Azianne savait que c’était dangereux, et sans doute aussi un peu idiot, mais plus Liory approchait de la fin de l’innocence, plus leur séparation devenait imminente, et plus elle se sentait attirée par le désert. Elle n’était pas non plus complètement inconsciente : elle attendait toujours que le soleil se couche, que les moordenaars redoutant le froid aillent s’enterrer dans le sable. Mais elle restait de plus en plus longtemps.
Elle était une nouvelle fois plongée dans ses rêves, alors, seul Liory entendit les premiers couinements. Elle ne remarqua rien d’anormal jusqu’à ce qu’il lâche sa main.
Il y avait quelque chose qui avançait, à peine à un ou deux mètres d’eux. Son premier réflexe fut d’attraper l’épaule de son petit frère pour le faire reculer jusqu’à la porte, mais cette créature-là était beaucoup trop petite pour être un moordenaar. Curieux, les enfants finirent par avancer.
On aurait dit comme une souris, mais d’ici, ce n’était pas facile à voir car l’animal se fondait très bien dans son environnement. En tout cas, son comportement était étrange.
— Attention, Liory, ça pourrait être dangereux.
Elle se mit devant lui, mais alors qu’elle n’était plus qu’à une vingtaine de centimètres, la créature émit une plainte plus forte que les autres et recula.
— Elle a mal, Zia.
Oui, c’était une petite gerbille, mais dans un bien triste état. Il semblait lui manquer une partie de la queue, son pelage était taché de sang et ses yeux étaient entièrement collés. Azianne, voulu l’attraper, mais l’animal recula de nouveau.
— Elle a peur, dit Liory.
Il passa devant sa sœur, se courba pour paraître plus petit encore et réussi à toucher la gerbille.
— Méfie-toi, elle pourrait te mordre, prévient Azianne.
À force de patience, Liory réussit néanmoins à prendre l’animal entre ses mains.
— Elle est toute malade. Il faut aller au chamane.
— Elle n'acceptera jamais s’occuper d’une gerbille. Si tu veux l’aider, il va falloir qu’on se débrouille tous seuls.
Liory plaqua le minuscule rongeur contre son cœur.
— Ne serre pas trop, surtout, elle est très fragile.
— Comme une brindille, déclara le petit garçon.
— Ouma Bahiya risque de ne pas être très contente si on la ramène à la maison… Mais il y a un trou dans le mur de la cour qui lui ferait une excellente cachette. Il faudra être discret et bien tenir ta langue, prévint-elle.
Heureux, Liory hocha la tête.
— Comment tu veux l’appeler ?
— Brindille ! clama-t-il sous un air d’évidence.
— D’accord. Va pour Takkie.
La gerbille couina très fort quand ils passèrent sous l’arche et Azianne espéra qu’elle n’était pas déjà trop mal en point. Ils prirent beaucoup de précautions pour ne pas être vus dans la cour et la petite fille balaya le trou en question, récupéra des brindilles pour faire un nid douillet. Elle poussa ses bons soins jusqu’à piquer du foin à la chamelle de tannie Yeleen pour la nourrir, et se servis d’un caillou un peu creux pour lui donner de l’eau. Elle voulut inspecter Takkie de plus près, mais cette dernière n’avait pas l’air de l’aimer beaucoup, alors, elle demanda à Liory de passer de l’eau sur ses yeux et ils l’installèrent dans son nid. Pour la préserver des chats, Azianne bloqua l’accès de la cachette à l’aide d’un petit morceau de bois qui traînait par-là.
— Voilà, maintenant, elle a besoin de se reposer. Demain, on lui apportera du millet, mais il faudra faire bien attention.
Ouma Bahiya détestait les rongeurs.
