Chapitre 2 - Cicatrices

Par Froglys

Je me réveillai avec un goût amer dans la bouche et une faim atroce. Les sensations dans mon corps me revinrent peu à peu, et je finis par ouvrir les yeux. Une créature se penchait sur moi. Ses grands yeux globuleux me fixaient. Son pelage blanc me rappelait vaguement le Yéti, personnage des livres pour enfants. Je me redressai brusquement, et nos corps entrèrent en collision.

— Aïe ! grogna-t-elle. Tu as la tête dure, toi !

Elle savait parler, mais… elle n’était pas humaine. En tout cas, à ma connaissance, aucun être humain n’avait de pelage. Ni de petites cornes sur la tête, soit dit en passant.

— Qui… êtes-vous ? balbutiai-je.

Ses pupilles orangées fixaient les miennes, tandis que sa tête s'inclinait légèrement d’un côté. Ce type, ou cette chose, était atypique. Ce qui me surprenait le plus, c’était de constater qu’il portait des vêtements humains. Il revêtait une chemise noire entrouverte qui laissait apercevoir son torse poilu, un pantalon large, mais n’était pas chaussé. Il marchait pieds nus.

Ah non…

Non, pas des pieds, mais plutôt des sabots. Assurément des sabots. Je détournai mon regard de ses pattes pour le poser sur sa tête. Il me regardait maintenant droit dans les yeux, mais un léger sourire gêné flottait sur ses lèvres. 

— S’il te plaît, arrête de me fixer comme ça.

— O… oui, oui, pardon.

La créature se détourna, ce qui me laissa encore plus perplexe. Une queue sortait de son bas par le haut.

— Attends, s’il te plaît ! Qu'est-ce que tu es ? Enfin, je veux dire… Tu n’es pas humain, mais tu ne sembles pas être un animal. Alors, quelle est ton espèce ?

— Je suis un demi-homme.

Il l’avait dit comme si c’était logique. Je ne pratiquais pas encore la magie et je ne pouvais pas énumérer toutes les créatures qui peuplaient ce monde. Bien sûr, j’avais des connaissances sur de nombreux animaux, mais je n’avais jamais entendu parler de demi-hommes. Il pourrait me tromper, et je ne le saurais pas.

— Donc, si tu es… un… demi-homme, tu dois forcément avoir un parent animal ?

— Je suis mi-homme, mi-tarse.

Un tarse, une créature intelligente qui ressemblait beaucoup à l'Homme, ne savait pas parler, mais se déplaçait sur ses pattes arrière et menait une vie presque identique à celle des humains.

— Et quel est ton nom ? tentai-je. 

Il ne dit mot.

Une personne entra par la porte opposée au demi-homme. Je me tournai la tête en sursaut, étonnée, et lorsque je voulus de nouveau regarder la créature, elle avait disparu. Elle n’était plus là, simplement évaporée. Je m’allongeai sur le lit en soupirant.

— Tu es enfin réveillée ? demanda la femme qui venait d’entrer. Ça me fait plaisir de voir que tu vas mieux. Quand je t'ai accueillie ici, hier, tu étais bien pâle et couverte de sang.

Elle était grande et mince, avec des yeux noirs. De grosses lunettes rondes reposaient sur sa tête aux cheveux bouclés. Elle portait une blouse blanche et un insigne « Mage soigneur Danie Scone ».

— Il y avait un homme avec moi à mon arrivée, demandai-je avant de continuer en la voyant acquiescer. Où est-il ?

— Ne t’en fais pas pour lui. Il va bien, il est actuellement dans une auberge au bout de la rue. Il attend de pouvoir te ramener chez toi. Mais, et toi ? Comment te sens-tu ?

J’avais mal à la tête et quelques courbatures. Ma gorge me brûlait pour une raison inconnue. Et la peau de mon ventre tirait un peu. Cependant, d’autres préoccupations me tenaient plus à cœur. Comme un souvenir inconscient. C’était vraiment étrange.

— Est-ce que je pourrais avoir à manger, s’il vous plaît ? demandai-je, un peu gênée.

— Je devrais pouvoir te dégoter ça, rit la mage. Mais avant tout, je vais devoir faire mon métier, si tu me le permets.

