L'immense arche de pierre n’était qu’à une centaine de mètres quand les odeurs de victuailles titillèrent les papilles de Lucia. Même repue, elle était friande des stands de nourriture qui venaient de toutes les régions alentour. Mais il y avait surtout des marchands venant de par-delà le Désert de Canyc au Sud et certains des Steppes de Tardùr. En matière de mets, les premiers avaient beaucoup de petits gâteaux sucrés et les seconds davantage de petits pains farcis et cuits à la vapeur. Pour elle qui n’avait jamais quitté les terres du Roi Bartel, ni même la capitale de Rhoda, le Festival lui proposait un échantillon du monde tout en gardant son confort quotidien.
Lucia tira le bras de Loan vers un stand qui irradiait de lumière. En s’approchant, elle se rendit compte que ce n’était que le soleil qui se reflétait sur de petits gâteaux. Il y avait des petites grilles circulaire dorée, des triangles parsemés de ce qui ressemblait à des graines, certains gâteaux avaient des formes de lunes, d’autres de bâtonnets. L’étalage était tenu par un grand homme à la peau sombre, le visage recouvert de marques. Enfoui sous plusieurs couches d’habits très colorés, seules ses mains étaient apparentes. Il salua les deux jeunes gens d’un signe de tête et ouvrit ses bras pour présenter ses produits. Il saisit un des petits soleil que Lucia avait repéré et lui tendit.
— Miel, prononça-t-il d’un accent chantant.
Il lui sourit pour l’inciter à le goûter, ce qu’elle fit. En quelques secondes, son visage dessina une moue béate.
— Mais c’est vraiment très bon !
Les yeux pétillants, elle souriait en hochant la tête au rythme de ses mastications.
— Ça me donne une sensation de chaleur. Tu sais, celle qu’on ressent quand les premiers rayons de soleil du matin te caressent la peau, commenta-t-elle autant pour le vendeur que pour Loan qui la regardait perplexe. Je vais vous en prendre dix.
Elle mit le dernier morceau dans sa bouche et mima de ses doigts le nombre qu’elle voulait. Les pièces de monnaie s’entrechoquèrent et firent deux heureux. Les deux amis quittèrent le stand d’un pas énergique.
— Hé regarde, fit-elle en donnant un coup de coude à son complice. C’est le vieux Bairdéir.
Elle courut vers le vieillard et planta Loan où il était. C’était une habitude chez elle, à lui de la rattraper. L’ancien était en pleine discussion avec une personne plus qu’atypique. Elle n’en était pas sur, mais à sa tenue qui laissait deviner ses formes, c’était une femme. Son visage non humain était semblable à celui d’un serpent. Élancée, jeune ou vieille - elle n’aurait su le dire - la femme avait un visage triangulaire entouré d’une coiffe qui partait de la base de son front pour descendre jusqu’à sa nuque. Sa tête, comme le reste de son corps, était entièrement recouvert de fines écailles d’un beige chaleureux parfois bardées d’écailles noires et brunes. Sa peau tranchait avec le bleu vert de sa tunique qui se mariait parfaitement à ses bijoux dorés. Lucia était fascinée par sa façon de parler. Elle hochait la tête au rythme de ses paroles. Hypnotisant se dit-elle. Quand elle était enfant, son père lui avait parlé de cette race alors qu’il lui racontait ses batailles menées dans le Sud pour l’endormir. C’était une Lacertus.
Elle n’attendit pas la fin de leur discussion et s’approcha de l’étalage, feignant d’être une potentielle cliente. Alors qu’elle se faisait discrète pour les épier, elle fut déçue et surprise à la fois quand elle se rendit compte qu'ils parlaient une langue qu'elle ne comprenait pas. Probablement la langue du Sud ou celle du peuple d'origine de la commerçante. Elle se demandait comment ce vieux fou pouvait connaître ce langage. Son regard parcourait la marchandise, surprise de constater que les divers présentoirs exposaient tous des pierres taillées de taille et de couleur différente. L’une qui ressemblait à un morceau du ciel étoilé découpé et façonné en un petit dôme aux multiples facettes attira son attention.
