Chapitre 2 : Attente aux urgences

Les deux hommes, qui n'étaient pas du tout préparés à faire face à un cas d'amnésie, se sentaient quelque peu désemparés. Castiel fit un signe de la main à son ami. Il voulait lui parler en privé. Ils s'isolèrent tous les deux dans la chambre la plus éloignée du salon, celle de Castiel, là où ils ne risquaient pas d'être entendus par Alice.

— Tu crois qu'elle a vraiment perdu la mémoire ? demanda Castiel à son ami.

— Elle n'a pas l'air de faire semblant, elle a vraiment l’air perdue, lui répondit Lysandre, le regard songeur.

— Ouais, mais de là à ne plus se souvenir de rien du tout... Je n'ai jamais entendu dire que l'abus d'alcool pouvait causer une perte totale de la mémoire. Tu crois que quelqu’un a glissé autre chose dans son verre ?

— Je n’espère pas… Elle s'est peut-être cogné la tête quelque part en tombant, hasarda Lysandre qui préférait cette hypothèse à celle du GHB. 

— Dans tous les cas, on ne peut pas la laisser comme ça. Faut qu'on l'emmène à l'hosto.

— Oui, tu as raison.

Ils retournèrent dans le salon où Alice les attendait bien sagement, le dos droit et les mains posées sur ses genoux. Ils lui firent part de leur décision de l'emmener à l'hôpital pour qu'elle se fasse examiner. Elle semblait hésitante, mais finit par accepter. Ils prirent la voiture de Castiel, direction les urgences. Alice avait l'air particulièrement agitée et n'arrêtait pas de regarder autour d'elle. Les deux amis mirent son comportement étrange sur le compte de l'amnésie et espéraient que les médecins l'aideraient à retrouver la mémoire. Ils ne la voyaient pas vivre une vie normale dans l'état où elle était. Dès qu'ils furent arrivés, Castiel se présenta à l’accueil pour expliquer son cas.

***

L'hôpital était en fait un très grand dispensaire. L'endroit grouillait d'humains ; l'odeur était saisissante. Non pas que les humains sentent mauvais, mais ils avaient une odeur caractéristique qui ne ressemblait à aucune autre. Les terriens sentaient plus fort encore que les humains d’Eldarya. La yuki-onna regarda autour d'elle. Tout était si étrange. Il y avait certaines personnes habillées de façon identique dans des vêtements blancs ou bleu clair et d'autres qui portaient des tenues différentes et plus compliquées. Il y avait beaucoup d'agitation ; les gens allaient et venaient rapidement. Elle pouvait sentir l'odeur de la sueur, du sang, de la maladie et de la mort.

De retour quelques minutes plus tard, Castiel expliqua à Rena que quelqu'un allait venir la chercher pour l'examiner et qu'il fallait qu'elle attende ici. La yôkai pensait qu'ils allaient la laisser seule, ce qui lui aurait permis de s'éclipser discrètement pour se mettre en quête de l'Élu, mais ils s'assirent à leur tour pour attendre avec elle.

L'attente fut longue. La gardienne aux aguets continuait de jeter des regards furtifs autour d'elle tout en tendant l'oreille à la conversation de Castiel et Lysandre. Certains mots lui étaient totalement étrangers, comme "fac", tandis que d'autres lui étaient vaguement familiers, mais semblaient avoir un sens différent de celui qu'elle leur connaissait. Une sorte de patois terrien, probablement.

Une pensée en amenant une autre, Rena se demandait comment elle était en mesure de comprendre le langage terrien. Si elle s'en tenait à ses connaissances en matière de culture terrienne, la Terre comportait de nombreuses ethnies qui parlaient toutes des langues différentes. Il n'y avait pas de langue commune comme sur Eldarya.

Lors des expéditions de reconnaissance, la destination des portails changeait régulièrement pour limiter les risques de détection. De ce fait, les ouvrages qu'ils ramenaient provenaient de divers pays et étaient écrits dans des langues que l'eldarien moyen eût été bien en peine de déchiffrer. Des linguistes planchaient sur les langues terriennes depuis des siècles et ils avaient mis au point une rune qu'il suffisait de graver au dos d'un livre pour en traduire le contenu en langue commune eldarienne. Le problème était que le langage terrien évoluait si rapidement qu'il fallait régulièrement mettre à jour le sort de traduction.