Elle m'offrit un clin d'œil avant de placer ses énormes lunettes sur son nez. Puis, elle sortit un petit globe de verre de sa poche.

— Allonge-toi, s’il te plaît.

Je ne me fis pas prier et rabattis mes coudes qui maintenaient jusqu’alors le haut de mon corps. Danie Scone plaça son outil au-dessus de mon abdomen avant de la lâcher. L’objet lévita seul et s’illumina dans une douce chaleur. La mage glissa sa main sur la boule et celle-ci se mit alors à refléter tout ce qui l’entourait. Dont mon ventre encore couvert d’un drap.

La soigneuse retira délicatement le tissu pour lui permettre de travailler. Je me découvris vêtue d’un pantalon et d’un haut blancs. Elle releva ce dernier. Un léger souffle sortit de sa bouche alors qu’un sourire admiratif et fier s’y dessinait.

— Ah ! Je suis très heureuse ! C’est complètement cicatrisé.

Je contemplais avec émerveillement la longue estafilade violette qui se reflétait dans la boule magique. C’était une marque indélébile. Mais, au moins, j'étais encore en vie.

— J’ai fait du bon boulot, se félicita-t-elle. Et je peux dire que ça n’a pas été facile. Ta blessure était étrange. Je ne sais pas comment tu t’es fait ça, et ça ne me regarde pas, mais tu as perdu pas mal de sang avant de parvenir jusqu’ici.

— Étrange ?

— Eh bien… J’ai eu l’impression qu’elle était déjà refermée, mais qu’on l’avait réouverte. Par là, je veux dire complètement cicatrisée. Et puis tu as une incroyable capacité de guérison. Vraiment inhumaine… Tu sais d’où ça te vient ?

Je ne m’étais jamais remise d’une blessure ou d’une maladie avec une telle facilité. Et du plus loin que je me souvinsse, mon frère tombait rarement malade quand je l’étais. Pourtant, lorsqu’il se blessait, il avait besoin de plusieurs jours, voire de plusieurs semaines, pour guérir. Quant à moi, je n'avais jamais connu de guérison ni de cicatrisation aussi rapide. De plus, j'étais sans doute l’enfant qui tombait le plus souvent malade de tout le village.

J’avais l’impression d’avoir changé, de ne plus être tout à fait la même.

Devant mon silence, elle sourit, gênée, et remballa son matériel, me permettant ainsi de me redresser.

— Merci…

— Oui, enfin, je te conseillerais de ne pas t’agiter, quand même. La médecine est fragile.

Elle se dirigea alors vers la porte.

— Je vais te chercher un truc à manger. Tu pourras trouver tout ce dont tu as besoin pour te laver et t’habiller derrière la seconde porte.

Sur ce, elle sortit. Désormais seule, le souvenir de mon frère surgit dans ma mémoire, m’étouffant toujours un peu plus.

Je pris quelques secondes pour observer la pièce, dont l’occupation des meubles était minimaliste. Ensuite, je glissai doucement hors du lit, cherchant quelque chose pour dissiper mes pensées.

Mes yeux se posèrent sur mes mains, puis ma tenue, je réalisai que quelqu’un avait eu à me changer. J’espérais que cela eut été la mage qui venait de sortir.

— Tu ne devrais pas t'inquiéter de ça. Ce n’est qu’un détail subtil.

Cette voix, je l’avais déjà entendue quelques minutes auparavant. Elle était rauque et timide. Je fis volte-face et la personne que je m’attendais à voir me sourit.

— Comment as-tu fait pour disparaître ? J’ai tourné la tête une seconde et tu n’étais plus là.

— Je me suis caché, a-t-il évidemment menti. Et sinon, tu comptes rentrer chez toi ?

Mes sourcils se froncèrent.

— Où voudrais-tu que j’aille ?

Il haussa ses épaules avant de se détourner de moi et s’approcher de l’unique fenêtre de la pièce.

— Quand tu seras prête à repartir, préviens-moi.

Il se retourna avant de sortir par la porte.

Passant à autre chose, j’entrai dans la pièce désignée par le mage et y découvris une salle de bain.

