CHAPITRE 3
- Bassim -
Il jouait de sa guitare, ses doigts fins sautillant de corde en corde et ses bijoux tintinnabulant au gré du tempo. À ses poignets et autour de son cou, certains de ses bracelets et colliers étaient faits d’éclats bleus que Marco, et maintenant Lili, connaissaient bien.
Pour Marco, Bassim était parfait. Presque trop d’ailleurs, c’en était intimidant. Sa peau d’argile roulant et chatoyant au soleil, ses yeux plus noirs que le fond d’un puits et cerclés d’un épais trait de crayon pour les rendre encore plus intenses, sa tignasse de tresses, de perles et de mèches folles. Il faisait partie intégrante de la mythologie du lieu, du décor, des vacances au Lac de la Tortue. Il bénéficiait de la popularité qu’ont les animateurs et du respect qu’ont les maîtres nageurs, tout en n’ayant jamais grand chose à faire ni dans un cas ni dans l’autre car il ne se passait jamais rien ici. Alors on le trouvait souvent posé sur la plage, jouant de la guitare, se faisant admirer.
Parfois, en sa présence, Marco avait honte de n’être qu’un enfant ; un ridicule gamin sans doute pas très intéressant. Mais cette fois, il avait de quoi plaire. Alors il attendit patiemment que Bassim finisse son morceau pour oser l’interpeller.
Lili s’était arrêtée un peu à distance, hésitante. Sans doute ne le connaissait-elle pas assez, se dit Marco. Lui, depuis le temps, avait fini par prendre l’habitude de venir lui parler. D’une certaine manière, l’enfant et l’animateur avaient en commun de faire un peu partie du paysage du Lac de la Tortue.
Les dernières notes du morceau s’envolèrent puis se dispersèrent. Alors Bassim tourna tranquillement la tête vers Marco et lui sourit.
— Salut, dit-il.
— Bonj… Salut, dit Marco, fier de montrer à toute la plage qu’il connaissait Bassim.
— Que puis-je pour toi ? demanda l’animateur posément.
— J’ai trouvé des écailles de grandes anguilles bleues, dit Marco qui les présenta à Bassim.
— Fais voir ?
L’animateur se pencha et saisit l’une d’entre elles pour mieux l’observer.
Marco était très fier de lui.
— Il y en a cinq ! dit-il en bombant le torse.
— Je vois ça. Elles m'intéressent, je les prends ! Que souhaiterais-tu en échange ?
— Un appel de l’appeau à vent, répondit Marco enthousiaste.
— Encore ? Tu demandes toujours la même chose. Tu ne veux pas plutôt un bracelet de coquillages ou écouter la Mer des Sables dans la conque ?
— Non, je veux un appel de l’appeau à vent, soutint Marco.
Bassim sourit à pleines dents.
— D’accord, viens.
Marco vint se placer au côté de Bassim, face au lac et fit signe à Lili d’en faire autant. La petite fille approcha et se mis à côté de lui, le regard plein de questions.
Bassim posa la main sur ses nombreuses breloques et colliers pour extraire l’un d’entre eux : une fine corde au bout de laquelle se trouvait un étrange petit instrument. Une sorte de sifflet en bois, mais à la forme tarabiscotée, comme taillée à la main et naïvement décorée de couleurs vives.
— Ça ne marche que s’il y a du vent dans les parages, précisa Bassim. Si tu utilises un appeau à canard en haut d’une montagne enneigée, aucun canard ne répondra à ton appel. C’est pareil pour le vent.
— Je sais, dit Marco. Joue, joue !
— Bon. Je joue.
Bassim porta l’appeau à ses lèvres, pris une profonde inspiration et souffla.
Émergea le silence. Un silence délicat s’infusant au ralentis dans l’atmosphère. Un silence propulsé dans les airs et qui se maintenait en suspension, qui s’infiltrait dans les vêtements, qui coupait le groupe du reste du monde.
Bassim attendit un peu, puis souffla une fois de plus. Puis de nouveau. Et le temps lui aussi s’arrêta.
