Chapitre 2

Par Syle

Je vois au loin le soleil tomber du ciel, brûlant l’herbe sur le sol jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’une terre sombre de cendre, et encore la cendre elle-même brule. La cité qui il y a encore un instant défiait le soleil avec une tour perçant jusqu’aux nuages est anéantie dans une tempête de feu avant même que je ne détourne le regard. J’entends dans le vent porteur de braises le cri unique d’un peuple se disperser en plusieurs hurlements distincts. Le feu que je laisse sur la terre n’est plus celui que j’ai vu tomber, mais il en est l’enfant.

J’ai mal au crâne, comme si le feu que je vois s’insinue dans mon esprit. Non ce n’est pas cela. Ce n’est pas le feu, c’est la cacophonie qui me rend malade. J’entends encore les cris d’agonie que j’ai l’impression d’avoir causés moi-même. J’essaie de les faire taire en me roulant en boule et en plaquant mes mains sur mes oreilles mais ce n’est pas suffisant. Les enfants, les femmes, les hommes tous me hurlent leurs douleurs alors que j’entends leurs peaux se détacher de leurs os en fusion. Leur tourner le dos ne sert à rien. Je veux me réveiller, quitter ce cauchemar mais ce n’est pas possible. Puis tout cesse. Je n’entends plus rien. Je le vois lui. Le feu dans les yeux et ses ailes nimbé de fumée. Les miens sont à peine ouverts alors que je sens que l’on me traîne en dehors de la chapelle et je l’ai vu, il est là.

Je sens que le monde tourne et s’agite autour de moi, mais il va trop vite pour que j’ai envie de le suivre. Je veux rester seule, ne plus bouger, devenir assez petite pour que l’on m’oublie. Même s’il n’est plus dans ma tête je sais qu’il est proche, trop proche. J’ai peur de rouvrir les yeux pour me rendre compte qu’il est toujours là. Je sens que l’on me recouvre d’une veste et que l’on essaye de me parler mais je n’ai pas la force de communiquer. Je pleure, c’est tout ce que j’arrive à faire. J’ai envie de me laver de ce que j’ai vu, de ce que j’ai ressenti mais ce n’est pas possible, aucune larme n’arrivera à faire ça.

Je me réveille d’un mauvais rêve pour voir que la lumière a baissé. J’ai l’impression d’être chez moi en train de me réveiller d’une sieste ou j’ai dû somnoler sur mon lit jusqu’à ce que je ne voie Sam assis dans un fauteuil qui n’est clairement pas de chez moi. Qu’est-ce qu’il fiche là ? Les évènements des dernières heures me reviennent les uns après les autres. Je me lève comme une furie. J’ai la bouche sèche, les cheveux en vrac, les yeux irrités.

- Il y a un putain de … je hurle en pointant mon doigt vers la porte de la chambre où je suis avec Sam.

Je ne sais pas vraiment pourquoi mais le hurler rend la chose beaucoup plus réelle que je ne l’aurais pensé même si je n’ai pas réussi à le dire. Sam ne sait pas trop quoi faire de moi, je le vois bien.

- Il y a un … mais encore une fois le mot meurt sur mes lèvres.

L’imaginer rend la chose beaucoup trop réelle. Et je me remets à trembler cette fois sans m’effondrer. Je suis obligé de me tenir la tête pour éviter de la perdre et je commence à faire les cent pas dans la petite pièce. Au bout d’un moment je m’arrête pour fixer Sam.

- Tu l’as vu ? Je lui demande, nerveuse.

- Pas vraiment. J’ai essayé de le mitrailler pendant qu’ils clôturaient la chapelle après t’avoir fait sortir.

Cela me rassure beaucoup de savoir que Sam n’a pas perdu ses réflexes de journaliste. Je respire longuement, j’essaie de penser rationnelle ; si Sam a pu prendre des photos de quelque chose c’est que cette chose existe et par conséquent que je ne débloque pas complètement.

- Je peux voir les photos ?

- Tu risques d’être déçu.

Sam sort l’un de ses appareils photo et s’approche de moi pour me montrer les clichés sur le petit écran de ce dernier. On reconnait bien la chapelle mais toutes sont plus que surexposé, on dirait qu’il a essayé de prendre en photo le soleil. Je les parcours une fois, deux et puis trois fois. Sur aucune d’elle je ne peux discerner ce que j’ai vu.

