Chapitre 3 : En quête de réponses

Rena était immensément soulagée d'être de retour dans l'humble demeure de ses sauveurs. Elle avait pu compter sur la chance et sur ses compétences de gardienne de l'Ombre pour se sortir de cette situation épineuse, mais elle n'était pas pour autant rassurée au point de baisser sa garde. Elle commençait à se faire à l'odeur d'humain qui saturait l'air, même s'il lui faudrait un bon moment pour s'adapter à la vie terrienne. Elle n'était d'ailleurs pas sûre de vouloir s'y adapter. Feindre l'amnésie était épuisant et tout était bien trop étrange pour qu'elle se sente à sa place. Elle n’avait qu’une hâte : trouver l'Élu et rentrer à Eldarya pour retrouver les siens.

Alors que Lysandre l'invitait poliment à prendre place dans un fauteuil, Castiel s'étira en bâillant à s'en décrocher la mâchoire.

— Je suis claqué, leur annonça-t-il avec un soupir exténué. Je vais dormir un peu. Réveillez-moi quand Rosa sera là.

— D'accord, acquiesça Lysandre avec un sourire compatissant. Repose-toi bien.

Il en avait presque oublié qu'eux aussi avaient participé à la soirée étudiante pour célébrer la fin des examens et, pour certains, la fin de leurs études. En tant qu’étudiants en dernière année d'études au sein de la très réputée École des Arts du Spectacle des Neuf Muses de Greenford, ils avaient été sollicités par l'association des étudiants pour donner un concert en plein air avec quelques-uns de leurs camarades. Crowstorm, le groupe amateur qu'ils formaient à cinq depuis qu’ils étaient au lycée, était assez populaire et leur concert avait attiré beaucoup de monde ce soir-là.

Puis il y avait eu l'after-party à laquelle ils pouvaient difficilement échapper. Ils n'avaient pas bu à outrance, mais n'avaient pas dormi de la nuit. Il n'était pas loin de sept heures lorsqu'ils avaient décidé de rentrer pour s'accorder quelques heures de sommeil. C'était sans compter sur leur rencontre avec Alice, suivie de leur visite à l'hôpital, qui avait occupé le reste de leur matinée. L'après-midi était déjà bien entamé, mais contrairement à Castiel, Lysandre n'avait pas sommeil.

Derrière ses manières timorées, son regard empreint de mélancolie et son air un peu réservé et timide, Lysandre avait une constitution bien plus solide que la moyenne. Il était étonnamment endurant et résistait bien à la privation de sommeil et de nourriture – sans Castiel pour lui rappeler de manger, il sautait d'ailleurs souvent les repas – ce qui lui permettait de passer des heures entières à travailler sur ses projets musicaux, à composer et à écrire des chansons.

Le jeune homme s'était d'ailleurs abîmé dans ses pensées. La joue appuyée contre son poing, il s'était laissé emporté par son imagination fertile et sa créativité débridée, jusqu'à ce qu'il soit tiré de sa rêverie par un soupir bruyant et insistant. C'était Alice, qu'il avait oubliée l'espace d'un instant. Les bras croisés, elle fixait le plafond d'un air ennuyé. Lysandre se demandait combien de temps il avait passé à rêvasser pour qu'elle affiche un air aussi profondément désœuvré.

— Excuse-moi, fit-il en se redressant. Tu as faim ? Tu veux boire ou manger quelque chose ?

— Je reprendrai bien un café, acquiesça Rena.

— Avec beaucoup de sucre et de lait ? répliqua Lysandre avec un sourire amusé alors qu'il se remémorait les simagrées de Castiel un peu plus tôt ce matin, lorsque la jeune femme avait critiqué l'amertume du breuvage.

Rena hocha la tête avec un sourire poli. De retour quelques minutes plus tard, Lysandre lui tendit la tasse avant de reprendre place dans son fauteuil. Un silence pesant s'installa entre eux. Le musicien rêveur ne savait pas comment lancer une conversation avec sa jeune protégée, tant et si bien qu'il renonça tout bonnement à lui parler. Alors qu'elle sirotait son café, il se dirigea vers la bibliothèque pour prendre un livre. Il allait se rasseoir lorsqu'il remarqua qu'Alice fixait l'ouvrage qu'il tenait dans les mains avec intérêt.

