Chapitre 2

Par Saphir
Notes de l’auteur : Bonne lecture !

(Corrigé et réécrit grâce aux conseils des commentaires)

Je sais que je suis arrivée à destination grâce à l'odeur de brûlé, de mort et… "d'illégal” qui émane de la sombre ruelle. Plus j'avance plus l'ambiance devient glauque, bizarre et oppressante. Des frissons remontent le long de ma nuque. Je ne devrais pas avoir si peur je connais le marché noir et pourtant…

Trèves d'hésitation, j'y vais. Je pousse les tissus sales qui dissimulent à peine le marché noir aux yeux des autres. Le marché noir n'a jamais été "arrêté" par les autorités. Aussi, il faut dire qu'elles n'existent pas vraiment à Selka, la plus puissante et influente organisation de la ville étant la guilde des mercenaires. 

 

Ce que je découvre me surprend : le marché noir ressemble à une petite ville dans la ville. Au centre, il y a une place où circulent marchands et négociateurs. Tout autour sont répartis des sortes de quartiers composés de tentes et de stands. Tout ceci est dissimulé derrière les bidonvilles du secteur Nord. 

Mais bon, je ne suis pas là pour m'émerveiller devant un lieu illégal, mais pour trouver quelqu'un qui accepterait de confier une mission à une "gamine comme moi". En vérité, ça ne devrait pas être trop compliqué les dealers acceptent tout type de personne, du moment qu'elles sont aptes à effectuer la mission en question. Je pense être assez douée dans ce domaine.

Je discute avec plusieurs personnes. Je me sens bien ici, passé la première sensation de mal-être. Il y a beaucoup de personnes démunies ici : des enfants, des malades, des personnes âgées, et j'en passe. Le marché noir ressemble plus à un refuge.

– Hey, toi ! Ouais toi, la fille aux cheveux argentés !

 Je me retourne pour voir qui m'interpelle, mais je ne vois personne qui me regarde dans les environs. 

– Je suis là-haut !

Je lève la tête vers une haute pile de caisses en bois, à côté de la plus grande tente du marché, celle au centre de la place. Tout en haut, assis, un garçon avec une lyre dans les mains me surveille.

– Désolé, mais j'ai cru comprendre que tu étais en quête d'une mission ? demande l'inconnu.

– Tu devrais savoir que c'est mal d'espionner les gens, je rétorque.

– Détends-toi ! Nous sommes dans le monde de l'illégal ici, tout est permis ! Et puis, je pense que t'es mal placée pour dire ça… C'est pas toi qui m'as pris en filature plus tôt ?

– Bah, je croyais qu'on était dans le monde de l'illégal ? je réponds d'une voix faussement naïve.

Le garçon me rit au nez.

– Si c'est une mission que tu cherches, j'en ai une pour toi.

Je l'étudie de la tête aux pieds. Il m’a l’air gringalet mais je sens qu’il est rusé.

– Je t’écoute, dis-je sans trop montrer ma curiosité.

Un sourire malicieux fait briller ses yeux ambrés.

– Tu te spécialise dans quel domaine ? me demande-t-il, même si j’ai la sensation qu’il l’a déjà deviné.

– Je suis plutôt agile et discrète, je dirais… Les missions de vol ou d’assassinat me conviennent donc mieux…

– Et une mission légale ?

Je suis plutôt étonnée. Il parle vraiment de légalité dans la ville la plus hors-la-loi du pays ? Étrange. 

– Ça dépend ce que tu me proposes… surtout niveau payement.

L’étrange jeune homme tapote du plat de la main la place vide à côté de lui. Il veut que je le rejoigne ? Pas de problème, je préfère qu’on se parle d’égal à égal.

Je monte facilement. Le garçon me tend la main avec un petit sourire que je n’arrive pas à cerner. Je refuse son aide. Je n’accepte jamais l’aide des autres, il y a beaucoup trop de chances de se faire avoir.

– Alors, qu’as-tu à me proposer ? je demande.

– Un truc facile, pour commencer.

