Ma première surprise fut de me réveiller dans un lit, malgré que je ne me souvenais pas m’y être endormi. Les murs nus de la chambre dans laquelle j’étais allongé, qui était en bois, m’indiquèrent que je me trouvais dans une sorte de cabane. Des vêtements avaient été laissés à ma disposition sur une table de chevet, je me suis levé et habillé. Lorsque j’ai voulu sortir, deux gardes de part et d’autre de la porte me barrèrent la route en croisant leurs lances, des gardes à la silhouette élancée et aux oreilles pointues, des elfes ! Une fois de plus, je me suis pincé le bras et j’ai eu mal, j’étais forcé de conclure que je ne rêvais pas, j’avais la désagréable impression que cela allait devenir une habitude… J’ai soudain réalisé que j’étais à dix mètres du sol, au milieu d’un village en bois construit dans les arbres, la surprise me coupa le souffle. Une observation plus poussée me fit prendre conscience que le terme construit était mal choisi, les cabanes étaient partie intégrante de la forme des arbres comme si leur croissance avait été guidée, seuls les passerelles de corde et de bois avaient été fabriquées. Mais où sont donc les immeubles en béton ? Les voitures ? Le monde auquel je crois appartenir ? Bien sûr les questions tournoyant dans ma tête restèrent sans réponse…
Après une attente qui me parut longue, un elfe vint me chercher.
- Je vais vous emmener voir le conseil des druides, me dit-il avant de faire signe aux gardes de nous suivre, ceux sont eux qui dirigent notre peuple.
Je l’ai suivi dans le labyrinthe des passerelles jusqu’à un arbre immense, il me fit signe d’entrer à l’intérieur du tronc creux. Je me retrouvais face à cinq elfes visiblement d’un âge respectable assis autour d’une table en forme de demi cercle, l’elfe du milieu me montra d’un geste le centre de la pièce.
- Approchez humain, que nous puissions vous voir, me dit-il sur un ton méprisant qui m’irrita.
- Ne m’appelez pas humain, répondis-je sur la défensive en avançant.
- Quel est votre nom ? Me demanda une elfe sur ma droite avec un ton aimable.
- Je l’ignore puisque je suis amnésique, je suppose que je n’ai qu'à en choisir un, appelez moi… Alexis, lui ai-je répondu.
- Amnésique ? Donc vous êtes incapable de nous dire ce que vous faites dans notre forêt, comme c’est commode ! Repris l’elfe du milieu.
- Je me suis réveillé dans la forêt, j’ai vu une licorne, que j’ai essayé de suivre, c’est ce qui m'a amené à la pierre, que j’ai franchi…
- Vous avez franchi la pierre ? M’interrompit la femme qui m’avait demandé mon nom.
- Pouvez vous le prouver ? Demanda l’elfe a l’extrémité gauche de la table.
- Vous le prouver ? Mais comment suis je censé m’y prendre ?
Ils commencèrent alors à parler entre eux dans une langue que je ne comprenais pas, je compris qu’il s’était adressé à moi dans ma langue, mais qu’ils utilisaient l’elfique pour débattre. Ils avaient l’air particulièrement agité, j’avais l’intuition que c’était à cause de cette pierre qui de toute évidence était magique, mais dans mon étonnement j’étais loin de me douter de ce qui m'attendait.
- Le conseil a décidé de vous permettre de rester parmi nous en attendant de voir ce dont vous êtes capable, vous pouvez retourner dans la chambre qui vous a été attribuée, me dit l’homme du milieu.
Me sachant incapable de retrouver mon chemin seul, je fut soulagé de voir que l’elfe qui m’avait guidé était toujours là, il entra dans la salle du conseil, lorsqu’il ressortit, il parla en elfique au garde qui s’en allèrent.
- Je m’appelle Varis, j’appartiens à la guilde des rôdeurs, c’est moi qui vous ai trouvé, le conseil m’a chargé de veiller sur vous, mais je ne sais pas quoi faire de vous, m’avoua t’il, je vous propose de me suivre pendant que j’accomplis mes autres tâches.
- Et quel sont les tâches d’un rôdeur ? Demandai-je curieux.
- Il s’agit principalement de veiller sur la forêt, répondit-il patiemment.
Je le suivis jusqu’à une nacelle qui nous permis de rejoindre le sol, une fois dans la forêt je remarquais à quel point il était silencieux, en comparaison j’avais l’impression d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine, ce qu’il ne tarda pas à me faire remarquer.