*
Le lendemain, ils durent se lever plus tôt encore, courir pour rejoindre l’animal et se dépêcher de lui déposer de quoi manger avant de regagner discrètement la maison. Leur cœur battit la chamade tout le long de l’opération, mais si ouma Bahiya suspecta quelque chose à leurs regards de connivences, elle n’apprit rien sur la gerbille. Azianne pensa à elle et à Liory à l’école, ce qui lui valut d’être grondé pour son manque d’attention. Elle avait peur que le petit garçon ne puisse s’empêcher de regarder la cachette avec trop d’insistance, ou pire, qu'il y retourne seul. Si ouma Bahiya se débarrassait de l’animal en son absence, elle ne pourrait rien faire. Mais quand elle rentra, Takkie était toujours bien dissimulée ; elle n’avait même pas cherché à fuir.
Ils durent attendre encore un moment pour pouvoir la prendre sans risque qu’on les surprenne et vérifier son état. Au moins, elle n’allait pas plus mal que la veille.
— Tiens, j’ai récupéré un morceau de tissus. On va le mouiller et tu le passeras tout doucement sur ses yeux.
— Ils sont cassés ? questionna le petit garçon chagriné.
— Je ne sais pas. C’est peut-être juste temporaire, ça m’était arrivé quand j’étais petite et ouma m’avait soigné. Mais c’est possible que ce soit plus grave pour elle. En tout cas, il vaut mieux nettoyer.
Takkie ne laissait toujours pas Azianne l’approcher, et elle trouvait curieux de prendre soin de quelqu’un qui ne l’aimait pas. Mais Liory était doux, il adorait les animaux.
La queue avait été sectionnée net, d’après ce qu’Azianne pouvait en juger, il en manquait presque un tiers. En revanche, la plaie était propre, non infectée : c’était déjà ça. Takkie avait nettoyé son pelage, mais Liory l’aida encore un peu avec son linge humide. On voyait mieux sa couleur, perdue entre le sable et le marron clair, plus foncé sur la ligne du dos et qui s’éclaircissait peu à peu jusqu’au ventre. Elle avait le reste de queue, les oreilles et le bout du museau brun, comme ses pattes arrière faites pour bondir. À l’avant, elles étaient sable et beaucoup plus courtes.
— Elle est plutôt jolie. Elle a de la chance de s’en être sortie.
Liory hocha la tête et la câlina. Il ne quitta Takkie qu’à regret ; Azianne l’avait rarement vu aussi passionné. Il deviendrait peut-être éleveur. Aussitôt cette pensée traversât-elle son esprit, qu’elle la chassa : il n’y a que loin d’elle qu’il exercerait un tel métier.
*
Takkie avait élu domicile dans le sac qu’Azianne avait prêté à son petit frère. Il avait voulu l’emmener alors qu’ils allaient chercher de l’eau, et il valait mieux éviter que les gens, et surtout, que d’autres enfants ne la remarquent. Ils seraient curieux, et même s’ils ne le faisaient pas volontairement, ils risquaient d’ébruiter l’information et de la faire parvenir jusqu’à ouma Bahiya. Cacher la gerbille n’était pas facile, car Liory, comme tous les enfants de son âge, ne portait qu’un pagne court, et Takkie refusait toujours qu’Azianne l’approche. Cela commençait à la vexer, d’autant plus qu’elle semblait adorer Liory.
Une fois la corvée accomplie, les deux enfants déclinèrent les offres de jeux, cherchèrent un coin à l’abri des regards et élurent domicile dans une étroite ruelle non loin du mur d’enceinte. Azianne aurait bien aimé sortir, mais il faisait encore jour : la porte était verrouillée et les guerrières à l’affût de la moindre menacent.
Une fois tranquille, Liory délogea le rabat du sac et récupéra Takkie. Peu farouche envers lui, elle remonta le long de son bras et jusqu’à son épaule. La vue devait lui manquer, car elle progressa avec prudence, mais Liory fut ravi.
— Elle se déplace déjà bien mieux hier : manger et se reposer lui on fait du bien.
— Zia, on garde Takkie pour toujours ?
