CHAPITRE 2
- cinq écailles d’anguille bleue -
Marco ne savait plus trop comment se sortir de cette situation. La petite fille, Lili, n’avait toujours pas bougé et lui n’avait pas cessé de creuser ; mais il commençait à en avoir marre. Le poids du regard naïf et insistant de l’enfant commençait à lui peser. Il n’était plus plongé dans son jeu comme il aimait l’être. Il entendait autour de lui les vacanciers parler, rire, courir parfois. Il percevait leurs jeux de balles, leurs pieds frottant le sable, les familles nageant et s’arrosant. Le cri d’une enfant au loin suivi d’un rire éclatant. Les plaintes d’un petit garçon qui ne voulait pas porter son t-shirt malgré le soleil et les recommandations de ses parents. Il n’y était plus du tout.
Aussi, lorsqu’il entendit au loin les premières notes caractéristiques de la guitare de Bassim qui venaient de s’installer sur la plage comme elles le faisaient si souvent, Marco décida qu’il était temps de ranger sa pelle dans son seau et de passer à autre chose.
— Tu ne creuses plus ? demanda Lili.
— Non c’est bon, c’est assez grand.
Il s’épousseta les vêtements et reprit :
— Tu sais ce que c’est un appeau à vent ?
— Un quoi ?
— Un appeau à vent.
— Non, dit Lili.
— Bon ben viens, tu vas m’aider à trouver des écailles.
— Des écailles ?
— Oui, des comme ça.
Pour illustrer ses propos, Marco ouvrit le scratch de l’une de ses nombreuses poches et y plongea la main.
Il la ressortit et l’ouvrit ; dans sa paume, quatres éclats de bleu nacrés, de la forme et de la taille de grands ongles. Lili s’approcha, intriguée.
— C’est quoi ? demanda-t-elle.
— Des écailles de grandes anguilles bleues.
Lili leva des yeux étranges vers lui.
— Tu les as trouvé où ?
— Sur la plage, dans le sable, dit Marco. On en trouve parfois au bord de l’eau si on cherche bien. Je les ramasse pour Bassim. Tu connais Bassim ?
— Tout le monde connait Bassim. C’est des coquilles ? demanda Lili.
— Non je te dis, des écailles d’anguilles bleues. J’en ai quatre, il m’en manque une, Bassim en veut par cinq.
— Pour quoi faire ?
— Tu verras, répondit Marco en marchant vers le bord de l’eau. Il me faut en trouver une dernière, tu m’aides ?
— Mais quel rapport avec l’appeau à vent ?
— Tu verras je te dis. Tu m’aides ou pas ?
Lili n’hésita pas longtemps.
— D’accord, dit-elle ravie.
Concentrés et les yeux rivés vers le sol, les deux enfants parcoururent le front de lac, côte à côte, au milieu des vacanciers se ruant à l’eau. Régulièrement, Lili et Marco se penchaient, enthousiastes, lorsque l’une ou l’autre pensait avoir repéré quelque chose. Mais ce n’étaient pour l’instant que bouts de plastiques, morceaux de coquillages ou reflets étranges sur le sable. Les sandales de Marco marquaient chacun de ses pas d’un claquement volontaire ; Lili se déplaçait aussi silencieusement qu’un chat. De temps en temps, l’eau du lac venait s’étendre mollement pour venir leur lécher les pieds, avant de se retirer sans plus de conviction.
— Tu en as déjà vu des anguilles bleues ? demanda Lili, les yeux toujours portés vers le sol.
— Non, dut avouer Marco. Parce qu’elles vivent au milieu du lac, là où c’est profond.
— Oh. Comment tu sais qu’elles existent alors ?
— Je t’ai dit, c’est Bassim qui me l’a dit.
— Et comment il sait lui ?
— Ben… il sait plonger. Les adultes savent plonger et aller où c’est profond, alors il en a vu.
La réponse sembla satisfaire Lili car elle n’en posa pas d’autre. Mais un léger sourire s’était posé sur ses lèvres que Marco ne sut pas interpréter.
La recherche se fit longue ; ils ne trouvaient pas de cinquième écaille. Au fond de lui, Marco aurait peut-être bien aimé que Lili se lasse et retourne auprès de ses parents, qui devaient sans doute bien être là, quelque part, à bronzer ou à lire sur la plage. Mais non, la petite fille ne perdait pas courage et continuait sans se lasser sa recherche méticuleuse à ses côtés. Puis tout à coup :
— Là ! s’écria-t-elle en se précipitant de quelques pas en avant pour ramasser quelque chose.
