Le Soleil s’était couché ce soir sur un lit de couleur, qui commençait petit à petit à se tapisser de noir. Il reflétait ses derniers rayons à travers les immenses nuages blancs qui ne disparaissaient guère depuis que la neige avait cesser de tomber. Ils devinrent légèrement rosés à ce contact et laissèrent quelques fois entrevoir le ciel s’obscurcir de plus en plus. Tout ceci était d’une beauté à en couper le souffle, ce moment ne pouvait pas être plus parfait.
Père était rentré d’un voyage d’affaire en France et j’étais heureuse de le revoir. Archie et Frederic était tous deux revenus nous passez le bonjour, enfin c’était sans compter notre mère qui les prit au piège et ils durent rester plus de temps à la maison. Quoi qu’il en soit, c’était un plaisir de voir à nouveau la famille réunie. Les plus jeunes sautillaient au cou des ainés. Mère se mit à jouer du violon pour nous et père nous raconta en détails son voyage.
Je ne cessais de sourire, j’avais même du mal à me reconnaitre, moi qui d’habitude se forçais pour avoir l’air aimable et heureuse. Je priais si fort pour que jamais cet instant ne s’arrête. Rester avec ma famille, les voir heureux, s’amuser, chanter, rire, être tous réuni comme au bon vieux temps, ne pas avoir à vieillir et de subir cette pression s’alourdir sur mes épaules. J’étais totalement perdu dans mes pensées, ce qu’Archie a bien évidement remarqué.
Il était le plus âgé d’entre tous, il savait à la fois être dur et nous réprimander si besoin -même si mère considérait que lorsque son mari n’était pas là c’était elle qui dirigeait cette maison-, mais il était aussi le plus attentionné. Il réprimait son introversion tant bien que mal mais c’était le plus observateur. Il vint poser ses mains sur mes épaules avant de me chuchoter au creux de l’oreille de lui dire ce qui n’aillait pas, ce à quoi je répondis que tout allait bien et que je voulais que ce moment dure éternellement, que j’aimais nous voir tous ainsi.
- Tu sais sœurette ? Des moments comme ça sont inoubliables, pas besoin qu’ils durent éternellement, ils perdraient tout leur charme s’ils l’étaient. D’ailleurs tu viens ? On va se promener un peu dans le jardin.
- Par ce temps ? Pourquoi ?
- Pourquoi pas ? dit-il en rigolant.
Son « argument » me fit rire, il en profita donc pour voler ma main et me tirer à l’extérieur. Il attrapa l’un de ses manteaux et le déposa sur mes épaules. « Garde-le bien sur toi pour ne pas attraper froid », je lui rendis un sourire et passa ma main dans le creux de son coude. Nous avancions, sans aucun but dans notre jardin.
- Ça va bien Ellen ? tu sais je t’observe depuis que je suis rentré et je te trouve…, -il s’interrompit dans sa phrase avant de reprendre-, … changée, grandie peut être même. Il y a une raison à cela ? Tu sais je suis ton grand frère, je serais honoré que tu m’en parles.
- Eh bien en fait, je m’ennuie à mourir, j’ai du mal à envisager quelque chose dans ma vie. Je sais que je ne devrai penser à ceci mais je ne vibre plus, je ne sens rien s’il ne se passe pas quelque chose de transcendant. C’est pour ça qu’aujourd’hui, je ne veux pas que ça s’arrête, que vous restiez ici, que je ne vois plus Monsieur Hutchinson me demander maintes et maintes fois ma main et au contraire que je puisse découvrir encore et encore ma rencontre avec Monsieur McAby.
- Qui est cet homme ?
- C’est le duc de Brighton, il est venu me rendre visite aujourd’hui, ça a énervé Monsieur Hutchinson ce qui nous a fait beaucoup rire. J’ai fortement apprécié sa compagnie, je me sentais vraiment bien et mon cœur tambourinait si fort dans ma poitrine.