- Impossible de chasser, avec le bruit que tu fais le gibier ne nous laissera jamais approcher, heureusement il y a d’autre manière de se nourrir, dit il en me montrant un arbre dont les branches était chargé de fruit, observe bien la forme des feuilles, il existe un autre type d’arbre dont les fruits ressemble à ceux là en plus foncé, mais ses feuilles sont différentes, il vaut mieux ne pas les confondre, les fruits de cet autre arbre sont hallucinogènes. C’est ainsi que commença ma formation de rôdeur.
Le matin suivant Varis m’emmena dans une clairière servant au tir à l’arc, il me prêta son arc et son carquois.
- Tu as déjà tiré à l’arc ?
Je bandais l’arc sans flèche, le mouvement me parut familier.
- Je crois que oui.
- Alors montre moi de quoi tu es capable.
Je pris une flèche, l’encochai, visais la cible la plus proche et décochai ma flèche qui alla se planter en plein centre de la cible.
- étonnant, mais peut être n'était-ce qu'un coup de chance, dit Varis, essaye encore.
Je repris une flèche, l’encochai, visais et tirai, la flèche fendit la précédente pour se planter au cœur de la cible une nouvelle fois.
- bon d’accord, dans ce domaine je n’ai rien à t’apprendre
Nous sommes ensuite passés à l’armurerie proche à côté de la forge, seul bâtiment construit en pierre par les elfes, j’y ai acquis un arc et un carquois de flèches, mais aussi une épée avec son ceinturon.
- Tu sais t’en servir ? Demanda Varis.
- Essayons, on verra bien.
Nous dégainâmes et firent quelques passes, je réussi à le désarmer.
- Visiblement en terme de maniement d’armes, tu es déjà un expert, tu es sûr que tu ne te rappelles pas où tu as appris ça ?
Je fouillais ma mémoire… Rien, je ne savais toujours pas qui j’étais, comment je savais ce que je savais, pourquoi mes souvenirs ne remontaient qu’à mon réveil dans l’obscurité, j’avais juste cette impression de vivre un rêve, une aventure tel qu’on en trouve dans les romans d'heroic fantasy…
- Non, je ne me rappelle rien avant mon réveil dans la forêt
Nous nous éloignâmes dans la forêt, Varis me donna des conseils pour être plus silencieux, je me suis vite amélioré, au bout d’un moment, il m’arrêta.
- Regarde ici, que vois tu ?
- L’herbe est couchée ici et là, cette branche a été cassée, lui dis-je tout en montrant, je pense qu’un animal est passé par ici, en partant par là.
- C’est bien tu es observateur, suivons le.
Nous suivîmes la piste, régulièrement Varis m’arrêtai pour recueillir mes observations, me pointant ce que je n’avais pas remarqué pour que je progresse, arrivé devant les empreintes dans la boue, je ne savais pas de quel animal il s’agissait , Varis m’apprit que c’était un cerf que nous pistions, nous finîmes par le rattraper et le tuer, Varis fit du feu, nous portâmes ce que nous n’avions pas mangé en rentrant à la ville pour que la viande soit salé. J’appris au passage que la ville s’appelait Sylvanati et était la capitale de ce pays forêt appelé Sylvanesti. J’ai continué à accompagner Varis quelques semaines, pendant lesquelles il m’apprit aussi l’elfique, avant qu’il me considère capable d’être indépendant, il m’a au passage confié que j’étais le rôdeur le plus rapidement formé par lui, étant donné qu’il suffisait de me montrer une plante ou une forme d’empreinte une fois pour que je la mémorise et que je la reconnaisse.
Je me promenais dans la forêt, lorsque je vis un pommier, prenant conscience de ma faim, je décidais de manger une pomme, je pris mon arc, encochai une flèche, visais soigneusement et tirai, mais au dernier moment la branche bougea et ma flèche se perdit, une elfe sortit de derrière l’arbre.
- Quel manque de subtilité, pourquoi prendre avec violence ce qu’il suffit de demander ? M’interrogea-t-elle en tendant le bras pour toucher le tronc de l’arbre, qui s’anima ployant sa branche et déposant le fruit convoité dans l’autre main de l’elfe.
- Comment avez vous fait ça ? Demandai-je perplexe
- La vie est un cadeau que l’arbre et moi partageons, il suffit de sentir cette vie, la branche est le prolongement de mon bras…
- Je suppose que vous n’avez pas l’intention d’être plus clair, mais ce n’est pas grave, je vais essayer malgré tout, lui répondis-je en posant ma main sur un arbre proche.
