Chapitre 2

Anastae déposa son drap de lin sur l’herbe, décidée à ne pas salir sa belle robe blanche brodée d’or pour ne pas énerver Tania, celle qui s’était occupée de ses vêtements pendant plusieurs heures tellement ils étaient en mauvais état selon elle. 

Elle s’était effectivement décidée à revenir les matins et les après-midi pour suivre les cours qu’elle trouvait cependant plus intéressants que ceux qui se déroulaient sur la terre et qu’elle avait commencé à suivre. Ici, ils étudiaient la magie, les espèces, la nature, les sortilèges, l’histoire de ce pays. 

Un courant d’air souleva ses cheveux et dévoila ses oreilles légèrement pointues, bien moins que les fées et encore moins que celles des elfes. Des petites créoles étaient attachés au bout des siennes pour essayer de les allonger, une illusion d’optique disait sa belle-mère en tremblant de honte à chaque fois qu’elle les voyait. 

Des autres elfes et fées commençaient à arriver, riant de tout et de rien, certains insultant les plus démunis d’entre eux pour prouver leur supériorité. Malgré qu’il soit dans une école destinée aux plus riches familles, certains parvenaient à avoir une bourse mais regrettaient rapidement d’être venus ici en se rendant compte qu’ils n’étaient pas la bienvenue. 

Les deux Princes étudiaient également ici mais Anastae n’en n’avait aperçu qu’un seul au loin. Elle ne venait pas souvent aux cours et ne perdait pas son temps dans des sorties entre riches ou fêtes où tout le monde perdait la tête, il était donc normal qu’elle ne les ait pas aperçu plus de fois. 

Anastae s’assit sur son drap, déplia ses jambes devant elle et enleva d’un geste rapide ses chaussures. Les fées détestaient porter des choses sur leur pieds et Anastae avait hérité de cela dans son sang. Enfant, sur Terre, elle se déchaussait sans cesse et haïssait quand quelque chose venait enserrer ses pieds. 

Une silhouette s’assit à côté d’elle. 

Elle reconnut rapidement la jeune fille qui lui donnait des tartines de miel absolument divines et son petit sourire toujours en coin sur ses lèvres dorées. Ses yeux étaient de la même couleur et sa peau en était tacheté, avec sa longue chevelure noire, elle avait vraiment un air de déesse. 

Anastae savait qu’elle appartenait à une petite famille noble mais que sa beauté lui facilitait les choses par ici, cette fée était quelqu’un de plutôt simple niveau caractériel et l’avait toujours considérée comme quelqu’un de gentil : 

- Tu es enfin de retour, gloussa doucement la fée. Anastae, tu devrais arrêter de faire ça. 

- J’ai mes raisons… Lucia ? 

Elle ouvrit sa bouche en grand, fronça ses sourcils. Visiblement vexée, elle soupira et darda sur elle un regard passablement énervé. 

Anastae ne savait donc probablement pas son prénom, mais quoi de plus surprenant, elle n’arrivait jamais à mémoriser les noms des fées, comme s’ils étaient trop difficiles pour elle… Parfois, même le sien lui semblait si étrange qu’elle devait se ressaisir pour ne pas dire son prénom humain : 

- Presque, siffla-t-elle. C’était Luciana. Mais, se reprit-elle en souriant. Lucia est un beau surnom.  Tu peux m’appeler comme ça lorsqu’on est entre amies.

- Amies… 

- Quoi, tu crois vraiment que je donnerais mes tartines de miel à n’importe qui ? 

Anastae ne savait pas que cela faisait d’elles des amies. A vrai dire, elle n’en n’avait jamais eu ici et cette notion lui semblait un peu étrange. Son dernier ami remontait à ses quatre ans et leur relation était un peu floue, elle se résumait à deux enfants qui s’amusaient juste régulièrement entre eux et elle avait fini par l’effrayer. 

Malgré elle, un petit sourire naissa sur ses lèvres à l’idée qu’elle ait désormais une amie. 

Tu es trop naïve lui avait dit un jour son père quand une pixis avait essayé de l’enlever parce qu’elle lui avait fait croire qu’elles allaient passer du bon temps ensemble, mais cette notion d’amitié sur Terre était si importante que… 

Son cœur trembla un peu.