Rena avait déjà eu la confirmation qu'elle était incapable de déchiffrer le langage écrit. L'alphabet n'était pas le même et les écriteaux de l'hôpital étaient tout bonnement illisibles. Pourtant, elle comprenait parfaitement — ou presque — lorsque les gens parlaient, même si la traduction était parfois approximative et que le sens de certains mots lui échappait. Peut-être était-ce un pouvoir conféré pour l'Oracle pour lui permettre de mener sa quête à bien ?

Une femme en combinaison bleu clair la tira de sa rêverie. Elle la guida à travers un large couloir encombré de brancards, dont certains étaient occupés par des malades plus ou moins souffrants, puis l’infirmière la fit asseoir sur un lit d'urgence libre. Quelques minutes plus tard, un homme en blouse blanche vint l'examiner. Il lui posa quelques questions auxquelles elle répondit par la négative, puis sortit toute une batterie d'instruments d'auscultation étranges. Rena n'avait jamais rien vu de tel, mais l’idée qu’il puisse s’agir d’outils de torture terriens lui avait traversé l’esprit, et elle s’était préparée mentalement à endurer le supplice qu’on lui réservait. 

Finalement, ses craintes s’avéraient infondées. Ce n’était rien de plus qu’un bilan médical. Tous ces examens étaient fort désagréables, mais elle l'endura bravement. Elle se laissa également faire lorsque le médecin préleva un peu de sang. Les prélèvements sanguins, de même que l'extraction de mana, étaient une pratique médicale courante à laquelle elle avait l'habitude de se soumettre en tant que gardienne d'Eel. Les gardiens étaient régulièrement testés pour détecter toute anomalie dans la composition du sang ou du flux de mana qui pourrait engendrer un déséquilibre entre les trois corps magique, psychique et physique. La seule crainte de la yôkai était qu'ils découvrent qu'elle n'était pas humaine en analysant son sang. Elle ne savait pas si sa composition sanguine était sensiblement différente de celle d'un terrien ou pas, mais il fallait qu'elle se prépare à toute éventualité.

Après cet examen préliminaire, elle dut se soumettre à d'autres examens plus poussés, dont un scanner et des radios. Toutes ces machines humaines lui faisaient forte impression, mais elle s'efforçait de garder son calme et de ne pas laisser paraître son trouble. Enfin, elle s'était longuement entretenu avec une femme, une "psychologue", en charge de soigner les affections de l'esprit. Une fois de plus, la yôkai avait affirmé ne se souvenir de rien. Après quelques tests cognitifs, la psychologue l'avait invitée à retourner en salle d'attente jusqu'à ce qu'ils puissent lui communiquer ses résultats.

Rena avait rejoint Castiel et Lysandre et s'était assise entre les deux garçons en poussant un soupir exténué.

— Alors ? demanda Castiel.

— Je ne sais pas... J'ai passé plein de tests et ils m'ont posé plein de questions, puis ils m'ont dit d'attendre. Encore.

— C'est souvent comme ça avec les hôpitaux, acquiesça Lysandre avec un sourire compatissant. On attend beaucoup.

— Putain, moi je suis claqué, souffla Castiel en étouffant un bâillement. J'ai passé l'âge des nuits blanches. Je vais roupiller un peu. Réveillez-moi s'il se passe quelque chose.

Les minutes étaient longues. Une femme s'était assise en face d'eux, un bébé criard dans les bras tandis qu'une autre, un peu plus loin, tentait de calmer son petit garçon qui courait dans tous les sens. Rena se demandait comment Castiel arrivait à dormir avec tout ce remue-ménage. Il devait vraiment être épuisé.

— T'es pas fatigué, toi ? demanda-t-elle alors à Lysandre.

— Non, ça va. Et toi ?

— Un peu, avoua-t-elle en hochant la tête. Quelques heures de sommeil me feraient du bien, mais avec tout ce boucan, ce n'est même pas la peine d'essayer.

— C'est souvent comme ça aux urgences. C'est vrai que c'est un peu bruyant, mais c'est normal avec les enfants.

Rena ne s’était jamais vraiment intéressée aux enfants. Elle ne les détestait pas, mais ils n’avaient pas d’attrait particulier pour elle. Dans un monde où tous les faeries étaient naturellement stériles et devaient avoir recours à une potion de conception délivrée sur autorisation du ministère des Races et Peuplements, la question des enfants était un choix toujours mûrement réfléchi et le fruit d’un acte volontaire. Seuls les humains échappaient à cette condition biologique assez particulière, d’où la naissance de faeliens issus de grossesses non désirées, et bien souvent forcées. La yôkai se méfiait des humains, mais elle ne leur vouait aucune haine et elle n'appréciait pas la façon dont ils étaient traités dans les territoires les moins progressistes du royaume, en particulier les Terres du Feu. 