Au début, je n’ai senti que le battement de mon cœur , qui se ralentissait en même temps que ma respiration, puis soudain, comme si j’ouvrais les yeux, je sentis la sève parcourant l’arbre de la racine jusqu’aux feuilles, mes feuilles qui se gorgeaient de soleil, et le vent soufflant dans mes branches, je faillis me perdre dans ce délice des sens, avant de me souvenir d’un objectif plus terre à terre, je ployais l’une des branches, fier de ce résultat, je me suis tourné vers l’elfe pour lui adresser mon sourire le plus éclatant.
- Impressionnant, s'exclama-t-elle, surtout de la part d’un humain.
- à qui le dites vous, je ne croyais pas que ce serait si simple…
C’est à ce moment là que j’ai réalisé que ma main s’était enfoncé dans l’écorce jusqu’au poignet, et pour être franc, j’ai paniqué…
- Regardez ça ! On ne voit même plus ma main ! Que vais je devenir ?
- Calmez vous !
- Me calmer ! Me calmer ! Vous rigolez ou quoi ? Avec vos expériences bizarres je me retrouve…
Elle me gifla.
- J’ai dit : calmez vous !
- Pardon
- Concentrez-vous sur la vie qui coule en vous, qui coule dans l’arbre, sentez la différence entre la vie qui coule dans votre main et celle de l’arbre…
En écoutant ses conseils, je suis parvenu à sentir le sang qui affluait dans ma main et à la distinguer de l’arbre, j’ai alors pu la retirer.
- Merci…
- Vous êtes vraiment très doué, vous devriez apprendre le druidisme…
- J’y penserai, mais vous ne m’avez même pas dit votre nom.
- Je m’appelle Dolia, inutile que je vous demande le vôtre, Alexis, toute la ville ne parle que de l’humain qui a été autorisé à vivre parmi nous.
Ce fut ma première leçon de druidisme, Dolia informa le conseil des druides de mon talent, ils décidèrent de me former, c’est Hamadriel, la femme qui s’était montré aimable avec moi lors de ma première entrevue avec eux, qui prit en charge ma formation. Je ne vais pas révéler ici les secrets des druides elfes, mais voilà la synthèse de ce que j’ai appris : faire appel au druidisme c’est concilier le vouloir et le geste, autrement dit la magie druidique repose sur un langage de signe qui peut faire penser à la langue des signes des sourds-muets. La magie druidique permet de manipuler le vivant pour accélérer la guérison naturelle, pour neutraliser du poison, pour prendre le contrôle de la végétation, communiquer d’esprit à esprit avec les animaux, ou éveiller un arbre pour en faire un tréant, autrement dit un arbre conscient, il y a même un rituel pour protéger un cadavre de la nécromancie. Au bout de quelques semaines, Hamadriel m’informa qu’elle avait terminé la première partie de ma formation, il ne me restait plus qu’à apprendre la métamorphose, mais que je manquais d’expérience dans la connaissance des animaux pour l’apprendre pour l’instant, sachant que certains druide ne maîtrisait jamais cette technique. Une fois encore, j’étais l’élève le plus rapidement formé connu, le druidisme, une nouvelle corde à mon arc après être devenu rôdeur.
Mais où sont donc les immeubles en béton ? Les voitures ? Le monde auquel je crois appartenir ?
→ le personnage a donc des souvenirs de sa vie d’avant ? Il connaît le principe des voitures mais reconnaît des elfes en ses gardes sur leur simple oreilles pointues ? Il est amateur de fantasy dans sa vie « moderne » alors.
Je pense, personnellement, que si je me retrouvais dans un monde de fantasy moyen-ageuse, ce serait davantage les vêtements des gardes que leurs oreilles qui me sauteraient aux yeux, leurs épées et dagues au côté.
Et du coup, je reviens au chapitre précédent avec la forêt : si le personnage vient de notre monde « moderne », alors il ne connaît que les forêts « modernes ». Il devrait donc être abasourdis par les animaux (écureuils, renards, sangliers, biches, daims…), les insectes, les oiseaux, les nombreuses essences d’arbres et de plantes (en admettant qu’il ne tombe pas nez à nez avec des loups, des ours ou des lynx).
Après une attente qui me parut longue
→ il n’essaye pas de parler aux elfes ?
→ il est toujours tout nu ? Il n’est pas gêné ? Il s’en fout ? S’il est habillé : il porte quoi ? A l’époque, il n’y avait ni sous-vêtement, ni « chaussure » telles qu’on les imagine aujourd’hui. Les matières seraient différentes aussi.