— Bonjour fillette, la sortit de sa fascination Bairdéir.
— Bah alors, qu’est ce que tu fais depuis tout à l’heure, l’interrogea Loan qui l’avait rejoint.
— Comment ça ? Je suis là depuis à peine quelques secondes !
— Ah, la jeunesse, s’exclama le vieil homme d’un petit rire. Certaines pierres ont des propriétés très utiles comme vous faire perdre toute notion du temps si vous la fixez trop longuement.
Il désignait la gemme qui avait attiré l’attention de Lucia et devant laquelle elle était restée immobile plusieurs minutes. Elle n'avait pas remarqué les panneaux de mise en garde. Confuse, elle s'excusa auprès de la vendeuse, gênée. Cette dernière la dévisagea de ses yeux bleus fendus d'un iris noir, puis ria dans un sifflement aiguë qui provoqua une onde sur les écailles de son cou. Le petit groupe s'esquiva poliment et reprit sa route vers l'artère principale. Le vieillard marchait de manière irrégulière, claudicante, symptomatique des personnes de son âge. Alors qu'elle l'observait avec insistance, il tourna la tête et croisa son regard.
— Pose moi ta question, fillette.
— Je… je me demandais en… en quelle langue vous conversiez tout à l'heure, balbutia-t-elle, prise au dépourvu.
— Une langue de la région de Canyc, le certusien plus précisément, dit-il sans la regarder, comme si c’était une évidence.
Il marchait en faisant attention de relever le bas de sa cape pour qu’elle ne traîne pas au sol, tandis que Loan se tenait toujours silencieux à leurs côtés.
— Mais comment l'avez vous apprise ?
— Tu sais, je foule cette terre depuis bien longtemps maintenant. J'ai eu tout le temps d'étudier les langues comme les minerais, ajouta-t-il le regard complice. Il peut s’avérer très utile de gratter la surface des choses pour voir leur véritable aspect.
Elle n’avait jamais compris pourquoi il répondait parfois de manière énigmatique. A y réfléchir, elle ne connaissait pas grand-chose de ce vieil homme. Elle le voyait vagabonder dans la ville depuis son enfance sans trop savoir ce qu’il faisait de ses journées. Perdue dans ses réflexions, Lucia ne vit pas Baridéir les quitter alors qu’ils arrivaient sur une petite place.
— Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu traînes avec ce vieux gâteux, lui reprocha Loan. Tout le monde dit que c’est un vieux fou au château.
— Je ne sais pas, j’aime discuter avec lui. J’apprends toujours un truc à l’issue de notre échange.
Elle lui répondait tout en cherchant un stand intéressant du regard.
— Tu savais que la langue des Lacertus était le certusien ? demanda-t-elle en marquant une pause. Non. Eh bah voilà !
Loan leva les yeux au ciel, amusé par les pirouettes rhétoriques plus ou moins bien pensées de son amie. Dans la rue, des saltimbanques montés sur échasses lançaient des cercles de tissus aux volutes frétillantes. De puissants sifflements aigus les accompagnaient à leur ascension puis s'assourdissaient dans plusieurs directions à leur chute. Suivant d’un œil ce ballet volant enchanté de couleurs, les deux amis cherchaient le prochain lieu où se poser pour manger, boire ou discuter. Dans tous les cas, dépenser leur deniers. Surgit alors devant eux une immense fleur de tissu, grosse comme un bouclier. Un illusionniste les faisait apparaître dans la foule et elles disparaissaient aussitôt que quelqu’un les touchait telles des bulles de savon. Certains parlaient de magie mais Lucia était persuadée qu’il y avait une astuce.
Cette année Loan ne faisait pas la chasse au stand de nourriture, ni aux débits de boissons comme à l’accoutumée. Lucia l’arrêta et posa sa main sur son épaule.
— Tu cherches un truc en particulier ?
— Je jette un œil, répondit-il de manière évasive.
Elle sentit en lui un mélange d'inquiétude et d'impatience. Étrange. C’était plutôt elle qui aurait dû être dans cet état avec l’approche de la cérémonie.