Elle se releva en tenant fièrement entre ses doigts une petite coquille bleue.
— Oui s’en est une ! s’exclama Marco en s’emparant de la trouvaille. Parfait, allons voir Bassim.
Ils coururent entre les serviettes et parasols, entre les jets de balles et de volants, entre les bronzeurs et bronzeuses torses nus. Ils dépassèrent la cahute du vendeur de glace, celle du vendeur de souvenirs. Puis d’un coup, Marco ralentit. Bassim était là, un peu plus loin, jouant de sa guitare et le jeune garçon ne voulait pas l’aborder en haletant. Alors il avança tranquillement dans les derniers mètres, tentant de retrouver une respiration naturelle.
Le style est fluide. Agréable.
Petite coquille (à défaut d'écaille d'anguille ^^) :
Oui s’en est une => Oui, c'en est une.
ah oui tu as raison pour la coquille, je vais corriger ça : )
Je suis contente que le personnage de Lili fonctionne jusqu'ici, merci beaucoup pour ton commentaire et tes encouragements !
itchane
Ca continue à rester mignon ! Bassim fait office de grand frère pour les petits ça a l'air mignon. Surtout quand il s'arrête pour ne pas paraître essoufflé devant une figure qu'on admire ! C'est trop chou !
Merci encore pour tes messages,
haha, oui, Bassim c'est un peu l'animateur populaire des colos de vacances ^^"
La grande force de ton récit, c'est vraiment l'authenticité des dialogues. J'y vois une scène de la vraie vie tant j'y crois. Je suis conquis par Lili, toujours plus adorable. Et Marco n'en finit par d'être joueur et vif d'esprit.
Et qui est donc ce Bassim ?
Je file lire la suite.
Artichaut
Merci pour ton passage ici et ton commentaire : )
J'espère que la suite te plaira ! : )
Le dialogue entre Marco et Lili est vraiment chouette. On en sait toujours assez peu sur la petite fille mais c'est aussi ce qui fait le charme de son personnage ! Tu introduis désormais Bassim, que Marco semble porter en haut estime... Forcément, ça suscite la curiosité. Pourquoi cette quête haletante des coquilles bleues ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'appeau à vent. Marco est pas cool de pas répondre aux questions )=
Mes remarques :
"Marco ne savait plus trop comment se sortir de cette situation. La petite fille, Lili, n’avait toujours pas bougé et lui n’avait pas cessé de creuser ; mais il commençait à en avoir marre." j'adore xD
"Aussi, lorsqu’il entendit au loin les premières notes caractéristiques de la guitare de Bassim qui venaient de s’installer sur la plage comme elles le faisaient si souvent," l'accord m'a un peu perturbé, j'ai eu l'impression que tu accordais avec guitare mais en fait c'est avec notes ?
"De temps en temps, l’eau du lac venait s’étendre mollement pour venir leur lécher les pieds" joli ! on dirait que le lac est un chat xD
Je continue !!
Merci beaucoup de ta lecture et de tes commentaires ^^
Haha oui, il y a pas mal de mystères dans ce chapitre, mais normalement les réponses arriveront assez vite : )
Merci beaucoup pour tes remarques !
Chapeau ! C'est toujours aussi attendrissant et on se laisse émerveiller en même temps que les deux petits protagonistes, si pleins de curiosité <3
merci mille fois pour ton commentaire qui me fait très plaisir ! : )
Je trouve vraiment que tu réussis à nous entraîner avec les deux enfants. J'ai l'impression d'être Lily et de m'émerveiller aussi de ce que raconte Marco.
Je ne comprends pas par contre pourquoi il lui propose de venir alors qu'il se plaint avant et après de sa présence. Pour avoir l'air de savoir plus de choses ?
Ici "lorsqu’il entendit au loin les premières notes caractéristiques de la guitare de Bassim qui venaient de s’installer sur la plage comme elles le faisaient si souvent" je ne vois pas très bien ce que désigne le "elles" de "elles le faisaient si souvent".
Finalement, je me suis demandée si c'était le vent qui poussait l'eau du lac pour lécher les pieds des enfants. Après je n'y connais vraiment rien en lac.
J'aime beaucoup comment tu réussis à parsemer les recherches de Marco et Lily de tant de petits détails qui font vivre ce lac en vacances.
Hâte de rencontrer Bassim !