Avant que tout ne se remette en route par surprise. Venue de loin et de nulle part, une brise leur souleva les cheveux et fit chuinter leurs oreilles. Grossissant, elle devint souffle et agita leurs t-shirts, frotta contre leurs tympans, se faufila entre leurs orteils.
C’était doux, picotait un peu mais gentiment. Une envie de fermer les yeux et de sourire vous prenait irrémédiablement. Et lorsque les talons se décollaient du sol et que vous vous sentiez prêts à voler, porté par les turbulences, tout retombait.
Et tout retomba.
Le vent était reparti à ses aventures et alors que Marco et Lili se regardaient mi-heureux, mi-frustrés que tout soit déjà fini, Bassim reposa son appeau sur son torse et rangea dans sa sacoche les éclats bleus qui étaient maintenant siens.
— Je vais en chercher d’autres ! exulta Marco qui s’en alla en courant vers le lac.
Lili lui emboîta le pas, courant à ses côtés. Elle souriait de nouveau, de ce sourire étrange, celui que Marco ne savait trop comment traduire. Mais peu lui importait, il lui fallait de nouvelles écailles.
Il n’en trouvèrent pas. Il faudrait attendre, un jour, deux, trois peut-être, pour que les molles vaguelettes viennent en déposer de nouvelles. Et encore, même pas sûr.
Le soleil n’était pas encore tombé, mais les ombres commençaient à s'effiler tout doucement. Alors Lili dit :
— Je vais devoir y aller. Merci pour le vent !
— Ok, dit Marco.
Et elle était déjà repartie.
Marco s’approcha de l’eau et fit encore quelques pas de plus, jusqu’à ce que ses mollets soient immergés. Devant lui, un lac, le lac de la Tortue, au milieu duquel une île, l’île de la Tortue. Et tout autour des collines, pas très impressionnantes mais accueillantes. Des petits coussins de verdure un peu cramée sous le soleil du mois d’août.
À ses pieds, des filaments de lumière serpentaient sur le fond de sable et de pierres. Entre ses orteils et sur ses chevilles, des petites bulles se formaient, s’échappaient et remontaient gentillement à la surface, champagne de peau, c’était joli.
— Marco, on va y aller ?
Entendit-il dans son dos.
Son père venait le chercher, il fallait rentrer. Retourner au bungalow, retrouver sa mère. Il n’en avait pas bien envie.
Je dois dire que tu as une façon puissante de décrire un paysage, une ambiance, sans aller dans une logorrhée mécanique ; très fan "des filaments de lumière qui serpentaient", cette formule est particulièrement bien trouvée !
Les personnages vivent, ne sont pas factices ; je suis ravie de découvrir cette histoire !
Micro-coquille : au ralentis => au ralenti
merci beaucoup pour ton commentaire, cela m'encourage beaucoup.
J'espère que la suite te plaira ! : )
Je dois dire que les deux premiers chapitres me laissaient un peu sur ma faim. Je suis fan de ta plume, c'est bien ecrit, mais l'histoire ne m'accrochait pas. Je pense que c'est parce que je ressentais trop ce que lenpetit garçon vit, j'étais trop connecté sans vouloir rester dans cet embarras. Et là. Là. Tu me cueilles sans prévenir, avec ce chapitre 3 et cet appeau, qui n'appelle pas que le vent mais aussi ma curiosité. Merci, c'était magique <3
Ça mérite un deuxième coeur <3.
À bientôt !
Oui, tu n'es pas le seul a avoir un peu patiné avec ces premiers chapitres sans réels enjeux, c'est quelque chose que je vais sûrement devoir réécrire.
Heureusement le troisième chapitre t'a plus convaincu, ouf ! ^^"
Merci beaucoup de ta lecture et de ton commentaire ! ♥
À bientôt
Je suis contente de découvrir cette histoire pour enfants avec les HO ! Marco et Lili sont très mignons à vivre leurs petites aventures autour du lac de la Tortue, à creuser des trous dans le sable, chercher des écailles bleues, et profiter de l’appeau à vent ^^ Bassim est très chouette aussi, je comprends tout à fait que Marco soit autant fasciné par lui.