— Tu es sûr ? insista-t-elle l’air inquisiteur, la main toujours sur son épaule. Tu sais que tu peux tout me dire.
Il lui sourit et se dirigea en direction d’une petite tente. Interpelée, Lucia suivit d’abord son ami du regard. La toile sombre du petit chapiteau était tirée dans l’entrée d’une étroite ruelle, si petite qu’une charrette n’aurait pu y passer. Des symboles qui ne lui rappelaient rien y étaient brodés. Elle crut y reconnaître des yeux, des croissants de lune, des soleils et certaines formes géométriques. Pour le reste, cela lui restait inconnu. Elle rejoignit rapidement Loan qui l’attendait devant, l’air penaud.
— De la divination ? Sérieusement ?
— J’ai besoin de savoir. Je dois lui demander à propos de Sylia.
— Mais je t’ai déjà dit ce qu’il en était, Lucia gardait son calme mais l’idée l’exaspérait. Tu dois lui avouer tes sentiments et quelque soit sa réponse je serai toujours là.
— Mais au château, on dit que cette voyante ne se trompe jamais. Au moins, avec sa réponse je n’aurai pas à me ridiculiser et vivre avec humiliation si ses sentiments ne sont pas réciproques.
— Qu’est ce qu’il t’arrive aujourd'hui avec les gens du château ? Il y a eu une annonce à la capitale comme quoi tout ce qu’ils disaient était la vérité absolue ?
Loan baissa la tête, l’air gêné. Elle se mit face à lui et posa ses deux mains sur les épaules pour le rassurer.
— Écoute, tu sais que je n’aime pas ce genre de personne qui fait croire que par magie ils peuvent deviner ton avenir. Mais si ça peut te soulager, je veux bien t’y accompagner.
Il la saisit franchement par l’épaule et la serra contre lui.
— T’es la meilleure !
— Pas un mot à Sylia, ni à mon père !
Ils soulevèrent chacun un pan de tenture et disparurent de la rue, engloutis par les drapés. De l’intérieur, la tente avait l’air beaucoup plus grande. Une femme était là, attablée à un guéridon recouvert de plusieurs couches de tissus. L’ambiance était tamisée par diverses lanternes posées au sol ou suspendues. D’étranges plantes luminescentes couraient sur le côté, tel du lierre, et donnaient une teinte oscillante à la lumière naturellement jaune des bougies. Une odeur fraîche pareille à celle de l’herbe fraîche de la rosée du matin planait dans ce qui semblait être la pièce principale.
La voyante leur sourit et les invita à s’asseoir devant elle. Ne sachant comment réagir, ils se regardèrent puis la fixèrent. Elle avait sur le visage et les mains une multitude de petits symboles peints ou peut-être tatoués. Malgré ses rides qui en déformaient certains, Lucia reconnut ceux qu’elle avait vu sur les broderies extérieures. Elle poussa sans gêne Loan devant elle, après tout c’était lui qui avait voulu venir. C’était à lui de s’avancer le premier.
— N’ait pas peur jeune homme, la vieille Asama ne mord pas. Pas le jour du Festival des Flammes, ajouta-t-elle le sourire en coin.
Le jeune homme relâcha ses épaules et elle sentit que la vieille femme avait réussi à le détendre avec son trait d’humour. Ils s’assirent tous deux en face de la voyante en attendant la suite. Les légendes locales donnaient beaucoup de crédibilité à la magie divinatoire mais Lucia n’avait jamais été très convaincue par ces récits contés depuis l’enfance. Pour elle, c'était surtout une question d’observation, de discernement et de déduction. Si quelqu’un vous disait qu’après la pluie venait le beau temps, vous ne l’appeliez pas pour autant un devin. Maintenant que quelques centimètres les séparaient, elle voyait mieux son visage enfouit dans sa crinière poivre et sel. La femme avait la peau tannée et les symboles étaient bien des tatouages. Ses grands yeux d’un vert eau, ronds comme des billes, fixaient alternativement ceux de la jeune fille puis ceux de son voisin.
