Le contact de la pierre froide à l’arrière de son crâne était une bénédiction… son corps entier lui faisait mal… ce qui était bien moins inquiétant que l’absence de totale de sensation de son bras droit. Avec un grognement il ouvrit les yeux sur la ruelle déserte où il était écroulé, l’esprit en proie à la confusion : il était dehors ? Comment… ? N’était-il pas avec Armand ? N’avait-il pas perdu ?… Un claquement au loin lui tira un sursaut. Au bout de la ruelle, une voiture à cheval cahotait sur les pavés, vrillant son crâne de souffrance. Bon sang… il était bien amoché…
Levant sa main droite, il palpa délicatement l’arrière de sa tête, grimaçant à la sensation du sang séché sous ses doigts. Une douleur sourde irradiait de son poignet, lardé d’une large coupure, et son sabre n’était nul part en vue… ses vêtements réduits en lambeau. Mais il était vivant… et son collier de protection était toujours en place, glacé et rassurant sous ses doigts. Il s’en était sorti…
Une fois à l’abri, il aurait tout le temps de chercher à savoir comment…
Les vêtements lacérés de l’humain pendaient lamentablement sur son corps blessé, le pantalon renforcé tenant par miracle sur ses hanches malmenées tandis qu’il peinait à remonter les rues rendues presque silencieuses par la nuit. Installé en hauteur, Armand suivait sa progression de loin, admiratif malgré lui, comme toujours, de la force de volonté dont faisait preuve le chasseur : malgré les soins sommaires prodigués par le vampire avant de le relâcher, le simple fait de marcher devait être une torture sans nom vu l’état dans lequel ce dernier avait laissé son mollet et ses reins. Et pourtant il avançait, régulièrement, sans gémir, au travers de la ville, son esprit entier tendu vers un seul but, la sécurité.
Comme le souhaitait Armand.
Depuis le temps que le clan Aria le chassait, il connaissait assez leurs méthodes pour savoir qu’il ne pouvait pas immédiatement ramener Shekil chez lui : il fallait d’abord que ce dernier l’amène à sa planque, désamorce les protocoles qui auraient pu prévenir d’autres chasseurs de sa capture et lui livre sans le vouloir une partie de leurs secrets. S’arrêter de le boire et de le malmener avait été l’une des épreuves les plus difficiles subies par le vampire au cours de ces dernières années… mais s’il voulait pouvoir le savourer en paix, il devait faire en sorte d’être tranquille un petit moment.
Profitant de l’état d’hébétude provoqué par la perte de sang et la jouissance, il avait injecté une partie de son venin dans le corps de l’humain, prenant délicatement son visage entre ses mains pour lui souffler ses ordres. Il avait sentit la volonté, pourtant affaiblie, du chasseur, essayer de lui résister, refusant une partie des consignes, et il s’en était trouvé ravi : l’Aria ne serait pas si facile à briser. Des années d’amusement en perspective.
Changeant de méthode, il lui avait insufflé la certitude de s’en être sorti, la nécessité impérieuse de se mettre à l’abri, et avait jeté un voile sur ses yeux, l’empêchant de le percevoir, ainsi que la morsure, rouge et boursouflée, qui ornait une partie de son cou. Le rhabiller s’était avéré complexe, vu l’état dans lequel se trouvaient les vêtements, mais un poil de couture avait réglé le problème et il l’avait relâché dans le centre ville.
