San Francisco était une capitale rayonnante au paysage, céleste aussi bien que terrien, étonnant. Des quartiers aux rues bien droites, des façades colorées ; de vastes lotissements en rangs d’oignons qui vous accompagnaient le long des artères résidentielles, une fine odeur de sel remontée de la mer, des jardins agréables, des lignes d’upway qui formaient les fils d’une toile d’araignée distendue dans le ciel. Et du bruit, de l’agitation, beaucoup. Du commerce. Des magasins confidentiels comme de gigantesques centres commerciaux établis aux confins de la ville ; des musées, des centres de loisirs pour tous âges, des bars et clubs de nuit qui maintenaient les rues en vie au cœur du noir. Il y avait toujours quelque chose à San Francisco.
Aujourd’hui, c’était son jour de congé. Il faisait beau et Adhaley s’était déplacée jusqu’à Sausalito, de l’autre côté du bras d’eau formé par la baie. Sur le pont du Golden Gate ne circulaient plus que les vieilles navettes électriques chargées de faire la liaison entre les deux côtés. Les véhicules privés à énergie non-propre étaient interdits, remplacés par des transports en commun.
Dans son sac en bandoulière, Adhaley emmenait une gourde et de quoi faire quelques croquis. Ces dernières semaines, elle ne s’était pas consacré beaucoup de temps et se disait que le dessin la détendrait. Elle aurait préféré sortir sa caméra, bien sûr.
Sur le trajet, elle activa la chaîne d’infos locale et laissa la voix du présentateur bourdonner sans l’écouter vraiment. S’ensuivit un interlude musical, des pubs, d’autres pubs, puis un communiqué de la fondation WyattC. Le temps que tout se tasse, il était l’heure de sortir de la navette. Adhaley coupa la chaîne et s’engagea dans les ruelles pittoresques de Sausalito, à la recherche d’un coin pour dessiner en paix, savourant à l’avance sa journée tranquille et espérant que la météo ne tournerait pas vinaigre.
Elle avait prévenu Greg de ne pas lui passer de communication mais, bien sûr, il ne put s’en empêcher.
Hey, la vieille.
Un sourire s’imposa de lui-même à Adhaley. La voix avait pris naissance dans sa tête, comme si Greg s’y trouvait installé.
— Hey, l’emmerdeur.
Tu fais quoi ?
— J’essayais de me concentrer, en fait. Ça va les affaires ?
Greg, ancien camarade de fac et ancien petit ami, avait continué dans la voie de leurs études avec plus ou moins de succès. Adhaley lui enviait son côté artiste et bohème, même si elle se faisait certainement de fausses idées : sa vie de galère ne devait pas être si enviable.
Pas mal. Je vais avoir un deal bientôt.
— Quel genre ?
Je t’en dis pas plus pour pas te déconcentrer, fit-il en riant. On en parle quand on se voit.
Malgré son caractère bref et intrusif, la communication laissa Adhaley de bonne humeur. Elle sortit son matériel, s’assit dans l’herbe, prépara son crayon spécial à visser sur le bout de son doigt, et se mit au travail.
Elle n’eut qu’une heure trente environ de répit. Elle s’était trouvée particulièrement inspirée lorsqu’un message bizarre, envoyé par Thomas, la coupa dans son élan. La voix ronde de son collègue résonna :
Ramène-toi. Vite.
Cela pouvait signifier n’importe quoi. Adhaley se repassa le message, interpellée.
Ramène-toi. Vite. Elle observa le Golden Gate qui avait les pieds dans une drôle de brume, là-bas, puis compara avec son croquis. Pas parfait.
— Quoi ? envoya-t-elle à Thomas en soupirant.
Elle attendit un instant, mais il n’y eut pas de réponse. Adhaley revint à son dessin un moment, ajoutant des traits ici, un semblant d’ombre là.
Toujours aucun message de Thomas. Il était déjà arrivé qu’il lui envoie des messages de détresse et ne daigne pas répondre ensuite. Son silence ne signifiait pas forcément que la situation n’était pas grave, et Adhaley redoutait que des choses pas nettes se trament au boulot.
— Tom qu’est-ce qui se passe ? C’est Fiddle ?
Fiddle avait peut-être fait des siennes. À cette pensée, Adhaley perdit toute envie de dessiner, remplacée par une vague nausée.