Je me plaçais face au miroir. J’avais une sale mine. Et encore, sale était un bel euphémisme. Mes cheveux étaient décoiffés, mes yeux rouges et gonflés, mon teint pâle et mes cernes allaient jusqu’à mon menton. Mes lèvres étaient fendillées et craquelées.

Je lâchai un soupir désespéré. Je jetai un regard autour de moi pour trouver une pile de vêtements. Il y avait une robe bleue, simple, et de fines chaussures en faux cuir. À côté de cela, on avait laissé la chemise blanche tachée de sang que je portais depuis quelques jours déjà.

Je l’attrapai, parcourue d’un frisson. Une intuition me disait que quelque chose manquait à la situation. Un fait.

Mes pensées se bousculaient encore dans ma tête lorsque la soigneuse revint. Nos regards se croisèrent par l'entrebâillement de l’entrée. Elle me sourit avant de poser le plateau-repas sur le lit. La porte se referma ensuite derrière elle.

Reposant la chemise marquée de liquide pourpre sec, je pris une tenue propre juste à côté. Fermant la porte et la verrouillant, je me glissai dans la douche et appuyai sur la rune insérée dans le mur. Tout d’un coup, un courant d’eau fraîche vint couler le long de mon corps. Cela me fit un bien fou. J'avais besoin de quelques minutes pour me remettre de ce soulagement.

En sortant, je jetai un regard vers mon reflet et me souris à moi-même. Je me ressemblais beaucoup plus, mais quelque chose me dérangeait. J’avais grandi ! Et de près d’une dizaine de centimètres. J’avais même désormais un semblant de poitrine. Ne comprenant pas ce qui m'arrivait, je fermai les yeux pour reprendre mon souffle, qui s’était emballé. En les réouvrant, je m'imposais l'idée qu’une explication logique derrière tout ça devait forcément exister. Tous ces changements me faisaient froid dans le dos. De nombreux mois semblaient s'être écoulés depuis mon dernier souvenir.

Une fois prête et mes cheveux châtains tressés grossièrement dans mon dos, je mangeai une pomme du plateau-repas. Elle était délicieuse, comme toutes les pommes. Je jetai le trognon dans un bac à fleurs près de la fenêtre et pris ma chemise sale avant de quitter la pièce. Je me retrouvai dans un couloir comportant une demi-douzaine de portes, dont la mienne. Je fis quelques pas sur la gauche pour tomber sur un large escalier. Je posai un pied sur la première marche. Une porte s’ouvrit et se referma, m’arrêtant un instant dans mon entreprise.

Le médecin qui s’était occupé de moi me sourit.

— Déjà debout et prête à reprendre la route ?

Je hochai la tête.

— Tu vas mieux ? Pas de douleurs ou autre souci ?

Allait-elle m’empêcher de partir ?

_ Non, ça va. Merci pour tout.

— Bien. Dans ce cas-là, tu pourras retrouver ton compagnon dans la taverne la plus proche, me congédia le mage. Au plaisir de ne plus te revoir.

Elle fit un clin d'œil et partit par une autre porte. Quant à moi, je me rendis à l’endroit qu’elle m’avait déjà désigné par deux fois.

L’air chaud de l’après-midi caressa ma peau. J’avais l’impression de ne pas en avoir profité depuis des lustres. Je fermai les yeux un instant pour imaginer une consolation à ma situation. Je fus surprise du visage qui me vint à l’esprit. Des traits que j’avais vus pour la première fois une heure plus tôt.

Un souffle balaya les quelques mèches de cheveux qui restaient sur mon visage. Mes paupières se soulevèrent. Face à moi, le village où j’avais trouvé refuge se dressait, fier. Je marchais sur une vingtaine de mètres avant de me retrouver face à la taverne du Cerf rouge. Je me rappelais cet endroit. J’y étais déjà venue avec ma mère à plusieurs reprises pour affaires. J’étais au village de Linkshady.

Cela voulait donc dire que je n’avais besoin que de six heures pour rentrer chez moi. On parlait de près de quarante kilomètres à cheval seulement !

Mon cœur se mit à battre rapidement. Je me sentais tellement soulagée et heureuse. Je n’étais réellement pas loin de chez moi. Mes émotions s’emballaient alors que j’entrais dans l’auberge. Elle était presque vide à cette heure-ci. Trois personnes étaient attablées en cercle et jouaient aux cartes. Mes pensées se tarirent cependant bien vite lorsque celui que je cherchais leva le nez de sa partie de cartes.