→ que fait-il pendant qu’il s’ennuie ? Il tourne en rond ? Il essaye de regarder dehors ? Il détaille les gardes ? Il les fait chier en leur parlant non stop ?
Bref, je trouve une fois de plus qu’on se croirait dans un film et pas dans un livre avec les émotions du narrateur (surtout à la première personne). N’hésite pas à aller prendre des conseils sur le « show don’t tell », ça améliorerait vraiment le texte.
Je vais vous emmener voir le conseil des druides, me dit-il avant de faire signe aux gardes de nous suivre, ceux sont eux qui dirigent notre peuple.
→ L’elfe parle la même langue que lui ?
Je me retrouvais face à cinq elfes visiblement d’un âge respectable
→ à quoi les reconnait-il comme vieux ?
- Je l’ignore puisque je suis amnésique, je suppose que je n’ai qu'à en choisir un, appelez moi… Alexis, lui ai-je répondu.
→ Pourquoi ce prénom-là en particulier ? Je trouve cela étrange un tel aplomb chez quelqu’un qui n’a aucun souvenir et qui se retrouve dans un autre monde.
je compris qu’il s’était adressé à moi dans ma langue
→ c’est-à-dire ? Il parle l’anglais ? Le français ? Le russe ? Le mandarin ? Comment les elfes savaient-ils dans quelle langue s’adresser à lui ?
mais dans mon étonnement j’étais loin de me douter de ce qui m'attendait.
→ Soit on est dans le personnage au présent, soit il raconte ses mémoires mais dans ce second cas, il faut le préciser dès le début. Moi, j’avais compris qu’on le suivait « en temps réel » et dans ce cas, il faut supprimer cette phrase.
je vous propose de me suivre pendant que j’accomplis mes autres tâches.
→ ah bon. Moi, si j’ai un prisonnier sur les bras, je le ramène à sa chambre avec des gardes et je me taille. Je n’ai aucune envie de me traîner un boulet.
Je le suivis jusqu’à une nacelle qui nous permis de rejoindre le sol
→ elle ressemble à quoi ? Elle fonctionne comment ? Je suis intéressée !
je remarquais à quel point il était silencieux
→ je ne crois pas que je serais capable de remarquer ça, surtout si je fais moi-même du bruit et que je me retrouve dans cette situation. Ce serait plutôt une remarque de l’autre du genre « les humains ! incapables de marcher sans réveiller toute la forêt » qui me permettrait de m’en rendre compte.
Impossible de chasser, avec le bruit que tu fais
→ en même temps, l’elfe a dit être rodeur, pas chasseur !
C’est ainsi que commença ma formation de rôdeur.
→ mais pourquoi l’autre s’emmerde à le former ? Je ne pige pas.
une aventure tel qu’on en trouve dans les romans d'heroic fantasy…
→ pas assez amnésique pour avoir oublié le principe du « roman » mais pas surpris pour un sou d’être doué à l’arc et à l’épée. Soit.
nous finîmes par le rattraper et le tuer,
→ comment ? Qui a tiré la flèche ultime ? C’est un exploit de tuer un cerf ! « Alexis » ne peut-il pas s’en réjouir ? A ses yeux, c’est le premier cerf de sa vie qu’il tue. Comment l’elfe réagit-il devant l’animal mort ? Fait-il un genre de prière vers la nature ou un truc du genre ?
Varis fit du feu,
→ Comment ? Sa technique surprend-elle le narrateur ?
nous portâmes ce que nous n’avions pas mangé
→ Ils mangent donc l’animal. Quelle partie ? Comment est la viande ? Ils la préparent de quelle manière ?
J’ai continué à accompagner Varis quelques semaines, pendant lesquelles il m’apprit aussi l’elfique,
→ le gars apprend une nouvelle langue en quelques semaines ? Bien joué. Durant ces quelques semaines, le conseil ne lui reparle pas ? Ne le convoque pas ?
Je me promenais dans la forêt
→ tout seul je suppose. Mais depuis quand peut-il aller et venir à sa guise ?
je décidais de manger une pomme, je pris mon arc, encochai une flèche, visais soigneusement et tirai
→ c’est la manière la plus débile que j’ai jamais vu de cueillir une pomme. Elle va exploser et sera immangeable.
- Quel manque de subtilité, pourquoi prendre avec violence ce qu’il suffit de demander ? M’interrogea-t-elle en tendant le bras pour toucher le tronc de l’arbre, qui s’anima ployant sa branche et déposant le fruit convoité dans l’autre main de l’elfe.