Pour l’instant, je ne vois pas vraiment dans quelle direction on va avec cette histoire, mais ça m’intrigue. Je repasserai lire la suite !
Merci pour ce commentaire si gentil !
C'est vrai que les enjeux ne sont pas encore très clairs après déjà 3 chapitres, c'est clairement quelque chose que je devrais reprendre je pense... mais tu as malgré tout aimé le début de cette histoire, ouf, merci beaucoup ! ^^
J'espère que la suite te plaira autant si tu reviens un jour par ici ! ^^
Tu as décidément une plume poétique. Il y a quelque chose dans ton écriture et ta narration qui tient presque de la nouvelle, je trouve. Tu sais peindre ces jolis moments de vie.
J'ai beaucoup aimé la description très vivante du personnage de Bassim. Et son personnage est à la hauteur des deux autres.
J'ai trouvé Lili peut-être un peu plus en retrait ici : Marco l'invite pour voir quelque chose d'unique, de magique presque, je me serai attendu à ce qu'il scrute la moindre de ses réactions, qu'il lui demande ce qu'elle en a pensé, qu'il soit fier d'avoir partagé ça avec elle.
La fin intrigue, sinon.
Je pense y revenir rapidement après les HO. Ça part en PAL en tout cas.
À bientôt et merci pour le partage.
Artichaut
Merci beaucoup pour ton commentaire ^^
Oui tu as raison, peut-être que Lili est un peu trop en retrait ici, je vais essayer de revoir cela.
Merci énormément d'avoir ajouté "Lili" à ta PAL, j'espère que la suite te plaira ! ♥
A bientôt ^^
Petite réserve sur cette chute de chapitre : elle sonne comme la fin d'une nouvelle, on a un peu l'impression que l'histoire se termine. Ce pourrait être chouette d'avoir un petit élément intrigant / perturbateur qui donne envie de poursuivre. Lili joue un peu ce rôle (j'y reviens) mais je pense que tu peux l'accentuer.
Le portrait de Bassim ne m'a pas déçu, tu rends en quelques lignes ce personnage véritablement vivant, de par sa description mais aussi par sa manière de s'exprimer et surtout dans le regard de Marco. On sent toute son admiration pour cet adulte qui sait faire chanter le vent, son envie de se faire bien voir à ses yeux, leur lien est assez chou.
Chouette dénouement de nos questionnements du chapitre 2, ce qui donne lieu à un très joli passage musical. J'aime beaucoup ta description du vent.
Lili reste plus de l'ombre dans ce chapitre et je commence à me demander pourquoi elle a donné son nom à l'histoire. Il est sûr que Marco n'en a pas fini avec elle...
Mes remarques :
"Il bénéficiait de la popularité qu’ont les animateurs et du respect qu’ont les maîtres nageurs," j'aime beaucoup ce passage !
"— Bonj… Salut, dit Marco, fier de montrer à toute la plage qu’il connaissait Bassim." j'adore xD
"— Je vais devoir y aller. Merci pour le vent ! — Ok, dit Marco." mdrr, ce runing gag m'a me fait rire à chaque fois^^
"Il n’en avait pas bien envie. couper le bien ?" il apporte peu je trouve et alourdit cette chute.
Un plaisir d'avoir découvert cette histoire !
A bientôt (=
Merci beaucoup pour ton passage sur "Lili" et pour tes commentaires si détaillés et utiles !
Oui, tu n'es pas le seul à me faire cette remarque d'un début dans lequel il manquerait peut-être un enjeu plus clair... je pense que vous avez raison.
Je vais réfléchir à comment "attraper" un peu plus le lecteur dès les premiers chapitres ; )
Merci encore Edouard ! : )
Le portrait de Bassim déjà <3 Tellement inventif et saisissant, le paysage dégage un charme très particulier. J'ai beaucoup aimé aussi le moment planant d'abord avec ce suspend de silence (tour de force, de décrire le silence), puis l'atmosphère où nos deux petits ont la sensation de voler <3
Je suis curieuse d'où veut aller cette histoire. Mais ce n'est pas nécessairement un défaut, j'aime me laisser simplement porter par des scènes délicates, sensorielles, sans forcément qu'il y ait un "but", un objectif à tout prix.
