Eleanor n'avait rien à la maison qui convienne pour nourrir un chaton, mais elle se souvenait des vidéos de Kitten Lady à ce sujet. Elle devait d'abord réchauffer la pauvre créature ; la nourriture pouvait attendre et ne servait de toute façon à rien tant qu'il serait aussi transi. Sous le regard curieux d'Isobel et d'Archie, qui avait fini sa sieste sur le dossier du canapé, elle se rendit à la cuisine et prépara une bouillotte qu'elle enroula dans un plaid. Ce n'était pas l'idéal, mais elle n'avait rien de mieux à proposer. Elle posa le chaton sur le plaid et la bouillotte sur le canapé.
Archie entama un mouvement pour s'approcher du chaton, mais elle l'interrompit en jurant. Elle ne savait rien de ce petit, des maladies et infections dont il souffrait peut-être. Une chose était certaine : elle ne voulait pas que son brave matou les attrape. Elle attrapa le chaton, le plaid et la bouillotte, alla dans la salle de bains et posa l'ensemble dans le bon ordre sur le couvercle des toilettes. Il ne lui fallut qu'une petite minute pour mettre la main sur la cage de transport d'Archie. C'était du plastique, elle pourrait la laver facilement pour la désinfecter. La bouillotte couvrait presque parfaitement le sol de la cage. Elle ajouta le plaid, posa le chaton par dessus et referma la grille.
— Et maintenant quoi ? demanda-t-elle dans l'air immobile.
Elle retourna au salon où Isobel l'attendait, l'air soucieuse désormais.
— J’ai trouvé un chaton dehors en raccompagnant Tonton Lachlan. Maintenant, il faut regarder dehors pour voir si la maman essaye de venir le chercher, d'accord ?
Honnêtement, elle n'y croyait pas trop : jamais une chatte n'aurait déposé son chaton sur un sol humide, dans un endroit exposé comme celui-ci, ni ne l’aurait laissé devenir si sale et froid. Cela dit, par sens du devoir, elle tenait tout de même à surveiller la petite allée. Si la maman revenait, elle pourrait redéposer le chaton là où elle l'avait trouvé, puis contacter le refuge où elle avait adopté Archie. Ils refusaient les chatons orphelins par manque de familles d'accueil, mais elle savait qu'ils acceptaient les chattes allaitantes et leurs portées. Une fois leurs petits sevrés, le refuge stérilisait tout ce petit monde, relâchait la mère si elle était sauvage et faisait adopter ceux qui pouvaient l'être.
— Et si c'est un méchant qui a laissé le chaton ?
Gardant un oeil sur la fenêtre, la jeune femme prit sa fille dans ses bras et écarta ses cheveux noirs de son visage avant de caresser la peau douce du bout des doigts.
— Si c'est un méchant qui a laissé le chaton, je vais faire de mon mieux pour qu'il aille bien, puis lui trouver une famille pour la vie.
Elle ne voulait pas promettre à sa fille que ce chaton survivrait. Pourquoi lui mentir alors qu'elle pouvait tout simplement omettre la vérité ? Si quelque chose arrivait à ce petit, elle dirait simplement à Isobel qu'elle lui avait trouvé un endroit où on prendrait bien soin de lui. Ce n'était pas un mensonge, pas exactement. Elle déposa la petite à terre, la laissant aller jouer sur le tapis bariolé qu'elle lui avait offert pour son anniversaire. Si elle avait su quel succès ce serait, elle le lui aurait acheté bien plus tôt, mais si les parents avaient la chance de voir l'avenir, ça se saurait.
— Et maintenant quoi ? marmonna-t-elle à nouveau entre ses dents.
Elle avait presque le tournis face à toutes les responsabilités qu'elle venait de se rajouter sur les épaules. Lachlan n'avait pas tout à fait tort quand il affirmait qu'elle croulait sous le travail. Ce n'était pas facile d'élever une petite fille tout en travaillant à plein temps à côté… Mais c'était son choix, et elle comptait s'y tenir. L'alternative, à savoir contacter le père d'Isobel, ne lui paraissait pas si attirante que ça. Elle avait adoré Samuel, comme ami et comme compagnon d'une nuit, mais ce n'était pas pour rien qu'elle était partie pour Édimbourg dès le lendemain, sans se laisser tenter par le réconfort qu'il lui apportait à tant de niveaux. Elle ne voulait pas laisser quelqu'un entrer dans sa vie de cette façon. Elle savait comment ça se terminait.