Les pensées de Rena retournèrent à la question des enfants alors qu’un des marmots s’étalait de tout son long à ses pieds. Elle ne fit aucun geste pour l’aider et se contenta de lui jeter un regard froid et sévère. L’enfant lui répondit par un regard apeuré alors qu’il se relevait, les larmes aux yeux, puis il courut se réfugier dans les bras de sa mère en pleurnichant. Qu'est-ce qu'Ezarel pensait des enfants, lui ? C'était un sujet qu'ils n’avaient pas abordé, leur relation en étant encore à ses balbutiements. Tout ce qu'elle savait, c'était que la plupart des elfes répugnaient à se mélanger aux autres races, car ils étaient particulièrement attachés à la pureté de leur descendance. Les demi-elfes étaient très rares et ils étaient considérés comme des parias par la communauté elfique. Ce n'était pas une décision à prendre à la légère, ni le genre d'avenir que des parents souhaitaient pour leur enfant. Pourtant, quelque chose lui disait que ce n’était sans doute pas cela qui dissuaderait Ezarel d’avoir des enfants si c’était ce qu’il désirait réellement. 

La yôkai poussa un soupir mélancolique. Penser à Ezarel lui faisait de la peine. Elle l'avait quitté sur une dispute, puis elle avait brutalement disparu. Est-ce qu’il la croyait morte ? Est-ce qu’il avait compris qu’elle avait survécu et s’était lancé à sa recherche ? C’était une pensée qui la terrifiait. Il pouvait retourner ciel et terre, il ne trouverait nulle trace d’elle à Eldarya, mais Rena préférait encore qu’il la cherche en vain, plutôt qu’il pense qu’elle avait péri dans l'explosion du Cristal. Elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir lui donner un signe de vie, même infime. Elle devait lui faire confiance. Ezarel était perspicace et intelligent. Il comprendrait rapidement ce qui lui était arrivé. Un tas d'autres questions se bousculaient dans sa tête. Elle avait vu le Cristal se briser. Que s'était-il passé après ? Est-ce que tout le monde allait bien ? Le Cristal avait-il été gravement endommagé ?

La gardienne de l'Ombre chassa ces pensées troublantes de son esprit. Elle devait rester concentrée sur la mission que lui avait confiée l'Oracle. Plus tôt elle trouverait l'Élu, plus vite elle pourrait rentrer à Eldarya.

***

Un peu plus tard, un autre médecin que Rena n'avait pas encore vu les invita à le suivre dans son bureau. La yôkai n'arrivait pas à lire ce qu'il y avait écrit sur le badge en métal épinglé à sa blouse, mais elle devinait qu'il devait être assez haut placé dans la hiérarchie de l'hôpital ; une sorte de médecin-en-chef.

Une fois assis, l'homme confirma une nouvelle fois les informations qui lui avaient été communiquées et retraça les événements de la matinée avec Castiel et Lysandre.

— C'est une histoire tout à fait extraordinaire, commenta-t-il en s'emparant d'un dossier. Je viens d'avoir les résultats de votre bilan. L'IRM n'a montré aucune anomalie neurologique. Les analyses de sang sont bonnes. Nous n’avons pas trouvé la moindre trace d'alcool ni d'autre substance qui pourrait expliquer une perte de conscience ou de mémoire.

— Tu nous as pourtant dit que tu avais bu, s'étonna Lysandre en jetant un regard interrogateur à Rena.

— Oui, enfin, c'est ce que je pensais... Je ne m'en souviens pas vraiment, mais comment j'aurais pu me retrouver dans cet état sinon ?

— C'est une excellente question, dit le médecin en la scrutant du regard, comme s’il cherchait à percer ses pensées.

— Qu'est-ce qu'on peut faire pour l'aider à retrouver la mémoire, alors ? demanda Lysandre qui s'inquiétait sincèrement pour la jeune femme.

— Si son amnésie est d'origine psychotraumatique, des séances d'hypnose pourraient aider. Je peux vous rediriger vers un de mes confrères, si vous le souhaitez. Je peux même vous trouver une chambre dans notre service psychiatrique en attendant qu'il puisse vous voir. Qu'est-ce que vous en dites ?

L'instinct de la yôkai lui dictait de se méfier de cet homme. Il n'aimait pas son ton insistant et la façon dont il la dévisageait comme s'il en savait plus que ce qu'il voulait bien dire. Elle se sentait nettement plus en sécurité avec Lysandre et Castiel chez qui elle sentait une véritable sincérité et une grande bienveillance.