— Tu connais ?

Rena maudit intérieurement sa propre curiosité. Ses connaissances en littérature terrienne étaient extrêmement limitées. Elle était loin d'être aussi cultivée sur le sujet qu'Ykhar qui passait des journées entières à dévorer des ouvrages ramenés de la Terre.

— Je ne crois pas, avoua-t-elle en secouant la tête. Mais j'aime bien lire et découvrir de nouvelles histoires.

— Quel genre d'histoires aimes-tu ? s'enquit-il avec un intérêt sincère. À moins que tu ne t'en souviennes pas...

— Je ne sais pas trop... J'aime quand c'est divertissant.

— C'est un peu le but de toute bonne histoire de fiction qui se respecte, répondit Lysandre, amusé par le commentaire qui crevait l'évidence de la jeune femme. Mais c'est une bonne chose de ne pas être difficile et de savoir apprécier n'importe quelle histoire tant qu'elle nous captive. La série que je lis en ce moment pourrait te plaire. Je peux te prêter le premier tome, si tu veux ? Tu préfères lire en anglais ou en français ? J'ai les deux versions.

Rena ne comprenait pas vraiment le sens de sa question. À Eldarya, il existait quelques dialectes pré-Trinitaires qui survivaient encore dans certaines sociétés. Ils étaient parfois encore usités en tant que langue secondaire, mais tout le monde parlait la même langue officiellement autorisée et reconnue à travers le royaume, à savoir l'eldarien commun, une langue unique qui avait émergé du mélange de toutes les langues héritées de la Terre. 

— Je... Euh... La version originale, s'il te plaît. Ce sera très bien. Merci.

Une fois de plus, la jeune femme était perplexe. Le livre que venait de lui remettre Lysandre était écrit dans une langue qu'elle ne comprenait absolument pas. Elle n'avait jamais vu un tel alphabet et elle était incapable de le déchiffrer. Après avoir feint l'amnésie, il fallait désormais qu'elle fasse semblant de lire un livre dans une langue étrangère indéchiffrable. Elle aurait préféré faire comme Castiel et dormir un peu. 

— Quelque chose ne va pas ? s'enquit Lysandre qui avait perçu le trouble de la jeune femme.

— Hein ? Non, ça va. C'est juste que je suis un peu trop fatiguée pour lire, finalement. Je crois que j'ai besoin de prendre l'air. Je me disais qu'on pourrait peut-être retourner dans le parc où vous m'avez trouvée ? Si j'y retourne, je me souviendrai peut-être de quelque chose.

— Hm, acquiesça-t-il. C'est une bonne idée. Si tu veux, on peut y aller maintenant.

— Tu n'as pas besoin de te reposer, toi ? Si j'ai bien compris, vous n'avez pas dormi cette nuit.

— Ça va, ne t'en fais pas. Je me reposerai plus tard.

Rena hocha la tête. Elle détestait se tourner les pouces et l'inaction était une torture pour elle. Il fallait qu'elle occupe chaque seconde de son temps à faire quelque chose de productif, sans quoi elle avait le sentiment d'être parfaitement inutile. C'était un trait de personnalité qui lui valait souvent des reproches de la part de Nevra, qui l'encourageait à se détendre, à se reposer et à s'amuser davantage. Il la trouvait trop sérieuse – pour ne pas dire coincée – à ne toujours penser qu'au travail, et elle lui rappelait constamment qu'elle n'en aurait pas tant s'il faisait sa part du boulot, au lieu de trouver des excuses pour échapper à ses responsabilités de capitaine et s’en aller batifoler avec les gardiennes dans les jardins du QG. Elle se demandait comment il s'en sortait sans sa vice-capitaine pour l'épauler. Si comme elle le craignait, leur monde avait été plongé dans le chaos, il allait devoir faire face à la situation sans elle, ce qui l'inquiétait un peu, car quand Nevra se décidait à faire preuve de sérieux, il devenait aussi extrêmement dangereux. 