Après trois heures à guetter l'extérieur tout en s'occupant de sa fille, Eleanor dut se rendre à l'évidence : aucune chatte ne viendrait récupérer ce bébé. Elle soupira et se rejeta contre le dossier de son fauteuil, combattant l'envie de se fondre dans les coussins pour l'éternité. Elle se leva, attacha ses cheveux en chignon pour ne pas les avoir dans la figure et fit signe à Isobel de se lever.
— On va aller faire des courses pour nous et le chaton, ma puce. Mets ton manteau, il pleut dehors.
La petite fronça le nez mais ne protesta pas. Pour la millième fois, Eleanor remercia le ciel de lui avoir donné une fille arrangeante et débrouillarde pour son âge. La jeune femme devait toujours aider sa petite à trouver le chemin jusqu'au bout des manches et refermer la fermeture éclair, mais au moins elle n'avait pas eu droit à une crise. Elle n'osait pas demander pour quoi que ce soit de plus et savait qu'elle avait déjà de la chance par rapport à d'autres parents, célibataires ou en couple. Beaucoup des gens qui l'avaient méprisée et jugée pour son choix d'élever Isobel seule devaient sans doute s'étouffer sur leur jalousie.
Les courses pour les trois habitants habituels de l'appartement furent réglées en quelques minutes, mais Eleanor ne se priva pas de pester entre ses dents contre l'une des roues de son caddie de marché qui commençait à céder. Maintenant que Lachlan était revenu à Londres, peut-être accepterait-il de lui donner un coup de main pour réparer le châssis branlant.
Pour le chaton, ce fut un peu plus compliqué : elle dut marcher un moment pour trouver une pharmacie qui vendait aussi des produits pour animaux, le tout sans cesser de distraire Isobel en lui racontant des choses à propos de la ville, du quartier qu'elles traversaient, de l'arbre dont les branches ployaient sous le poids de la pluie. Parfois, elle inventait ce qu'elle lui disait de toutes pièces, et d'autres, elle piochait dans sa mémoire des soirées passés à discuter avec Samuel. Plus d'une fois, elle se prit à penser qu'il serait fier de sa fille, s'il savait qu'elle existait… Mais elle repoussa systématiquement cette pensée tentatrice, comme elle l'avait fait ces trois dernières années. Elle n'avait pas besoin de l'aide de Samuel, et Samuel n'avait pas besoin de nouvelles responsabilités.
Ses cheveux étaient à nouveau humides quand elle rentra enfin à l'appartement avec Isobel. Elle troqua ses bottes contre ses pantoufles et, avant même d'aller ranger les courses, décida de préparer un biberon pour le chaton. Elle avait acheté tout ce qu'il fallait. Tout en regardant une vidéo qui expliquait comment faire pas à pas, elle prépara un peu de lait maternisé félin à base d'un mélange en poudre et d'eau, puis réchauffa l'équivalent d'une grosse seringue dans le micro-ondes.
Quand elle retourna dans la salle de bain, Isobel sur les talons, le chaton était roulé en boule exactement là où elle l’avait laissé. Elle craignit un instant qu’il ait péri, mais quand elle ouvrit la grille et le toucha, il s’anima d’un coup et commença à pousser des petits cris perçants. Sale, maigre comme un clou et émacié malgré son jeune âge, mais toujours vaillant. Elle se demanda un instant qui avait pu le laisser là sous la pluie. Abandonner un animal si fragile sur une dalle de béton lui semblait si cruel… Hélas, elle savait à quel point l’humain pouvait se montrer brutal et dénué de pitié.
Elle détacha le toit de la caisse de transport, le déposa dans la baignoire et se pencha pour regarder le chaton. Elle remarqua pour la première fois son poil tricolore : maintenant qu’ils n’étaient plus gorgés de pluie, le roux et le blanc sale apparaissaient plus clairement au milieu des grandes étendues de noir. Tout en soulevant l’animal dans la bonne position pour lui faire boire au biberon, elle tourna la tête vers Isobel, qui regardait ses moindres gestes d’un air fasciné.