— Merci, c'est gentil à vous, mais je préfère me donner un peu de temps avant. Ma mémoire va peut-être revenir toute seule. J'y réfléchirai s'il n'y a pas d'amélioration dans les prochains jours.

— Je comprends votre réticence, mais sans votre mémoire, vous n'avez nulle part où aller. Ce serait dangereux et irresponsable de ma part de vous laisser partir.

Rena était prise au piège. Il était évident qu'ils n'allaient pas lâcher une personne amnésique dans la nature. Il fallait qu'elle trouve un moyen de quitter cet hôpital qui lui paraissait de plus en plus suspect. Lysandre avait remarqué son air angoissé, car il posa une main sur la sienne pour la calmer. Son toucher était étrangement réconfortant. La nervosité de Rena disparut aussitôt, remplacée par une sensation de calme et de sérénité. 

— Elle peut rentrer avec nous, dit le jeune homme en se tournant vers le médecin, son ton poli mais ferme. On s'occupera d'elle.

— Ce n'est pas l'idéal, ni pour elle ni pour vous. Vous pouvez faire confiance à nos médecins. Elle sera entre de bonnes mains.

— Je préfère rentrer avec Lysandre et Castiel, répliqua Rena fermement en soutenant le regard du médecin pour lui faire comprendre qu'elle ne se laisserait pas convaincre par ses arguments douteux. C'est les premières personnes que j'ai vues quand j'ai repris connaissance. Je me sens plus à l'aise avec eux.

— J'entends bien, acquiesça le médecin. Je ne peux pas vous retenir contre votre gré. En revanche, puisque votre amie n'a pas de famille actuellement connue, je vais devoir demander à l'un de vous deux de remplir un formulaire qui vous désignera comme responsable légal de la patiente, afin que je puisse lui fournir une autorisation de sortie. Simple formalité administrative.

— Je veux bien me porter garant pour elle, proposa Lysandre sans hésitation.

— Parfait. Je vais prévenir le secrétariat. Voyez cela à l'accueil, les infirmières vous fourniront le formulaire à compléter. 

Après un rapide coup de fil, le médecin les libéra tous les trois. Alors que Lysandre remplissait les papiers, Castiel s'était enquis des frais médicaux qu'il s'était même proposé de payer.

— Vous n'avez rien à payer, répondit l'infirmière avec un sourire rayonnant. Tout est pris en charge par l'hôpital.

— Vraiment ? fit Castiel, l'air extrêmement surpris. C'est la première fois que je vois ça.

— C'est la politique de notre clinique, expliqua l'infirmière comme si elle récitait un discours appris par cœur. Comme vous le savez peut-être, notre établissement est privé, il est financé par des sponsors très influents, et nous traitons aussi de nombreux clients VIP. Cet argent est investi dans un programme d'aide financière pour les patients qui ont des difficultés financières. Étant donné le cas particulier de votre amie, le directeur lui a également fait bénéficier du programme.

Castiel remercia la secrétaire médicale pour ces précisions. Il n'allait jamais à l'hôpital, il ne savait pas exactement comment les choses fonctionnaient, mais celui-ci tenait plus de l'entreprise que d'un établissement de santé. Il supposait que c'était comme cela avec les cliniques privées. Même la santé, au final, c'était une affaire de gros sous.

***

— Tu devrais appeler Rosalya, dit Castiel en se mettant au volant. Alice va avoir besoin de fringues. Puis elle vient d’obtenir son diplôme de psycho, non ? Elle pourra peut-être l'aider avec son amnésie, l’hypnose, tout ça.

— C'est une bonne idée, acquiesça Lysandre. Je l'appelle tout de suite.

Leur amie qu’ils connaissaient depuis le collège avait l'air positivement ravie de pouvoir aider Lysandre après avoir entendu son histoire.

— Je suis contente que tu aies pensé à moi, lui dit-elle avec enthousiasme à l'autre bout du fil. Je t'en aurais voulu à mort si tu m'avais tenue à l'écart d'un événement aussi important ! Je ne vais pas pouvoir venir avant ce soir par contre. Vous voulez que je vous prenne un truc à manger avant de venir ?

— Pas de problème. On a tous besoin de se reposer de toute façon. Ce soir ce sera très bien. Et oui, si ça ne te dérange pas. C'est gentil de ta part, merci.

— OK. Cool ! Vous m'enverrez un message pour votre commande. À ce soir !

