Chapitre 2 : Le Grimoire Maudit

Par Lucinda
Notes de l’auteur : N'hésitez pas à me faire un retour, j'ai retrouvé ce roman, que j'ai écris il y a quelques années. Je l'ai relus, corrigé et changer quelques petite choses, mais j'ai encore le sentiments que tout n'es pas parfait.
Vous allez voir de longues descriptions, c'est ma plume :)

     De retour au village, Léora s’enferma dans la petite maison en pierre qu’elle partageait avec sa tante Maëlys, une guérisseuse renommée et respectée. Maëlys était assise à la table, feuilletant un vieux grimoire aux pages jaunies. Lorsque Léora entra précipitamment, la vieille femme leva les yeux, son visage ridé marqué par une expression de soulagement mêlé d’inquiétude.

— Léora, où étais-tu ? Je t’ai cherchée partout. Tu sais bien qu’il est dangereux de s’aventurer dehors la nuit.  Sa voix était douce mais teintée de reproche.

Léora resta silencieuse un moment, encore sous le choc de sa rencontre dans la clairière. Elle alla s’asseoir en face de sa tante, prenant une profonde inspiration pour tenter de calmer ses pensées tourmentées.

— Tante Maëlis,  commença-t-elle, sa voix tremblante,  je… je crois que j’ai vu quelque chose… quelque chose d’incroyable. 

Maëlis plissa les yeux, posant doucement le grimoire sur la table. 

— Parle-moi, mon enfant. 

Léora raconta tout, depuis l’étrange cercle de pierres jusqu’à la vision terrifiante du ghoul et de l’épée d'argent. Maëlys écouta attentivement, ses sourcils se fronçant davantage à mesure que Léora poursuivait son récit.

— La prophétie,  murmura finalement Maëlys, son regard se perdant dans le vide.  Je n’aurais jamais pensé que ce serait toi… 

— Tu avais connaissance de cette prophétie ? Léora fronça les sourcils.

La vieille femme hocha lentement la tête. 

— Oui, je savais qu’un jour l’Élue se manifesterait, celle qui serait appelée à faire un choix terrible. Mais je ne savais pas que ce serait toi, Léora. 

Maëlys se leva lentement et se dirigea vers une vieille étagère poussiéreuse, en sortant un parchemin, qu’elle déroula délicatement sur la table. Les symboles gravés sur le papier étaient similaires à ceux des pierres de la clairière, mystérieux et envoûtants.

— Cette prophétie a été transmise de génération en génération, expliqua Maëlys d’une voix douce mais ferme. Elle parle d’une grande bataille contre les forces des ténèbres, d’une guerre qui décidera du destin de notre monde. Et toi, Léora, tu es au cœur de cette prophétie. 

Léora se sentit étourdie par ces révélations. Tout cela semblait si soudain, si irréel. 

— Que dois-je faire ? Je ne suis pas une guerrière. Je ne sais même pas comment me battre. 

Maëlys posa une main rassurante sur celle de Léora, son regard empreint de compassion et de détermination.

—  Il y a des choses que tu dois apprendre, des vérités que tu dois découvrir par toi-même. Mais sache ceci, ma chère nièce, tu n’es pas seule. Je serai là pour t’aider, et il y a d’autres personnes qui te soutiendront dans cette quête. 

Léora serra la main de sa tante, essayant de puiser du courage dans sa force tranquille.

—  Alors, par où commençons-nous ? 

Maëlys sourit légèrement, bien que l’inquiétude ne quittât pas ses yeux.

— Tu dois en premier trouver l’épée d'argent, celle que tu as vue dans ta vision. C’est une arme ancienne, forgée par les premiers sorciers pour combattre les créatures des ténèbres. Elle est la clé pour vaincre les ghoul, mais elle est aussi un grand danger si elle tombe entre de mauvaises mains. 

Léora hocha la tête, déterminée malgré la peur qui se mêlait à ses pensées. 

— Où se trouve cette épée ? 

— Dans le vieux temple de Kaelor,  répondit Maëlys.  Un lieu caché depuis des siècles, connu seulement de quelques érudits. Cependant, je ne peux pas t’accompagner. Mon rôle est ici, au village. Les gens auront besoin de moi plus que jamais maintenant que les ghoul se réveillent. 

Léora sentit un frisson lui parcourir l’échine. Elle comprenait les raisons de Maëlys, mais l’idée de partir seule dans cette quête lui serrait le cœur. 

— Mais, je ne peux pas y aller toute seule… 

Maëlys lui sourit de nouveau, cette fois avec un peu plus de chaleur.

— Il est impératif que je me rende au conseil aujourd’hui, expliqua-t-elle avec une gravité palpable. Tu t'apprêtes à entreprendre un voyage crucial, et nous devons désigner un guerrier pour t’accompagner. La tâche qui m’attend est de rassembler le conseil pour évaluer les candidats possibles et choisir celui qui sera le mieux adapté à cette mission. Ce choix est déterminant pour ta sécurité et le succès de ton voyage.