Où était passée la Anastae si vide de ces dernières années qui avait finalement compris que rien ne valait la peine d’être vécu ici ? : 

- Eh bien, j'essaierai de me souvenir de ton prénom, maintenant. 

- Alors maintenant dis moi tout, soupira la jeune fille en s’allongeant sur son drap, dévoilant ses jambes tachetées d’or. Pourquoi tu pars mystérieusement comme ça ? Tu as un secret ? 

Elle n’en n’avait pas idée… Mais Anastae pouvait mentir, bien que cela lui arrachait la gorge à chaque fois, elle pouvait le faire, et elle savait qu’il fallait qu’elle mette tout en œuvre pour protéger son secret. 

Son père avait été clair : si quelqu’un en savait quelque chose, elle perdrait immédiatement sa tête : 

- Aucun, répondit-elle. 

- Quelle sincérité, railla sa nouvelle amie. Mais tu n’es pas très bavarde. 

- Luciana tu te fais des amis ? 

Une voix agaçante venait de surgir de nulle part. Anastae se retourna pour voir un elfe aux yeux vert fougère et aux cheveux aussi roux qu’un pelage de renard. Elle se souvenait que cette personne n’était pas spécialement agréable et que tous élèves ici avaient déjà au moins subi ses remarques, parfois enfantines.

Luciana posa son menton dans le creux de sa main et eut un sourire de chat : 

- Un problème, Menfi ? Peut-être un peu de jalousie ? 

- D’être amie avec elle, sourit-il. Aucun risque, il paraît qu’elle est aussi ennuyante que les humains. 

- Tu devrais apprendre à la connaître, siffla Luciana en perdant un peu de sa bonne humeur. Elle est bien plus intéressante que toi.

- Est-ce seulement vrai ? 

Anastae ne tenait pas spécialement à répondre ; ces remarques n’étaient rien pour elle et passer plutôt d’une oreille pour sortir de l’autre. En clair, avec elle, il parlait dans le vide. Il ne semblait pas s'en rendre compte mais l’entendre parler ne l'atteignit absolument pas. 

Seulement, Luciana lui pinça délicatement les côtes, froissant légèrement sa belle robe, et lui adressa un regard qui lui hurlait de répliquer. Anastae haussa ses épaules, et se décida finalement à répondre, la voix aussi froide que la glace : 

- Si je ne perds pas mon temps à parler avec toi, c’est qu’en effet, je suis bien plus intéressante que toi. 

Ce Menfi vira rouge, de colère ou de honte, elle ne le saura jamais. Quoiqu’il en soit, Luciana éclata de rire et fit signe à celui qui était venu prendre part à leur discussion de s’en aller désormais. 

Il ne se fit pas prier. 

Sa nouvelle amie jubilait et la jeune fée reconnut là une personnalité quelque peu changeante et que Anastae avait analysée comme dangereuse. Elle ne savait jamais vraiment ce que pensaient les personnes qui souriaient sans cesse et cela la perturbait profondément.  Peut-être même que Luciana était en train de la lui mettre à l’envers pour espérer avoir un peu plus de pouvoir en étant amie avec quelqu’un de son rang. 

Mais Anastae allait lui laisser une chance : après tout, ses tartines de miel étaient délicieuses : 

- Tu vois que tu es amusante, gloussa la jeune fée aux cheveux noirs. Et tu as de la répartie. On va bien s’entendre toutes les deux. 

- Tu pourrais être avec des gens beaucoup plus amusants. Pourquoi moi ? 

- Oh, sourit-elle. Tu es spéciale, c’est tout. 

A peine avait-elle fini sa phrase que leur professeur, un lutin presque mignon, s’engagea dans la grande prairie et salua la classe de quinze élèves d’un geste de la tête. Anastae aimait ses cours qui parlaient des espèces de ce monde, c’était en grande partie grâce à lui que sa culture s’était élargie : après tout, toute la classe le connaissait depuis qu’ils étaient rentrés à l’Académie. 

Il n’y avait pas besoin de beaucoup de professeurs avec seulement trois classes qui évoluaient en même temps : un cycle durait trois ans et était renouvelé après cette durée de temps , faisant évoluer les classes. Anasate les connaissait donc depuis quelques années et bien que sa classe avait changé durant ces dernières, elle les connaissait tous au moins de visage. 