Je repasserai assurément après mes Histoires d'Or !
Entre ce texte et "Miroir d'eau", j'aime ce que tu écris <3
Oooh, merci beaucoup pour ton commentaire qui me touche beaucoup !
Oui, "Miroirs d'eau" et "Lili" ont en commun cet aspect un peu planant du début, sans que l'on sache trop ou tout cela va nous mener... mais je ne sais pas si cela passerait tellement ici pour un public de lecteurices enfants (qui sont la cible de départ). À réfléchir ^^"
En tout cas il y aura bien des enjeux et une "vraie" histoire derrière tout cela, promis ^^"
Merci encore Jeannie, tes commentaires me vont droit au cœur ! ♥
Du coup, j'ai un feeling un peu étrange que je vais essayer d'exprimer : mon impression est positive, sur ces trois premiers chapitres, parce que c'est très agréable. Mais d'un autre côté... j'ai quand même un sentiment de frustration. Non, même pas de frustration, d'attente. Genre "Rhooo, qu'est-ce que c'est agréable... Et ?"
Alors c'est difficile de savoir si ce "Et ?" est justifié sans avoir tout lu (ce que je reviendrai faire avec plaisir), mais à ce stade, j'aurais quand même envie d'en savoir plus. Notamment sur Lili : à part le fait que son sourire est étrange (et on ne sait pas en quoi : est-il rêveur, triste, tordu, coquin...?) aux yeux de Marco, on ne sait pas en quoi son apparition est censée retenir notre attention.
Et je ne suis pas sûre non plus de comprendre comment tu as fait ton découpage. Je veux dire qu'il y a une continuité parfaite entre les chapitres et que je n'ai pas vu d'éléments dans l'histoire qui expliquent pourquoi tu as coupé là et pas ailleurs. Du coup, au bout du troisième chapitre, j'ai le sentiment qu'on pourrait tout aussi bien être toujours dans le premier. Je ne sais pas si je suis claire...
Il suffirait sans doute de pas grand chose, mais je me demande s'il ne faudrait pas en dire un peu plus quand même. Un truc un peu accrocheur. Un appeau à vent, quoi ;) Ou plutôt à lecteurs !
Je t'en dirai plus en revenant après les HO.
Des bises !
Oui c'est une remarque que j'ai eu en BL, l'arrivée un peu tardive des enjeux (car oui, il y en aura bien, promis ^^").
Hmmm il faudrait que je réfléchisse à comment démarrer de façon peut-être un peu plus claire sur les tenants et aboutissants de l'histoire. Surtout pour de potentiels lecteurs enfants !
Car là où "Miroirs d'eau" pouvait être un peu planant, ici pour un public de 8-12 ans, cela ne passerait peut-être pas (en vrai je peux même affirmer que ça ne passe pas, car j'ai déjà fait quelques envois éditeurs de "Lili" et j'ai été gratifiée du même silence radio que pour "Miroirs d'eau" x'D).
Je vais y réfléchir ! : )
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire : )
Merci beaucoup pour ce moment de lecture ! Cette histoire est vraiment très agréable, et on ne s'ennuie pas une seule seconde, contrairement à Marco, qui a eu de la chance de voir Lily apparaitre. J'aime beaucoup le besoin de Marco de se donner de l'importance et d'impressionner, même quand il n'est pas du tout sûr que ça va fonctionner. Et sa pointe de fierté quand tout fonctionne comme il le souhaite est très juste. Je trouve poétique aussi l'image de l'appeau à vent, du vent qui chatouille, de l'anguille bleue qui perd ses écailles au fond du lac. Pour l'instant, je n'ai lu que les trois premiers chapitres, mais je suis vraiment très curieuse de la suite.
Merci beaucoup pour ce moment de lecture, j'ai hâte de revenir !