***

Sur le chemin, Rena profita de sa prétendue amnésie pour poser quelques questions à Lysandre et en apprendre plus sur l'endroit où elle avait atterri. Elle se trouvait à Greenford, la capitale d’un pays terrien appelé Nouvelle Arcadie – ou New Arcadia en anglais – au nord du continent américain, entre les États-Unis et le Canada. Lysandre avait presque failli préciser qu’ils se trouvaient sur la planète Terre, mais il s’était ravisé. Elle ne pouvait pas être amnésique à ce point. Castiel et lui louaient un appartement dans un quartier résidentiel appelé Castletown. Quant au parc où ils l'avaient trouvé, on l'appelait le Jardin aux Lucioles. C'était un écrin de verdure au cœur même de la ville ; un endroit presque féérique où la nature avait été parfaitement préservée et choyée. On y trouvait des étangs, des chemins forestiers, des sous-bois sauvages et des cours d'eau. À certains endroits, on avait même aménagé des kiosques, des pagodes et des fontaines. Rena était émerveillée par cet endroit qui lui rappelait étrangement les jardins du QG d’Eel. 

À l'aube et au crépuscule, des nuées de lucioles illuminaient le parc de leur lueur verte ou orangée. C'était un spectacle dont Lysandre ne se lassait jamais. Il se promenait souvent ici, à toute heure du jour ou de la nuit, car il trouvait l'endroit particulièrement inspirant. Ce n'était pas vraiment ce que Rena voulait savoir, mais elle devait s'en contenter. Elle se risqua à une question un peu plus directe, quitte à paraître suspecte.

— Tu n'as rien remarqué d'étrange ce matin ?

— Comment ça ?

— Tu as l'air de bien connaître cet endroit. Est-ce que quelque chose t'a semblé sortir de l'ordinaire récemment ?

— Tu veux dire à part toi ? répliqua Lysandre avec un sourire gentiment moqueur.

— Oui, bon...

— À t'entendre, on dirait que tu es une extraterrestre qui a atterri sur Terre par accident et que tu es à la recherche de ton vaisseau spatial.

— Une extra quoi ?

— Tu ne sais pas ce que c'est ? s'étonna Lysandre qui commençait à se poser de sérieuses questions sur cette fille tant elle avait l’air paumée. 

— Je devrais ?

Est-ce que l'incident qui avait causé son amnésie avait également affecté ses facultés cognitives ou est-ce qu'elle ignorait vraiment la signification de ce mot ?

— Un extraterrestre est une créature qui ne vient pas de la Terre, mais de l'espace, lui expliqua alors Lysandre en pointant le ciel du doigt. Mais ça n'existe pas vraiment, c'est des créatures qu'on trouve dans les romans de science-fiction.

— Si ça n'existe pas, pourquoi m'as-tu comparée à une extraterrestre ?

— Parce qu'on ne sait pas d'où tu viens et que tu es un peu... bizarre. Mais ne t'en fais pas, les gens me traitent souvent d'alien aussi.

Rena était un peu perdue avec tous ces termes, mais elle supposait que les aliens étaient aussi des sortes de visiteurs d'un autre monde. Elle avait décidé de ne plus relever les choses qu'elle ne comprenait pas, car son ignorance risquait de compromettre sa véritable identité. Elle se contenterait d'acquiescer avec un air entendu. 

***

Lysandre l'avait guidée jusqu'au chemin où l'avait trouvé Castiel.

— Je ne sais pas où tu t'es effondrée exactement, mais c'était quelque part par là.

— Je vois. Merci.

Rena jeta un rapide coup d'œil autour d'elle, mais elle ne remarqua rien d'inhabituel. Elle avait espéré trouver des résidus d'énergie manéique, mais il n'y avait aucune trace de magie dans l'air.

— Tiens... fit alors Lysandre d'un air songeur.

— Quoi ?

— Des lucioles. C'est rare d'en voir en plein jour. Et c'est la première fois que j'en vois des bleues.