— Tu vois, ma puce, j’ai mon doigt contre son cou pour être sûr qu’elle avale bien correctement. Tu détestes avaler de travers, pas vrai ?
La fillette hocha énergiquement la tête, ses boucles noires voletant sur ses épaules.
— C’est la même chose pour cette chatonne. Quand elle sera plus grande, tu pourras m’aider à lui donner à manger.
— Comment tu sais que c’est une fille ?
Un petit sourire attendri apparut sur les lèvres de la jeune femme. Quand Isobel avait été assez grande pour poser des questions sur Archie, celles-ci avaient fusé. Peut-être que cet intérêt pour les animaux lui resterait en grandissant ? Eleanor l’espérait, en tout cas : elle trouvait que les gens qui aimaient les animaux étaient en général plus sensibles et attentifs aux autres.
— Quand un chat est de trois couleurs comme ça, c’est presque toujours une fille. Et quand un chat est roux, c’est presque toujours un garçon !
Elle simplifiait, bien entendu, mais elle ne voulait pas perdre Isobel avec des statistiques et de la génétique. Elle n’était même pas si calée que ça dans ce sujet, de toute façon.
— Regarde, Maman !
Le piaillement excité de la fillette l’interpella, si bien qu’elle suivit son doigt pointé en direction de la chatonne, qui avait compris ce qu’elle essayait de faire et venait de se suspendre à la tétine du biberon comme si sa vie en dépendait. Sa petite gorge fragile commença à s’agiter frénétiquement dans son effort pour boire encore et encore. Eleanor ferma les yeux, soulagée : elle avait lu et vu dans des vidéos que les chatons aussi jeunes pouvaient avoir du mal à accepter le biberon. Si cette petite buvait, cela signifiait qu’elle avait de meilleures chances de survie entre les mains de sa sauveuse.
Tout le reste de l’après-midi fut consacré à la chatonne. Eleanor dut expliquer à Isobel pourquoi Archie n’avait pas encore le droit de la voir. La fillette ne comprenait pas bien les concepts de virus et de transmission, mais elle ne voulait pas que son chat adoré tombe malade, c’était certain ! Une heure après avoir quitté la salle de bains, où le jeune animal se trouvait en quarantaine, la jeune mère surprit sa fille à repousser Archie qui reniflait la porte avec intérêt. Il ne parviendrait pas à l’ouvrir de toute façon, mais l’intention la faisait rire.
Soudain, son téléphone bipa. Elle se doutait de qui la contactait, si bien qu’un sourire s’inscrivit sur ses lèvres avant même qu’elle le sorte de sa poche.
Lachlan : Le camion de déménagement est enfin passé ! Ça va être la misère pour monter tous mes meubles tout seul, je pense que je vais essayer de joindre mes vieux camarades du coin pour voir si quelqu’un voudrait m’aider. Comment va le chaton ?
Elle s’adossa au canapé avant de lui répondre, tout en gardant un œil sur Isobel qui jouait avec ses blocs de construction.
Eleanor : C’est une femelle, et elle a survécu et bu son premier biberon. Je vais voir si je peux m’en occuper pendant le travail, sinon je contacterai une amie bénévole dans un refuge. J’ai des solutions dans tous les cas, ne t’en fais pas.
Elle ne mentionna pas qu’un chaton de cet âge avait besoin de boire toutes les deux heures, y compris durant la nuit, tout comme elle ne mentionnait pas qu’elle dormait mal depuis longtemps et qu’élever un enfant s’avérait plus difficile que prévu. Elle avait l’habitude de s’en sortir seule. Elle voulait s’en sortir seule. Ce n’était même pas une question de fierté à ce stade. Elle avait depuis longtemps appris à se passer de sa fierté.
Non, ce qui la poussait à l’indépendance extrême, c’était la crainte de laisser quelqu’un devenir assez important à ses yeux pour pouvoir lui faire du mal. Qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, elle avait déjà donné et elle était fatiguée de laisser les gens qu’elle aimait jouer avec son cœur comme s’il était un ballon particulièrement excitant. Elle avait même cessé de faire totalement confiance à sa propre famille.
