Le jour du départ arriva enfin. Elara était impatiente de quitter son appartement, qui lui rappelait tant de souvenirs douloureux. Elle prit la route vers Paimpont, où elle avait loué un petit chalet au milieu des bois. Après quelques heures de route, elle trouva enfin le lieu, isolé, dans un calme absolu. Les merles entonnaient leur chant du soir et le vent frais l'encouragea à trouver rapidement la propriétaire des lieux.
Une femme charmante lui confia les clefs après une brève visite. La laissant prendre ses marques.
Elle s'installa, appréciant le charme suranné du lieu, décoré avec goût de petits bibelots d'apparence celte. Une pile de livres traînait dans un coin, formant un espace de lecture improvisé, et elle en saisit un au hasard. C'était un vieux roman à l'eau de rose, une lecture légère qui la distrairait de ses tourments.
Elara décida de faire une dernière balade dans les environs avant de se coucher. Elle se dirigea vers la forêt, sentant l'air frais chargé d'humus sur son visage, l'odeur de la mousse et des feuilles humides l'apaisant doucement.
Alors qu'elle errait parmi les arbres, elle aperçut une silhouette au loin. Intriguée, elle s'approcha et découvrit une jeune femme brune accroupie en train de caresser un loup gris pâle magnifique.
— Un loup ! s’exclama Elara en faisant sursauter la brunette qui se redressa.
— Bonjour ! Non, c’est une de mes chiennes husky, s’esclaffa la femme en riant. J'organise des balades avec elles autour de la forêt ! Vous voulez voir le reste de la meute ?
— Avec plaisir !
— Au fait, je m’appelle Suzanne ! Organisatrice de balade en chien de traineaux autour de la forêt, répliqua-t-elle en effectuant un salut théâtral.
— Enchantée, moi c’est Elara.
— Ah ! Sur le chemin, il faudrait que je passe chez Isolde, une vieille tante.
— Pas de problème, allons-y.
Les deux femmes marchèrent quelques minutes jusqu'à une cabane de bois grisé par le soleil, joliment décorée dans le style d'une roulotte gitane avec ses grigris suspendus. Des fleurs et plantes séchées occultaient presque toutes les fenêtres.
Suzanne discuta un instant avec la vieille femme avant de ressortir rapidement de la roulotte.
— Je vous laisse un instant avec Isolde. J'en ai pour cinq minutes.
— Très bien, à tout de suite.
Elara entra gracieusement après avoir poussé la porte d'entrée, décorée de peintures bleues et dorées.
— Bonsoir Madame.
Une femme de petite taille, ridée comme une vieille pomme mais au visage avenant, l'invita à s'asseoir d'un geste souple.
— Bonsoir jeune fille. Appelle moi Isolde ça suffira. Installe-toi et prends une infusion, lui dit-elle en lui tendant une tasse.
Elara rit doucement, surprise d'être appelée « jeune fille» à trente-deux ans, puis s'installa, prenant une gorgée de la boisson tiède et citronnée.
Elle observa discrètement son environnement et aperçut des plantes, des minéraux entassés sur une table, une ambiance rustique avec un côté cabane d’herboriste.
La vieille femme aux cheveux d'un blanc éclatant s'installa face à elle et étala méthodiquement un jeu de tarot sur la table. Puis commença à lui tirer les cartes.
— Oh oh, La lune. Vous avez traversé récemment une période de confusion et d'incertitude. Je vois des émotions très fortes liées à un événement inattendu auquel vous avez été confrontée.
Elle tourna la seconde carte alors qu'Elara se crispait, le cœur serré.
— Ici, nous avons le Huit de coupes, une carte mineure ! Vous prenez des décisions importantes concernant votre cheminement personnel, vous voulez trouver un nouveau sens à votre vie.
Tout en terminant, la nouvelle carte fut révélée, l'Étoile.
— Vous trouverez votre lumière intérieure et cela vous aidera à surmonter les défis futurs.
Elara posa sa tasse sur la table, poussant un long soupir.
— Je dois avoir l'air vraiment mal en point pour que vous vous donniez la peine de me réconforter.
Elle sentait les larmes lui monter aux yeux et précipita sa tasse à sa bouche, buvant rapidement la fin de son thé pour ravaler un sanglot et retrouver sa contenance.
Isolde fronça les sourcils et prit la tasse vide d'Elara. La vieille femme observa les résidus de plante dans le fond du récipient, le visage plus plissé que jamais dans une moue de concentration.