— Petite ! s’exclama le vieil homme plein d’énergie. On dirait que tu vas beaucoup mieux !

— Oui, répondis-je en faisant basculer ma tête de haut en bas. Encore merci pour votre aide.

— Oh, mais je n’ai pas terminé. J’ai promis de te ramener chez toi. Et puis à partir d’ici, ça ne me fait plus de si grand détour ! rit-il aux éclats.

Mes yeux aperçurent à côté de lui une chope d’alcool. Combien en avait-il bu ?

Malgré son ivresse apparente, il restait toujours vif d’esprit. Il se calma.

— Je ne suis pas soûl, très chère. Mais laisse-moi quand même une bonne heure pour me remettre de cette partie perdue.

Sur ce, il dévoila les deux cartes qu’il avait en main et retourna un valet de trèfle au centre de la table avant de grommeler un propos injurieux.

— Voilà. Qu’est-ce que j’avais dit ? soupira-t-il.

— C’est pas d’not’ faute si t’es aussi nul, mais faudrait p’t’être r’voir tes bases, vieil ami.

Celui de gauche commença à ramasser les cartes étalées sur la table avant de s’adresser au chevalier, répondant sûrement à une requête précédente.

— Va voir au village de Quoxley, au cabanon de l’infortune, et présente-toi comme un de mes amis. Ils pourront te renseigner.

Le garde acquiesça et se leva, à peine chancelant.

— Merci pour votre temps. Je vous laisse. Au plaisir.

Il se dirigea vers la sortie en attrapant mon poignet. Quelques mètres plus loin, il lâcha ma main sans pour autant cesser d’avancer.

— Bien. Alors ! Prête à rentrer chez toi ?

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Rimeko
Posté le 16/12/2024
Hello Froglys !
Comme d’autres plumes avant moi (je les vois dans les commentaires), je viens par ici avec les Histoire d’Or…. (oui, j’ai du retard. chut)

Quelques remarques au fil de ma lecture
Chapitre 1
“La cause de toute cette pagaille semblait tout juste avoir été retirée" … pagaille ? pour parler du meurtre de toute sa famille, et le fait de s’être fait poignarder, je doute que ce soit le bon terme…
“Emplit (empli) de regrets et de mirage(s ?)”
“malgré que son frère lui adressa un discret sourire de victoire” Malgré que, ça ne se dit pas ^^ Soit c’est “malgré le discret sourire que son frère lui adressa”, soit c’est “bien que son frère lui adressât" (subjonctif…)
“les deux enfants commençaient à douter de l'avenir de leurs parents" C’est… une façon un peu trop édulcorée, je pense, de dire qu’ils les pensent morts.
“La chose leva la dague" Une dague c’est une petite lame, or tu parles de “longue lame” juste au-dessus…

Chapitre 2
“La lame n’avait pas l’air d’avoir touché d’organes vitaux, sinon je serais morte sur le coup” Alors, on a besoin de notre foie pour vivre, mais s’il est touché ça va prendre un bon moment pour en mourir… Les “organes vitaux” ce n’est pas que le cœur + poumons, hein.
“Recoudre la plaie serait trop douloureux, il faudrait t’endormir” C’est pas si douloureux que ça, de recoudre une plaie. Pas beaucoup plus que de marcher avec un trou dans le ventre, en tous cas… Et puis, la douleur importe peu quand il s’agit de faire en sorte que la personne ne se vide pas de son sang quoi.
“Je n’ai fait que te recoudre grossièrement” La douleur aurait dû la réveiller…
“Il ne savait pas que ma famille avait été assassinée" Mais ?? elle lui a raconté l’histoire pourtant ?? Qu’est-ce qu’elle a bien pu lui dire si ce n’est que sa famille avait été tuée ?