Oh, merci pour ton commentaire, il me touche vraiment !
Le début est pourtant un peu lent, mais si tu ne t'ennuies pas, cela me rassure beaucoup !
Je suis ravie d'apprendre que tu as a aimé ces trois premiers chapitres, merci beaucoup pour ton message ! ♥
Eh bien, je ne suis déçue par Bassim ! J'adore la description que tu en fais !
J'aime beaucoup comment tu fais naître du mystère, entre l'appeau à , les écailles bleues et les filaments et les bulles à la fin. Je trouve que tu arrives à faire naître l'émerveillement des personnages en moi, et j'ai l'impression de ressentir la même émotion que Marco quand il doit retourner à une vie plus prosaïque.
Une petite coquille : " s’échappaient et remontaient gentillement à la surface", je ne crois pas que "gentiment" s'écrive ainsi, en tout cas tu l'as écrit autrement dans "C’était doux, picotait un peu mais gentiment.".
C'est sûrement personnel, mais avec cette phrase "Avant que tout ne se remette en route par surprise.", j'ai cru que c'était la réalité qui se remettait en route. Peut-être juste "se mettre en route" comme c'est quelque chose de nouveau ? Mais encore une fois, c'est très personnel.
J'ai vraiment adoré tout ce passage de l'appeau à vent. La description nous embarque vraiment et j'aimerai bien aussi pouvoir le tester !
Merci pour ton commentaire : )
Haha, oui Bassim semble avoir son petit succès auprès des lecteurices ^^
Je suis ravie si tu as pu ressentir de l'émerveillement à ta lecture, c'est tout à fait le genre d'ambiance que je recherche ici, la naïveté et la beauté de l'émerveillement des enfants.
Je note tes remarques de forme, je verrai en réécriture ce que je pourrai améliorer ! : )
Merci encore Seol ! : )
Ça faisait un moment que je n’étais pas venue voir ce qui se passait du côté de ta plume, donc c’est avec plaisir que je profite des HOs pour découvrir cette histoire <3
Deux petites coquillettes pour commencer :
Chapitre 2 : “Les adultes savent plonger et aller où c’est profond, alors il en a vu(es)"
Chapitre 3 : “Un silence délicat s’infusant au ralentis (ralenti) dans l’atmosphère"
Et c’est tout mimi ça dis-moi ! Évidemment ta plume est toujours aussi belle, avec cette délicatesse et ce côté délibéré dans le choix de chaque mot, mais j’apprécie tout particulièrement là à quel point ça sonne juste pour le point de vue d’un enfant. J’adore l’impulsion immédiate de mentir, et qu’il s’enferre dans son mensonge du coup quand Lili continue de lui poser des questions, j’ai eu des flashbacks d’enfance là xD
Le côté “fantastique” me plaît énormément aussi, déjà parce que j’aime bien le fantastique, et ensuite parce que ça fonctionne particulièrement bien avec des personnages enfant : on ne sait pas trop quelle est la part des choses entre ce qu’ils inventent / ne comprennent pas tout à fait, et ce qui est vraiment magique ! En tous cas j’aime trop trop l’idée d’échanger des écailles bleues contre la magie de l’appeau à vent, c’est tout beau tout onirique c’est cool ^^
Cela me fait super plaisir te voir passer sur ce texte, et merci beaucoup pour ton commentaire : )
Oui j'aime aussi beaucoup l'enfance pour cela, cela permet une grande immersion dans le genre du fantastique car, comme tu le dis, on ne sait pas trop la part d'invention/incompréhension des gamins ^^
Je suis vraiment contente si ce bout de texte t'a plu, merci encore pour ton message ! : )
En toute honnêteté, je ne pense pas que je me serais mise à lire ce style d'histoire, alors merci les HO :D
Ton récit dégage une douceur incroyable. les mots glissent et se posent lentement, formant une mélodie apaisante. Il y a une fluidité dans ton écriture qui capte l’attention sans effort. Rien n'est forcé, tout es à sa place et tu le fait naturellement ^^
j'ai pas envie de le quitter, ce récit. Tu as une vraie magie dans ton écriture, celle de rendre le simple profond et le profond accessible. C’est un beau cadeau que tu offres.
oooooooooh, merci pour ton message qui est si touchant ♥
Je suis vraiment ravie d'apprendre que tu as été embarquée par ce récit et que l'ambiance t'a portée.