Haha, tu n'es pas la seule personne à faire cette remarque pour Marco dont le comportement peut sembler ambigu... je crois qu'il est surtout question d'une forme de flegmatisme de sa part, il joue au gamin cool qui se plaint de tout, tout en prenant tout de même son parti de la situation. Je ne sais pas si c'est à retravailler ou pas, j'y réfléchirai : )
Merci beaucoup de ton commentaire ! : D
Merci de passer par ici ^^
Et merci pour ton commentaire qui me fait très plaisir !
Je suis férue de réalisme magique, j'en mets dans un peu toutes mes créations, haha, ce doit être le fil rouge que tu penses percevoir : )
C'est très chou cette recherche d'écailles bleues, ça donne un petit goût de chasse au trésor et de créature fantastique ^^ Et puis Lili a elle aussi un côté assez mystérieux, je suis très curieuse d'en découvrir plus à son sujet !
Je me posais une petite question, Marco paraît très râleur par rapport à la présence de Lili, mais dans la mesure où il s'ennuie, est-ce qu'il ne devrait pas au contraire être content et profiter d'avoir une partenaire de jeu ?
À très vite !
Oui tu a raison il y a une sorte d'ambiguïté chez Marco. Il se plaint de s'ennuyer mais ne sait pas pour autant comment accueillir Lili car il est assez solitaire de nature... et puis il aime se plaindre en général aussi ^^"
Ce n'est pas évident à mettre en scène, j'y réfléchirai lors d'une éventuelle réécriture, merci de ta remarque ! : D
Cette recherche d'écailles d'anguilles bleues a un côté presque fantastique, on dirait presque qu'ils recherchent tous les deux le squelette d'une créature qui n'existe plus ou n'a jamais existé ahah
Cette histoire a quelque chose de flottant, d'onirique, je ne saurais pas trop expliquer pourquoi mais c'est prenant en tout cas !
Lili est toujours aussi mystérieuse aussi.
Je me lance dans le 3ème chapitre ;)
Oui cette histoire est teintée de réalisme magique, comme beaucoup de mes écrits, et cela ne fait que commencer ^^
Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis ravie que cette ambiance te plaise : )
J'espère que le chapitre suivant te plaira ! : )
Je suis intriguée par cette histoire d'appeau à vent et d'écailles bleues !
Ce chapitre se lit encore plus facilement que le premier, et ici, pas de soucis d'âge, les enfants ont l'air d'être des pré-ados (genre, environ 9-10 ans), et Lili semble cacher des choses, ce qui est tout de suite intéressant.
A noter que j'ai trouvé un peu curieux la façon dont Marco semble un peu gêné par la présence de Lili, alors que peu de temps auparavant, il se plaignait de ne pas avoir d'autres enfants avec lesquels jouer ?
PS : je viens de lire les autres commentaires rapidement et je vois que Lili est censée être plus jeune que Marco ? Je pensais clairement qu'ils avaient le même âge, je n'ai pas senti cette différence d'âge à la lecture.
haaaa, encore cette histoire d'âge, là pour le coup l'âge de Lili finira par s'expliquer par la suite, mais dans l'idéal je l'imagine tout de même plus jeune que Marco. Je vais réfléchir à comment rendre cela plus évident.
Merci beaucoup pour ton commentaire très utile, je note tout et je verrai cela en réécriture : D
Franchement, j'ai super envie de continuer. Mais l'heure file et j'aimerais aussi écrire un peu. Mais je suis persuadée que si j'avais du temps... je dévorerais tout d'une traite. ^^ C'est très doux, poétiquement enfantin.
Marco aurait-il le bagou pour cette Bassim ?
Petits trucs relevés/proposés :
Je suis amoureuse de ce titre de chapitre ^^
— Non c’est bon, c’est assez grand. -> Non, c'est bon, ?
Il s’épousseta les vêtements et reprit : -> Il épousseta ses vêtements ?
— Tu verras je te dis. Tu m’aides ou pas ? -> Tu verras, je te dis. ?
Régulièrement, Lili et Marco se penchaient, enthousiastes, lorsque l’une ou l’autre pensait avoir repéré quelque chose. -> Les dames d'abord, j'adore ^^ Je m'amuse aussi à faire ça.
Mais ce n’étaient pour l’instant que bouts de plastiques -> Ce n'était ? Ce n'est pas un accord avec le ce = cela = il ?
Et comment il sait lui ? - > sait, lui ?
— Oui s’en est une ! - > C'est est une ? (Cela en est une ?)
Merci pour ce partage ^^ à bientôt !
