se tut. Ses yeux, ses si beaux yeux, demeurèrent grand ouverts, sans jamais cesser d’admirer le ciel. Dans les dernières secondes, je trouvais la force de lui donner mes derniers mots, ceux que j’aurais dû lui répéter tous les matins et tous les soirs de nos vies.
— Je t’aime, Hinnes. Tu as changé ma vie.
Avant de s’en aller, je crois qu’il m’entendit.
Eh bien, quel tournant inattendu... Je suis bien triste ma foi, de cette perte tragique arrivée en un instant si bref. Tu n'épargnes rien à tes personnages...
Je vais regretter de ne pas en avoir su plus sur la vie d'Hinnes, sur son passé qu'on ne devinait qu'à mi-mots.
Voilà en tout cas une épreuve de plus pour Hildje, je pense qui va être particulièrement insurmontable, d'autant plus qu'elle pouvait compter les gens qu'elle aime sur les doigts d'une main.
Je te laisse sur quelques notes prises au fil de la lecture :
"Astrée m’avait alors de la prêtresse" -> manque un mot
"scénarii" -> si c'est la formulation italienne, pas d'accent
"pour lui demander de reste" -> rester
"Son corps vacilla et sa tête bascula en arrière, trop lourde" -> question technique : je pense que la première chose que doivent faire les secours, c'est s'assurer que le patient emmené est stable pour éviter justement des mouvements un peu brusques
À bientôt pour la suite !
C'est vrai que ça faisait un bout de temps eheh J'ai beaucoup galéré à construire ma fin mais j'ai enfin réussi, tu auras connu déjà quelques versions différentes ^^
Je comprends ta frustration sur le passé d'Hinnes, après le roman n'est pas fini^^
Oui, grosse grosse épreuve pour Hildje. Je suis très curieux de voir ce que tu penseras dont la manière dont j'ai écrit son deuil, forcément exercice délicat...
Bien vu pour les coquilles et remarques, j'ai modifié en conséquence !
Hâte de tes prochains retours !!