Merci merci pour ce commentaire qui me va droit au cœur !
Oooooh, c'est vraiment touchant de voir les autres, et surtout les adultes, à travers le regard naïf de Marco ! Bassim en particulier nous apparaît tout de suite super charismatique !
Ton histoire a vraiment une ambiance très onirique, entre le retour en enfance, Lili qui est très mystérieuse, ce passage très poétique avec l'appel du vent... J'ai lu ce chapitre avec une petite musique d'ambiance et c'était parfait !
C'était un plaisir de découvrir ce début :) À bientôt !
Je suis ravie de lire que l'ambiance t'as portée et que tu as pu replonger en enfance ^^
Merci beaucoup pour ta lecture et tes messages : )
A bientôt ; )
J'aime vraiment beaucoup le point de vue naïf et enfantin de Marco. Cette fascination pour les grands, les animateurs, les adultes en général, et ce Bassim qui est TROP stylé et même qu'il est trop fier de le connaître ahah je pense qu'on a tous connu cette fascination étant gamins, et on ne peut que s'identifier ^^
Vraiment cette histoire replonge en enfance, et je pense que Marco et Lili ont un quelque chose d'onirique et d'universel qui parle.
Le passage sur l'appel du vent était très poétique, cette idée de jouer d'un instrument pour appeler le vent est très très jolie j'aime beaucoup, encore une fois ça fait rêver :)
Un plaisir de te lire en tout cas, à bientôt ;)
merci encore pour ta lecture et tes messages ! : )
Je suis contente si tu as pu replonger en enfance le temps de lire ces trois chapitres ^^
A bientôt ! : D
J'ai été un peu gênée dans ma lecture par les coquilles, n'hésite pas à les corriger vite fait, sans attendre la reprise du chapitre en profondeur, ce sera plus facile pour les lecteurices.
Je te note celles qui n'ont pas déjà été indiquées dans les autres commentaires (enfin je crois) :
"de cordes en cordes" --> de corde en corde
"Sa peau d’argile roulant et chatoyant au soleil, ses yeux plus noirs que le fond d’un puits et cerclés d’un épais trait de crayon" : j'avoue que j'ai eu un peu de mal avec cette phrase, la peau qui "roule" je n'arrive pas à imaginer ce que cela signifie et les yeux "cerclés" j'ai imaginé un panda ;)
"Il était partie intégrante de la mythologie du lieu" --> faisait
"leurs t-shirt" --> t-shirts
"C’était doux, picotait un peu mais gentillement" --> gentiment + il y a presque toujours une virgule devant un « mais ».
"Lili lui emboita le pas" --> emboîta
A part ça, j'ai aimé la poésie de ce chapitre, avec cet appeau à vent qui semble un peu "magique".
tu as raison, je viens de faire une passe pour corriger ce qui m'a été relevé, merci beaucoup !
Oui, je suis une fan de réalisme magique, la magie n'est donc jamais très loin avec moi ^^"
Merci encore de ton passage ici et de ton message ♥
Toujours un plaisir ! Le personnage de Bassim est prometteur, on se le représente bien, et les deux enfants aussi. (Dans ma tête, ils ressemblent beaucoup à Ponyo et Soskei mais avec les cheveux bruns tous les deux x)) Et on ne sait toujours pas d'où vient Lili, (et son drôle de sourire) ce qui la rend un peu mystérieuse. Bonne idée !
De même, ta plume me plaît beaucoup. Le ton est simple et entraînant, tu t'attardes joliment sur les sensations et tout cela confère une poésie indéniable au texte.