Devant lui Shekil continuait d’avancer, s’aidant du mur, les dents serrées, sa jambe mutilée traînant à moitié sur les pavés inégaux. Il fallut de longues minutes à l’humain pour traverser la ville et gagner une rue sans distinction particulière. Là, le souffle court et le cœur au bord des lèvres, l’esprit frôlant l’inconscience, il se laissa tomber contre une porte en bois sur laquelle des glyphes apparurent, stimulées par son contact. Du bout des doigts, il en effleura plusieurs, faisant brièvement scintiller le battant qui disparut pour l’avaler dans les ténèbres. Armand n’eut que le temps de se glisser à sa suite, ombre parmi les ombres…
La porte de la cache dissimulait un court palier et un escalier au bas duquel le chasseur avait débaroulé. Un instant, un terrible instant de doute incrédule, le vampire cru qu’il était mort. ç’aurait été affreusement vexant… mais après quelques longues minutes, l’humain lui fit le plaisir de rouler sur le côté, toussant et gémissant, avant de se traîner péniblement sur quelques mètres afin de prendre appui sur le mur pour se redresser. Laissant du sang derrière lui, il remonta le tunnel plongé dans le noir, désactivant les protections sur son passage pour la plus grande satisfaction du vampire qui ne le quittait pas d’une semelle et mémorisait soigneusement les procédures à suivre. Au bout d’un cheminement interminable, ils arrivèrent devant une nouvelle porte sans poignée qui refusa de s’ouvrir, comme dérangé par la présence invisible de l’Ancien. Il fallut que ce dernier se recule de deux pas pour qu’un petit boîtier apparaisse au centre du battant. Fébrile, Shekil composa rapidement un code que l’autre ne pu voir avant de s’engouffrer à l’intérieur, le vampire de nouveau collé à ses pas.
La cave abritant la retraite Aria était vivement éclairée à l’électricité. L’entrée, étroite, parfaite pour servir de dernier bastion en cas d’attaque, ouvrait ensuite sur une vaste zone bien agencées : armes et munitions immédiatement à côté de la porte, à portée de main en cas de besoin, canapé et zone de travail juste en face, pour pouvoir surveiller l’entrée tout comme servir de rempart, coin cuisine sur la gauche, ouverture pour le coin nuit sur la droite, et tout au fond, une zone pour l’hygiène. Titubant, le jeune homme traversa la pièce tout en se débarrassant de ses vêtements en lambeau, distrayant un instant son poursuivant à mesure que se dévoilait la peau blanche marbrée de bleus et de coupures. Le sang présent à l’intérieur de cuisses était hautement satisfaisant.
Le laissant se diriger vers le minuscule coin douche, il s’occupa de fouiller soigneusement l’endroit tout en faisant le moins de bruit possible : Shekil était peut-être incapable de le voir, mais il pouvait éventuellement l’entendre, et se rendrait parfaitement compte que des objets avaient été déplacés si lui ne faisait pas attention en les reposant.
Le bruit de l’eau qui coule attira son attention.
Le front pressé contre le mur, debout sous l’eau brûlante, l’humain semblait de nouveau à deux doigts de perdre conscience. Le sang quittait peu à peu sa peau, répandant son odeur affolante dans l’espace réduit, et Armand dû se faire violence pour ne pas le rejoindre. Le collier de protection tomba au fond de la douche, dévoilant l’amas de chair qu’était devenu l’épaule gauche du chasseur suite à la Morsure. C’était moche à voir… et pourtant l’humain n’en percevait rien. Ruisselant, il finit par s’arracher à la brûlure de l’eau, ramenant le prédateur à la réalité : hypnotisé par le spectacle, il en avait oublié de continuer à fouiller. Curieux de voir ce qui allait se passer, le vampire se tint hors de son passage, sa langue avide passant sur ses lèvres rendue carmines par la prise de sang. Traversant la pièce, le jeune homme alla s’échouer contre l’une des armoires dont il ouvrit les portes d’une main tremblante pour fouiller dans une caisse d’où s’échappa rapidement un bruit de verres qui s’entrechoquent. Trouvant enfin ce qu’il cherchait, l’humain porta une fiole sombre à ses lèvres et la descendit d’un rapidement mouvement de tête avant de s’écrouler à genoux, visiblement en proie à une douleur nouvelle. Fasciné, il le vit se mettre a grogner et gémir, cherchant visiblement à retenir ses hurlements, les poings serrés sur le sol et le dos arqué, tandis que ses blessures se refermaient une à une, vieillissant jusqu’à ne plus laisser que le dessin de cicatrices déjà anciennes.