Le professeur s’installa sur une chaise et commença son cours, désormais que tout le monde était silencieux : 

- Aujourd’hui, nous allons parler des elfes mais plus en profondeur en évoquant un thème bien particulier. 

Il se racla la gorge : 

- Vous savez que les elfes sont désormais seulement composés de personnes de genre masculin et qu’il s’agit de l’équivalent des fées, de nos jeunes demoiselles ici présentes. Ils ont les mêmes caractéristiques : une capacité à contrôler, ils ne peuvent pas mentir, ne peuvent être ensorcelés par une autre espèce que eux-même… Mais tout cela vous devez déjà  le savoir si vous avez suivi vos dernières années de cours. Aujourd’hui, nous allons nous attarder sur les elfes élémentaires. 

Anastae releva sa tête et saisit son cahier sans plus attendre : elle avait bien fait de revenir pour ce cours, elle adorait tout ce qui concernait cette espèce. 

Elle était si… Puissante, indestructible, mystérieuse, personne ne savait presque rien d’elle et pourtant…  : 

- Les elfes élémentaires peuvent également être des femmes. Ils sont extrêmement puissants. Comme le nom l’indique, ils peuvent contrôler et produire les quatres éléments : la terre, l’air, le feu et l’eau. Une espèce tout à fait représentative de la nature et considérée comme gardien de cette dernière. Mais vous n’êtes pas sans savoir que cette espèce s’est éteinte il y a 1000 ans. En effet, sans aucune raison, leurs pouvoirs les ont consumés en quelques semaines, ils sont alors devenus extrêmement malade et complètement incapables de contrôler leur capacité. Il a fallu les tuer jusqu’au dernier pour les arrêter.  

Anastae avait toujours trouvé cette histoire, tout d’abord très intéressante, mais malgré tout terriblement horrible: être tué par leur propre capacité, cela avait de quoi rendre fou et sans doute était-ce cela qui les avait conduit à la démence. Elle avait déjà lu des livres sur eux, regardé des illustrations d’une elfe élémentaire aux cheveux bleus dansant dans l’eau qui faisait de même avec elle… Elle les avait toujours trouvé magnifique, bien plus que les fées et les elfes sans aucun pouvoir élémentaire : 

- Mais vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a dix-sept ans, l’âge que vous avez tous, une elfe élémentaire est apparue, sortie de nulle part, et que nous pouvons désormais croire à la résurrection de cette espèce, à la plus grande merveille de ce peuple. Elle se trouve dans la cour du Roi, en compagnie du Prince qui se trouve dans notre cursus mais nous ne l’avons jamais vu en dehors du palais. 

Anastae avait bien entendu souri en apprenant, beaucoup plus jeune, que les elfes élémentaire ne s’étaient pas totalement éteint et qu’il en restait une. Depuis, elle avait toujours espéré la voir lors des quelques bals où elle allait, mais encore jamais elle ne l’avait seulement aperçue. 

C’était bien la seule frustration qu’elle avait :   

- Ses pouvoirs sont puissants et avec elle, une guerre serait facilement gagnée. Mais d’où puise t-elle ses pouvoirs ? Quelqu’un à la réponse ? 

Anastae leva de suite sa main, s’attirant des regards surpris. Elle ne participait pas souvent et prenait encore moins la parole. Les nobles présents devaient sans doute la penser étrange. 

Mais elle était passionnée par les elfes élémentaires, elle pouvait en parler pendant des heures, et c’était bien la seule passion qui l’animait dans ce monde. Peut-être était-elle pathétique mais, une nouvelle fois, elle avait du sang humain qui coulait dans ses veines : 

- Un elfe élémentaire inexpérimenté puise ses forces dans la nature, ce qui restreint ses pouvoirs. En effet, il ne peut pas produire d’éléments et peut seulement les contrôler en ayant un contact direct avec eux. Mais avec un peu plus de pratique, il gagne très rapidement en puissance en apprenant à se servir de leurs propres forces. Ils ont une essence bien plus puissante que la notre et elle est presque infinie. Ils sont de cette façon presque totalement immortel, une lance ne les tuera pas, encore moins une flèche. Pour les tuer, il faudrait leur arracher le cœur ou la tête mais pour cela il faut une force immense. D’autant plus qu' avec leur contrôle de l’air, ils peuvent fusionner avec ce dernier et se rendre totalement indestructible : il faut ruser pour les avoir. 