— Hm… Elle a l’air de beaucoup t’aimer, mais c’est un animal sauvage, tu sais. Pour l’instant, c’est mieux pour elle de rester avec nous le temps de guérir, mais quand elle aura retrouvé la santé, elle voudra surement rentrer chez elle.
Liory baissa la tête.
— Ne sois pas triste. Tu sais, il y a sans doute une famille qui l’attend dans le désert. Ils doivent beaucoup s’inquiéter…
— Peut-être… Peut-être Takkie est un garçon… Et il est trop grand.
Azianne se figea et ses yeux s’humidifièrent malgré elle. Liory ne parlait jamais de ce qu’il adviendrait à son prochain anniversaire, jusqu’à présent, la petite fille n’était même pas sûre qu’il soit assez âgé pour réaliser, comprendre. Rien que d’imaginer les pensées, les questions et les conclusions qui pouvaient tourmenter son petit frère, tout son être protesta. Il lui fallut beaucoup de temps pour réussir à ouvrir la bouche de nouveau.
— Liory… Tu ne seras jamais trop grand pour moi. Et Takkie est une fille, j’en suis presque sûre.
Le petit garçon sourit, mais pas tout à fait comme d’habitude, et Azianne, elle, eut envie de pleurer. Elle ne pensait plus du tout à la gerbille : dans son esprit, elle ne voyait que le désert. Ils n’avaient aucune chance de le traverser en vie, c’était pourtant leur unique échappatoire, le seul chemin sur lequel ils pourraient rester ensemble.
Cette nuit-là, la petite fille fit un cauchemar. Liory avait sept ans, la fin de l’innocence, et ouma Bahiya l’emportait chez les hommes. Azianne criait, cherchait à la suivre, mais tannie Jahia, dont le visage s’ornait d’une expression méchante la rattrapait et l’empêchait de rejoindre son frère. La petite fille avait beau se débattre, impossible de se libérer.
Quand ouma revenait, c’était les bras vides, et elle affirmait à Azianne que c’était fini, que Liory ne reviendrait jamais. Il était un homme désormais, et il devait vivre parmi les siens.
Azianne se réveilla en sanglots et tira toute sa famille du sommeil. Liory lui-même pleura et s’accrocha à elle. Ezia et Imany hurlèrent à pleins poumons, ouma Bahiya pesta comme jamais.
— Il ne manquait plus que ça ! cria tannie Jahia en colère. Discipline ta fille, Atara !
Elle risquait de mettre un moment à rendormir les siennes, mais pour l’instant, Azianne s’en moquait. Mama soupira, lui prit Liory pour le confier à ouma Bahiya malgré les tentatives d’Azianne pour le garder, et entraîna sa fille dans la pièce d’à côté. Là, elle la fit asseoir et lui glissa une timbale d’eau dans les mains. Azianne sanglotait toujours.
— Veux-tu me raconter ?
Azianne secoua la tête.
— C’est ton frère ?
Elle ne répondit rien.
— Azianne, tu sais très bien que c’est dans l’ordre des choses. Il ne sera d’ailleurs pas plus malheureux avec les hommes qu’ici.
— Il sera seul !
— Bien sûr que non. Ouma Bahiya est déjà en train de commencer à lui chercher un bon maître.
— Non ! Comment tu peux vouloir faire ça ? C’est ton bébé lui aussi, même si c’est un garçon !
— Azianne !
— Si tu ne l’aimes pas lui, alors, c’est que tu ne m’aimes pas vraiment moi non plus.
— Arrête de dire des sottises.
— Je ne vous laisserai pas faire.
— Tu n’auras pas le choix, meisie. Et ce serait moins dur pour vous deux si tu commençais à te détacher de lui dès maintenant. Tu vas le faire souffrir davantage en lui donnant de tels espoirs. Aucun garçon ne peut rester avec ses mères passé sept ans.
— Pourquoi ?
— Tu le sais très bien. Bois, maintenant, et retournons nous coucher.