Chapitre 3
“des fines chaussures en faux cuir” J’suis pas sûr’e que le faux cuir existe dans un monde… médiéval ? Vu que c’est fait de plastique…
“Reposant ma chemise marquée de liquide pourpre sec” Un “liquide sec”, c’est un peu un oxymore. En plus, le sang devient brun en séchant.
“J’avais même désormais un semblant de poitrine" Et elle n’a pas remarqué ça en se lavant ?
“Combien en avait-il bu(es) ?”
“Mais laisse-moi quand même une bonne heure pour me remettre de cette partie perdue." Euh, ils partent cinq minutes après ??

En dehors des chipoteries plus haut, ma dernière critique concerne sa culpabilité à “avoir pourrir la semaine” du chevalier dans le chapitre 2 (en plus, l’idée est assez redondante) : euh, cocotte (ton personnage, pas toi-l’autrice, je ne me permettrai pas), t’es en train de mourir à plus ou moins petit feu, je ne pense pas que ça devrait être ta préoccupation première actuellement ! Surtout que le taf’ des chevaliers, c’est généralement de protéger et d’aider les gens, c’est pour ça qu’ils sont payés et qu’ils vivent globalement mieux que les paysans et tout…
En tous cas, toute cette histoire commence sur les chapeaux de roues, on a pas le temps de s’ennuyer ! Et je n’ai pas vu passer ces trois chapitres, avant que le marathon des Histoire d’Or m’appelle ailleurs…
Tu introduis plein de choses intéressantes, que ce soit le mystère autour du pourquoi de la mort de sa famille, ou celui plus épais encore de qu’est-ce qui s’est passé pour qu’elle se réveille au milieu des bois avec une plaie au ventre à moitié cicatrisée et ce que je suppose être une amnésie partielle, mais aussi quelques éléments plus discrets comme le demi-homme, la discrète magie qui semble inhérent et à ce personnage, et à ta narratrice, et cette impression qu’elle a d’avoir oublié quelque chose… Tout ça donne un début bien intriguant, qui me donne envie de découvrir la suite ^^
Froglys
Posté le 22/12/2024
Heyyy ^^

Tout d'abord, merci énormément pour ton commentaire ! Tes "chipoteries" ont été étudiées et travaillées avec la plus grande attention. Et vraiment merci

Je vais essayer de retravailler la partie soin pour peut-être la rendre plus réaliste.

Ravie que ces premiers chapitres t'aient suffisamment plu !

J'espère te retrouver sur la suite mais sinon, encore merci pour ce commentaire super utile !
MrOriendo
Posté le 26/11/2024
Hello Froglys !

On retrouve Anthéa qui se réveille dans un dispensaire. Il semblerait qu'en dépit de ma méfiance, le garde William lui a bel et bien sauvé la vie. J'ai bien aimé la description du demi-homme, tu l'introduis tout en douceur mais en gardant une large part de mystère à son sujet. Moi, il m'a fait tout de suite penser à un faune. J'imagine qu'il n'arrive pas là par hasard et qu'on le recroisera plus tard dans l'histoire. Peut-être même a-t-il un rôle à jouer dans la guérison miraculeuse de la fillette et la distorsion temporelle qui l'entoure.
J'ai l'impression qu'elle s'est réveillée des années plus tard, qu'elle a grandi (sans doute a-t-elle 15 ou 16 ans, à en juger par sa nouvelle morphologie ?) et qu'elle souffre d'une amnésie qui lui donne l'impression que sa famille vient juste d'être tuée. Peut-être a-t-elle subi une seconde blessure qui a éveillé son traumatisme et l'a replongée dans le souvenir de la première... Tout cela ne sont que des hypothèses, en tout cas c'est intrigant et on a envie de comprendre ce qui se passe.

Au plaisir,
Ori'
Froglys
Posté le 27/11/2024
Re ! ^^

Oui ! Je me suis inspirée des faunes (et surtout Grover de Percy Jackson) pour créer le demi-homme.

Tu fais des suppositions très intéressantes et j'espère que tu continueras suffisamment pour en avoir les réponses ^^

En tout cas merci pour ton commentaire

Au plaisir ^^
MrOriendo
Posté le 27/11/2024
Pour l'instant je vais poursuivre ma lecture sur les autres récits des Histoires d'Or, afin de pouvoir voter dans les délais impartis. Mais je reviendrai tranquillement après pour découvrir la suite ;)
Isapass
Posté le 25/11/2024
Apparemment, il s'est passé beaucoup plus de temps que ce que croit la narratrice. Ça va faire beaucoup de mystères à résoudre. J'espère que William est vraiment sympa et qu'il ne va pas se révéler malhonnête !
Bravo pour cette histoire terminée en tout cas, je te souhaite qu'il y en ait plein d'autres !
Froglys
Posté le 26/11/2024
Et recoucou !