- J’ai besoin d’air.

C’est faux, j’ai juste envie de partir, de rentrer chez moi, chez mes parents et de ne plus jamais entendre parler du Vatican et encore moins de cette chose dans la chapelle Sixtine. Non, cette chose n’existe pas, je me répète pour moi même, si Sam n’a pas réussi à la prendre en photo elle n’existe pas. A peine ai-je franchi la porte de la chambre que je vois que Steinhart et Ehrlich sont postés devant et que je retombe sur un groupe de cardinaux.

- Vous allez bien mademoiselle ? me demande le même cardinal qui m’avait parlé devant la chapelle Sixtine.

- Oui … non … Je ne sais pas.

- Où allez-vous ?

Passé la surprise de les voir encore présents, je reprends ma route vers la porte qui ressemble le plus à celle qui me mènera à la sortie. Je ne fais pas attention à cette énième pièce au sol de marbre, je cherche juste la sortie.

- Je sors.

- Je vous accompagne, dit Steinhart en pressant le pas pour venir à ma hauteur.

- Ce ne sera pas nécessaire, je suis sûr que j’arriverais à retrouver le chemin de la sortie toute seule !

Ils commencent à me taper sur les nerfs avec leurs conneries.

- Que comptez-vous faire ?

- Rentrer chez moi et ne plus jamais entendre parler de cet endroit !

Mon ton commence à monter en volume plus cet échange devient désagréable.

- Vous ne pouvez pas faire ça, nous avons besoin de vous !

- Ah oui ? et pourquoi ça ?

Cette fois je leur crie carrément dessus et je m’arrête pour leurs faire face.

- Il vous a demandé particulièrement !

- Impossible !

- « Quand j’ai croisé son regard j’ai vu une pluie de feu s’abattre sur terre pour m’indiquer celle que nous devrons lui présenter » c’est ce qu’il a dit.

Je revois la langue de feu dans ma tête et mes muscles se détendent alors que ma colère se mue en surprise.

- Qui a dit ça ?

- Le Cardinal Alfieri.

Ça aurait pu être … non … mais il l’a certainement vu lui aussi, ce qu’il dit est trop proche de ce que j’ai vu moi-même pour que ce soit une coïncidence.

- J’aimerai le voir.

- Impossible.

- Et pourquoi ?

- Il est mort une heure après que nous vous ayons sorti de la chapelle Sixtine me répond-il résigné.

Comment ça une heure après ? Par les fenêtres je vois que le soleil se couche, inondant la salle d’une lumière orange à laquelle je n’avais pas fait attention jusqu’à maintenant.

- J’ai dormi combien de temps ? Il est quelle heure ?

- Il est 20h37 mademoiselle, vous avez dormi presque 8h.

Il est si tard que ça ? Cela me détourne un instant de mon objectif de savoir que j’ai loupé les évènements des huit dernières heures.

- Qu’est-ce que le Cardinal … Alfieri a dit d’autre ?

- Rien, après vous avoir nommé il est devenu catatonique, et cela jusqu’à votre arrivé et qu’il vous identifie clairement comme la personne de sa vision.

- C’est grotesque.

Je suis à bout, mais malgré tout le respect qu’il semble me témoigner je crois que j’ai poussé le bouchon trop loin.

- Le Cardinal Alfieri a donné sa vie pour faire savoir au monde que le premier Ange apparaissant clairement sur terre depuis plus d’un millénaire cherchait à vous rencontrer. Je vous interdis de qualifier son sacrifice de grotesque.

Il a réussi à le dire, lui.

- Les anges n’existent pas, j’essaie encore de me convaincre.

- Nous pouvions en douter jusqu’à hier encore mais le fait est qu’une créature céleste semblable à celle de nos textes sacrés est bien présente parmi nous, à quelques dizaines de mètres sous nos pieds. Un envoyé de dieu est descendu parmi nous et il y a bien trop de témoins pour en douter, me répond-il d’une voix radoucie, comme s’il essayait de me convaincre. Vous pouvez partir si cela vous chante mais vous ne pouvez ignorer qu’il vous a choisi.