La voyante saisit la main de Loan, la retourna paume vers le ciel et se mit à dessiner les lignes de sa main. Elle ponctuait parfois ses mouvements par des bruits d’étonnement ou de satisfaction dans ce qu’elle semblait y voir.
— Alors tu viens pour me poser une question sentimentale, mon garçon ?
Lucia sentit le coup de coude de Loan tandis qu’elle était concentrée sur leur magicienne. Elle les avait peut-être entendus discuter devant la tente avant leur entrée ou cette raison était la plus courante au sein de sa clientèle.
— Je voudrais savoir si je dois avouer mes sentiments à celle que j’aime, Dame Asama, ajouta-t-il maladroitement, ne sachant trop comment l’appeler.
Sur le guéridon, un petit napperon noir brodé dissimulait un paquet de cartes aux tranches dorées. La voyante le saisit et commença à le mélanger en posant les cartes face cachée devant elle en différents tas. Elle répéta l’opération plusieurs fois, peut-être dix, Lucia avait perdu le compte à force de la voir faire ses aller-retours accompagnées de petits tintements de bracelets et grelots qu’elle portait aux poignets. Rassemblant une dernière fois les cartes en paquet, elle en compta six et posa devant elle la septième, puis la quatorzième et enfin la vingt-et-unième.
Dans un silence pesant, les deux jeunes gens la regardaient perplexe, curieux de savoir si le résultat était bon ou mauvais. La voyante pointa la première carte et se décida enfin à éclairer leur lanterne.
— L’homme suspendu par le pied, c’est toi, elle pointa Loan tout en restant le regard fixé sur la carte. Ne t’inquiète pas, l’image n’est pas le symbole. C’est ton amour secret, tes sentiments inavoués. Tu es dans l’attente et ça ne te fait pas du bien.
Elle pointa son index sur la deuxième carte et continua sa lecture.
— L’homme du spectacle, c’est positif pour toi. Il favorise l’engagement et la consolidation de la relation. Ta douce te répondra favorablement et vous pourrez vous façonner vous-mêmes. Excellent présage ! commenta-t-elle.
Loan cogna de joie dans l’épaule de Lucia qui étouffa un cri de douleur en se frottant le muscle endoloris. Il avait tellement l’air heureux qu’elle lui accorda ce geste désinvolte par amitié. Si voir la voyante lui donnait finalement confiance pour avouer ses sentiments à sa sœur, elle n’aurait pas subi tout ça pour rien.
— Et la dernière carte ? On dirait des amoureux qui se tiennent la main ! C’est bien aussi ça, non ? questionna Loan tout guilleret.
La femme leva les yeux de ses cartes et lança un regard noir au rouquin qui se figea immédiatement comme pértrifié.
— Si tu lui avoues tes sentiments, elle te brisera volontairement le cœur et tu mourras par sa faute.
Lucia se leva brusquement, tapant du poing sur la table.
— Tu mens la vieille ! vociféra-t-elle. Ma sœur ne ferait pas de mal à une mouche !
— Les cartes ne mentent jamais, fillette. La vieille Asama les connaît bien. Elles font partie de sa vie depuis bien longtemps et bien des présages se sont réalisés sous ses doigts.
Loan s’était levé et prenait le chemin de la sortie, apathique. Le teint livide, le feu de sa chevelure semblait s’être éteint.
— Vous êtes une charlatant !
Furieuse, Lucia s'apprêtait à récupérer leur argent quand elle fut stoppée net. La voyante lui serrait le poignet d'une force insoupçonnable. La vieille Asama était figée, le regard dans le vague, ses cheveux voletaient légèrement.
— Mais lâchez-moi !
Stoïque, la femme ne semblait pas l'entendre. Elle leva la tête et ses yeux roulèrent dans leurs orbites. Lucia essayait de se défaire de son emprise et tirait sur son propre bras de son autre main.
— LOAN ! Loan, viens m'aider ! S'égosillait-elle.
La femme reprit la parole d'une voix dure et profonde, totalement différente de celle qu'elle avait eu lors de leur échange.