- Dans tout les cas, duc ou pas, s’il ose faire du mal à ma petite sœur, je le défie en duel. Je n’accepterais pas qu’il touche à un seul de tes cheveux.
Ça c’était Archie tout craché. Prêt à tout pour protéger sa famille, mais cela me faisait plaisir qu’il prenne tant soin de nous. Quand il revenait la complicité s’installait si facilement, c’était comme s’il n’avait jamais quitté le domicile. Je crois même que je me sentais moins seule en sa présence. Rien qu’être debout à mes côtés à cette heure-ci, j’entendais son corps me dire « Ne t’inquiètes pas sœurette, tout ira toujours bien et je serais toujours là pour toi en cas de soucis. Je dédie ma vie à vous voir heureux, car pour moi c’est la seule chose qui compte à mes yeux. Aller, souris un peu, maintenant la vie est belle et je ferais tout pour l’embellir d’autant plus, promets-moi juste de bien prendre soin de toi, je ne demande pas plus. Mais tu sais tu comptes beaucoup pour moi alors je crains le moment où quelque chose t’arrivera. ».
Nous nous avancions, parfois à tâtons pour éviter de trébucher et de s’amocher. Par-delà quelques buissons, nous reconnûmes notre arbre. Celui de notre enfance, celui sur lequel depuis dix-huit ans se trouvait une planche de bois accrochée à l’une des plus grandes branches. Archie avait demandé à en installer une lorsqu’il avait songé que je devenais assez grande. Il avait tant insisté que finalement après de mûres réflexions, nos parents avaient fini par céder, après tout « 3 ans ça se fête » avait-il conclut cette histoire.
Nos trois ans d’écarts n’avaient jamais été un problème. Etant la première fille de la fratrie, il ne pouvait que m’adorer et me cajoler et depuis que je me souvienne, nous avions toujours eu cette magnifique relation et j’étais comblée. Cela étant dit, la famille s’était agrandie et notre amour multiplié par le nombre d’enfant qui ne faisait qu’augmenter. Souvent, quand nos parents étaient tous deux partis, c’était à nous qu’il confiait pour la lourde tache de s’occuper du reste des petits monstres, avec pour seule consigne « de ne pas faire exploser la maison », peut-être sommes-nous peu doués en termes de cuisine. Ces pensées me firent instantanément sourire, ce qu’il remarqua aussitôt.
Il me fit m’assoir, comme au bon vieux temps sur la balançoire, me poussant quelque peu avant de s’assoir à son tour contre l’arbre. Lorsque je n’eu plus besoin de me balancer, mes bras passèrent de tel sorte que le creux de mon coude accueille en son centre la corde, et mes mains vinrent rejoindre mes genoux.
La lune était pleine et la nuit était vite tombée, c’était aussi ça l’hiver. Le ciel était dégagé et laissait apparaitre les milliards d’étoiles qui tachetaient le ciel. Je me posai par terre à coté de mon frère et ensemble nous admirions la beauté de la nébulosité. Ma tête se décala au niveau de son épaule, lorsqu’il le remarqua il me laissa son bras s’enrouler autour de mes épaules. Sa chaleur corporelle me réchauffait quelque peu. Le vent frais venait chatouiller mon visage créant par la même occasion un nuage de buée qui sortait de ma bouche à chaque fois que j’expirais. Tout était d’une beauté extrême et je ne regrettais absolument plus de l’avoir suivit par ce temps dans le jardin encore enseveli par la neige. Celle-ci d’ailleurs brulait et piquait mes longs doigts qui avait pris place en son sein.