— Où ça ?

— Là-bas, désigna Lysandre un pointant le petit cours d'eau qui serpentait entre les arbres.

Le musicien disait vrai. De petites lueurs bleu ciel virevoltaient en formant un joyeux tourbillon à quelques mètres de là. Toutefois, en s'en approchant, Rena constata qu'il ne s'agissait pas de lucioles. Du moins pas de l'insecte qu'on connaissait sur Terre. C'était la forme que prenait le maana quand il quittait le corps d'un faery après son décès. Il était porté par ces « lucioles » qui l'aidaient à trouver son chemin jusqu'au Grand Cristal avant de renaître sous une nouvelle forme. Chaque luciole représentait le corps magique d'un faery récemment décédé et la yuki-onna en comptait une petite vingtaine, mais elle ne comprenait pas ce que ce mana faisait là.

— Tu te souviens de quelque chose ? s'enquit Lysandre qui se demandait pourquoi ces lucioles avaient l'air de tant intriguer la jeune femme.

— Je ne suis pas sûre... Quand je vois ces lucioles, ça me fait penser à quelque chose, mais je ne sais pas quoi.

— Tu venais peut-être souvent te promener ici, toi aussi, et tu avais l'habitude de les voir.

— Si c'était le cas, tu m'aurais déjà croisée non ?

— Pas forcément. Le parc est très grand et il est bordé par plusieurs quartiers. Tu habites peut-être de l'autre côté.

— Peut-être... répondit-elle sans grande conviction.

— Puisqu'on est là, on devrait passer au commissariat faire une déposition, tu ne crois pas ? La police est encore la mieux placée pour faire ce genre de recherches. J'ai aussi un ami qui a fait des études de droit et qui prépare le concours de commissaire. Il pourrait peut-être nous aider. Tu veux que je l'appelle ?

— On verra ça demain, si tu veux bien. J'aimerais bien me reposer un peu, moi aussi.

— D'accord. Rentrons.

***

La journée touchait à sa fin lorsqu'ils retrouvèrent l'appartement. Lysandre avait aimablement proposé à Rena de lui prêter sa chambre pour qu'elle puisse s'isoler et faire le tri dans ses pensées. La yuki-onna en profita pour faire le tour de la pièce afin d'en apprendre plus sur son propriétaire. Tout était propre, mais il était évident que l'organisation et le rangement n'étaient pas son fort. En témoigne le grand bureau couvert de partitions raturées, de mots jetés pêle-mêle sur le papier taché d'encre, et de stylos orphelins de leur bouchon qui semblaient sur le point de rendre l'âme.

Un étrange engin était posé sur l'autre partie du bureau, qui formait un angle dans un coin de la chambre. Elle ignora cette invention terrienne étrange, comme toutes les choses qui dépassaient son entendement. Si Nevra avait été là, il aurait sans doute pu lui expliquer ce que c’était. Peut-être même qu’il aurait su s’en servir. Dans un autre coin de la pièce, il y avait plusieurs instruments de musique, dont certains qu'elle n'avait jamais vus auparavant. Des cordes de guitares cassées traînaient sur une commode, et le seul endroit qui semblait à peu près ordonné était le lit.

Elle s'allongea quelques instants, les yeux rivés au plafond. Elle cherchait la signification de ces lucioles, mais rien ne lui venait à l'esprit. Elles n'avaient pas réagi à sa présence, elles étaient juste là et la yôkai n'était pas parvenue à percer la raison de leur existence. Pourtant, elle ne croyait pas au hasard, surtout quand elle savait que c'était l'Oracle elle-même qui l'avait envoyée sur Terre. Ces lucioles devaient avoir un rôle à jouer, mais il était encore trop tôt pour cela. Il fallait d'abord qu'elle trouve l'Élu. Alors, sans doute, ces lucioles pourraient lui ouvrir la voie vers Eldarya.