— Liory n’a rien fait. Il ne fera jamais rien, marmonna-t-elle. Il n’y a même plus de towenaars met goue oé.
Azianne but, mais elle ne se rendormit pas. Les larmes silencieuses coulèrent de ses joues toute la nuit, et sans Liory pour qu’elle se lève et aille s’occuper de Takkie, elle serait certainement restée allongée.
*
Liory sut très bien garder le secret sur Takkie les jours suivants. Il ne parlait pas beaucoup en présence d’autre personne qu’Azianne, et c’était un avantage, car ainsi, il ne laissait rien échapper. En revanche, il se tournait souvent vers la cachette et ouma commençait à suivre la direction de ses yeux, alors, Azianne réfléchit à un meilleur endroit. Elle aurait voulu la dissimuler dans la maison pour éviter les allers-retours, mais non seulement quelqu’un pourrait découvrir la gerbille par inadvertance, mais ils y seraient rarement seuls et ne pourraient s’occuper d’elle que le matin. La petite fille décida qu’il valait mieux l’installer près du coin où dormait la chamelle de tannie Yeleen. Comme Liory avait toujours été attiré par l’animal, on le suspecterait un peu moins s’il regardait dans cette direction, en plus, c’était moins loin de la maison et il y avait du foin dispersé en abondance. L’ennui c’était le mur : intact à cet endroit.
*
Azianne réfléchit plusieurs jours, et ce fut Takkie elle-même qui donna la solution à son problème de cachette : elle passait son temps à essayer de creuser. Lui faire comprendre à quel endroit elle devait s’y appliquer, en revanche, ne fut pas gagnée d’avance. Azianne finit par lui montrer, et Liory l'imita. L’entrée du terrier était grossière, mais Takkie se mit à poursuivre l’ouvrage et l'améliora. Elle était plutôt intelligente comme gerbille. Bientôt, elle disposa de son propre terrier caché par le foin de son imposante voisine, et malgré ses yeux encore clos, elle apprécia de pouvoir sortir et déambuler à sa guise.
La petite fille espérait que personne ne surprendrait les déplacements de la gerbille, mais ils ne pouvaient pas la garder enfermer éternellement. Elle craignait aussi qu’elle ne s’enfuie et ne revienne pas, ou alors, ne veuille plus les rejoindre quand ils allaient la voir. Mais Takkie aimait beaucoup Liory, et dès qu’il gratta à l’entrée de son terrier, la gerbille fit son apparition.
Elle allait mieux : sa queue avait entièrement cicatrisé et elle arrivait à entrouvrir légèrement les yeux. Elle était plus vive, plus assurée et en la nettoyant une nouvelle fois avec son linge humide, Liory déclara :
— Ses yeux sont pas cassés, regarde.
Oui, elle les ouvrait un peu mieux. Les croûtes qui les entouraient partaient de plus en plus.
— Nettoie-les encore Liory. Il faut retirer les croûtes et elle sera complétement guérie.
Azianne tendit la main vers le linge et son petit frère pour l’aider, mais alors, comme toujours, Takkie cria et fit un bond en arrière. La petite fille soupira, Liory récupéra Takkie et poursuivit ses soins.
Il lui fallut un bon moment pour tout retirer, mais pas un instant il n’essaya de tirer directement sur les croûtes pour gagner du temps. Il les humidifia avec patience, attendant qu’elles glissent d’elles-mêmes pour ne pas faire mal à Takkie.
Et enfin, la gerbille ouvrit les yeux.
— Zia, regarde comme elle est belle, prôna le petit garçon.
Voir les yeux d’une gerbille en restant à distance, ce n’était pas très facile : Azianne plissa son propre regard ; et se figea.
Les yeux de Takkie avaient la couleur de l’or.
— Liory… Lâche-la ! Lâche-la vite !
Azianne attrapa le bras de son petit frère et lui fit lâcher Takkie malgré son cri et celui de la gerbille. Elle plaça aussitôt Liory dans son dos et recula.