Intéressant…
C’était donc comme ça que les Aria parvenaient si bien à leur résister. Ils connaissant des remèdes capables de les remettre sur pied rapidement.
Enfin sur pied…
Shekil ne saignait plus, mais il avait toujours l’air au bord de la mort. Se laissant aller sur le côté, il passa de longues minutes à ne rien faire d’autre que respirer, laissant au vampire tout le loisir de recommencer sa fouille. Après ce qui lui sembla une éternité, le jeune homme rouvrit ses yeux bleus toujours voilés et entreprit de se relever, fouillant de nouveau dans l’armoire pour descendre deux nouvelles fioles, la première n’ayant pas d’effet visible mais la seconde recolora rapidement la peau exsangue, comme si le produit reconstituait le sang.
Vraiment intéressant.
Visiblement épuisé, le chasseur se traîna pourtant jusqu’à la zone des armes, faisant une nouvelle fois preuve de son impressionnante force mentale en prenant le temps de s’habiller et de s’équiper alors que tout son corps devait hurler du besoin de se reposer. Ce ne fut que lorsqu’il tendit la main vers un nouveau collier de protection qu’Armand se sentit obligé d’intervenir : il ne connaissait pas le code de celui-là.
Sa main gantée se referma sur le poignet mutilé quelques heures plus tôt tandis que son autre bras s’enroulait autour de la taille du jeune homme pour le tirer en arrière.
- Non.
Le corps contre lui s’était raidit, tendu comme pour la bataille, tandis que deux volontés s’affrontaient dans son esprit : l’entraînement et sa nature d’Aria, qui hurlaient au danger, et la puissance suggestive du vampire, qui le forçait à ignorer sa présence, mais à obéir à ses ordres.
- Non. Tu remettra l’autre.
Ses doigts glissèrent le long du bras en train de se rétracter, remontant sur la gorge découverte pour venir s’y enrouler tandis qu’il pressait son nez contre la peau, inspirant profondément son odeur.
- Oh Enfer Shekil…
Il pouvait sentir ses dents s’allonger en réponse au désir ardant revenu lui brûler les entrailles. Cet humain le rendait fou. Réellement fou. Une nouvelle inspiration l’amena à découvrir ses crocs luisants de venins tandis que le chasseur renversait obligeamment la tête sur le côté, lui amena sa jugulaire pulsante juste contre ses lèvres, attisant son besoin de morsure.
Ce qui fit qu’il ne sentit pas tout de suite la douleur.
La lame de bois avait pourtant plongé juste sous ses côtes, manquant de très peu son cœur, et le mélange d’ail et d’anti-coagulant dont elle était enduite était en train d’incendier sa chair, ce qui lui tira un rire.
Dans ses bras, le chasseur fixait toujours le vide, l’esprit plié à sa volonté, mais sa main gauche tremblait, serrée autour de la dague enfoncée jusqu’à la garde dans le corps du vampire. C’était l’une des raisons pour lesquelles il l’aimait… même presque entièrement sous son emprise, il parvenait tout de même à lui résister.
Il brisa le poignet de l’humain sans aucuns remords et le traîna jusqu’au lit, déterminé à lui faire comprendre qui était le maître…
*
La douleur, encore… plus diffuse, cette fois, comme si seules certaines parties de son corps avaient été malmenées : son poignet gauche, brûlant, et presque toute la partie située entre ses genoux et le bas de son ventre, ce qui le rendait presque incapable de bouger.
Il ouvrit les yeux.
Au-dessus de lui s’étirait la voûte pierreuse de sa cache, faiblement éclairée par une unique ampoule restée allumée dans la partie bureau, jetant des ombres diffuses sur les murs.
Il ne se souvenait pas d’avoir allumé.
En même temps…
il n’avait pas la moindre idée de comment il avait fait pour rentrer.
Gémissant, il s’efforça de tourner sur le côté, froissant les draps sous son corps engourdit, récoltant de nouvelles douleur dans la manœuvre.