— Tom, bordel, ne put-elle s’empêcher d’envoyer. Suis à Sausalito, j’arrive.
Elle remballa ses affaires et repartit en sens inverse, direction l’arrêt de navette.
Le véhicule brinquebalant et vétuste prenait les dernières rues de Sausalito. Il fit halte à l’entrée du Golden Gate, derrière une autre navette qui ne semblait pas pressée de se remettre en mouvement. Panne de batterie ? La jeune femme ruminait sur son siège. Elle avait inconsciemment agrippé le dossier de devant et y enfonçait ses ongles. Le hasard ou une quelconque force maléfique avait décidé de s’acharner sur elle alors qu’elle était censée se détendre. Si ce satané Thomas avait pris l’habitude de s’expliquer, aussi, elle n’en serait pas là. Mais ça, c’était trop demander à son collègue. De l’autre côté du couloir, l’unique passagère à part elle lui lança un regard en coin. Oui, elle suait, oui ses tresses s’emmêlaient, oui elle était en train de défoncer le siège devant elle. Mais ça ne faisait pas d’elle une folle, merci bien.
La navette se remit en branle.
— Enfin, marmonna Adhaley.
La seconde d’après, le véhicule s’immobilisa dans un souffle de mauvais augure et produisit d’atroces grincements. Quoi encore ? L’autre passagère avait poussé un hurlement – flagrant délit d’insanité, s’il en est - et se pressait contre la vitre. Dehors, sur la bordure de son côté, un groupe de jeunes personnes fortement désœuvrées levait des yeux goguenards sur elle. Un garçon plus paumé que les autres ne souriait pas, lui, et fixait la chaussée comme s’il y était inscrit un message renversant.
À l’intérieur, une lueur bleue s’alluma sur une bande au plafond et une voix métallique annonça :
— Ladies, gentlemen and gentlepersons, un obstacle encore non-identifié se trouve sur notre route. Notre véhicule est momentanément immobilisé.
Factuelle. Et pas très polie.
— Veuillez nous en excuser, cracha la voix après un instant.
Ah, si. Mais ça n’arrangeait pas les affaires d’Adhaley. D’expérience, elle savait que les unités de réparation basées à San Francisco ne se pressaient pas de l’autre côté du Golden Gate. Qu’est-ce qu’ils avaient lancé, ces gosses ? Une bouteille ? Elle savait aussi qu’une bouteille cassée sur le chemin de la navette n’aurait pas dû l’arrêter, ce n’était que du verre et le verre ne pouvait pas grand-chose contre le métal, mais ces antiquités de navettes n’en faisaient qu’à leur tête. Tant qu’on n’aurait pas identifié l’obstacle, il n’y aurait rien à faire.
Inutile d’envoyer un message à Thomas pour lui dire qu’elle arriverait moins rapidement que prévu ; il ne répondrait pas. Elle sortit de la navette.
— Très drôle, jeta-t-elle alors que les bourrés-drogués sur le bord s’esclaffaient.
Elle remonta son sac en bandoulière qui lui frappait rythmiquement les cuisses, franchit les quelques yards qui la séparaient du pont et passa sur le couloir piéton. Le soleil traversait la brume qui remontait du détroit et se découpait dans les suspensions du pont. L’image avait quelque chose de poétique, d’intemporel même. Des aéromotos fendillaient l’air au-dessus de sa tête. Adhaley leur avait toujours trouvé un air de grosses mouches malades.
L’envie de filmer la beauté naturelle la démangeait. Elle pressa le pas, suspendue entre ciel et terre, dans un instant d’illumination qui ne durerait pas car la brume du détroit était sans cesse mouvante et, bientôt, le soleil céderait l’avantage.
Deux miles plus tard, elle retrouva la mégapole californienne. L’air était saturé d’odeurs de fleurs et de sel marin, d’aéros de toutes les tailles et toutes les couleurs ; les lignes d’upway, suspendues plus haut que les plus hauts toits, traçaient des courbes aux étranges circonvolutions et s’étiraient à perte de vue.