— Zia !
— Ce n’est pas n’importe quelle gerbille, Liory !
Surprise par sa chute, Takkie se redressa sur ses antérieurs et passa ses pattes avant sur son museau. Azianne la garda bien en vue alors qu’elle entraînait Liory à l’abri.
— C’est mon amie, protesta-t-il.
— Non ! Non, c’est une towenaar met goue oé !
En les voyant s’éloigner, la gerbille posa sur eux un regard interrogateur puis rentra dans son terrier. Azianne atteignit l’extrémité de la cour puis, soulagée, elle gagna la rue transversale et plaqua son petit frère contre le mur. Pour l’instant ils étaient à l’abri : Takkie n’avait pas cherché à les rejoindre.
— C’est impossible, chuchota la petite fille alors que son cœur ralentissait un peu. Je croyais qu’elles avaient toutes disparu.
Liory n’avait pas l’air de comprendre, il était complètement déboussolé. Comme il pleurait, Azianne se rapprocha de lui et le prit finalement dans ses bras. Takkie lui avait-elle fait quelque chose ? On avait raconté à la petite fille qu’autrefois, les towenaars met goue oé avaient fait croire aux hommes qu’ils étaient leurs amis, qu’ils les avaient pervertis et détournés des esprits ; mais Liory n’était encore qu’un enfant innocent.
Azianne parla à Ysterne, à Onkuld pour attirer sur eux leur protection ; elle surveillait toujours la cour du coin de l’œil. Elle se demandait quoi faire, quel danger représentait Takkie. Jusqu’à présent, elle ne leur avait pas fait de mal, et face à une fille et un enfant aussi jeune, peut-être n’en était-elle même pas capable. Mais si l’on surprenait Liory l’appeler « son amie », les problèmes ne tarderaient pas à arriver. Il ne fallait surtout pas qu’on fasse le moindre lien entre eux, surtout pas ! Ils avaient déjà bien de la chance que personne ne les ait entendu crier. Si on venait à assimiler Liory à Takkie… Azianne préférait ne pas l’imaginer. Peut-être même lui prendrait-on son petit frère avant l’heure, alors qu’il n’avait pas encore de maître pour veiller sur lui. Ils leur restaient quelques mois avant ça, il était hors de question qu’une gerbille, avec des yeux d’or ou non ne les leur volent !
Quelques mois… Le cœur d’Azianne se glaça. Elle avait l’impression que, peu de temps auparavant, elle comptait l’échéance en années, mais le temps passait très vite, et bientôt, ils n’en auraient plus. Elle repensa à son cauchemar, au jour où il deviendrait réalité ; l’idée de la séparation lui était insupportable et elle n’avait toujours aucun moyen de l’empêcher. Malgré les circonstances, Azianne avait envie d'ouvrir la porte d’Atahari, de regarder en face ce désert infranchissable… À moins qu’ils ne disposent de magie.
Les larmes coulèrent sur ses joues, elle serra Liory plus fort et se laissa tomber le long du mur. Sa poitrine et celle de son petit frère tremblaient au même rythme, mais Azianne aurait voulu que ses tourments soient aussi simples que les siens. Des towenaars met goue oé étaient nés toute l’histoire et les traditions modernes d’Atahari, de la vallée de Vryheid, du peuple voog et de Kama tout entière. Pourtant, celle abandonnée dans la cour derrière eux était peut-être la solution qu’Azianne espérait depuis longtemps. Si Takkie pouvait donner de la magie à Liory, avant même qu’il ne soit assez âgé pour qu’elle puisse le corrompre, alors, ils auraient une chance de fuir ensemble.
Le cauchemar d’Azianne ne deviendrait jamais réalité.
Ses rêves non plus.
Me revoilà (après un certain délai, désolée pour ça ;) ) !