Lorsqu’il pu enfin voir l’entièreté de sa cachette, son sang se glaça dans ses veines…
Installé dans le canapé, dans son costume tiré à quatre épingles, Armand consultait tranquillement un petit carnet noir que le jeune homme aurait reconnu entre mille : son carnet de notes. Bien sûr, il était crypté mais à en juger par le nombre impressionnant de feuilles volantes couvertes d’une écriture qui lui était inconnue, le vampire était parvenu à percer leur code.
Il devait…
- Reste couché.
L’ordre le stoppa en plein mouvement, une main appuyée sur le matelas et son poignet brisé encore ramené contre sa poitrine. Le souffle coupé, il tenta de lutter contre l’injonction, mais si ses muscles se tendirent, son corps, lui, ne bougea pas.
- Qu’est ce que tu m’as fais ?
- Couché j’ai dis.
Il retomba lourdement sur le matelas.
- Armand.
- Allons… j’ai été un peu dur avec tes reins. Laisse ton corps se reposer.
En disant ça, le vampire avait esquissé un sourire amusé et lissé en arrière ses longs cheveux noirs, visiblement très content de lui. Dans les yeux bleus de Shekil la colère se disputait la place à l’horreur. Beau joueur, son adversaire quitta le canapé et la tasse de tisane reposant sur l’accoudoir pour venir s’asseoir près de lui sur le lit, sa main dépourvue de gants se glissant dans la tignasse en bataille de sa proie.
- Ne t’en fais pas, je prendrais soin de toi lorsque nous seront rentrés à la maison. Et puis il reste encore un peu de cette potion si efficace sur les blessures (il sortit une petite fiole de sa poche, la faisant tourner dans ses doigts, admiratif) l’hellebore… c’est donc ça qui vous donne cette odeur… tu sais que transformé en poudre fine, c’est un aphrodisiaque très efficace sur les vampires ? Ironique non ? Ce qui vous soigne si vite est aussi ce qui nous attire le plus. Respire Shekil, tu vas me faire une attaque.
Il tapota gentiment l’épaule marquée du chasseur tandis que l’ordre obligeait ce dernier à prendre de profondes inspiration et à chasser la panique qui menaçait de le submerger. Armand était chez lui… dans sa planque… il l’avait visiblement contaminé, puisqu’il n’arrivait pas à lui désobéir, et, avait eu tout le temps du monde pour fouiller toute ses affaires. Les Aria étaient compromis. Par sa faute.
- Ne t’inquiètes pas. Je ne compte pas me servir tout de suite de ce que j’ai appris, l’avantage que ça me procure sur les autres est trop important pour que je le gaspille dans la précipitation. Et puis ça m’obligerai à arrêter de jouer avec toi. Un Aria est une source pouvoir trop grande pour n’être conservé que par un seul vampire.
Un petit bruit étouffé interrompit son monologue, et il observa avec un peu de pitié l’humain recracher péniblement la bourre de coussin qu’il avait visiblement tenté d’avaler.
- J’ai placé un ordre pour ça. Tout au fond de ta p’tite tête (il lui tapota le dessus du crâne) Le suicide t’es interdit. J’ai besoin de toi en vie tu comprends ? Je n’ai jamais guérit aussi vite qu’après avoir bu ton sang.
Un violent frisson de dégoût secoua son compagnon, remplaçant l’angoisse par de la colère. Une bonne chose. Il ne voulait pas d’un jouet soumis.
Il voulait Shekil. Pas un pantin.
Enfin. Un Shekil avec quelques restrictions quand même… il avait beau avoir rapidement guéri, il n’oubliait pas la sensation désagréable de la lame de bois au creux de ses côtes.
- Maintenant il faut que tu dormes. Repose-toi, je te réveillerai lorsque j’en aurai finit ici.
Le corps sous ses doigts se détendit lentement à mesure que le sommeil forcé emportait le chasseur, le laissant de nouveau à sa merci… mais son appétit était apaisé, pour un temps du moins, de la chair et du sang. Sa faim se tournait maintenant vers des horizons plus… intellectuels.