La tête toujours posée sur l’épaule de mon frère, mes yeux devenaient de plus en plus lourds et malgré ma volonté de rester éveiller, je fini par m’assoupir dans les bras de Morphée. Enfin il me semble, je m’enroulais dans ma couette jusqu’à la tête. Je ne voulais quitter mon lit, la froideur de la pièce se faisant déjà ressentir. J’étais de nature à me lever sitôt le réveil mais aujourd’hui je voulais rêvasser un peu. Je ressassais tous les moments de veille et le sourire aux lèvres je pouvais dire que j’étais heureuse. Aujourd’hui, je n’eue pas besoin d’écrire pour me sentir vivante, j’espérais une chose c’était qu’Ambrose vienne à nouveau me rendre visite. Il avait été si gentil avec Bérénice lorsqu’elle était tombée, il l’avait porté tel une princesse jusque dans le divan avant de lui avaler sa douleur avec un baiser magique. Elle était aux anges, puis il l’avait soigné comme il le fallait et elle s’était remise à courir comme si de rien n’était. Ce qui d’ailleurs n’avait pas échappé à mère qui la gronda un petit peu avant de sourire.
Je m’étais préparée aussi bien que la veille, cette fois-ci je ne voulais pas être prise au dépourvu. Ma tenue avait fait tourner de l’œil Monsieur Hutchinson, qui bien qu’avec ses paroles d’hier était revenu comme à son habitude vers 14 heures. Mais aujourd’hui, son ton était différent, plus froid, moins agréable -s’il l’avait déjà été-, je n’appréciais guère son comportement et je fis en sorte de lui faire parvenir mes ressentiments. Mais je perdis espoir quand son regard s’était permis de se déposer sur mon décolleté. Tout en pensant que ce n’était qu’un odieux personnage, je me sentais salie, trahie, violée de tout mon être.
J’étais figée et je ne savais comment me sortir de cette situation surtout quand durant notre balade nous nous sommes retrouvés seuls, sans personne qui pouvait observer cette scène. Dans un regard lubrique, il me déshabilla avec celui-ci. Je me sentais nue alors que je ne l’étais pas. Souillée au plus haut point, honteuse à en mourir, ce n’était pour autant rien… Enfin, jusqu’à ce qu’il attrapât de ses mains mes épaules, me repoussant contre le mur de brique de grès. Il renferma son emprise sur moi et étant bien plus lourd que je ne l’étais je ne pouvais rien faire. J’étais juste là, à me demander ce qui allait m’arriver, n’arrivant pas à me dégager, ni à me faufiler de ses bras agresseurs. J’avais peur, j’étais blessée en mon for intérieur, je me sentais anéanti. Je songeais à ce qu’il allait me faire subir. Il approcha sa bouche de mon oreille et y glissa un « si tu ne veux pas de moi et de ce que je peux t’apporter, alors je vais te souiller pour que tu ne sois plus rien, une honte des Harrington, une reniée du monde, une recluse de la société. Tu ne vaudras plus rien, toi qui auras perdu ta pureté, la petite fleur tant protéger par ta famille et toi-même et tant convoité par les autres hommes de ce monde, comme ce cher duc que vous aviez oser rencontrer en ma présence. Tu ne seras plus rien Ellen, je peux t’appeler comme ça pas vrai ? Je n’ai plus aucun respect pour quelqu’un de ton espèce. Tu seras salie, et tu mourras seule dans ton trou de rat. Tu te détesteras autant que moi je me sens trahis par toi. » qui me fit froid dans le dos.
Je comprenais ce qui pouvait m’arriver et je le craignais fort, cependant je ne pouvais rien faire, mon corps était paralysé par la peur et je n’arrivais guère à crier. Je cru mourir une fois, et qu’il laissait mon corps en vie. J’arrêtai de me débattre, mes mains lâchèrent le col de son veston, mes bras retombants ballent comme ils ne l’avaient jamais été. Alors que je venais juste de me mettre à crier, je cessai, à quoi bon cela ne servait plus à rien. Il allait emporter mon corps et mon âme et mon esprit et ma dignité par la même occasion. Il attrapa ma robe faisant glisser ses doigts le long de l’épais tissu qui la constituait, arrivé en bas, il empoigna de pleine main mes jupons laissant mes chevilles découvertes à la vue de tous ceux qui auraient pu, par mégarde se promener en même temps. Le rouge me monta aux joues et les larmes coulèrent par-dessus. Je fermais les yeux, priant pour que la vie ne me laisse pas, que tous esprits puissants me viennent en aide. Sans grande conviction. C’est alors que j’entendis des bruits de pas en fond. Je fermais les yeux, la honte au bord des lèvres, se coinçant dans ma gorge. Puis le corps disgracieux qui m’avait sous son emprise chuta. Toujours dans l’ignorance, j’entendis une suite de coup, de soufflet et une des personnes se trouvant devant moi chuta ne laissant qu’un bruit sourd derrière lui.