Les rues vibraient de vie. Un bon quart de la population locale semblait s’être donné le mot pour parader ici et là, former de petits groupes informels, et le plus curieux, c’était ces accoutrements ridicules qu’ils se payaient. On voyait des costumes début de siècle ringards à souhait, fripés, des chapeaux haut-de-forme, des redingotes bouffantes, de la dentelle, des breloques, talismans de toutes sortes, pantalons à quadrillages colorés, robes de mariage revisitées… des visages balafrés au noir, poudrés de blanc, décorés de fausses larmes. Certains se pavanaient en brandissant des étendards, d’autres avaient abandonné leur poste pour siroter une boisson énergisante ou se poser dans un K-fé.
Adhaley croisa des gens déguisés de funeste manière, qui faisaient plus froid dans le dos qu’autre chose avec leurs vêtements couvrants semblables à des habits de moines, leur capuche rabaissée sur leurs yeux qu’on ne voyait pas. Ils marchaient au pas et les premiers de l’escadron soutenaient une bannière blanche. Adhaley dut plisser les yeux et porter une main en visière pour distinguer ce qu’il y avait au centre.
Une série de traits parallèles, jaunes, et en-dessous un globe tout noir, comme une immense pupille.
Aujourd’hui, on fêtait le quatre-vingt-seizième anniversaire de l’indépendance de la Californie, qui avait officiellement laissé tomber les États-Unis en 2002. Peu à peu, le jour anniversaire s’était transformé en carnaval estival. Parfois les gens arboraient des costumes significatifs ; les personnes en noir parodiaient les New Lights, un groupe politico-religieux radical qui avait pris le pouvoir sur la côte Est, par-delà les terres centrales. De plus en plus cependant, les californiens se vêtaient comme bon leur semblait et piochaient allègrement dans les coutumes du carnaval traditionnel, pour faire de ce jour une joyeuse célébration.
Au vu du monde se pressant aux portillons de l’upway, inutile de songer s’y engouffrer. Elle poursuivit à pied. Il lui fallut quarante minutes pour regagner l’immeuble. Adhaley entra comme une limace dans l’open space. Le jour était peut-être à la célébration, mais il n’était pas férié et quelques employés s’affairaient ici et là. Cependant, la direction était clémente pour ceux qui, comme Adhaley, souhaitaient prendre leur journée.
La jeune femme se traîna jusqu’au bureau de Thomas, à côté du sien.
Son collègue était planté devant son écran. Il fit pivoter son fauteuil. Ses cheveux vert forêt en pétard lui donnaient un air comique ; dommage, Adhaley n’avait pas envie de rire.
— Qu’est-ce qui t’est arrivé ? marmonna-t-il.
— Quoi ? fulmina-t-elle.
— Ben oui, tu es… on dirait que tu as couru et tout.
La jeune femme ferma brièvement les yeux. Ne pas s’énerver. Ne. Pas. S’énerver.
— Tu m’as demandée ? articula-t-elle. Il s’est passé quelque chose ? Je t’ai laissé plusieurs messages, Tom.
— Ah oui, c’est vrai… pardon, j’avais désactivé mon intracom pour la pause K-fé.
— Ah, alors c’est que tout va bien ?
Thomas avait toujours été dans la lune.
— Mais oui. Oh, c’est de ça que je voulais te parler, viens voir, on nous a mis le relais pour les flotteurs pendulaires nouvelle génération.
— Le relais ? grogna-t-elle.
Elle quitta son sac et sa pochette de dessins et s’approcha de l’écran. Les flotteurs pendulaires installés au large, dans l’Océan Pacifique, étaient chargés de capter la puissance des courants marins et des vagues et de la convertir en énergie utilisable. En ce moment, on effectuait un contrôle des plus anciens et s’apprêtait à en installer deux de plus. En bas à droite de l’écran s’était ouverte une vidéo. Une femme en tenue de plongée, casque sur la tête, faisait coucou à la caméra. Elle portait un harnais et semblait prête à effectuer le grand saut, juste au bord de la plateforme.
Adhaley suivit un instant le spectacle, certes intéressant, des techniciens au travail.
— Génial, non ? s’enthousiasmait Thomas.
— Génial, soupira-t-elle en écho.
Ils allaient pouvoir montrer ça à Mona Fiddle, leur chef de service qui les tannait depuis une semaine pour qu’ils arrivent à des résultats. Ça aurait le mérite de détourner son attention. Adhaley se laissa tomber sur son fauteuil.