— Voyons, voyons... Oh, voici quelque chose d'intéressant. Les motifs forment une silhouette se profilant dans l'ombre. Je vois une nuit étoilée, des feuilles qui bruissent dans le vent et une rencontre. Deux cercles tel de l'ambre en fusion, un esprit de la nature. L'image est très claire.
Elara, incrédule mais secouée par les émotions qui se bousculaient dans sa tête, resserra ses bras autour d'elle dans un geste protecteur. À peine avait-elle terminé ses prédictions que Suzanne arriva en trottinant, faisant sursauter Elara.
— C'est bon, venez ! Les filles sont prêtes pour leur balade du soir.
Elara s'empressa de la suivre après avoir remercié la vieille femme.
— J'espère qu’Isolde ne vous a pas embêtée, elle aime bien lire l'avenir de tous ceux qui passent par ici. Je dois avouer que ses prédictions tapent souvent dans le mille.
Elle tourna après un bosquet pour arriver face à un grand enclos où deux magnifiques chiennes attendaient et ramena l'une d'elles, dont les yeux étaient d'un bleu pâle incroyable.
— C'est Leïka, une bêta de la meute, elle se laisse facilement caresser, allez-y !
Elara plongea ses mains dans la fourrure dense du husky appréciant la douceur soyeuse de son poil. Leïka donnait des coups de butoir avec son museau en couinant doucement et Elara sentit toutes ses angoisses fondre. La chaleur sous ses mains, la densité des muscles et les coups de tête de la chienne contre sa cuisse avaient un effet particulièrement calmant.
Elle se sentait enfin en vacances.
Les deux jours suivants se passèrent en douceur, elle sortait une ou deux heures pour prendre l'air, marcher dans les bords de forêt proches de son chalet, mais en profitait surtout pour dormir et prendre le temps pour elle.
Elle se rendait compte de la fatigue qu'elle avait accumulée et prévoyait de ne rien faire cette première semaine, à part partager des moments conviviaux avec Suzanne dont elle s'était liée d'amitié. La dresseuse de husky avait onze ans de moins qu'elle et un petit côté bourru qu'elle appréciait. Cette authenticité était relaxante, elle était sans filtre, fidèle à son mode de vie.
Elara avait prévu de faire du tourisme la semaine suivante et comptait rester trois semaines sur place avant de visiter d'autres coins de la Bretagne .
Un soir, elle alla retrouver Suzanne pour admirer les chiennes mais l'une d'elles sauta au-dessus de la barrière la frôlant à toute allure.
— Diva revient ! cria Suzanne agitée, en sortant précipitamment de l'enclos où les autres chiennes s'agitaient.
— Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Elara inquiète.
— Je dois aller chercher Diva, elle a pris peur en se piquant sur quelque chose. J’ai peur que sa blessure s’infecte, répliqua Suzanne en trottinant dans la même direction que l'évadée.
Elara s'éloigna après quelques instants alors que certaines chiennes poussaient de longs hurlements inquiets.
Elle aurait aimé pouvoir aider Suzanne, mais ne connaissant pas la forêt et craignait de s'égarer.
Au détour d'un chemin, elle crut voir une ombre disparaître entre les fourrés. Se figeant, elle essaya de se remémorer les types d'animaux de ce gabarit qui peuplaient la forêt. Rassurée que ça ne ressemble pas à un sanglier, elle dévia un peu de son chemin pour faire un crochet et éviter de perturber le visiteur.
La luminosité ambiante diminuait rapidement et une lueur se dégagea entre les arbres. Elle estima que ce devait être bon signe et continua dans cette direction car à sa connaissance, les seules habitations du coin étaient la sienne et la maison de la vieille Isolde. Le soleil se couchait tard à cette période, ce qui lui laissait largement le temps de rentrer avant qu'il fasse nuit noire.
Après s'être faufilée entre les buissons hauts, elle déboucha sur une clairière minuscule où une silhouette humaine se découpait, une lanterne à la lumière vacillante créant un contre-jour. Elle fut d'abord surprise, puis un son de flute pur et cristallin s'échappa de sa direction. Elle resta un moment, subjuguée par la musique mélodieuse qui résonnait comme un chant d'oiseau, avec des trilles, et céda à la tentation de se rapprocher.
Elle avait déjà remarqué la haute stature de l'inconnu, qui était assis de biais sur un rocher unique posé au centre de la clairière, mais le voir de plus près et de face lui permit de le détailler sans scrupule de la tête au pied. C'était un homme à la silhouette élancée et à l'apparence élégante portant une longue veste au teintes contrastée.