Comment leur dire que cela me terrifie ? Que j’ai le sentiment que peu importe où je sois je puisse sentir le charbon ardent qu’il a laissé dans ma tête ? Ils ne peuvent pas comprendre que c’est trop pour moi ? Il y a encore quelques heures j’étais une simple journaliste, pleine de rêve, venant de décrocher une opportunité pouvant lancer définitivement ma carrière et maintenant j’ai l’impression encrée dans mon cœur que je suis devenu la pièce d’un jeu dont personne ne connaît les règles.

- Mais pourquoi moi ?

- Nous n’en avons pas la moindre idée, nous espérons d’ailleurs que vous pourrez nous apporter quelques lumières à ce sujet.

- Mais je ne sais pas non plus justement !

- Lorsque vous vous êtes écroulé dans la chapelle Sixtine, vous a-t-il envoyé une vision ?

- Oui, dis-je en sentant mon sang quitter mon visage.

- Vous feriez sans doute mieux de vous asseoir.

Je suis bien d’accord avec lui, c’est trop pénible pour moi d’y penser debout, peut-être qu’assise cela passera mieux. Il m’indique aimablement une chaise, ou plutôt l’un des fauteuils qui entoure une table non loin de là où nous sommes. Je pense que nous avons dépassé l’heure des tables rondes mais me voilà désormais assise parmi les cardinaux présents. Steinhart et Ehrlich prennent également positions mais se tiennent debout eux. Il y a quelque chose d’étrange dans cette assemblée, j’ai l’impression qu’il y a une méfiance mutuelle entre les cardinaux et la garde suisse. Ils ne sont pas censés être cul et chemise ? Enfin, j’ai déjà assez de mes problèmes pour ne pas m’occuper des leurs.

- J’ai vu une cité dans une plaine …

J’essaie d’accommoder mes souvenirs de manière cohérente mais ce n’est pas facile, malgré les images très nettes que j’en ai, j’arrive mal à les mettre en mots.

- Il y avait une tour et puis …

Et puis ils sont tous morts, c’est ce que je pense. Le feu puis les cendres. Y repenser fait craquer mes nerfs à nouveau et je sanglote en silence.

- C’est très bien. Nous chercherons la signification de cette vision, dit-il en lançant un regard vers ses collègues. Nous pensons qu’elle exprime ce qu’il veut. Il faut que vous vous reposiez, je ne peux imaginer à quel point la journée fut éprouvante pour vous.

Il a bien raison pensé-je en les quittant. La personne avec laquelle je me sens le plus proche est décédée voilà sept heures et je ne lui ai jamais parlé. Je m’interroge un instant : je vais peut-être subir le même sort que le Cardinal Alfieri ? Il était vieux, c’était peut-être juste la vieillesse me dis-je. Je me sens coupable, je me rappelle l’avoir comparé à une momie. Je suis Ehrlich et Steinhart sur un étage jusqu’à ma chambre et c’est peut-être là que commencent les dissensions au Vatican. Contrairement à ce que je pensais en arrivant, je ne vais pas dormir dans un hôtel dans Rome, mais directement dans le palais Apostolique. Pire que ça, on m’a installé dans les appartements du Pape, au 3ème étage de celui-ci. Je suppose que vu les évènements récents je suis surclassé, mais cela n’explique pas où se trouve le pape et je n’ai pas le courage de demander à qui que ce soit. On verra ça demain.

Arrivé dans ma « suite », Ehrlich m’indique les commodités essentielles, avant d’évoquer les autres pièces comme la bibliothèque, le bureau où encore la chapelle privée du saint père dont je ne compte pas avoir l’utilité.

- Si vous avez besoin de quelque chose Steinhart occupera le bureau attenant et vous avez mes meilleurs hommes à chaque entrée, ils sont à vos ordres.

Je ne sais pas ce qu’il imagine que je peux donner comme ordre à ses hommes mais je comprends plus ou moins que c’est le service d’étage. Bref, je retrouve toutes mes affaires dans la chambre à coucher qui est assez austère contrairement au reste. J’ouvre ma valise pour y prendre ma trousse de toilette et mon pyjama et je me dirige vers la salle de bain. Devant le miroir je ne me reconnais pas. Je suis échevelé, j’ai le maquillage à moitié coulé autour des yeux, ma chemise est froissée et le nœud qui l'accompagne est tout tordu malgré qu’il ait résisté. Je me revois dans la même position ce matin devant mon miroir en train de me préparer pour aller à la rédaction et j’ai l’impression que c’était il y a des années.