Les lèvres pincées et le cœur battant à toute allure, elle composa le numéro de Janet et porta le téléphone à son oreille. Sa collègue décrocha après une sonnerie à peine, comme si elle avait attendu qu’on la joigne :
— Un souci ? demanda-t-elle aussitôt. Si tu es malade, par pitié, reste chez toi demain. Tu avais l’air d’une déterrée la dernière fois.
Un petit rire nerveux échappa à Eleanor. Elle n’aimait pas s’absenter du travail, tout comme elle n’avait pas aimé manquer des jours d’école.
— Non, je ne suis pas malade, ne t’en fais pas. Je, hum, j’ai trouvé cette chatonne devant chez moi… Elle est vraiment toute petite et si je la laisse dans un refuge, ils risquent de ne pas pouvoir s’en occuper et de l’euthanasier, faute d’une autre solution. À son âge, ils ont besoin d’un biberon toutes les deux heures…
— Pas la peine de demander, va. Tu peux amener la bête, je t’aiderai même à t’en occuper si tu as les mains prises au moment où il aura besoin de toi.
Un petit sourire aux lèvres, Eleanor se détendit. Elle ne remarqua même pas la proposition de Janet ; à chaque fois que quelqu’un se mettait à sa disposition pour un service quelconque, elle semblait soudain ne plus entendre. C’était plus facile que de dire non.
— Merci beaucoup ! Dans ce cas, on se retrouve demain. Bonne soirée !
— Bonne soirée, Eleanor. Prends soin de toi, d’Isobel et de tes chats, d’accord ?
— C’est promis, murmura-t-elle en raccrochant.
Bien sûr qu’elle prenait soin des êtres vivants sous sa responsabilité, qu’il s’agisse de sa fille, d’Archie ou de la chatonne qui n’avait pas encore de nom. Elle ne laissait jamais tomber quiconque avait besoin d’elle. Débarrassée d’un poids, elle se leva et convainquit Isobel de la suivre de la cuisine. Elle l’installa sur sa chaise haute avec un livre d’images pendant qu’elle cuisinait, gardant un œil sur elle au cas où. Même un enfant aussi calme que sa fille pouvait être pris d’une lubie dangereuse.
Après le repas, elle sortit les poubelles du jour en fredonnant et frissonnant dans l’air du soir. Isobel l’accompagnait, son manteau fermé à la hâte sur ses épaules frêles, et l’aidait en transportant un carton à pizzas vide. Puisqu’elles avaient utilisé l’ascenseur, Eleanor avait décidé que ce n’était pas dangereux. Malgré sa bonne humeur, qui s’était établie après son appel avec Janet et avait perduré dans la soirée, elle jura entre ses dents serrées quand le carton rempli de revues et de publicités qu’elle transportait céda sous son propre poids. Heureusement qu’il ne s’agissait pas d’un autre genre de poubelles…
Elle était occupée à ramasser les publicités et journaux éparpillés autour d’elle avec l’aide de sa fille quand une voix qu’elle pensait avoir oubliée et reconnut pourtant immédiatement l’interpella :
— Eleanor ? Tu n’étais pas à Édimbourg ?
Son cœur, ce traître, s’emballa avant même qu’elle se redresse et se retourne, avant même qu’elle rencontre un regard d’un bleu aussi pâle qu’un ciel d’hiver, qu’elle contemple les reflets des lampadaires sur des boucles noires dont la texture lui était encore familière.
— Samuel, salua-t-elle malgré sa gorge serrée.
Hello Nyx, ça faisait un petit temps depuis mon dernier commentaire !
Avec tous les petits détours que tu nous as fait prendre depuis le prologue, j'avais oublié que Samuel pouvait réapparaître à tout moment. Ce qui est certain est que je ne m'attendais pas à le voir débarquer...aussi brutalement !
J'avoue ne pas comprendre à ce stade les raisons du silence d'Eleanor auprès de Samuel sur sa fille. Personnellement, je trouve la décision plutôt égoïste vis-à-vis du père, mais je préfère ne pas me faire d'opinions avant d'en savoir davantage.
Tu as une écriture vraiment agréable à lire ! Tu ne t'embêtes pas de descriptions inutiles et amènes certaines d'entre elles par dialogues, ce que je trouve plutôt plaisant.