- Pour venger l’honneur de ma sœur, de l’affront misérable que tu lui as fait subir. Monsieur Hutchinson je vous défis en duel demain à l’orée du jour.
- Pourquoi j’accepterai ce duel ?
- Vous pensez être en état de refuser, regarder vous, vous êtes à terre et je suis armé, arme qui par ailleurs est pointée sur vous. Vous ne pouvez refuser.
Les deux paires de mains s’entrechoquèrent et Monsieur Hutchinson se releva. Puis parti sans m’adresser un mot ni même un regard. Je tremblais si fort que Frederick passa son bras autour de mes hanches pour me retenir de tomber. J’avais l’impression que ma vie ne m’appartenait plus, que je n’étais plus rien, juste une coquille vide dont on avait arraché l’existence. De plus, j’avais peur, la vie de mon frère était en jeu, un coup de travers et sa vie y passerai. J’essayais de le convaincre de ne pas y aller, et de ne pas faire se duel, cependant nos honneurs et ceux des Harrington allaient en pâlir s’il n’y allait pas. Alors il refusa et réfuta tous mes arguments. La seule condition qui fut accepter à été le fait que je puisse y assister.
Mère ne fut bien évidement pas au courant de ce combat, ce qui n’était pas étonnant puisque si elle l’avait appris, qu’il soit revenu ou non elle l’aurait achevé à la main. Au milieu du diner, il fit signe à Archie pour aller lui parler à l’extérieur. Moi je ne pouvais que les regarder, le ton avait l’air d’être assez calme, il y a eu une poignée de mains puis Archie lui tapota l’épaule. Je ne savais pas réellement ce qui se passait mais j’avais assez peur. Par ma faute, deux des membres de ma famille était impliqué dans quelque qui nous dépassait tous. J’en voulais terriblement à Monsieur Hutchinson, je ressentais une haine grandissante et montante au point de ne plus me reconnaitre moi-même. J’aurais pu utiliser cette arme a feu et la pointer contre lui, je pense que cela ne m’aurait rien fait, pourquoi j’aurais du ne pas le faire, après tout il n’avait pas hésité un seul instant avant de vouloir m’ôter la vie. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil, je tournais dans mon lit sans réussir à le rencontrer. Mon cœur battait si fort, je ne pouvais cesser de trembler, les larmes embuaient mes yeux. Mon cœur se crispait lorsque j’imaginais ce qu’il pouvait se passer dans quelques heures. J’avais également une boule au ventre, cela faisait si mal. Je crois que la peur avait pris possession de mon corps, je n’étais plus maitre de lui, il n’écoutait plus les vaines tentatives que j’utilisais pour se calmer.
J’allumai une chandelle que je pris pour aller me promener dehors sous la lueur de la lune. Puis instinctivement mes jambes me ramenèrent au même endroit, devant ce fameux mur de briques de grès. J’eue à nouveau honte, et mon mal être s’exprima au bord de mes lèvres avant de se répandre sur l’herbe. Je me laissais tomber sur le sol, espérant que je me sentirais un peu moins souillée avec le temps et que mon honneur puisse être restauré. Je me mis à courir jusqu’à la maison, grimpant quatre à quatre les marches des escaliers. Mais au lieu de tourner à droite pour rejoindre ma chambre, c’est à gauche que mes jambes m’emmenèrent. Je m’assurais que Frederik n’était pas dans les bras de Morphée et j’entrai dans sa chambre. Il était à son bureau, une plume à la main sous la lumière d’une chandelle également. Je n’eu pas besoin de lui demander ce qu’il faisait, mais il trouva bon de faire un signe de tête à la lettre en ne laissant échapper qu’un « c’est juste au cas où ». Cela ne me rassura absolument pas. Je me mis en tailleur sur son lit et il vint me rejoindre, il avait l’ai assez embarrassé puis m’enlaça.