— Et ça t’est pas venu à l’esprit que tu pouvais me l’envoyer direct par intracom, non ?
— Désolé, c’est vrai, j’y ai pas pensé.
Thomas était retourné à l’écran, ouvert à hauteur de ses yeux. La couleur en était adaptable. Il l’avait réglée sur gris perle. Un clavier virtuel était ouvert sous ses doigts qui naviguaient sans accroc, sans faillir. Adhaley suivait leur danse un million de fois répétée, fascinée par une aisance qu’elle savait posséder elle-même, pour passer la majeure partie de son temps collée devant écran et clavier elle aussi.
— Pourquoi t’es pas avec Katherine ? demanda-t-elle avant de pouvoir se retenir.
— Hm ? Oh, tu sais. Elle a des choses à faire. Plus intéressantes que de rester avec moi toute la journée.
— Ben. Vous auriez pu enfiler un costume et aller vous trémousser avec les autres, dehors.
Il esquissa un sourire.
— Je remarque que toi, tu ne l’as pas fait.
— C’est pas mon truc, grimaça-t-elle.
— Les costumes ? Pourtant je me souviens d’une certaine soirée costumée dont tu es ressortie… comment dire…
— J’étais pas costumée, insista-t-elle. J’avais trop bu, d’accord, mais au moins j’étais pas costumée.
Pas comme sa bande d’amis qui, eux, adoraient se déguiser - en plus de se soûler. Thomas fit une onomatopée qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi, puis se remit au travail. Adhaley laissa passer un moment, pensive.
— Je vais me faire un K-fé, décida-t-elle.
Il répondit par un tic au coin de la lèvre. Il avait dû songer à parler, puis abandonner l’idée quelque part dans les méandres de son cerveau. Adhaley vit bien qu’il n’était pas en train de travailler, mais ne releva pas. Thomas était adulte, et s’il préférait passer ses heures de boulot à surfer sur des sites de loisir, c’était son problème.
Dans la salle de détente, Adhaley se fit un K-fé dans un gobelet en bioplast, abandonna son sac contre le mur et s’effondra dans un fauteuil en vrai cuir craquelé. L’odeur mâtinée de poussière lui fit fermer les yeux, le breuvage à base de racines de fleurs rôties pulsait de la chaleur dans ses doigts à travers le bioplast. Elle avait pris trop de soleil d’un coup.
Elle fut réveillée par un discret pressentiment. La luminosité avait baissé ; les nuages présidaient au ciel. Elle jeta un œil à son bracelet-terminal pour avoir l’heure et réalisa que son assoupissement avait duré une demi-heure. Le K-fé était froid et dégageait une odeur amère déplaisante. Fronçant le nez, elle se força à le boire quasiment d’une traite et ramassa son sac. Elle retrouva les escaliers et commença la descente.
Des pas montaient, ébranlant la structure en métal et résonnant jusque dans ses talons. Adhaley fit une pause au palier suivant et se cala dans un coin pour laisser passer. Au bruit qu’ils faisaient, les autres ne seraient pas prêts à lui céder la place.
Elle s’était attendu à croiser des têtes connues, mais les trois individus qui émergèrent de l’étage inférieur lui étaient étrangers. Complet noir, cravates blanches, une femme et deux hommes. La femme avait des yeux d’un bleu trop tranchant pour être naturel. Il y eut un moment de silence durant lequel tout le monde se regarda.
— Écartez-vous, murmura la femme d’un ton vide.
Visiblement, elle n’avait pas vu qu’Adhaley s’était déjà poussée. Cette dernière se tassa encore plus et laissa les inconnus continuer leur ascension, un curieux fourmillement dans la colonne vertébrale.
Toute une ville interdite aux voitures, la californie indépendante, les gobelets en plastique bio, des odeurs de fleurs dans une mégapole... Bon, ben, on a pas à s'affoler, le futur a l'air cool. Sauf si la suite prouve le contraire !
J'ai tout lu d'une traite : c'est fluide, précis, riche... décidément, j'aime beaucoup te lire !
Oui, c'est vrai que cette vision du futur est plutôt positive, du moins inoffensive. Même si la suite risque de nuancer un peu tout ça.
Merci beaucoup pour tes compliments et ta lecture en tout cas ♥
Hello Jamou, me voilà sur Daemones et dans l'ensemble c'est très bien écrit mais je n'ai pas eu l'impression d'accrocher.