Après m’être démaquillé et avoir passé mon pyjama je m’affale sur le lit. Il est un peu trop dur pour moi mais j’y survivrais certainement, après tout je ne pense pas que ce soit le plus grand risque que j’ai à affronter. J’essaie de me détendre en regardant tour à tour les murs ou le plafond blanc mais rien n’y fait. Rien ne va. Je ne trouve pas le sommeil peu importe dans quel sens je me retourne. Le fait que je sache qu’il est là, quelques étages plus bas m’empêche de fermer l’œil. Qu’est-ce qu’il fait ? qu’est-ce qu’il attend ? Je crois que finalement je n’aurais pas été plus rassuré même si j’étais rentré et que j’étais maintenant allongé dans un environnement familier.

Je regarde ma montre et je vois que le temps est passé sans résultat, je ne dors toujours pas et il est 23h30. A défaut de mieux je décide d’aller faire quelques pas et d’en profiter pour aller parler à quelqu’un qui ne soit pas un prêtre. Passé deux mauvaises portes je trouve enfin celle du bureau où se trouve le Capitaine Steinhart qui ne s’attendait visiblement pas à me voir.

- Bonsoir mademoiselle dit-il en me détaillant des pieds à la tête.

Oui, je suis en pyjama, pantalon et t-shirt, mais je ne suis pas en nuisette non plus et puis il est tard. Lui par contre, il est encore impeccable malgré l’heure qu’il est ce qui est presque irritant.

- Bonsoir Capitaine.

- Vous n’arrivez pas à dormir ? dit-il l’air sincèrement soucieux de mon sommeil.

- Je pense que personne n’arrive à dormir.

Je vois un léger sourire s’esquisser à la commissure de ses lèvres.

- Vous avez sans doute raison.

Je m’installe dans un des fauteuils face au bureau de la manière la plus inélégante possible avec mes jambes repliées contre moi.

- Vous savez ce qu’il fait dans la chapelle Sixtine ?

- Nous pensons qu’il attend que nous fassions quelque chose.

- Il n’a pas essayé de sortir ?

- Pas depuis son arrivée hier, et d’une certaine manière je ne pense pas qu’essayer soit le bon terme. Même si nous souhaitions nous interposer à ce qu’il sorte je ne pense pas que nous pourrions y faire grand-chose.

Je ne pense pas qu’il ait tort à ce sujet.

- Vous savez s’il est toujours dans la chapelle ?

- Non, et à vrai dire avant que vous n’y entriez il y avait des sceptiques à ce sujet.

- Donc vous n’avez aucune idée de ce qu’il fait.

- A défaut de pouvoir l’observer directement nous avons installé des amplificateurs paraboliques tout autour de la chapelle. Nous l’écoutons.

- Et alors ?

- La chapelle est aussi silencieuse que la tombe de Saint Pierre, donc il serait immobile.

Je me demande soudain ce que je pourrais faire de cette information si jamais j’en venais vraiment à écrire un article, ce qui ne semble plus d’actualité. Ce matin, ou bientôt hier matin, je me disais que c’était une super opportunité.

- Bon, je vais vous laisser, dis-je en repartant.

Je ne sais même pas vraiment à quoi je m’attendais en me levant.

- Vous voulez peut-être aller prendre l’air ?

Je me retourne interloqué.

- Il faut que je passe quelque chose ?

- Non, ce n’est pas loin.

Par un petit escalier il m’emmène à une terrasse sur le toit du palais, ce n’est pas grand-chose, une petite fontaine, quelques arbustes en pot, mais c’est calme et la nuit est agréable de la même manière que ces derniers jours ont été doux. Je suis Steinhart vers le garde-corps où il s’accoude pour observer le paysage, pensif. Je le rejoins en quelque pas et je suis contente que le sol ne soit pas désagréable pour mes pieds nues comme celui du vieil escalier que nous venons de monter.