Il avait des cheveux qui retombaient assez longs sur le dessus, paraissant auburn, mais parsemés de mèches noires et blanches. Elle eut du mal à déceler ces détails avec la luminosité déclinante, ce qui la poussa à se rapprocher encore comme hypnotisée.
Ses yeux fermés prenaient place dans un visage ciselé, aux traits masculins mais raffinés, avec un nez droit qui participait à rendre sa beauté saisissante. Elle resta debout à écouter l'inconnu qui était à moins de deux mètres et jouait toujours, les yeux fermés, s'arrêtant parfois pour fredonner d'une voix grave.
Quand il abaissa sa flûte, signalant la fin de son concert, elle fut tentée d'applaudir et c'est alors qu'il ouvrit les yeux et se tourna vers elle en se redressant de toute sa stature.
Elle se sentit tout à coup beaucoup trop proche et minuscule ; il devait frôler le mètre quatre-vingt-dix. Mais ce sont ses yeux qui la clouèrent sur place, ils semblaient pouvoir voir à travers elle, et l'inconnu était tout aussi figé qu'elle, sachant probablement qu'on l'observait puisqu'il s'était directement tourné vers elle.
Ils restèrent quelques instants à se jauger, puis elle décida de briser le silence pesant.
Elle se sentait intimidée, ce qui était loin de ses habitudes vu son métier où elle parlait à une assemblée.
— Bonsoir ! Bravo, c'était superbe.
— Bonsoir, merci.
— J'espère que je ne vous ai pas dérangé, vous vouliez peut-être vous isoler pour jouer.
— Non, vous ne me dérangez pas, au contraire.
Elara sentait la chaleur lui monter au visage. Elle ne savait pas si c'était la voix suave ou le physique flatteur de l'inconnu ou encore cette dernière remarque qui pourrait passer pour de la drague. Dieu sait qu'elle avait l'habitude de se faire accoster. Mais elle se sentait vulnérable, impressionnée et étrangement séduite, surtout après la prestation inspirée qu'il avait donnée. Elle reprit ses esprits et essaya de ne pas penser au fait qu'elle se trouvait face à un bel homme, le soir, dans la forêt.
— Vous habitez près d’ici ?
— Pas vraiment à côté, mais j'aime venir dans le coin pour jouer.
— Vous êtes musicien? Excusez-moi, je dois vous embêter avec mes questions.
— Pas du tout, je suis ravi de pouvoir discuter. Je suis bien musicien, mon instrument de prédilection est la flûte traversière, mais je chante et joue d'autres instruments. Et vous, est-ce que vous habitez par ici ?
— J'ai un chalet pas loin, mais je suis de passage dans la région pour les vacances.
— Vous restez combien de temps ?
— Encore deux semaines, puis je pense aller du côté du golfe du Morbihan. Mon programme n'est pas encore planifié, mais je suis mobile, je trouverai bien quelque chose de sympa.
— Est-ce que vous voulez que je vous joue un autre morceau ?
— Ça serait avec plaisir, mais je ne voudrais pas abuser. Puis le soleil va bientôt se coucher et je dois retrouver mon chalet.
L'homme, presque dans la précipitation, tendit sa main puis l'enveloppa autour de celle d'Elara qui lui rendait sa gestuelle.
— Je m'appelle Lirion.
— Elara, enchantée.
— Bien Elara, je vous raccompagne.
— Je ne vous ai pas dit où je logeais, chuchota presque Elara
— Il n'y a qu'un seul endroit qui propose des chalets de ce côté « Ty Bihan » c’est bien là que vous êtes ?
— Oui, j'espère que ce n'est pas une manière de pouvoir me rendre visite la nuit !
Il éclata de rire et elle rougit de plus belle, se rendant compte de sa bourde, parler sans filtre avec Suzanne lui avait donné de mauvais réflexes.
— Désolé, c'était déplacé, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je me sens un peu intimidée comme ça avec un homme, à la nuit tombée, qui me raccompagne après un concert magnifique, ça faisait longtemps.
— Que quelqu'un vous montre de l’intérêt ? s’étonna Lirion.
— Je sors d'une longue histoire. J'avais l'habitude de rabrouer les inconnus rapidement, donc oui, ça fait longtemps.
Elara sentit de nouveau l'émotion monter et son euphorie retomba immédiatement à la pensée de son ex Pedro, puis automatiquement, ses parents. Ses yeux commencèrent à briller de larmes.