Mais ceci dit, ton texte est celui que j'ai parcouru en avant dernier et j'avais lu un certain nombre de dystopie juste avant et au bout d'un moment, je crois que mon cerveau n'est plus du tout receptif. Du coup, je pense que je reviendrai un peu plus tard à Memoria et que dans un second temps, je reviendrai à ton texte avec des yeux reposés et un esprit serein :p. En attendant, je vais continuer ton polar qui est mon gros coup de coeur de ces histoires d'or <3.
Plein d'amour sur toi et à bientôt.
Non, il n'y a pas de commentaire pourri qui vaille ! D'après ce que tu dis, tu n'as pas accroché mais peut-être parce que ton cerveau en avait marre ou juste parce que... ben... c'est peut-être une question de goûts ? Je suis un peu surprise par ta mention de "dystopie" dans le sens où je voyais pas du tout ce début comme ça, enfin je veux dire il est pas spécialement sombre ou pessimiste ou défaitisme (ou alors si, mais je m'en suis pas aperçue xD). Mais bon, c'est pas grave en tout cas si tu as pas accroché, tu en as tout à fait le droit.
Je suis super contente par contre si tu as apprécié La parole du roi ♥ ton commentaire desus était adorable !! (j'y réponds au plus vite !)
Plein d'amour et de bisous
Je me rends compte que ta plume m'avait manqué, tu as une façon bien à toi de raconter et de montrer les choses, de mettre les personnages en scène, de nous plonger dans ton univers sans expliquer et pourtant sans brouiller (les systèmes intracomm par exemple).
Et puis l'humour ! Je me souviens pas avoir croisé de personnages de ce style dans Memoria mais ça m'a rendu Adhaley immédiatement sympathique (en plus du fait qu'elle dessiiiiine ♥ mais attend elle se visse littéralement un crayon sur le doigt ? C'est un cyborg). J'ai adoré ce qu'on devine de ses relations à travers les petits mots échangés ou ses retrouvailles avec ce coquin de Thomas.
Et puis les références aux New Lights, ah, j'adore ce genre de petits recoupements ♥ Est-ce qu'on va recroiser des personnages de Memoria ? Le contexte est passionnant aussi avec l'indépendance de la Californie, et puis cette histoire de vampirisme mêlée... ma curiosité est moult fois piquée. Du coup je me demande où situer le chapitre 1... c'est le passé d'Adhaley ? Elle aurait fait des mauvaises rencontres/découvertes pour finir par lâcher la caméra ?
Ah et je dois dire que ton prologue est un petit bijou d'ambiance et de plume ♥
Excuse-moi pour ce commentaire très décousu qui t'apportera sans doute pas grand-chose, j'ai même pas relevé les deux ou trois coquilles que j'ai vues passer... mais en tout cas je suis complètement charmée et j'ai grand hâte de me plonger plus loin dans cette histoire et dans ces mystérieuses terres centrales...
Je suis vraiment contente si tu as apprécié ! Et non tu as raison, y avait pas vraiment de persos du genre d'Adhaley dans Memoria. En fait je pense avoir voulu changer un peu de ton pour ce nouveau projet, partir sur une note plus légère (avec deux trois tentatives d'humour :p) et un personnage central globalement moins torturé, qui a une vie "normale" (entre gros guillemets parce que qu'est-ce que la normalité), des relations, toussa. Bref voilà, c'était une envie de changement ^^ c'est super si ça a pu te la rendre sympathique <3
Ehe oui, y aura pas mal de références aux New Lights qui sont toujours de la partie :p par contre on ne croisera plus de personnages de Memoria, sauf pour une ou deux mentions/allusions ^^ j'ai hésité par nostalgie à leur donner plus de place, mais vu l'écart temporel c'était compliqué, et puis je me suis dit qu'autant tourner la page et recommencer sur du neuf. Pour le chapitre 1, oui ça se passe avant le chapitre 2. J'espère que cette histoire de vampirisme ne te décevra pas (et l'histoire de manière générale xD) !
Merci aussi pour le prologue <3 ton commentaire n'était pas du tout décousu et il m'a fait très plaisir ! Je suis vraiment contente si ce début t'a plu ! Merci pour ta lecture et des bisous :D