Quant au contenu, j'avoue que je suis pressee de poster mon commentaire pour lire le chapitre suivant. J'apprécie que tu prennes le temps de détailler autant la prise en charge du chaton, c'est une chouette démarche niveau sensibilisation. Maintenant je cours découvrir la suite parce que je suis au bout de ma patience haha
A très vite !
Haha, je me doutais qu'il allait se pointer, restait à savoir quand ! 😄
C'est très intéressant, tu as l'air de très bien t'y connaitre dans le domaine des chatons, et ça fait plaisir à lire 😄 C'est mieux que des âneries qu'on peut raconter quand on n'y sait rien... 😅
Je suis trèèès curieuse de connaitre les raisons des choix d'Eleanor, ne pas accepter l'aide de Samuel, refuser que qui que ce soit entre dans sa vie (sur le plan amoureux je veux dire)... Tout plein de questions ! ^^
Et pour obtenir la réponse, rien de mieux que de lire la suite 😜😆
Ah, les raisons. Cela viendra ne t'en fais pas !
Et bah dis donc, après des chapitres plutôt calme, il s'en passe des choses dans ce chapitre ! J'aime bien comment tu balances ton histoire. Je commençais à me dire "bon, et Samuel dans tout ça?" à la fin du chapitre 2, et voilà que dans celui-ci, non seulement Eleanor le mentionne et en plus, il apparait!
Je suis un peu curieuse de savoir pourquoi Eleanor ne veut pas laisser quelqu'un jouer avec son coeur comment si c'était un ballon (j'adore cette image). Je la comprends un peu sur ne pas laisser les gens entrer dans sa vie et leur donner de l'importance, mais au point de refuser l'aide du père biologique pour prendre soin de sa fille.... Qu'a-t'il pu bien se passer ? Car il s'est passé quelque chose, non ?
Je prends auss des petits cours sur comment prendre soin d'un chat/chaton. Je n'ai pas grandit avec des animaux, donc je suis souvent paumée face au chat de mon copain haha
Yep, on accélère légèrement la cadence dans ce chapitre par rapport aux précédents. Ne t'en fais pas, tu n'es pas la seule à t'être demandée quand il repointerait le bout de son nez (élégant au demeurant) !
Oui, il s'est passé quelque chose, et ses raisons seront exposées : il faut bien que Samuel les apprenne, après tout !
Oh c'est chouette que tu apprennes tout ça ! Si tu as des questions sur le sujet, n'hésite pas à venir me voir, j'aurai probablement la réponse !
C'est parti pour la lecture du chapitre 3 !
La voir penser autant à Samuel me laisse supposer qu'ils vont se retrouver ... bientôt ? Ou encore bientôt bientôt bientôt bientôt ? ;D
Encore une fois (je sais, je me répète), mais j'aime le soin apporté aux détails, surtout de la manière qu'il faut s'occuper d'un chaton abandonné (sans pour autant donner l'impression de lire un livre spécialisé quoi) !
Un chaton tricolore <3
OH CETTE FIN !
Vite je lis la suite :D
Sinon, j'aime toujours autant les touches de réalisme : les tutos youtube punaise, tellement la vie ! J'ai franchement hâte de savoir ce qui a mené Eleanor à se renfermer comme ça, et je suis décidément fan de Janet, cette femme est une perle.
Les tutos youtube, ces sauveurs sans qui je ne saurais pas utiliser la moitié des appareils électroménagers chez moi :')
Merci pour ton commentaire ♥
Tout comme les chapitres précédents, ça se lit très facilement, et c'est vachement agréable! Va savoir pourquoi, je viens seulement de remarquer que tu écris au passé et à la troisième personne, alors chapeau XD C'est quelque chose que je ne sais pas faire sans me brûler le cerveau :') Cependant, ça ne complique absolument pas la lecture, et c'est très bien!
Du coup je m'en vais attaquer le chapitre 4, j'ai hâte d'en apprendre plus sur Samuel :D
J'ai beaucoup aimé ce chapitre ! Ça se lit tout seul, j'ai vraiment pas vu le temps passer. :3
D'habitude, j'ai toujours du mal avec les récits à la troisième personne, parce que j'ai vraiment l'impression d'être en retrait, en décalage des personnages... Mais là, pas du tout.