L’attente était longue, et Léora ressentait chaque minute qui s’écoulait comme une éternité. Elle avait choisi de rester ici, loin du tumulte, pour se concentrer sur la préparation de son voyage. Ses yeux passaient d'une page à l'autre avec une attention scrupuleuse, cherchant des indices ou des informations qui pourraient l’aider à mieux comprendre les défis qui l'attendaient. Les livres étaient pleins de récits anciens et de cartes détaillées, mais rien n’était aussi clair qu’elle l’espérait.

Elle se leva par moments pour aller à la fenêtre, scrutant l'horizon comme si elle pouvait y voir le chemin qu’elle allait emprunter. Puis, se rasseyant, elle reprenait sa lecture, espérant que l'un des volumes offrirait enfin une réponse ou un conseil précieux.

À cet instant, on frappa à la porte. Elle se leva et ouvrit pour laisser entrer un jeune homme d’une vingtaine d'années grand et robuste. 

— Alric, dit-elle décontenancée. Que me vaut le plaisir de ta visite?

— Léora,  dit Alric d’une voix douce mais ferme, je suis le guerrier qui à été désigné pour te protéger et de t’aider à accomplir cette quête. Ensemble, nous trouverons l’épée d'argent. 

— Toi? mais rien n’a d'importance à tes yeux, tu dirige tout en dérision 

Alric, avec un sourire amusé, croisa les bras.

— Ah, Léora, toujours aussi charmante. Peut-être que j’ai l’air de tout prendre à la légère, mais sache que derrière cette façade d’humour se cache une détermination sans faille. 

Léora prit une profonde inspiration, tentant de calmer le tumulte de ses pensées. Elle savait que c’était le début d’une aventure dangereuse, mais elle sentait aussi une détermination naissante au fond de son cœur. 

— Très bien,  répondit-elle finalement, la voix tremblante mais résolue.  Allons chercher cette épée. 

Le lendemain matin, Léora se prépara à partir. Maëlys l’aida à rassembler ses affaires, glissant quelques potions et herbes médicinales dans son sac.

— Prends ceci,  dit-elle en serrant un petit collier entre les mains de Léora. Tu pensera à moi comme ça, lorsque tu sera loin 

Léora serra le collier dans sa paume, sentant un léger réconfort dans le geste de sa tante.

— Merci, tante Maëlys. Je reviendrai, je te le promets. 

Maëlys l’embrassa doucement sur le front. 

— Sois prudente, mon enfant. Que les anciens esprits te protègent. 

     À l’extérieur, Alric, l’attendait, prêt pour le voyage. C' était un spectacle à lui seul. Ses cheveux bruns, d’un éclat doré sous les premiers rayons du soleil, étaient attachés en une queue de cheval négligée, quelques mèches rebelles tombant sur son front. Ses yeux bleu profond, perçant comme des éclats de glace, brillaient avec une intensité presque surnaturelle, et chaque regard qu’il lançait semblait porter une profondeur mystérieuse. Son regard n'était pas simplement un outil de perception, mais un moyen de captiver et de fasciner, comme s’il pouvait lire les pensées et les émotions des gens autour de lui. Il se déplaçait avec une grâce naturelle, chaque mouvement fluide et assuré. Ses épaules larges et son torse bien musclé étaient accentués par une armure légère en cuir renforcé qui épousait parfaitement sa silhouette athlétique. L’armure, bien que pratique et fonctionnelle, était aussi conçue avec un sens esthétique évident, mettant en valeur ses traits virils sans sacrifier le confort.  Le village était calme, enveloppé dans les premières lueurs de l’aube. Les deux lunes pâlissaient à l’horizon, tandis que le soleil commençait à poindre, colorant le ciel de teintes roses et orangées.

— Es-tu prête ?  demanda Alric en ajustant son sac sur son dos.

Léora hocha la tête, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. 

— Oui, je suis prête,  murmura-t-elle, sa voix à peine audible au-dessus du bruit de la forêt. 

Ses mains tremblaient légèrement alors qu’elle ajustait son sac, ses doigts s’accrochant aux sangles comme si elles pouvaient lui offrir une protection contre l'inconnu.

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Feydra
Posté le 11/11/2024
Toujours très bien écrit. C'est la suite logique du début. Sa relation avec sa tante a l'air très belle ; les dialogues sont très naturels. Alric a l'air intéressant, même si on n'a fait qu'effleurer son caractère. Toutefois, j'avoue que je trouve tout cela un peu facile : elle aurait pu remettre en cause ce qu'elle avait vu, chercher une autre explication ou même ne pas accepter ce rôle qui lui tombe dessus brutalement.
Tout va très vite : le choix du guerrier, sa préparation, son départ. Alric a-t-il l'habitude de voyager ? Ont-ils reçu des conseils ? Ont-ils un itinéraire, de la nourriture, un endroit où dormir, des personnes à aller voir pour les aider ? J'aurais bien vu plusieurs jours de préparations, de doutes et de questionnements. :)

J'ai repéré un passage où une transition serait bienvenue :
"Ce choix est déterminant pour ta sécurité et le succès de ton voyage."
L’attente était longue, et Léora ressentait chaque minute qui s’écoulait comme une éternité.