Merci encore te ta présence ici sur ce texte et pour ton commentaire. Je prendrais le temps de faire toutes les petites corrections ^^
Haha, je ne dis rien pour Bassim, tu le (car oui, c'est un "il") rencontrera dans le chapitre suivant ; )
Merci encore pour ton commentaire qui me fait chaud au cœur ♥
Je suis ravie de découvrir cette histoire ! <3 Je m'étais presque précipitée dessus en découvrant la splendide couverture, qui me rappelle un peu "Ponyo sur la falaise". J'aime beaucoup ces premiers chapitres, avec cette ambiance enfantine et de vacances. Ces deux chapitres sont assez contrastés l'un par rapport à l'autre : dans le premier, Marco semble seul au monde à creuser et dans le second, on se rend compte que le lieu est habité, qu'il y a plein de gens, de bruits partout. Le contraste est intéressant, ça met un accent sur la concentration de Marco met dans son activité et sur sa proportion à être perdu dans son monde. Je ne sais pas si c'était volontaire, mais ça rend bien :)
J'ai seulement deux coquillettes de chipotage :
- "Aussi, lorsqu’il entendit au loin les premières notes caractéristiques de la guitare de Bassim qui venaient de s’installer sur la plage comme elles le faisaient si souvent, (...)" Ce n'est pas Bassim qui s'installe sur la plage, plutôt que les notes ?
- "Mais un léger sourire s’était posé sur ses lèvres que Marco ne sut pas interpréter." Ce n'est qu'une suggestion, mais je trouve que la phrase sonnerait mieux ainsi : "Mais un léger sourire, que Marco ne sut interprété, s'était posé sur ses lèvres".
Merci pour ce récit tout doux, je vais poursuivre ma lecture avec plaisir ! <3
Pluma.
Cela me fait très plaisir de te voir passer sur "Lili".
Je suis contente si ce début t'a plu, c'est vrai qu'il y a un fort contraste entre le chapitre 1 et le 2, pour tout avouer je n'ai pas vraiment fait exprès, cela m'a même été un peu reproché par d'autres plumes, mais cela semble fonctionner tout de même d'une façon ou d'une autre alors, haha ^^"
J'avais hésité à corriger, mais au final je trouvais cela mieux comme c'était, heureusement tu es là pour confirmer ce choix : )
Merci pour les remarques de détail, je vais voir comment corriger cela : )
Et merci encore d'être passée par ici ^^
L'ambiance de ton texte est toujours aussi mélancolique. J'ai aimé le mystère qui s'installe autour de cet appeau et de cette écaille. On est comme Lilli, intrigué.
J'ai été surprise de découvrir tout ce monde autour d'eux. Dans la première partie, on ne dit nulle part que la plage est bondée et j'avais imaginé, tout au contraire, une plage déserte où il était rare de pouvoir se faire des amis.
La voix de Marco s'entend bien dans cette partie. Tu donnes justes ce qu'il faut de détails à mon goût. J'ai noté une seule phrase : "Le poids du regard naïf et insistant de l'enfant..." Si c'est Marco qui pense, il ne qualifiera pas Lilli d'enfant, à moins qu'elle soit beaucoup plus jeune que lui, soit : "l'autre enfant", soit "Lilli".
A bientôt
Merci beaucoup pour ton message très encourageant ^^
Tu as tout à fait raison pour tes deux remarques, je devrais peut-être signifier d'une façon ou d'une autre dès le chapitre 1 que la plage est pleine de touristes pour ne pas créer ce décalage qui fait peut-être étrange... je note !
Et je note aussi cette histoire de vocabulaire, c'est vrai que "l'enfant" du pdv de Marco c'est un peu bizarre ^^"
Je vais réfléchir à ce que je pourrais faire.
Merci beaucoup pour ton commentaire ! : )
Je me dis que je vais essayer de me pencher un peu sur les récits jeunesses, je suis contente d'avoir trouvé le tien ♥ Ce petit parfum de plage est très agréable, et ce petit garçon un peu enlisé dans son mensonge qui commence à s'ennuyer de creuser xD C'était vivant et très mignon !
Bonne continuation !
Merci d'être passée sur "Lili" et d'avoir pris le temps de commenter ^^
Oui, un petit parfum de vacances qui est de saison (enfin bientôt : P) avec ces aventures de plages, j'espère que la suite sera à la hauteur : )
Merci encore !
Et cette petite lili qui parle peu et pourtant qui est très présente dans ton texte!
Je confirme mes propos de mon précédent commentaire, Marco paraît tellement mûr pour son age! On pourrait presque en oublier qu'il est encore enfant.
Je suis curieuse de savoir à quoi peuvent bien servir ces écailles d'anguille...