J'adore découvrir petit à petit le personnage d'Eleanor. Elle est vraiment super attachante, adorable... J'aime aussi beaucoup l'évocation de quelques-uns de ses conflits, que ce soit son indépendance maladive ou le fait qu'elle soit une mère célibataire et que ça ne passe pas toujours bien en société. Bref, ça donne un personnage vraiment complet, nuancé. :3
J'aime beaucoup que tu aies parlé de Samuel, du père d'Isobel, assez subtilement tout au long du chapitre. Du coup, je ne m'attendais pas à la fin. Je me disais bien que ça allait bien finir par venir, mais pas aussi vite. Mais je suis bien contente que ça arrive maintenant ! Parce que je sens que ça va bouger beaucoup de choses et j'ai hâte de lire tout ça. :3
Bref, j'aime toujours autant et j'ai hâte de la suite ! <3
Je comprends cette difficulté avec la troisième personne, c'est l'une de ses limitations et crois-moi, tu n'es pas la seule à ressentir ça ! Cela dit je suis contente que ma narration fonctionne pour toi malgré tout, ça me fait me sentir spéciale :amusing:
Contente qu'Eleanor te plaise aussi ! J'avais peur qu'elle semble un peu antipathique, mais on dirait que ce n'est pas le cas.
Merci pour ton commentaire ♥
Je vois pas du tout pourquoi elle serait antipathique ! Elle est tout douce, tout gentille ! D:
De rien <3
On est toujours dans de l'exposition même si du coup, le véritable élément perturbateur vient de revenir à la charge ; c'est tendre et excitant car d'un côté on sent bien que les sentiments pour Samuel n'ont jamais cessé, et au contraire ils tendent même à vouloir exploser dans le coeur d'Eleanor ; cette dernière a fait volontairement le choix de la logique plutôt que des sentiments, ce qui est quelque chose de particulièrement rare je trouve, que ce soit dans la vie ou dans un récit.
Bon, certains pourraient dire que la rencontre fortuite c'est tiré par les cheveux, mais en même temps si le hasard/destin ne rentrait pas en ligne de compte, on ne s'en sortirait jamais !
Je tiens aussi à dire que mon personnage préféré est Isobel. Tu décris juste trop bien ses réactions d'enfants, ce qui encore une fois n'est pas donné à tout le monde ! Si je ne te connaissais pas je pourrais dire que tu as déjà élevé des enfants, seule ou accompagnée. C'est doux, mignon comme pas possible, et j'ai l'impression de voir la petite Isobel dans mon propre appartement à chaque fois que tu la décris ; c'est génial !
Bref, je suis toujours fan, et j'ai genre un peu beaucoup hâte de lire la suite !
Et oui, Eleanor est très douée pour s'accrocher à sa logique, pour se bercer d'illusions. Ca ne durera pas éternellement, mais pour l'instant elle se méfie de tout et tout le monde !
Je suis contente qu'Isobel te semble réaliste parce que je suis toujours pas une experte en enfants XD
Merci pour ton commentaire ♥♥♥
Décidément Eleanor s’y connaît en chaîne YouTube sur les chats ! Petite chouchounette, j’espère qu’elle va rapidement se remettre sur pied :( Isobel est vraiment adorable avec ses deux minous, ça fait chaud au cœur de voir comme les enfants peuvent aimer les animaux. La petite scène à la porte de la salle de bains, vraiment mignon :3
Encore une petite allusion à sa famille, pas très positive, hein ? Qu’a-t-il bien pu se passer pour qu’Eleanor ait si peur de donner sa confiance, même aux membres de sa propre famille ? :/ Je veux dire, je comprends qu’elle souhaite ne dépendre de personne, mais quand même ; elle a beau dire le contraire, j’ai comme l’impression qu’une épaule sur laquelle s’appuyer lui ferait le plus grand bien.
Knfriednj Samuel, enfin !!! *-* Mon petit cœur s’est emballé comme celui d’Eleanor haha.
J’ai hâte qu’il revienne se faire sa place dans cette petite famille ! Eleanor a l’air complètement dépassée par les évènements, et elle a beau dire le contraire, elle aurait bien besoin d’un petit coup de main.