→ il n’avait jamais vu un elfe cueillir un fruit en plusieurs semaines ? Il n’a mangé que de la viande avec son mentor rodeur ?
une elfe sortit de derrière l’arbre.
→ comment fait-on la différence entre les elfes mâles et femelles ? (question bête mais qui mérite d’être posée). Sont-ils habillés de la même manière ? Leur pudeur est-elle la même que celle des humains (et si oui, de quelle époque et de quelle origine) ?
toute la ville ne parle que de l’humain qui a été autorisé à vivre parmi nous.
→ encore une fois, depuis quand ?
Dolia informa le conseil des druides de mon talent, ils décidèrent de me former,
→ mais pourquoi ?
Je ne vais pas révéler ici les secrets des druides elfes
→ où ça, ici ? Le narrateur est conscient de n’être qu’un personnage de livre ? Ici encore, j’ai la sensation qu’il s’agit d’un auto-biographie mais dans ce cas, ce n’est vraiment pas assez clair dans le reste du texte.
→ pourquoi refuse-t-il de nous les révéler ? A qui donc pense-t-il s’adresser ? Qui pense-t-il que nous soyons ?
Je vais arrêter ma lecture ici et te laisser retravailler ce texte.
Je viens de lire le prologue et les deux premiers chapitres de ce roman, qui semble malheureusement abandonné (?).
L'idée du personnage qui arrive dans un monde fantastique sans savoir ce qui lui arrive reste intéressante. J'ai beaucoup aimé le passage de la licorne et de la pierre dans le chapitre précédent, ainsi que le prologue que j'ai trouvé original et avec des belles phrases (« pour que vous laissiez votre pensée être ma voix un peu plus longtemps » par exemple).
J'ai trouvé que le chapitre 2, en revanche, est trop rapide et peut-être pas assez relu (il semble y avoir des fautes d'inattention, il y a des points manquants). Il s'y passe beaucoup de choses qui pourraient selon moi être plus développées, et même faire l'objet de deux chapitres distincts : d'abord l'arrivée d'Alexis dans le monde des elfes et son apprentissage avec Varis, puis sa rencontre avec Dolia et sa leçon de druidisme. Ces deux personnages gagneraient à être présentés plus longuement, et les événements pourraient être plus détaillés.
J'ai noté quelques virgules en trop (« ce qui vous semble être, un simple livre » ; « j’ai réalisé que, j’ignorais qui j’étais » ; « À peine, ai-je esquissé un mouvement de la main, qu’elle s’est enfuie »). Une bonne technique pour savoir s'il y a une virgule en trop est de lire la phrase à voix haute en faisant une pause à chaque virgule, on se rend vite compte si ça fait naturel ou trop haché.
Merci pour ton commentaire. Comme déjà indiqué le premier jet de ce roman fait environ 38000 mots, cependant comme tu l'as noté, il y aurait beaucoup de chose à améliorer. Ayant de moins en moins de temps pour l'écriture j'ai préféré prioriser Le voyageur temporel, or mes réflexions sur cet autre projet m'ont amené à me dire que je pouvais pour ainsi dire jeter les 47000 mots déjà écrit à la poubelle, car mon sujet aurait mérité d'être repris de fond en comble, autrement dit, c'était la perspective d'encore plus de travail.
Puisque je ne parvenais pas à dégager plus de temps, je l'ai aussi mis en pause, pour partir sur quelque chose de moins ambitieux, où je pourrais progresser régulièrement, un recueil d'histoires courtes "Récits de Patmosia". J'espère que mon écriture s'est amélioré, si le cœur t'en dit, je t'invite à aller y jeter un œil.
Concernant la longueur de ce chapitre et son découpage, j'avais écris mon premier jet sans chapitrage, ce n'est que pour le présenter ici que j'ai fait un découpage en essayant d'obtenir des coupes pas trop illogique et une longueur régulière (les chapitre 2, 3 et 4 font un peu moins de 2000 mots). Or en l'état une coupure avant "Je me promenais dans la forêt", correspond au deux tiers de ce chapitre, ce qui aurait créer une irrégularité que je ne souhaitais pas dans la mesure où les chapitre 3 et 4 sont plus monolithique.
Bonne continuation
P.S. : Si des histoires de personnages de "notre" monde projeté dans des univers de fantasy t'intéresse, tu devrais regarder du coté de La Tapisserie de Fionavar ou du Cycle des Princes d'Ambre