“Pour commencer” ? Si tu crois que je vais travailler pour toi longtemps, tu te trompes ! Je n’accepte jamais une mission de la part de la même personne deux fois.

– Et tu me payes combien pour un “truc facile” ? je le sollicite.

– Disons… 500 solaïs pour piquer un petit colis à un marchand du coin, ça te va ?

Et il me parlait de boulot légal juste avant… Mais oui, bien sûr que ça me va ! D’habitude, même pour un assassinat, je ne suis pas payée au dessus de 300 solaïs. Si un petit vol me rapporte autant, je n’ose pas imaginer pour une mission plus dangereuse…

– C’est d’accord, approuvé-je.

 

Voler une petite boîte ne sera sûrement pas difficile. Le jeune homme m’a donné des indications. Le marchand que je dois voler est installé dans une petite tente rouge délavée.

Je m'approche discrètement du stand. Le marchand est en train de parler à un homme et ne fait pas le moins du monde attention à moi. Je viens de me rendre compte que je ne sais pas du tout à quoi ressemble le coffret, à part qu'il a un symbole sur le dessus. Bon… J’imagine que je n'ai qu’à chercher tout ce qui ressemble de près ou de loin à ça…

Il n'y a pas beaucoup de caisses. Le garçon m'a donné une seule indication, il a dit qu'il y avait un dessin de manticore dessus. Mais je ne sais pas ce qu'est une manticore, moi ! Une sorte de… monstre ?

Je n'ai pas à chercher longtemps. Je glisse la boîte, très légère, sous mon bras et quitte discrètement la tente. Je m'éloigne dans le but d'aller retrouver le jeune homme mais je sens un regard peser dans mon dos. C'est l'homme qui parlait au marchand, tout à l'heure. Il m'a vue sortir de la tente rouge. Oh malheur… je crois bien que c'est mon frère en plus. Je croise son regard, d'abord surpris puis furieux. Bon là, il m'a vraiment remarquée, il faut que je parte d'ici immédiatement. 

– C’est bon, t’as le coffret ? demande le garçon.

– Je dois y aller, je murmure.

– Pourquoi, qu’est-ce qui se passe ?

– Je dois y aller, je te dis !

Le jeune homme me regarde dans les yeux, me retenant alors que mon frère s’approche.

– Hé, on a un marché je te rappelle, alors n’espère pas te défiler maintenant !

Je me débats et réussit à me libérer. Aussitôt, je m’enfuie à travers les tentes du marché noir.

– Attends !! me crie-t-il.

 

Je cours à en perdre haleine, slalomant entre les tentes, les stands et les autres gens. Je ne fais pas attention à leurs regards étonnés, je ne me retourne pas. Je suis très douée pour la course, mon frère ne pourra pas me rattraper, mais je ne m'arrête pas. Il m’avait interdit d’aller au marché, comme il l'avait fait avec beaucoup d’autres endroits. À chaque fois que je lui désobéis, la punition que je reçois en retour est pire que la précédente. et malheureusement, j’ai trop de fois désobéi pour être capable de subir une nouvelle punition. 

Je songe à fuir. Mais où pourrais-je me réfugier ? Et surtout, aurais-je le courage de partir, loin de ce que j’ai toujours connu ?

 

J’ai décidé de me cacher dans le débarras derrière la maison, au moins pour la nuit. Je pense que mon frère ne viendra pas me chercher ici, si près du lieu que je veux fuir.

En me réfugiant derrière les caisses en bois, je récupère l’argent que j’avais caché là. Il est possible que cet argent me serve dans les prochains jours. Je reste là, dissimulée entre deux caisses, même si j’étouffe un peu.

 

Quelqu’un me secoue l’épaule. Apeurée, je sursaute, croyant que c’est mon frère qui m’a retrouvée. Heureusement, C’est le jeune homme du marché noir. Il est penché sur moi. Je ne cherche même pas à comprendre le pourquoi du comment.

– Qu’est-ce que tu fais là ? je demande.