J’ai été un peu surprise par la découverte de la gerbille presque d’entrée de jeu en début de chapitre, alors que d’après le nom du roman on devine que la gerbille sera un élément central de l’histoire, et que ce moment est donc très important
Je pense qu’il aurait peut-être mérité de planter le décor un peu plus longuement et de développer un peu plus le moment de la découverte :) Mais ce n’est qu’un avis perso, si le texte te plait comme ça c’est l’essentiel et tu peux aussi prendre le parti d’aller direct dans le vif du sujet ! ;)
En revanche, la peur et l’excitation des deux enfants qui doivent cacher la gerbille sont très bien rendues, et très contagieuses ^^
Et comme dans le premier chapitre, tu retranscris aussi avec beaucoup de force la tristesse d’Azianne, et ici de Liory, au sujet de leur séparation imminente… :(
C’est vraiment très émouvant !
La découverte de la vraie nature de la gerbille (même s’il y a encore beaucoup de mystère dans tout ça : parfait pour donner envie d’enchaîner avec le chapitre suivant !) est un moment très sympa aussi, vraiment très prenant ! :D
(Juste une petite remarque : je crois bien qu’il manque un mot à la toute fin du chapitre : « ils auraient une de fuir ensemble »)
A bientôt ! :)
C'est vrai que c'est dur pour Azianne de savoir précisément l'âge où son frère va devoir partir, et de voir les années puis les mois s'égrener sans qu'elle puisse repousser l'échéance.
L'idée de la gerbille magique est très intelligente. Je me suis laissé prendre, ne comprenant pas à quoi elle pourrait bien servir à l'histoire. Très stylé le nom de "Towenaar met goue oe", et les prénoms en général sont très sympas.
On découvre peu à peu ton univers et ses coutumes, je le trouve vraiment très sympa.
Mes remarques :
"On aurait dit comme une sourie," -> souris
"avec ses mères passées sept ans." -> passé ?
"beaucoup en présence d’autre personne qu’Azianne," -> d'autres personnes ?
"ils auraient une chance de s’enfuit ensemble." -> de fuir ensemble ?
Je poursuis ma lecture !
Oui, cette échéance, on est d’accord, c’est vraiment horrible. Ça le serait déjà pour une adulte, mais cette épée de Damoclès au-dessus de la tête d’une enfant… Monstrueux ! Dire qu’il y a des apprentis auteurs qui font ce genre de choses… ^^
Merci, très importante la gerbille, son histoire surtout, celle de son espèce : attends un peu qu’elle te la raconte… ^^
J’ai essayé de m’inspirer un peu du côté de l’Afrique pour la langue, un poil de culture et les noms. J’espère juste ne froisser personne au passage, parce qu’il ne s’agit vraiment que d’inspiration, limité par mes faibles connaissances, même si j’ai évidemment fait des recherches. Je suis contente que ça te plaise :)
Et merci pour les corrections ! :)
Je vais résumer ce que je disais dedans ! C'est un superbe deuxième chapitre. Le duo est toujours très attachant et la découverte de cette gerbille est très originale ! Tu continues à planter le décors et on en apprends un peu plus sur les traditions de ton monde. On a envie de savoir comment on en est arrivé là, pourquoi cette séparation... Bref, tout est fluide et fascinant. Pour un 1er jet, c'est très bon !
Quand arrive la suite ?
A bientôt,
Makara
Ah mince, ça, c’est moche. Vive word… ^^
Eh bien ça tombe bien que tu veuilles savoir, parce que pour prendre une décision, Azianne va devoir expliquer deux ou trois choses à son petit frère dans le chapitre suivant. J’espère d’ailleurs que ce sera à la fois clair et pas… Trop ^^
À quand la suite ? Mais tout de suite ! ^^ En vrai, j’ai déjà neuf chapitres, c’est juste qu’il faut se motiver pour les passer à antidote… ^^
Merci beaucoup pour ta lecture, en tout cas, ça me fait super plaisir.
À bientôt !