Un petit silence plana quand elle eut fini sa réponse, beaucoup plus longue qu’elle ne le pouvait, et seulement les bruits de la nature résidaient. Le professeur racla sa gorge. Il semblait s’être remis de cette surprise et compléta sa réponse, bien que déjà bien fournie : 

- Anastae a presque tout dit. Je rajouterais seulement que l’elfe d’aujourd’hui n’est plus tout à fait ce qu’ils étaient auparavant. Bien qu’elle reste plus puissante que n’importe qui, ses pouvoirs sont plus restreints : après tout, elle n’a reçu aucune éducation digne de ce nom. 

Anastae songea pendant un instant que cette elfe élémentaire et elle-même se ressemblait. Toutes les deux étaient une catégorie à part de cette société, et bien que l’une soit fière de ces origines et que le peuple l’admire, et que l’autre ne puisse révéler son secret sous peine d’avoir la gorge tranchée, le fond restait le même. 

Elle se ressaisit. 

Qu’est ce que cela changeait ? Jamais, au grand jamais, elle ne pourrait lui dire un mot sur sa situation ou encore même la rencontrer. Cet espoir qui avait commencé à naître dans sa poitrine sans pour autant être prononcé, s’éteignit brusquement, la laissant aussi vide que quand elle avait atterri dans ce monde. 

Le cours se poursuivit sur l’histoire des elfes élémentaires qu’elle connaissait déjà par coeur, lui assurant ainsi une bonne note dans cette matière, sans doute la première qu’elle allait avoir depuis quelques semaines, mais lorsqu’elle se leva pour rejoindre sa maison ou flâner près du lac, Luciana lui saisit la manche. 

Ses beaux yeux dorés eurent cette lueur absolument magique et ses lèvres de la même couleur se soulevèrent dans un joli sourire : 

- Dis-moi, te rends-tu au bal de la Cour, ce soir ? 

- Oui, pourquoi ? 

- Tu pourrais me faire passer entre les gouttes, gloussa-t-elle en papillonnant des yeux. 

Anastae fronça ses sourcils : 

- Est-ce pour cela que tu es venue vers moi ? 

Ce n’était pas de sa faute, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être méfiante et de savoir que, par moment, quelques elfes ou fées estimaient que c’était une bonne idée de se servir d’elle.

Pourtant, Luciana s’écria avec sincérité : 

- Non ! 

- Humm… 

- Les fées ne peuvent pas mentir, répliqua-t-elle avec un petit sourire. 

Il était vrai que sa réponse ne laissait place à aucun piège de langage que cette espèce utilisaient pour tout et rien. Se retrouver piéger de quelque chose était problématique pour eux, ils avaient donc trouvé des combines, comme les créatures perfides qu’ils étaient. 

Anastae songea pendant un instant à cette proposition : son frère qui disait qu’elle ne s'acclimatait pas assez l’aurait en travers de la gorge si elle ramenait une amie. Son père verrait un peu d’espoir en elle et son deuxième frère lui adresserait peut-être un sourire. Quant à sa belle-mère, celle qui lui disait que personne ne voudrait être amie avec elle si elle ne changeait, aurait le bec cloué pendant un instant. 

Sans doute était-ce se servir de Luciana… Mais en la regardant, attendant avec impatience qu’elle lui donne ce qu’elle souhaitait, aucun remord n’atteignit son cœur. 

Un pauvre sourire naissa sur ses lèvres et elle remercia pendant un instant ses yeux affreux de lui permettre de cacher son regard satisfait : 

- Viens chez moi. J’ai des robes qui t’iront à merveille.

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Elly Rose
Posté le 18/11/2022
Je poursuis un peu ma lecture,
J'aime beaucoup Luciana même si je me fais déjà une petite idée du rôle qu'elle pourra jouer par la suite (et peut-être que je me trompe) mais quoi qu'il en soit j'ai hâte d'en lire plus.
Pareil pour Anastae mon petit cerveau a fait un lien avec l'elfe élémentaire et vraiment je poursuivre ma lecture aussi vite que possible pour en avoir le cœur net!
Marlee2212
Posté le 19/11/2022
Ravie que Luciana te plaise (c'est moi-même un personnage que j'apprécie beaucoup).
Ahaha, on verra si tes liens s'avèrent véridiques !
Encore merci pour ton intérêt :)
Amberly
Posté le 24/10/2022
Je dois dire que Luciana est un personnage qui m'intrigue énormément, j'aime son caractère mystérieux, le fait qu'on ne sache pas vraiment quelles sont ses intentions et j'espère que ce personnage viendra à gagner en profondeur dans les chapitres à venir !
Isahorah Torys
Posté le 18/09/2022
Je continue ma lecture !