— Pendant des décennies il a arpenté la terre pour protéger la descendance. Le germe de la lumière contre l'obscurité qui gronde. Pendant des décennies, il est resté enfermé et ce qui n'aurait dû être oublié fut perdu… Le tonnerre gronde, l'orage arrive…
Toute la tension disparut aussi soudainement qu'elle était apparue. La tête d'Asama tomba sur sa poitrine et sa main heurta le guéridon. Lucia récupéra son poignet qu'elle frottait pour effacer l’empreinte rouge qui le marbrait.
— Je suis désolée pour ton ami, jeune fille, reprit brusquement la vieille femme en rangeant ses cartes, comme si de rien n'était. J'aimerai que les cartes se trompent, crois-moi.
Elle se leva et récupéra l'argent de la transaction qu'elle rangea dans un petit coffre ornementé, derrière elle. La jeune fille en profita pour sortir, ne sachant quoi penser de cette séance. Entre l'annonce tragique concernant son meilleur ami et cette énigme, elle se sentait aussi sonnée qu'après un violent coup d'épée de son père. Dehors, le festival battait toujours son plein, la joie de la rue tranchait avec l'abandon moral de Loan. Il attendait les bras croisés, le regard inexpressif. Elle prit sur elle et décida de régler un problème après l'autre. Première mission, requinquer le grand roux a l'air dépité. Elle s'approcha de lui et l'épaula, légèrement sur la pointe des pieds pour se mettre à sa hauteur.
— Au château, tout le monde dit que les cartomanciennes, c'est vraiment les devins les plus nulles de toute façon.
Elle se dit qu'en lui parlant des bourgeois du château, alors qu'elle s'était moqué de lui à ce sujet, le ferait tiquer et qu'elle pourrait se faufiler dans la brèche. D'ordinaire, il était foncièrement positif mais elle avait déjà dû lui remonter le moral une ou deux fois et cette technique avait fait ses preuves. Elle décida de surenchérir.
— Elles tirent leurs cartes dans n'importe quel sens et embrouille les lectures. Une fois sur deux quelqu'un se voit prédire sa mort et pourtant ils sont toujours là, enfin sauf le vieux Speck. Mais lui c'est normal. Même vivant il puait la mort.
Elle vit un sourire s'esquisser sur ses lèvres à l'évocation du vieux Speck, son ami était de retour.
— T'es incorrigible. Sortir l'histoire du vieux crado, j'te jure.
— N'empêche que ça a marché. Vrai ou non ? Allez viens, on va se trouver un stand où se boire un petit truc, on a tous les deux besoin d'un bon remontant !
Elle a un sacré caractère ta Lucia ^^
Sinon j'ai toujours un souci avec les répétitions déguisées, ça me perd un peu "le vieillard", " le vieux fou" je comprenais plus de qui tu parlais. Pareil pour "les deux jeunes gens". Et pour ce vieux monsieur, j'ai trouvé que sa façon de parer de lui n'était pas cohérente : si c'est un vieux fou et qu'elle lui trouve au départ si peu de qualité, pourquoi dire après qu'elle prend plaisir à sa conversation ?
Comme tu as pas mal de perso, ce serait bien de les resituer en un ou plusieurs mots quand tu les insères dans ta scène (genre la sœur de Lucia, j'ai marqué une pause sur son nom - ça faisait trop longtemps pour la chap 1).
À bientôt !
J'essaie de corriger un peu à la voler pour les répétitions et ce genre de chose, mais je pense qu'après avoir laisser décanté tout ça je pourrais faire de meilleures corrections ;)
Quand je parle de vieux fou c'est parce qu'il est excentrique, mais peut-être que ce qualificatif serait moins confusant. Elle l'apprécie parce que justement il est particulier, il connait beaucoup de chose qui concerne le reste du monde entre guillemets mais les gens le pensent un peu fou parce qu'ils n'ont jamais quitté Rhoda pour la plupart.
Quand tu veux dire les replacer tu veux dire redonner des infos sur leur lien avec le personnage principale ? la soeur de Lucia, l'apprenti cuisinier... ?