Rena s'était assoupie sur ces pensées. Elle fut réveillée quelques heures plus tard par des éclats de voix dans le salon. Cette fameuse Rosalya devait être arrivée. La gardienne de l'Ombre chassa le sommeil de ses yeux, se recoiffa rapidement du bout des doigts, puis se remit dans son rôle de pauvre petite fille amnésique. Toutefois, toute la préparation mentale du monde n'aurait pas suffi à affronter ce qui l'attendait en sortant de la chambre.

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Erouan
Posté le 18/08/2024
Je suis ta 400e vue. Oh my god cette phrase de fin, incroyable. J'ai peur pour notre cher Rena.

Bon,le cadre se précise. Rena est a greenford. Normalement situé près de Londre, cette université est dans un pays fictif entre les Etats Unis et le canada. Nous ne sommes pas dans un un pays réel, ce qui offre toujours un peu de liberté supplémentaires. Rena est donc dans un pays anglophone et potentiellement un peu francophone. Nos chers étudiants sont spécialisés dans le spectacle.

L'élu semble toujours Lysandre, même si j'ignore si ses compétences seront utiles. On a une porte de sortie pour retourner au monde des fées. Seule solution que possède Rena, retrouver son élu de la force. Bon, elle n'a aucun indice à part la couleur de cheveux de Lysandre. Bon courage ma pauvre. Merci de t'être habitué à notre odeur.
SinnaraAstaroth
Posté le 18/08/2024
Nice ! Je me demandais pourquoi tu parlais de Londres alorq que c'est pas du tout sur le même continent, mais je viens de comprendre que c'est parce qu'il y a une ville qui s'appelle Greeford en Angleterre aussi ! x) Mais c'est courant d'avoir plusieurs villes qui ont le même nom, du coup rien à voir avec le Royaume-Uni. x)

C'est un pays parfaitement bilingue avec deux langues officielles (Français et Anglais) à part égale, les deux sont enseignés de façon égale à l'école, un peu comme au Québec.

Et oui, je me suis que ce serait plus simple de créer un pays fictif et de faire une sorte d'uchronie située dans un futur proche (vers 2050) comme ça, je peux garder un monde qui ressemble au nôtre tout en me permettant quelques changements et innovations.

C'est pas vraiment pour ses compétences que Lysandre est l'élu (mais on verra ça bien plus tard), mais ses compétences sont utiles quand même (voire dangereuses si elles servaient quelqu'un de mal intentionné), et elles auront leur utilité plus tard, quand il aura appris à les maîtriser. ^^
Erouan
Posté le 18/08/2024
Ah je t'avoue que j'ai directement cherché sur ecosia le nom de l'université pour trouver la localité du pays x). Tu contribues à planter des arbres comme ça.

Bon bah Lysandre Élu c'est confirmé
Solaq G.
Posté le 20/05/2024
Oh, mais c'est quoi cette dernière phrase ! Je me dépêche d'écrire mon commentaire, du coup, parce que je veux connaître la suite là !!

La présence de mana, pour moi, ça veut clairement dire que des gens d'Eldarya sont entrés sur Terre. Ca me rappelle les faeries qui ont lancé des cercles magiques en sacrifiant leur vie. Je pense que c'est ça, mais du coup, on sait pas qui est venu sur Terre ! Ceux qui sont avec l'antagoniste, peut-être ?

Aussi, je crois que Rena est absolument pas prête par rapport à Nevra. Pour le coup, son ignorance est une grâce, vraiment. Elle va avoir une sacrée surprise quand elle va rentrer.
SinnaraAstaroth
Posté le 20/05/2024
Pour le mana, comme le dit Rena, ce sont effectivement des traces de mana de faeries décédés, mais du coup ils sont morts, c'est ce qu'il reste de leur magie (qui elle ne meurt jamais, ça fait un cycle), ça peut-être celle des mages qui se sont sacrifiés ou celle des personnes mortes dans la catastrophe (on peut penser à l'elfe gris frappé par un éclat de Cristal), mais personne n'est arrivé sur Terre vivant (à part Rena).

Ah oui, effectivement Nevra il est un peu passé du côté obscur de la Force, enfin pas autant qu'Ezarel cela dit. ^^'
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