Oui effectivement, ça fait travailler les méninges, autant pour le personnage que pour le lecteur ^^

Merci pour tout ^^

Au plaisir !
Edouard PArle
Posté le 24/11/2024
Coucou Froglys !
Ca a l'air d'un chapitre de transition mais il n'est pas à mon avis pas innocent. Je trouve l'ambiance générale et les pensées de la narratrice de plus en plus étranges. C'est comme si elle avait oublié la mort de ses parents, ce qui répondrait à ma question sous le précédent chapitre. Et puis cette blessure guérie, ces phénomènes avec la feuille. C'est vraiment hyper étrange, ça donne envie de tourner la page pour tout tirer au clair.
Une lecture vraiment mystérieuse jusqu'ici, bien joué pour ça !
Une petite coquille :
"J’avais l’impression de ne pas en avoir profiter" -> profité
Un plaisir,
A bientôt !
Froglys
Posté le 24/11/2024
Encore bonjour ! ^^

Je suis heureuse que ce que je souhaite retranscrire soit ressentit par les lecteurs !

Merci tous ces commentaires, en espérant que tu continues suffisamment pour avoir les réponses à tes questions ^^

A bientôt je l’espère !
Cynia
Posté le 13/11/2024
Bonjour,

J'ai bien aimé les descriptions des personnages. Pas trop long, mais avec suffisamment de détails pour se représenter la scène et un style facile à lire.
Froglys
Posté le 16/11/2024
Heyyy

Merci beaucoup pour ton retour !
J'espère que l'histoire te plaît ^^
Bleiz
Posté le 03/07/2024
Salut Froglys,

J'ai l'impression d'avoir lu Anthéa quelque part, dans une ancienne version peut-être ? En tout cas, l'univers qui se dessine me plaît beaucoup et son personnage principal aussi. À onze ans, elle paraît quand même très mature, bien qu'elle soit perdue entre ses souvenirs et cet étrange changement de lieux. Et maintenant le demi-homme !

Quelques remarques : parfois, les dialogues me semblent manquer de naturel. Je pense que c'est en partie dû au manque de virgules, et en partie à cause du type de langage utilisé. Je le trouve un peu trop soutenu par endroit, par exemple "Bonjour monsieur, savez-vous où est le garde qui m’a amenée ici ?". Elle vient de se réveiller, elle devrait être déboussolée et chercher des infos directement, et du coup la politesse ne me semble pas correspondre avec la situation. Sauf si elle se comporte comme ça parce qu'elle a peur et que la politesse lui sert d'armure, auquel cas il faudrait le préciser avec un peu de description. Je pense qu'en l'étoffant un peu, ton chapitre sera encore plus vivant :)

À bientôt !
Froglys
Posté le 05/07/2024
Salut ^^

Tout d'abord, merci pour ton commentaire ^^ Cela me fait vraiment plaisir

Oui, Anthéa a fait son apparition dans d'anciennes versions mais il ne me semble pas sur cette plateforme.

J'espère que la suite te plaira tout autant et qu'elle t'apportera de nouvelles informations sur les évènements !^^ Le demi-homme est un de mes personnages favoris ! J'ai hâte de le développer encore plus.

Concernant tes remarques sur les dialogues, je comprends tout à fait ce que tu veux dire. On m'en avait déjà fait des remarques et j'avais essayé d'adapter du mieux possible mais apparemment, il y a encore certains passages à revoir. Je vais étudier le tout pour y ajouter des virgules, peut-être que ça aidera. Aussi, ton exemple est très parlant, je vais retravailler ce passage pour refléter son état de confusion tout en tenant compte de sa politesse, peut-être en ajoutant des éléments de description pour montrer pourquoi elle réagit ainsi.

Merci encore pour tes précieux conseils, ils vont m'aider à améliorer mon récit. J'espère que la suite te plaira encore plus !

À bientôt !
Vous lisez