J'ai repéré des coquilles en début de texte :
- "Il jouait de sa guitare, ses doigts fins sautillant de cordes en cordes et ses bijoux tintinnabulant au grès du tempo." De "la guitare" au lieu de "sa guitare" + "au gré" au lieu de "au grès"
- "À ses poignets et autours de son cou, certains de ses bracelets et colliers étaient faits d’éclats bleus" autour sans -s.
- "Pour Marco, Bassim était parfait. Presque trop d’ailleurs, s’en était intimidant."
"c'en était intimidant" s'écrit avec un -c.
A bientôt ! <3
Pluma.
Haha, je n'avais pas spécialement pensé à Ponyo, mais maintenant que tu le dis, il y a sans doute de quoi faire le lien c'est sûr !
Je suis contente si le personnage de Bassim fonctionne. Il a l'air de plaire à peu près à tout le monde, cela me rassure ^^
J'espère que la suite te plaira,
Merci beaucoup pour tes compliments sur le texte, ils me touchent beaucoup.
J'ai corrigé certaines coquilles, je garde les autres pour la réécriture quand je me sentirai prête à me lancer dans ce nouveau chantier pour ce projet : )
J'imagine Bassim un peu comme Johny Depp dans pirate des caraïbes. L'appeau du vent est une idée très douce, qui nous emmène doucement vers la magie, sans qu'on ne sache si c'est l'imaginaire des enfants qui joue ou autre chose.
Il y a un "se dit Marco" que tu peux enlever pour qu'on soit dans sa tête directement.
Hihi, oui, une sorte de Johny Depp dans pirates des caraïbes, tout à fait, dans une version animateur de vacances ^^
Merci pour le relevé des détails, je vais sans doute faire des ajustements de points de vue en réécriture, donc tes commentaires me sont bien utiles : )
Je suis revenue lire la suite des petites aventures de Lili et Marco :)
Il est drôle, ce personnage de gars parfait, bronzé et joueur de guitare ^^ Juste assez cliché pour être drôle tout en restant finalement assez réaliste
Et Marco est tellement attachant et émouvant, à se démener pour sentir le vent quelques secondes, et recommencer aussitôt ! Très belle idée, d’ailleurs, cet appeau à vent. Très poétique ! ;)
Elle donne envie de partir en vacances, ton histoire ! :)
Je me suis permis de relever quelques coquillettes :
-« autours de son cou » -> « autour »
-« s’en était intimidant » -> « c’en »
-« Lui, depuis le temps, avait finit par prendre l’habitude de venir lui parler » -> « avait fini »
-« Fait voir » -> « fais »
-« au ralentis » -> «ralenti »
Haha oui, les animateurs sur les plages (ou en montagne) sont souvent un peu cliché je trouve ^^
J'espère ne pas en avoir trop fait, mais on est aussi du pdv de Marco, un enfant, donc je me dis que ça passe (?) ; )
Merci beaucoup pour ton commentaire et aussi pour le relevé de toutes les fautes (oh my) je vais corriger cela !
Sur ce chapitre, j'ai plus ressenti le côté enfantin de Marco, même si sur les précédents chapitres son côté mâture ne soit pas gênant. Un enfant peut se montrer plus responsable que d'autre. Ca montre un décalage intéressant avec Lili
Marco m'a fait sourire à chercher d'autres écailles, comme si c'était la clé d'un trésor ultime❤
merci pour tes commentaires qui font super plaisir ^^
Oui, Marco et Lili se ressemblent peu, je suis contente que cela ressorte bien à la lecture : )
Merci encore pour ta lecture : D
La petite Lili se fait discrète dans ce chap !
Et là fin... On le sentait dans le premier chapitre, qu'il y a un truc qui ne va pas avec la mère de Marco et la maison, qu'il préfère éviter. Je me demande pourquoi, j'ai peur que ce soit un peu sordide. Hate de savoir !!!!!! Super écriture comme toujours, rien a redire :3
merci merci pour ton commentaire : D
Je ne dirais rien pour sa relation aux parents, tu repères tout décidemment ! (Mais promis, l'histoire est plutôt "gentille" de bout en bout ^^" )
Merci encore ! : )