– Bah, t’as oublié notre marché ? J’te paye si tu me donnes la boîte. Donc… donne moi la boîte.

– T’es parti à ma recherche pour cette stupide boîte ? Sérieusement ? je ricane.

– Je ne suis pas parti à ta recherche, je t’ai suivie, me corrige-t-il.

– Oh, une filature ? Je vois.

Il hausse un sourcil. De mon côté, je suis étonnée qu’il ait réussi à me suivre à la course. personne ne me rattrape jamais, d’habitude.

– En plus, continue-t-il, tu ne sais même pas ce qu’il y a dans cette boîte.

– Peut-être que si, je rétorque.

– Peu importe, de toute façon. Moi c’est Vesper, au fait.

J'hésite un instant à me présenter, mais cela ne me fera pas de mal.

– Nausicaa.

– Du coup, tu me donnes cette boîte ? Sinon, tu peux dire adieu à ta paye, ricane Vesper.

Je lui tends la boîte sans discuter et je reçois une bourse bien remplie en échange. Puis je me lève et quitte ma cachette, en me demandant s’il me suivra à nouveau. 

– Tu vas où, cette fois ? demande le jeune homme.

– Quoi, ça t’intéresse de connaitre ma vie ?

– Je pensais que tu cherchais des missions pour gagner de l’argent.

Je lève les yeux au ciel. Il fait nuit noire, je ne vois pas le visage de Vesper mais je devine qu’il esquisse un sourire.

Je pars, et même si je ne vois pas à un mètre devant moi, je sens la présence de Vesper dans mon dos, qui continue de me suivre. C’est un peu agaçant d’avoir quelqu’un sur mes talons comme ça. En plus, je n’ai aucune idée de l’endroit où je vais et je crois que je tourne en rond… Je soupire. Toutes les rues de Selka se ressemblent, et même après avoir vécu toute ma vie, ici, je n’ai jamais su me repérer dans la ville.

Je me retourne et fais face à Vesper.

– Bon… j’ai des dettes à payer, donc je suis bien obligée… Ne crois pas que ça me plait de travailler pour toi mais… Tu me proposes quoi comme mission ?

Vesper sourit, mais d’une façon qui me met mal à l’aise et qui me fait presque frissonner.

– Tu verras si tu viens avec moi.

– Et tu me payeras combien ?

– …Tout dépendra du travail que je te donnerai, j’imagine… Entre 1000 et 2000 solaïs par mission, ça te conviendrait ? propose-t-il.

Je reste bouche bée. D’habitude, les missions qui me rapportaient le plus ne dépassent pas les 100~200 solaïs, et lui, il est prêt à m’en proposer 10 fois plus ? Avec ça, plus de problèmes pour rembourser mes dettes !

– J’accepte, j’annonce dans un murmure quasiment inaudible.

– Parfait, conclut Vesper.

 

C’est à mon tour de le suivre. Il a dit qu’il pouvait me mener à un endroit où je serais en sécurité, loin de mon frère. C’est la deuxième fois que je passe autant de temps loin d’Anton, mais ce n’est franchement pas pour me déplaire.

La première fois, c’était après une fugue il y a deux ans. Après cela, il m’avait tellement frappée que j’avais fait un coma d’une semaine. J’en garde d’ailleurs quelques cicatrices dans le dos.

 

Nous arrivons bientôt au bord de la frontière de Selka, qui est une sorte de pays à elle toute seule. face à nous se dresse un entrepôt au moins trois fois plus grand que ma maison. les nuages nocturnes dissimulent la lune, offrant une atmosphère plutôt lugubre aux lieux. 

– Suis-moi, ordonne Vesper.

Je me retiens de lui dire que c’est ce que je fais depuis tout à l’heure.

Il pénètre dans l’entrepôt et allume une lanterne qui éclaire, bien que faiblement, la pièce où nous sommes. Tandis qu'il continue déjà vers une autre pièce, j’étudie mon environnement. Une petite table, au centre, et l’un des seuls meubles de la pièce. derrière moi, à gauche de la porte, plusieurs cages en métal sont entassées. 