Merci beaucoup pour ton commentaire si encourageant ^^
C'est vrai que le curseur n'est pas facile à placer pour mettre en scène les enfants, je pense que le côté "mûr" est dû à ma plume à moi que je n'ai pas (ou presque pas) changée par rapport à mes récits adultes. J'espère que cela fonctionne tout de même dans l'ensemble et au pire, je rééquilibrerai tout cela en phase de réécriture : )
Merci encore pour tes commentaires !
itchane
Je suis très admirative, parce que j'ai envie d'écrire des textes pour cet âge-là, ces enfants-là, ceux qui veulent dévorer de l'aventure à leur échelle, mais je n'arrive pas tout à fait à trouver le bon langage, et le tien me paraît parfait : il n'est ni condescendant, ni hors de portée. Il est exactement là où ils peuvent le trouver savoureux, drôle et compréhensible. Double bonus : je suis en plus très intriguée par cette histoire d'anguilles et de trésor imaginaire et de Bassim et de plongée et de petite fille. (Okay, je vais dîner maintenant, cesse de me distraire.)
Au fil de la lecture :
→ J'aime beaucoup ce titre de chapitre.
→ "Tu verras je te dis." Je mettrais une virgule.
→ Il marche très bien, ce dialogue à hauteur d'enfants, où on en révèle un peu puis on fait des mystères, une sorte de donner et reprendre où il faut être intéressant et en même temps ne pas trop en dire, faire durer le suspense.
→ "Mais un léger sourire s’était posé sur ses lèvres que Marco ne sut pas interpréter." Quelque chose me chiffonne dans cette formulation. Elle m'a semblé un peu trop entortillée. Il y aurait plusieurs façons de la simplifier, je pense.
→ "Marco aurait peut-être bien aimé que Lili se lasse et retourne auprès de ses parents, qui devaient sans doute bien être là" Est-ce que c'est intentionnel la répétition "peut-être bien" et "sans doute bien" ?
→ J'adore ce dernier paragraphe. Tu peins le monde par toutes petites touches, de façon organique, pendant un déplacement. Et puis, ce détail qui veut tout dire sur Marco : ralentir pour ne pas avoir l'air d'être essoufflé.
→ La suite ! La suite !
merci d'être restée sur "Lili" et d'avoir continué ta lecture ^^
Alors pour le ton et le style, je crains de n'avoir aucun mérite car à vrai dire j'écris sans y penser du tout, haha.
J'ai conservé ma façon d'écrire normale, la même que pour mon roman adulte "Miroirs d'eau" mais simplement en me mettant dans la tête du perso principal (Marco) puisque je suis en point de vue interne. Et je pense que c'est juste cela la différence, moins de figures de style un peu complexes et une vision du monde un poil plus naïve... et c'est tout ^^"
J'ai tellement peu réfléchi et théorisé sur la chose que je suis ravie d'apprendre que cela fonctionne du coup ! C'est... de la chance, du coup ? x'D
Merci encore pour tes prises de note dans le détail, je garde précieusement et reviendrai sur tout cela en phase de correction/réécriture : )
à plus !
Et je me pose aussi des questions sur Lili.
L'ambiance de cette plage, avec les notes de guitare, on s'y croit ! et c'est si doux <3 Je me demande quel âges ils ont, est-ce que leurs parents les surveillent de loin, quand même ?
Merci pour ton message et ta fidélité à venir me lire ^^"
Je en pense pas préciser les âges dans le texte, mais ils sont très jeunes dans ma tête, genre 8-9 ans pour Marco et 5-6 ans pour Lili, mais oui, pas de panique, on verra les parents ^^
J'espère que la suite sera autant convaincante, les débuts sont toujours plus faciles que de faire tenir le tout sur la longueur :')
Merci encore ♥
Adorables ces personnages ! :) Ca me fait un peu penser à Ponyo sur la falaise ^^
Et la couverture est vraiment belle !
Le résumé m’a beaucoup intriguée et j’ai très envie de voir évoluer la relation des deux persos, je lirai la suite avec plaisir quand tu la posteras !
A bientôt ;)
oh merci beaucoup maanu : )
Oui on ne va pas se mentir, les Ghibli sont une grande référence plus ou moins consciente dans ce que j'écris. Je ne cherche pas la ressemblance mais clairement, les avoir tous vus et revus, ça influence forcément ^^"
Merci pour la couverture, j'y ai passé un certain temps, haha, je suis contente si elle donne envie : D
À très bientôt !
(PS : je n'ai pas oublié "Les Engourdis", j'ai juste eu une IRL fort chargée... mais je compte bien aller lire la suite dès que je le pourrai !)