Ce matin, je me suis réveillée dans un drôle d’endroit, ce n’était pas ma chambre dans le vaisseau qui nous avait sauvé de la désertification de la planète. Des morceaux de chair pendaient du plafond, il n’y avait pas de matelas, de couverture, ni d’oreiller. Je suis roulée en boule. Aucun petit-déjeuner ne m‘attendait sur la table de nuit. Les murs n’étaient pas bleus. Bref, ce n’était pas le vaisseau. Cela me revient, Salomé, Émilien et moi avons été bannis et abandonnés sur une planète lointaine, parce que nous nous étions plaints que le dirigeant de notre vaisseau dévastait les planètes, où nous nous rechargions en carburant et en oxygène.
Si la planète avait été habitée, les habitants auraient vu trois noix de coco géantes, posées sur le sable, qui bougeaient. Nous parlons à l’intérieur. Elles ont refusé de s’ouvrir si nous ne les faisions pas rire. Elles adorent plaisanter mais maintenant elles ne savent plus quoi faire pour rigoler. Alors, elles ont décidé de faire des prisonniers et de les manger s’ils ne les font pas glousser. Hier soir quand nous les avons trouvé, elles étaient vides, des morceaux de chair restaient. Elles ressemblaient aux noix de coco terrestres, mais en dix fois plus grandes.
Moi, c'est Léa, je suis grande et rigolote. Pour les faire ricaner, je fais plein de blagues, mais ça ne marche pas. A côté de moi, il y a Émilien, il est petit et brun. Il fait le singe dans sa noix de coco, elle ne pouffe pas. A dix mètres, il y a Salomé qui chante des chansons idiotes et miracle, sa noix de coco s'ouvre. Nous nous mettons à faire pareil et nous sommes libres.
Nous nous rassemblons et faisons le point :
«- Organisons nous en équipe pour trouver à manger, décide Salomé.
- Bonne idée, je vais avec toi vers le nord, et toi Léa ,tu pars vers le sud! s'écrie Émilien.
- OK, dis-je.»
Pendant que je vais chercher à manger, je regarde les étranges nuages violets dans le ciel.
Oups, je me suis cognée dans un arbre. Des gâteaux, pleins de gâteaux me tombent dessus! Quoi?Des gâteaux me sont tombé dessus. Je me relevé et je vois un arbre qui produit toute sorte de gâteaux (cookies, gâteaux marbré…)! C'est bizarre. Nous nous réunissons au bout d'une demi-heure, sur la plage. Émilien et Salomé ont trouvé des bananes et moi j’ai ramené les gâteaux. Ils me demandent :
«- Comment as-tu trouvé ces gâteaux?
- Ils poussaient sur un arbre. Je réponds du tac au tac, priant pour qu'ils me croient.
-Trop stylé. Tu nous montreras ça, me complimente Salomé. » Elle rajoute :
« - Pas loin des bananes, ils y avaient des lapins avec des oreilles en forme de couteaux, qui avaient l'air bien coupantes. Nous avons vu aussi des rochers avec des jambes. Cette planète a l'air dangereuse. Nous devons d'abord construire des murailles autour de l’emplacement où on va bâtir nos maisons. »
Allons désigner cette position. Nous choisissons un endroit à une centaine de mètres de la plage, à l’orée de la forêt. Nous délimitons le cercle où nous allons dresser la muraille. Nous trouvons des carottes sauvages que nous mangeons pour midi et nous remettons au travail. Quand le soir tombe, nous allons dormir dans nos noix de coco.
Le lendemain matin, elles s'ouvrent sans faire d'histoire. Nous nous organisons pour la journée :
«- On prend le petit déjeuner, on installe nos chambres dans notre noix de coco, et on continue le travail d'hier, je lance.
- OK chef, crient à l'unisson Salomé et Émilien. »
Pour installer ma chambre, je construis des étagères. Je ramasse des plumes pour faire mon oreiller et mon matelas. Je tue deux grandes bêtes, je les remplis de plumes, installe mon matelas au fond de la noix de coco et accroche mon étagère au-dessus de mon lit. Nous mangeons, et décidons de partir explorer notre planète, pendant l’après-midi.
Nous partons à l'ouest et arrivons devant une forêt. Dans celle-ci, les sons n’existent pas, sans bruit d'animaux, les rares feuilles ne bruissent pas. Nous sommes surpris par ce silence oppressant. Nous apercevons des lianes puantes, des arbres couchés, cachés sous une matière visqueuse et bosselée. Les buissons sont couverts de fruits à l'odeur puissante, d'un parfum inconnu et attirant. Nous en mangeons, ils sont acidulés mais délicieux, ils craquent sous nos dents. A la fin, nous avons l'impression de manger du piment bien fort. Les arbres debout sont si tordus et noirs comme l'enfer, que nous pensons qu'ils sont morts. Quand nous avançons, nous ne voyons pas à dix mètres. Nous devons nous frayer un passage au milieu des lianes, des hautes herbes et des ronces à l’aspect aussi effrayant qu'un monstre. La lumière qui vient du ciel est si ténue que nous avons besoin d'une lampe. Le tout pue affreusement la moisissure, la sueur et la décomposition.
Nous sommes paniqués devant cette cauchemardesque forêt. Nous tremblons de peur, je sanglote et frissonne. Salomé halète et soudainement elle s’effondre. Son regard est suppliant, elle veut repartir. Et Émilien se lamente à faire hurler les morts. Nous sortons de la forêt à quatre pattes et en rampant, en une ou deux heures. Nous sommes terrassés devant cette forêt horrifiante. A la fin, nous sommes couverts de boue et de végétaux en décomposition. Salomé est dépassée par les événements, elle se couche et ne bouge plus. Nous mangeons des gâteaux aux carottes et nous allons nous coucher.
Le troisième matin, un drôle animal vient brouter à côté de nous. Il ressemble à un chameau, mais il a dix bosses. Il manque de nous aspirer. Nous l’attrapons sans aucun mal et nous l’attachons à un arbre.
En soit ton style est pas mal du tout mais il y a le même problème que dans le chapitre 1, il faut éviter de mettre de l'imparfait et du présent à côté mais ça n'est pas trop dur à corriger donc je vais pas insister.
Ton univers semble intéressant même si j'ai trouvé un peu bizarre l'arbre avec des gâteaux dessus, c'est amusant mais est-ce que c'est l'ambiance que tu veux donner à ton livre ? Si oui, aucun problème.
Les dialogues sont plutôt bien, ca semble assez naturel.
Et la fin m'a parue un peu bizarre, un chameau à 10 bosses est attrapé sans aucun mal ?
Je vais voir ce que tu nous proposes pour la suite (=