– Nausicaa ! m’appelle Vesper, impatient.

Je ne fais pas attention à lui et continue mon exploration. À droite, il y a une porte qui semble blindée, mais elle possède une vitre transparente. Curieuse, je jette un coup d'œil à l’intérieur, mais il fait trop sombre pour y voir quoi que ce soit. 

– Si j’étais toi, je ne chercherais pas à savoir ce qu’il y a derrière cette porte, m’avertit Vesper en posant une main sur mon épaule.

Je me dégage de son emprise et le suit dans la pièce en face de la porte d’entrée.

Cette fois encore, la pièce mène à deux autres endroits, l’un à gauche et l’autre à droite. Au fond de cette pièce, vide de tout meubles, se trouve un petit escalier de marbre de marbre.

Vesper emprunte l’escalier, moi sur ses talons.

Mes pieds, toujours nus depuis l’épisode de la fontaine, rencontrent le marbre glacé, et ils n’en sont pas ravis.

Cette fois, la salle où nous pénétrons est immense et l’obscurité ambiante n’arrange pas mon ressenti. Quelque chose dans ces lieux me met très mal à l’aise. Serait-ce le fait que le silence complet règne ici, ou que nous n’ayons croisé personne depuis notre arrivée ? Bonne question.

Mon guide allume une seconde lampe et me la donne. Puis il me conduit vers une énième pièce. Je crois qu’on s’arrête là pour aujourd’hui.

– Ce sera ta nouvelle chambre à partir de maintenant, d’accord ? Les autres ne sont pas réveillés, donc ne fais pas de bruit, s’il te plaît. Je reviendrais te chercher demain pour t’expliquer les choses plus en détail.

Et Vesper part, me laissant là, avec comme seul source de réconfort une pauvre petite lampe à huile.

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Charley
Posté le 08/08/2023
Coucou ! alors, j'aime beaucoup ce chapitre j'ai juste deux trois petits trucs. J'ai vu qu'il y avait des manques de majuscules à deux ou trois endroits.
Apprès, ça ne me gène pas trop mais c'est vrai que ton dialogue est beaucoup coupé par les observations de ton personnage, je pense que tu peux mettre quelques unes de ces observations à la fin de tes phrases de dialogue.
Et au moment où Vesper lui propose de bosser pour elle et qu'elle fait "pour commencer", je t'avoue que je n'ai pas compris que c'était ses pensées... Mais c'est peut-être que moi.
Enfin, dernier petit truc, ton héroine à l'air super badasse et intelligente et je trouve ça un peu étrange qu'elle cherche pas en savoir plus sur Vesper avant d'accepter, de le suivre etc alors que le type est sérieusement chelou ! Non mais qui se balade avec autant d'argent haha ! Non, c'est un bon chapitre !
Saphir
Posté le 08/08/2023
Ohhh, trop contente de te voir passer par ici !

J'ai fait une correction récemment mais j'ai dû louper quelques trucs, zut. Enfin, merci de me les signaler !

Contente que ce chapitre t'ai plu, et j'espère que la suite également !

A bientôt et merci pour ton commentaire :)
!Brune!
Posté le 30/04/2023
Bonjour Saphir,
Ton deuxième chapitre est dans la veine du premier ; toujours aussi intéressant. J'aime bien l'univers que tu déploies et ton personnage principale est vraiment attachant.
De petits bémols cependant :
- quelques répétitions intempestives demanderaient peut-être l'utilisation de synonymes ;
- je suis un peu étonnée : comment Vesper est au courant que Nausicaa cherche une mission ?
- Je n'avais pas compris que le mot "gré" dans la phrase “Oh malheur… je crois bien que c'est mon gré en plus." signifiait frère. Pourquoi n'utilises-tu pas son prénom (Anton je crois) ? Il me semble que ce serait plus simple pour la compréhension.
Voilou pour ce petit commentaire ;-)
Je lirai la suite avec plaisir !
Saphir
Posté le 01/05/2023
Merci pour ton commentaire et ton retour ! Je suis contente que l'histoire continue de te plaire et j'espère te retrouver sur la suite !
Je prend note de tes remarques très pertinentes :)
À bientôt !
Capella
Posté le 09/11/2022
REEEEEEEEEEEEE !! Pendant mes vacances, j'ai vu que t'avais bombardé de chapitre, j'en suis fort jouasse, aussi fort effrayé. En tout cas, ça me démotive pas à te faire des comptes rendus précis, comme d'habitude. Enfin, je l'espère en tout cas~