Et une construction maladroite : "tu diriges tout en dérision" ==> tu tournes tout en dérision, plutôt
Lucinda
Posté le 11/11/2024
Oui, c'est mon gros défaut, je vais toujours très vite / trop vite. mais c'est que je suis trop embarqué dans ma propre histoire lol

Tu découvres certaine de tes réponse sur les chapitres suivant par contre ^^

Je comprend pour la transition, il faut que je travail certains passage c'est sûr :)

Ha oui oui, mes formulation maladroite, tu va en voir plusieurs je pense ^^ mais je prend note quand je serait partie en réécriture.

Merci en tout cas pour ce retour constructif ^^ A bientôt
Solamades
Posté le 07/11/2024
Bonsoir !
C’est un bon chapitre, on découvre plusieurs personnages dont un beau gars un peu écervelé apparemment. Le love interest ? 😂
Je me demande aussi ce que va faire Laora d’une épée qu’elle ne sait pas manier.
Merci pour cette lecture ! 🥰
Lucinda
Posté le 07/11/2024
coucou ^^

tu veux pas que je te raconte les 50 chapitres aussi hein xD

merci pour ton commentaire, donc tu découvrira tout en temps voulu, c'est promis. Tout va bien sûr être dit et détaillé haha.

Bonne suite de lecture :D
Phémie
Posté le 08/10/2024
Encore bien happée par cette suite qui change d'ambiance pour apporter une fraîcheur et une dynamique bienvenue après le premier chapitre très sombre.
Il donne l'impression que Léora est entourée de personne bienveillantes et qu'elle va quitter un cocon bien confortable pour des aventures qui le seront beaucoup moins !

L'arrivée du personnage de Alric semble nous promettre de bons moments de rires et de romance, pour bien contrebalancer le côté plus sombre et action ; j'ai hâte de voir ça.

Allons y pour les petites remarques sur la forme d'abord :
- il y a deux orthographe différentes pour le prénom de la tante (Maëlys et Maëlis)
- je ne suis pas sûre qu'on puisse dire "diriger en dérision", ce serait plutôt "tourner en dérision"
- "Je serai là pour t’aider, et il y a d’autres personnes qui te soutiendront dans cette quête.", peut être mettre "il y aura" pour garder une uniformité dans la conjugaison

Maintenant, sur le fond, voilà les petites réflexions que je me suis faite, les trucs que j'aurais bien aimé trouver, etc (sachant que ça viendra peut-être plus tard!)
- Maëlys comme Alric s'adressent tout deux à Léora d'une voix "douce et ferme", ça peut soit donner l'impression que ces deux personnages se ressemblent, soit qu'ils ménagent beaucoup Léora ; ça pourrait donner l'impression qu'elle est un peu fragile ou susceptible, ce qui ne me semble pas être le cas par ailleurs.
- Une petite phrase ou deux sur la relation entre Léora et sa tante pourrait éventuellement précéder les aveux que Léora lui fait, je me suis posé pleins de questions à ce moment là (est-ce que Léora a l'habitude de se confier à elle, ou est-ce qu'elle est plutôt secrète habituellement, est-ce qu'elle la considère un peu comme une mère, etc...). Même si on garde du mystère pour plus tard j'aurais bien aimé connaître un peu la disposition de Léora au moment ou elle se confie (est-ce qu'elle a peur de la réaction de sa tante, ou au contraire elle est soulagée de se livrer...)
- je suis intriguée par ce "petit collier" (j'adore ces petits objets mystérieux qui ne payent pas de mine mais qui recèlent tout un potentiel d'intrigue). Un gros oui pour le petit collier ! Une petite description rapide n'auraient pas été de trop, mais je suis peut-être trop pressée là aussi !

Bonne suite d'aventure !
Lucinda
Posté le 08/10/2024
woh! merci pour ce retour, Ha oui effectivement, j'ai pas remarqué ce changement d'orthographe sur le prénom.
Tante Maëlys (du coup) ont la vois vraiment très très peu et le collier, c'est juste un petit cadeaux, c'est plus sentimental qu'autre chose. donc désolée, mais ce n'est pas cet objet qui va aider nos héros plus tard :)

Ils l'a ménage oui, elle viens quand même d'apprendre qu'elle est l'élue d'une prophétie dont elle n'a aucunes information concrète et en plus elle doit partir avec Alric qui semble prendre tout à la légère. Donc j'y vais soft j'avoue haha.

Je vais aussi corriger les petites fautes que tu as relevées.

Encore une fois merci beaucoup :D

A bientôt pour de nouvelles aventures ^^
Phémie
Posté le 08/10/2024
Ah et bien je l'aime bien quand même ce petit collier, même sans pouvoir caché ! un petit objet sentimental, qui réconforte quand on en a besoin, c'est important aussi, ça peut sauver la vie d'une manière différente ;)
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