Rosalya était une amie d'enfance et la compagne de Leigh, le frère aîné de Lysandre. C'était une jeune femme débordante d'énergie, toujours à l'écoute des gens et qui adoraient dispenser ses conseils en tout genre à ses amis. Elle pouvait parfois être un peu envahissante, mais c'était quelqu'un de très ouvert sur qui on pouvait compter. Lysandre espérait qu'elle pourrait trouver une solution pour aider Alice à retrouver la mémoire.

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Erouan
Posté le 17/08/2024
Mais non tkt, tous va bien chez toi. Le cristal a juste été fragmenté comme un puzzle. Le monde a été complètement mis dans dessus dessous par une battle Royale. La famille guette le royaume et ton petit ami est dépressif. Tous ça bien, t'inquiète pas.

Bon, les deux hommes m'ont l'air gentil et Rena toujours aussi perdu. Je me demande vraiment dans quelle pays Rena a pu atterrir. Comme elle est une créature nippone et qu'elle parle la langue, j'ai envie de dire le Japon. Cependant, les noms ne font pas japonais.

Du coup, c'est parti pour une colloc avec deux inconnus à la recherche d'un Jean-Michel solution ? Je me demande comment pourrait-elle le ramener dans leurs univers étranges. Jean-Michel solution n'a pas du tout l'air prêt.

De plus, il serait intéressant de savoir comment se comporte ses pouvoirs magiques malgré l'absence du cristal.
Erouan
Posté le 17/08/2024
Elle est peut-être relié aux fragments.

D'ailleurs madame l'oracle, si tu vois le futur ça aurait été sympa de nous prévenir AVANT LE DÉSASTRE. Je sens soit une manigance, soit le caractère innesquibable du destin.
Erouan
Posté le 17/08/2024
Étrange que les analyses n'aient rien montré de succès. Ma théorie c'est que son organisme c'est adapté à l'absence de magie. Rena doit-être plus proche de l'humanité, ce qui explique tout. Soit-ça, soit le médecin est un reptilien qui veut la manger ... Ok j'abuse, mais il est potentiellement impliqué dans un coup fourré. Il aurait déjà fait passé un message à Rena s'il était simplement immigré de son monde fantastique. Des sponsors privé ? Mouais, ça cache un truc pas nette.
SinnaraAstaroth
Posté le 17/08/2024
Eh bien, je vois que tu te poses plein de questions et les bonnes questions, c'est très cool, et tu verras, tu auras toutes les réponses un peu plus tard ! ^^

L'Oracle ne peut pas empêchér certaines choses de se produire, effectivement, ce n'est pas réellement une divinité, c'est plus une sorte de "gardien suprême", son rôle premier est de maintenir l'équilibre du monde, et en cas de grand danger, c'est plutôt d'essayer d'en limiter les conséquences en mettant en place des contre-solutions en guidant des faeries aptent à assurer cette défense.
Solaq G.
Posté le 20/05/2024
"Le Cristal avait-il été gravement endommagé ?" -> Non, à peine ahah
Je crois que Rena est pas prête d'apprendre l'état d'Eldarya... Finalement, c'est pas si mal qu'elle soit sur Terre !

Ce qui me surprend, c'est que les analyses médicales n'aient pas montré une température plus faible de Rena. Du coup, je me demande : si elle n'utilise pas ses pouvoirs, est-ce que sa température corporelle est celle d'un humain ?

Sinon, je trouve que Rena s'adapte très bien à sa nouvelle situation. Bon, c'est son métier, mais le fait d'ignorer tout de l'état d'Eldarya et de son statut de criminelle doit aider.

C'est aussi intéressant que le but de Castiel et de Lysandre soit de lui faire retrouver la mémoire. Je me demande comment Rena va faire pour s'en sortir, mais je la vois pas filer lorsqu'ils ne font plus gaffe à elle. Bref, curieux de voir le déroulement de l'histoire !
SinnaraAstaroth
Posté le 20/05/2024
Des questions... qui auront toutes leurs réponses plus tard !

Pour Rena, elle est vraiment en mode "mission", je suis là pour accomplir la volonté de l'Oracle, et effectivement elle utilise ses compétences d'infiltration et d'espionnage pour pas se faire griller et récolter un maximum d'information.

Elle est inquiète, mais effectivement comme elle ne sait rien, de toute façon se ronger les sangs à imaginer le pire ne va pas l'aider, donc elle essaye de rester focus sur l'objectif (qui n'est pas simple vu sa situation).
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