— “Je sais que je suis arrivée à destination grâce à l'odeur de brûlé, de mort et… "d'illégal", si je peux dire ça comme ça, qui émane de la sombre ruelle.”
“Si je peux dire ça comme ça” a l’air de trop dans cette phrase. Le fait que t’ais déjà mis le mot “illagal” entre guillemet veut dire qu’elle fait un sous-entendu, pas besoin d’allourdir la phrase avec une phrase de son point de vue sur le mot.

— “En vérité, ça devrait pas être trop compliqué les dealers acceptent tout type de personne, du moment qu'elles sont aptes à effectuer la mission en question. Je pense être assez douée dans ce domaine.”
Remplace le “ça devrait pas être trop compliqué”, par “ça ne devrait pas…” car même si Nausicaa parle comme ça et que l’histoire est de son point de vu, il faut rester un peu littéraire tant que c’est pas du dialogue véritable (ou la personnalité du personnage prime), sinon c’est un peu trop désagréable, de mon avis bien entendu.

— Je me sens bien ici, passé la première sensation de mal-être. Il y a beaucoup de personnes démunies ici “
Deux “ici”

— “J’essaie de dissimuler ma surprise. Il parle vraiment de légalité dans la ville la plus hors-la-loi du pays ?”
Je chipote de fou mais en vrai est-elle vraiment surprise ? Elle peut se dire “il est culotté” ou “c’est vraiment un type bizarre” mais la surprise doit pas être le fait de parler de légalité dans un marché noir, enfin, Nausicaa a pas l’air d’être un personnage qui s’en surprendrait mais chercherait plutôt à savoir ou est le problème dans cette révélation étonnante. C’est compliqué pour pas grand chose mais ça m’a fait tilter.

J’ai terminé le premier dialogue, il se conclut bien. Savoir que le garçon paye suffisamment pour que Nausicaa envisage de reprendre un boulot pour lui littéralement après son monologue interne sur le fait qu’elle ne fait qu’une mission par client, c’était sympa. De manière générale, le dialogue était bien construit, je crois que ça change pas de tes autres histoire ou la majeur partie du temps c’est très bien construit et naturel et pure. Un bon point en sommes.

— “Voler une petite boîte ne sera sûrement pas difficile. Le jeune homme m’a donné des indications. Le marchand que je dois voler est installé dans une petite tente rouge délavée.
Je m'approche discrètement du stand. Le marchand est en train de parler à un homme et ne fait pas le moins du monde attention à moi. Je viens de me rendre compte que je ne sais pas du tout à quoi ressemble la boîte, à part qu'elle a un symbole sur le dessus. Bon… J’imagine que je n'ai qu’à chercher tout ce qui ressemble de près ou de loin à ça…
Il n'y a pas beaucoup de boîtes. Le garçon m'a donné une seule indication, il a dit qu'il y avait un symbole de manticore dessus. Mais je ne sais pas ce qu'est une manticore, moi ! Une sorte de… dragon ?”
Dans ces 3 paragraphes, tu répètes beaucoup “marchands”, “boîtes” et “symboles”, ce qui fait une accumulation de répétition qui me fait dire que trouver des synonymes seraient envisageable.