La cache de l’Aria regorgeait d’informations pour ceux sachant comment les chercher, que ça soit par sa disposition, la fine couche de poussière sur certaines armes, attestant du fait qu’elles étaient là à demeure, l’armoire à pharmacie, dont les potions livrèrent rapidement leurs secrets de composition à son odorat sur-développé, ou encore la zone de travail, sur laquelle il avait répandu plans de la ville, notes cryptées, croquis (plutôt avantageux, il devait le reconnaître) de vampires et autres ennemis, et bien sûr, le petit carnet personnel de sa proie.
Tous les Aria possédaient ce genre de carnet. Avec la liste exhaustive de leurs hauts faits, de leurs découvertes, des éléments de leur enquête en cours, afin que, s’ils venaient à tomber, quelqu’un d’autre puisse venir terminer le travail. Le carnet de Shekil était impressionnant… 23 ans, et déjà dix-sept vampires à son actif – dont au moins trois Anciens – et plusieurs centaines de ghoules. Sans parler des autres… loup-garoux, vouivres, wendigos, revenants, sorcières… leurs portraits, exécutés avec soins, ornaient les pages de vélins avec à leurs côté le listing de leurs caractéristiques et faiblesses.
Du travail soigneux, parfaitement exécuté.
Il n’en attendait pas moins de la part d’un des Héritiers du clan. Emportant avec lui sa tisane et tout ce qui lui semblait important, il retourna s’installer sur le lit, ses doigts nus venant régulièrement caresser la peau blanche ou froisser une boucle de cheveux, s’attardant de plus en plus au fur et a mesure qu’il avançait sa lecture.
Peut-être n’était-il pas si rassasié que ça tous comptes faits…
Certaines tournures de phrases porte à confusion, mais on sent que tu sais ce que tu veux exprimer. Je trouve que ton style d'écriture est à la limite du poétique quand tu décrit. et sa va bien avec le personnage du vampire.
Bravo !
Merci beaucoup pour ton commentaire ! Que tu trouves mon écriture presque poétique dans les descriptions me touche beaucoup !!!
Il est en effet possible qu'Armand ai des petits problèmes mentaux =D en même temps, dur dur de vivre l'immortalité sans claquer un neurone je suppose... mh...
Est-ce que tu peux me dire quelles tournures de phrases ont porté à confusion ? Que je puisse corriger ça.
Merci encore !!!
Franchement j'adore ! C'es bien écrit (même si certaines tournures de phrases m'ont un peu perdu, une petite relecture serrait bien je pense) et les personnages sont très intéressant. Armand est vraiment très drôle pour un vampire si tordu, ses remarques m'ont bien fait rire XD je crois bien que c'est mon personnage préféré pour le moment x) pauvre Shekil, je ne voudrais pas être à sa place !
Ton univers à l'air bien remplit, comptes-tu nous faire découvrir d'autres créatures que les vampires ? J'aimerai bien connaître ton interprétation des goules, wendigos, sorcières et compagnie !
A bientôt dans la suite ! x)
Merci pour ton commentaire !! <3 je suis ravie qu'Armand te plaise =D j'avoue qu'il est très plaisant à écrire !
Je ne sais pas encore si les autres créatures seront développées dans La Chute (à la base, c'était une nouvelle qui est en cours de réécriture format roman), mais elles le seront probablement dans d'autres textes : comme tu l'as bien deviné, l'univers des "Aria" est très développé dans ma tête, mais pas encore trop à l'écrit !
N'hésite pas à me signaler les tournures de phrases qui t'on posé problème ! J'avoue à ma grande honte ne pas relire souvent mes textes xD (j'aime paaaaaaaaaas la réécrituuuuure !)
J'espère que l'univers de La Chute continuera de te plaire !!!!
Et n'aie pas trop honte, ça peut être ennuyant de relire son texte x) ça m'arrive de temps en temps aussi
A bientôt alors ! :)