Je me demande bien comment il réagira en apprenant qu’Isobel est sa fille... D’ailleurs, est-ce qu’Eleanor va même le lui avouer ? Est-ce qu’il va s’en douter tout seul ? Apparemment, la petite a l’air de beaucoup ressembler à son papa, ils ont les mêmes cheveux :p
Alala, mais quel chapitre, et quel suspens ! Je l’ai dévoré. Le prochain s’annonce vraiment riche en émotions, vivement dimanche *-*
À très bientôt xox <3
Je l'avoue, le namedrop des deux chaînes c'est l'occasion pour moi de donner des ressources sur le sujet à mes lecteurs. J'ai d'ailleurs demandé l'autorisation aux deux personnes concernées de garder leurs noms dans la version que je proposerai aux éditeurs et j'ai déjà reçu une réponse positive sur deux !
Eleanor a un rapport compliqué à sa famille depuis la mort de son père. Elle s'est énormément rapprochée de Lachlan et son fils Cody, mais elle ne veut pas ajouter à leur douleur en leur donnant des responsabilités dont elle peut se charger... Il faudra que je rende ça plus clair à la réécriture, d'ailleurs.
Yep, Eleanor est persuadée qu'elle gère, et jusqu'à un certain point elle n'a pas tort. Elle adore sa fille, la traite avec amour et respect, mais par contre elle n'a plus aucune énergie pour elle-même !
Merci pour ton commentaire ♥
J'ai bien aimé que tu développes le besoin d'indépendance d'Éléanor, surtout à cause de son vécu. J'espère qu'on aura l'occasion durant ce roman d'avoir un développement avec des anecdotes sur son vécu et ses peines de cœur.
Et pour finir, on a enfin Samuel ! Il était temps qu'il arrive, cet homme charmant qui apparaît tout juste au prologue. Éléanor va-t-elle le présenter à Isobel ou va-t-elle éviter cette rencontre ? Elle semble très angoissée par ces retrouvailles qui rompent son quotidien.
Voilà, en bref j'ai bien aimé, j'ai hâte de lire la suite !
Merci pour ton commentaire ♥
Eli est attendrissante dans sa manière d'expliquer les choses à Isobel, je la trouve très pédagogue, et puis la petite est trop mignonne, à éloigner Archie de la salle de bain, ça m'a fait sourire !
Un bébé chat calico, je fonds :c j'ai toujours adoré ce genre de pelage. Et puis Janet est trop gentille, c'est super que Eli puisse compter sur qlqun comme elle.
et puis Samuel ! Olala les frissons, je me demandais quand et comment il allait débouler dans sa vie. Je me demande vraiment comment ça va se passer, surtout vis à vis de Isobel ! J'ai bien aimé sa courte description, très simple mais poétique, c'était doux.
Très sympa ce chapitre, empli de tendresse et d'attention, c'est vraiment touchant de voir qu'Eli est si tendre malgré les choses qu'elle a traversé et puis les difficultés qu'elle rencontre au quotidien.
Hâte de lire la suite ^^
Je trouve aussi qu'Eleanor est toute chou et clairement j'aurais aimé avoir une maman comme ça ! J'adooooore les calico aussi, c'est juste absolument adorable.
Héhé, vous vouliez Samuel, vous avez été servi-es ! J'ai vraiment envie que ce personnage plaise, j'espère que ce sera le cas.
Merci pour ton commentaire, à bientôt ! ♥
Elle a 2.5 ans, c'est ça ? Un simple réhausseur sur une chaise peut suffire, aussi, ou sur les modèles évolutifs de chaise haute, l'enfant peut y monter / en descendre seul à l'aide du marchepied. Si jamais ça peut lui simplifier la vie... ^^
J'ai adoré la chatonne. Toute mignonne ! Et on en apprend un peu plus sur les raisons qui ont poussé Eléanor à ne pas rappeler Samuel quand elle a su qu'elle était enceinte.
Bref, elle est bien occupée, et puis et puis... oh tiens, qui voilà par hasard ? ^^ Je me demande s'il va faire le lien avec la gamine, ou pas.... ^^ (et j'attends la question "c'est qui ? " de la pitchoune, et la réponse intéressante de la maman :p)
Isobel a plutôt quelque chose comme 3 ans et 3 mois au début de cette histoire, mais je note pour le rehausseur et le marchepied, je ferai mes recherches sur la réécriture !
Je suis ravie que ça t'ait plu, merci de ton commentaire ♥