— “Oh malheur… je crois bien que c'est mon gré en plus. Je croise son regard, d'abord surpris puis furieux. Bon là, il m'a vraiment remarquée, il faut que je parte d'ici immédiatement. “
Par dédiction, le mot “gré” est une faute de “frère” ? A part ça, rien à dire sur le passage, j’ai bien aimé la construction haha

Tous tes paragraphes isolés sont trop bien. Celui après qu’elle accepte la mission de Vesper et fait une petite appartée sur sa fugue d’il y a deux ans. C’est juste une anecdote sur une punition qui nous concerne vraiment pas dans l’histoire, en plus, elle aurait pu être considéré de trop car on connait déjà le frère de Nausicaa et sa violence mais c’est très cool de l’avoir juste car ça fait très “ah d’ailleurs…” sur deux paragraphes. De la violence gratuite en sommes, mais ça marche bien.

— “– Suis-moi, ordonne Vesper.
Je me retiens de lui dire que c’est ce que je fais depuis tout à l’heure.”
Rien de plus à dire, j’aime juste cette réponse interne qui est bien trouvé.

J'ai terminé le chapitre !
En conclusion, ça s'enchaîne bien vite ma foi, et c'est toujours très prenant. Pour le moment, c'est la partie facile, t'es au début, on connait rien de l'univers et un rien nous donne envie de poursuivre car tout est une nouvelle information ! A voir si tu arrive à diluer tes informations pour rendre l'oeuvre entière homogène en terme d'intérêt. Franchement je sais pas pourquoi je te dis tout ça, ce conseil m'est venu à l'esprit mais n'a absolument aucun rapport. Je le garde lorsque j'écrirai mon livre "les chroniques de Capella et son cerveau fugace." ; ça aussi c'était inutile à dire, suis-je fatigué ?
Bref, j'aime beaucoup le personnage de Vesper, je mets de grand espoirs en lui !
Aussi, du coup, fais attention car y a souvent quelques répétitions de mots qui s'enchaînent sur des paragraphes, mais ça c'est une faute technique, les moins graves.
Voilà, c'était un chapitre plus calme en terme de mouvement, naturellement car tu es en train de préparer un nouvel état de scénario pour Nausicaa, lié à Vesper, tout logiquement, donc ça donne bien envie de voir ce qui va se passer. Ah et bien sûr, j'ai aimé lire, c'était intéressant, je lirai la suite etc... etc... rien ne change là-dessus ! Je sais pas comment finir ma dissertation sur ce chapitre 2 donc je la finirai simplement en coupant ma phra-
Saphir
Posté le 09/11/2022
Merci pour ton commentaire !!!!!!
Je suis contente que tu continues de me conseiller autant !
J'espère que la suite te plaira, et bien sûr, je prend note de tes remarques !
A plus !
Arash
Posté le 01/11/2022
Deux choses : De un c'est vraiment très bien écrit et l'histoire est super ! Et de deux, il y a juste un moment où tu a écrit "un petit escalier de marbre de marbre" (juste une fois en trop)
Voilà !
Saphir
Posté le 01/11/2022
Merci pour ton commentaire ! Je suis contente que tu aime l'histoire...

Je vais corriger ça !
A bientôt
Plume de neige
Posté le 01/11/2022
Yo Saphir !
Je n'ai qu'une seule chose à dire- enfin presque- Incroyable ! Ce deuxième chapitre donne une énorme quantité d'information en une fois, sans pour autant qu'on ai l'impression de lire une encyclopédie, même si j'exagère un petit peu.
Par contre, à un moment, tu écris :
" à un marchand du quoi, ça te va ?"
Alors, soit je ne connais pas l'expression un marchand du quoi, soit c'est une petite erreur. Ensuite, quand Vesper, vers la fin du chapitre entre dans l’entrepôt, il appelle Nausicaa et à cet instant, il manque une majuscule à son prénom. Ce sera tout pour moi, ou tout du moins cette fois.
Bon courage pour la suite de tes aventures et de celles de tes protagonistes, au plaisir de te lire !
Saphir
Posté le 01/11/2022
Merci de ton commentaire !
Contente de te voir ici.

Euh, non "marchand du quoi" n'existe pas XD, je voulais dire "du coin". Merci pour tes remarques !!

À bientôt pour la suite !
Vous lisez