Lirion, qui sembla remarquer le changement d'attitude d'Elara, lui prit la main chastement.
— Je suis désolé d'avoir abordé le sujet, je vais vous raccompagner.
— Non c'est moi, c'est encore récent, ça va passer.
Ils marchèrent quelques minutes en silence jusqu'au logement d'Elara, lui ne lui lâchant pas la main et elle n'ayant pas envie de se séparer de la chaleur de sa paume et ses doigts qui la calmaient énormément.
Ils restèrent quelques instants sur le petit banc à côté de son bungalow à regarder la nuit tomber totalement.
Il commençait à faire froid et Elara se frictionna les bras après avoir lâché la main de Lirion.
— Bon, je vais devoir rentrer. Merci pour ce soir.
— Avec plaisir. J'aimerais beaucoup vous revoir.
— ça sera l'occasion d'avoir un autre concert privé, peut-être ?
— Très bien, à la condition qu'on se tutoie ! lui répondit-il en la gratifiant d’un sourire éblouissant.
Elara renouvela son sourire et lui tendit la main pour sceller le « pacte»
— Marché conclu ! Quand ?
— Demain, ici à vingt heures ?
— D'accord, à demain Lirion !
— Passe une bonne nuit Elara.
Il se pencha alors pour lui faire une bise sur la joue en lui pressant doucement l'épaule, puis il s'éclipsa, laissant flotter sur ses lèvres un sourire serein.
Elara le regarda s'éloigner dans la nuit et retourna se mettre à l'abri du vent nocturne. Elle ressentait encore la chaleur de la main de Lirion dans la sienne et le souffle de son baiser sur sa peau. Son odeur douce et surprenante d’herbe et de bois coupés était comme imprégnée dans l’étoffe de sa veste.
Elle était fortement attirée par cet inconnu dont elle connaissait si peu, une attirance clairement réciproque. Elle se dit que c'était peut-être ce dont elle avait besoin, un peu de bonheur pendant les prochaines semaines.
Elara commence son séjour en Bretagne et fait de bien belles rencontres. D'abord avec Suzanne qui est bien directe dans sa façon de donner son nom peu naturelle. J'aurais plutôt vu quelque chose du genre:
"Un loup?
- Non, c'est un husky, je m'occupe d'une meute et j'organise des balades en traineau. Au fait, je m'appelle Suzanne, dit-elle en tendant sa main.
- Enchantée, moi, je suis Elara, je suis en vacances dans la région."
Et un peu pareil avec Ysolde:
"Bonjour, Madame.
- Bonjour, jeune fille, mais appelle-moi Ysolde, je t'en prie!"
D'ailleurs Ysolde est un peu comme toutes ses personnes qui font de la divination à donner des informations très vagues qui peuvent aller à tout le monde et qui sont tellement vagues qu'elles peuvent s'appliquer à n'importe qui. Des révélations plus spécifiques, plus précises seraient plus troublantes et rendraient plus mystérieuse la vieille femme.
De plus, attention, tu appelles ton héroïne Alaria quand elle caresse Laïka.
Pas grand chose à dire sur la deuxième partie.
Par contre, c'est un avis purement personnel, mais je crois que tes chapitres sont assez longs. J'ai du mal à lire sur ordinateur, peut-être qu'en physique, ça me dérangerait moins...
Oui, il faudra que je vois la manière de se présenter. Perso je me présente généralement en disant "je suis..." mais dans un contexte pro. Ici, ça serait plus judicieux de faire autrement.
Concernant les chapitres, cela correspond à peu près à 4/5 pages en moyennes. Effectivement sur écran, dès que l'on dépasse les 1200 mots, la lecture semble longue. Mais sur papier, on est plutôt en deçà de ce qui se fait en romance ou fantasie.
Je lis pas mal de livres numériques et ça ne me dérange pas car je peux interrompre quand je veux ma lecture... sur PA c'est moins évident et je trouve que c'est un problème qui pousse les auteurs à beaucoup fractionner/réduire leurs chapitres
Comme prévu, j'attaque ma lecture. Attention je ne vais pas très vite. J'ai quelques remarques sur ce chapitre. L'objectif n'est pas de te détruire mais de te permettre d'améliorer ton récit qui est déjà très bien.
Le passage suivant fait très artificiel. Il est à retravailler je pense. Dans la vraie vie, personne ne dit "je suis..."
"— Je suis Suzanne et effectivement les huskies sont très proches des loups en termes de fonctionnement. La hiérarchie est très importante, c'est pour cela que je ne travaille qu'avec des femelles, pour ne pas créer de complications. Je dois passer chez une vieille tante sur le chemin, si ça ne vous dérange pas."