- Ce sont les jardins suspendus du Vatican. C’est un lieu réservé à sa Sainteté en principe mais les circonstances sont ce qu’elles sont.

Je suppose que c’est tout de même gentil de sa part d’avoir pensé à m’emmener ici.

- La vue sur Rome est splendide.

- C’est vrai, vu d’ici on arriverait presque à croire que rien n’a changé.

Je comprends parfaitement ce qu’il ressent, je pense d’ailleurs que nous avons tous la même appréhension quoique nous en disions.

- J’imaginais que je pourrais jouer les touristes si j’avais le temps, dis-je en soupirant.

- Vous aurez tout le temps de le faire. Rome ne s’est pas faite en un jour et sera toujours là quoi que nous fassions.

- L’inverse serait bête, vous surpassez déjà Babylone avec vos jardins suspendus.

La blague est mauvaise, comme mon humour en général, mais nous rions quand même. C’est plus nerveux qu’autre chose, on doit chacun avoir du stress à relâcher.

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AlaindeVirton
Posté le 12/12/2024
Dans ce chapitre, la tension est redescendue, mais le suspense demeure. Que lui veut l’Ange et pourquoi elle ? La question reste entière.
J’ai bien aimé la vision apocalyptique du début. C’est à mon estime très bien tourné, très poignant.
Je me pose une question : de quelle manière l’Ange a-t-il communiqué au cardinal Alfieri le nom ou l’apparence de la personne qui devait lui être présentée ? Il y a quelque chose que je n’ai pas bien compris à ce niveau-là.
Un point de détail. À deux reprises, il est question que l’Ange soit en dessous. S’il se trouve dans la chapelle Sixtine, je pense que ce n’est pas possible, car, sauf erreur de ma part, il n’y a rien au-dessus de la chapelle, juste son toit.
À bientôt.
Syle
Posté le 12/12/2024
Bonsoir !

J’aime le suspense, les doubles sens, les sous-textes… Chaque question devrait avoir sa réponse en temps voulu.

J’ai pris beaucoup de plaisir à écrire la scène de vision d’apocalypse. Les visions du passé sont pleines d’une sagesse oubliée, mais je divague…

Concernant le mystérieux Cardinal Alfieri, peut-être l’est-il encore trop à ce niveau de l’histoire. L’un des Cardinaux fait mention qu’il aurait eu une vision, mais c’est peut-être trop flou. Les personnages auront l’occasion de reparler brièvement de lui par la suite, cela éclaircira peut-être la chose. Je note cependant qu’il y a peut-être une zone d’ombre inutile.

Effectivement, la Chapelle Sixtine n’a pas d’étage, si je fais dire que l’ange est en dessous c’est par rapport aux autres personnages qui se trouvent eux dans les étages supérieurs du Palais Apostholique. Il n’est donc pas directement sous leurs pieds, mais plus proche du niveau de la mer si je puis dire. C’est peut-être l’occasion d’un petit ajustement des termes employés à ce sujet.

Merci pour ta lecture et ton commentaire, j’espère que la suite te plaira encore.
annececile
Posté le 07/12/2024
Le peu que nous apprenons de l'ange, me plait beaucoup - et tout a fait dans la ligne de la Bible, ou la premiere chose que les anges disent est en general "n'ayez pas peur!" On meurt de peur facilement, c'est clair... En hebreu, cherubins et seraphins signifent "ceux qui brulent", ou "les incandescents"...

Ce qui manque ici, a mon avis, c'est un apercu de la famille de la narratrice. N'a-t-elle personne a appeler pour prevenir qu'elle est en Italie? On s'attend a ce qu'elle voit, au milieu des victimes de sa vision, les visages de ceux qui lui sont proches, on a besoin, a mon sens, de cette dimension a cette etape de l'histoire.

Bon courage! J'ai hate de lire la suite!
Syle
Posté le 07/12/2024
Bonsoir !

Je vois que j'ai affaire à une connaisseuse... Nous allons voir ce qu'ils continuent d'en penser par la suite, un ange c'est une première pour la plupart et la vanité humaine n'est jamais loin...

Tu peux conserver dans ton inventaire la carte famille, nous aurons l'occasion d'en reparler.

La suite d'ici quelques jours !
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