J'ai bien aimé ce chapitre, même si j'ai trouvé certains passages un peu maladroit. On apprend un peu plus sur ton univers au fur et à mesure des lignes. C'est vraiment top !
Fais tout de même attention aux adverbes, ils sont vraiment nombreux et alourdissent inutilement ton texte.
Je n'ai pas tout relevé, mais je te laisse quelques unes de mes remarques pour te faire une idée sur ces petites maladresses.

- certains parvenaient à avoir une bourse mais regrettaient rapidement d’être venus ici en se rendant compte qu’ils n’étaient pas la bienvenue. Ici, la phrase peut être améliorée, en changeant quelques verbes ternes. Obtenir une bourse, très vite au lieu de rapidement pour éviter un adverbe, déchanter au lieu de regretter. Tu peux même dire, déchantaient lorsqu'ils s'apercevaient qu'ils n'étaient pas les bienvenus.

Les deux Princes étudiaient également ici. (pour supprimer l'adverbe, tu peux le remplacer par aussi, par exemple)

Anastae avait hérité de cela dans son sang... (pourquoi ne pas dire, Anastae avait hérité de cette particularité. )

Elle reconnut rapidement la jeune fille (tu peux supprimer cet adverbe, surtout que tu en as un autre juste après )

Anastae ne savait donc probablement pas son prénom (Anastae ne connaissait toujours pas son prénom)

Alors maintenant dis moi tout : répétition de maintenant

Luciana tu te fais des amis ? manque la virgule après Luciana (je pinaille un peu mdr)

que tous élèves ici avaient déjà au moins subi ses remarques, parfois enfantines (plutôt que dire enfantines tu peux dire puéril, ça renforce le côté agaçant du personnage)

Peut-être même que Luciana était en train de la lui mettre à l’envers pour espérer avoir un peu plus de pouvoir en étant amie avec quelqu’un de son rang. (langage de rue qui n'a pas vraiment sa place dans ta narration)

Anasate les connaissait donc depuis quelques années (problème d'orthographe dans le nom)

Le professeur s’installa sur une chaise et commença son cours, désormais que tout le monde était silencieux : (on utilise jamais des mots faisant référence au présent ou au futur dans un texte au passé (sauf dialogue)

ils sont alors devenus extrêmement malade et complètement incapables de contrôler leur capacité. adverbe trop lourds. tu peux aussi remplacer le verbe terne devenir par tomber. Ils sont tombés malades et incapables de contrôler leur capacité.

être tué par leur propre capacité (tu dis plus haut qu'on a dû les tuer, tous, jusqu'au dernier ^^)

Anastae avait bien entendu souri en apprenant, beaucoup plus jeune, que les elfes élémentaire ne s’étaient pas totalement éteint et qu’il en restait une. (mais on ne sait pas comment, il serait peut-être judicieux d'expliquer comment) Comment peut-il en avoir qu'une ? Ou peut-être expliquer que cette particularité ne se transmet pas par les gènes, le sang ou les parents ?

Voilà, j'espère que mes remarques te seront utiles ;)

En espérant te lire prochainement
Marlee2212
Posté le 18/09/2022
Merci beaucoup pour toutes tes corrections, ça va beaucoup m'aider dans la réécriture que je me tâte à faire même si ce n'est pas pour tout de suite ( manque de temps ).
Pour répondre à ta dernière question et bien... il n'y pas vraiment de réponses. Cette elfe élémentaire est un peu apparue comme un miracle et si on ne précise pas pourquoi, c'est tout simplement qu'il n'y a pas de raisons (cependant ce côté là sera développé et étudié, mais seulement dans le chapitre 10).
Merci encore pour tes remarques très utiles et en espérant que la suite te plaise :)
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