Sur la suite, l'introduction du prénom est plus réussit
"— Bonsoir Madame, ...
— Juste Isolde ça suffira. ..."
Par contre, ni Suzanne, ni Isolde ne connaissent le prénom d'Elara. Généralement, par politesse tu donnes ton prénom en retour.
"Les deux jours suivants se passèrent en douceur, elle sortait une ou deux heures pour prendre l'air,..." Tu pourrais presque changer de chapitre ici et un peu plus développer la première partie. En tant que lecteur, je me pose des questions sur l'objectif d'Elara. Il n'est pas clairement fixé. Cherche-t-elle à oublier Pedro ou bien souffre-t-elle de solitude? Tu pourrais un peu lus définir son mal-être. C'est ce qui va déterminer tous ses choix par la suite.
Sinon, "longue veste contrastée" je ne comprends pas ce que ça veux dire.
Sur la deuxième partie, j'ai ressentis une atmosphère fantastique/magique. Si c'était ton objectif, il est réussi.
Merci pour ce premier retour. Je ne cherche pas à être brossée dans le sens du poil. C'est intéressant d'avoir des retours constructifs et après c'est à l'auteur de faire le choix de changer ( ou pas) son récit !
Pour la présentation de Suzanne et Elara, personne ne m'avait fait la remarque. Je reverrai ce passage !
Pour les objectifs d'Elara, c'était le but de ne pas tout dire d'un coup, mais de découvrir le personnage au fur et à mesure ( et notamment son mal être et son besoin de se reconstruire et de faire confiance à nouveau).
Alors concernant la veste, elle a des teintes contractées ( donc bien visibles dans la lumière déclinante de fin de journée) mais je peux le préciser, ça reste un détail de "mode"
Hormis ce passage, c'était super. Je vais de ce pas continuer ma lecture :)
— Ce n'est pas un loup, c'est un chien de traîneau husky. Je m'occupe d'une meute de chiens de travail. Vous voulez voir le reste des chiens ? J'organise des balades avec eux autour de la forêt !
— Avec plaisir, ils doivent être superbes, mais vous parlez de meute comme si c’étaient des loups.
— Je suis Suzanne et effectivement les huskies sont très proches des loups en termes de fonctionnement. La hiérarchie est très importante, c'est pour cela que je ne travaille qu'avec des femelles, pour ne pas créer de complications. Je dois passer chez une vieille tante sur le chemin, si ça ne vous dérange pas.
Et aussi ''Isolde veut vous offrir un thé'' alors que justement on n'avait pas encore présenté Isolde (après j'ai tiqué mais je suis laissée porter) et qu'elle ne connaissait pas la jeune fille donc à moins que Suzanne et Isolde parlent par la pensée ? Ou alors j'ai raté un truc 😅
Pour Isolde, redire son nom en amont peut aider (mais il n'y a même pas un paragraphe entre le "on va passer chez ma veille tante en chemin" et "elle arrive à une roulotte")
Et non, Suzanne "passe la tête par la porte pour discuter quelques instants" elle ne font pas de télépathie 🤣
J'ai d'abord été attirée par ta cover, puis ton synopsis et je trouve tes deux premiers chapitres intéressants !
Je le dis assez souvent en commentaire, mais j'ai toujours eu du mal avec les récits à la troisième personne, mais malgré ça, je trouve que tu nous présentes très bien ton récit !
Ta plume est agréable à lire et j'aime bien l'air de bit-lit que dégage ton histoire, sans compter que c'est du romance/fantastique A.K.A mon domaine de prédilection, ahah !
Et ce Lirion... Miam ! Moi aussi je veux un bisou sur la joue...
À+
Sybel
Merci pour ton commentaire.
Je suis beaucoup plus à l'aise avec l'écriture à la troisième personne. Je dois avoir 2 ou 3 chapitres de mémoire qui sont à la première personne. Je pourrai m'y essayer sur un autre roman que je dois réécrire, car il n'y a qu'une héroïne et non six comme celui-ci.
Lirion a été vraiment chouette à inventer, j'espère que tu apprécieras tout les autres !
À plus tard.
Papaye
Je te conseille de plus creuser, de donner des petits exemples, des détails, qu'on puisse mieux visualiser chaque action. Décrire la forêt davantage, ajouter une anecdote sur son trajet, des trucs du genre peut-être ?
Bravo à toi en tout cas !