- Tu sais sœurette, n’aies pas peur, je vais m’en sortir ok ? Surtout ne te sens pas coupable, ce n’est pas ta faute et en aucun cas je ne regrette la décision que j’ai prise, je ferais toujours tout ce que je pourrais pour vous. Puis même j’ai déjà bien vécu, et je n’ai pas grand-chose à perdre pour le moment, je n’ai toujours pas trouvé de femme et je n’ai pas encore de descendance et vous je saurais qu’Archie, mère et père prendront toujours très soin de vous.
- Mais tu n’as pas peur toi ? Parce que moi je suis pétrifiée.
- Non je n’ai pas peur, tu sais je sais que je vais m’en sortir. Comment veux-tu que monsieur Hutchinson pourrait bien viser, il ne voit jamais bien loin sans son binocle et puis même il est si vieux que jamais il n’arrivera à dégainer plus rapidement que je ne pourrais le faire.
J’aurais bien voulu le croire, mais je n’avais pas la tête à cela. Je me contentais juste d’acquiescer et de répondre à ses tendresses pour me rassurer. Nous avions passé la nuit ainsi, parfois sans même parler, parfois sans même se regarder. La présence me suffisait à l'un comme à l'autre, il fallait juste ça à cet instant. C’était compliqué de dormir cette nuit, alors nous nous sommes juste contentés je veux rester ensemble. Le soleil a commencé à embaumer la pièce de la lumière la plus exquise, et nous savions que c’était le calme avant la tempête. La porte s’ouvrit en grand et claqua contre les murs, faisant trembler les meubles alentours et Archie apparaissait, le visage souriant, le ton hilare.
- Oh vous êtes là tous les deux ? Bon et bien j’ai une plutôt bonne nouvelle. Devinez qui je viens de voir prendre ses valises et fuir le pays pour rejoindre la France ? Monsieur Hutchinson. Je suis persuadé qu’il a prit peur et n’as pas voulu perdre sa vie. Après tout ça ne nous est que bénéfique. Ellen et son honneur son sauf, elle n’aura plus ce prétendant encombrant entre les pattes et pourra essayer de trouver l’amour d’elle-même, le vrai, comme elle l’aime l’appeler. Et puis toi mon cher frère, tu n’auras pas besoin de risquer ta vie pour le bien commun. En tout cas laissez moi vous dire que vous tirez d’abominable face. Allez donc vous couchez, ça ne pourra vous faire que le plus grand bien.
Nous nous regardâmes tous les trois, le stress s’était instantanément évaporé, comme s’il n’avait jamais été réellement présent. Nous ne voulions le laissez transparaitre, mais le soulagement était au rendez-vous. Je suis persuadée que la fin de la fraternité Harrington n’arrivera pas de sitôt, le destin était avec nous.
Cependant le corbeau n’était pas de notre avis, c’est pourquoi le lendemain dans les journaux de notre quartier, parut en première de couverture le titre scandaleux du déshonneur de Monsieur Hutchinson, ce rustre n’avait guère à faire de la réputation des nobles, quand il y avait des médisances, des rumeurs, il était le premier à en faire profiter. Il n’oublia donc pas de préciser que son départ avait sans doute un lien très proche avec sa prétendante du grand monde qui ne cessait de le rejeter alors qu’il était le seul à accepter une femme comme elle. Cet outrage me mit dans un sale état pour la semaine qui suivit.
je te remercie pour ce commentaire, je vais aller corriger mes fautes.
Pourrais-tu me dire en quoi ce chapitre est plus agréable à lire que les autres ? J'aimerai connaitre ton avis pour pouvoir corriger au mieux tout ceci durant la relecture.
Au plaisir !