Chapitre 2 : Mabon

Par Elox

Sumi collait sa tête à la fenêtre. Elle s’imaginait que les gouttes de pluie faisaient la course entre elles lorsque Ludvénia la sortit de ses rêveries. Celle-ci, toujours une pomme dans sa main -à croire que ce fruit était le prolongement de son bras- annonçait à la petite brune que la pluie allait cesser et qu’il était temps de se préparer pour la cérémonie. La petite sauta de son rebord et se mit à courir partout dans la grande salle en quête d’élastiques, d’une brosse et de pinces. Elle attrapa également un tabouret de bar et plaqua son ventre afin d’essayer de se hisser dessus. Ludvénia prit aussi un tabouret et lança une autre pomme à la petite.

 

  • Attrape Sumi, lâcha-t-elle.
  • Mais j’ai pas faim moi, lança la petite
  • Si tu ne veux pas de ta pomme moi je la prends alors.

 

Alors Sumi arracha de ses dents un énorme bout du fruit et le jus recouvra son t-shirt. La jeune femme, témoin de la scène et dont les lèvres s’étiraient de plus en plus, commença à rigoler. Son rire occupa toute la pièce. Etant communicatif, il alerta toutes les personnes à proximité. Ils venaient tous voir la scène et l’hilarité pris place. Neith arriva également pour aider la jeune femme à coiffer sa fille. Les cheveux bruns de Sumi, volèrent et s’entrelacèrent de manière symétrique des deux côtés de la tête, sous les doigts de fée des deux femmes. De nombreuses petites tresses en formèrent deux plus grandes, qui elles aussi constituaient un chignon dont certaines nattes en sortaient.

En dehors de la maison, le décor de la fête prenait place, de grandes guirlandes lumineuses entouraient un chapiteau. De nombreux ballons, accrochés dans tous les endroits où cela était possible, transmettant une ambiance bien plus festive. Des activités avaient été préparées pour l’occasion : karaoké, kiosque, jeu de tir, bal dansant et autres animations de toutes sortes. Une fête de si grande ampleur n’avait lieu qu’une fois par an, au moment de l’équinoxe d’automne. En plus, cette année elle était couplée avec la pleine lune qui était suffisamment proche de la terre pour paraitre totalement rouge.

Le Soleil se préparait à traverser l’Equateur afin de se diriger vers le sud annonçant le retour de l’hiver. Le Soleil quittait la maison de la Vierge et rentrait dans la phase nocturne du Zodiaque. C’était le déclin des forces vitales, dans le langage taoïste, cela annonçait le décroit du yang. De la lumière à l’obscurité signifiait un passage de l’innocence à la maturité. Cette étape de l’année était l’opportunité de se renouveler avec soit même et d’entrer dans une phase de méditation et de justice ; Osiris était le dieu associé à cet évènement. La pleine lune quant à elle, offrait la force spirituelle nécessaire pour de grands changements et des deuils. Mabon, fête païenne également célébré par Rebellim sera présage de grand rendement pour les cultures, c’était aussi le moment de remercier l’aide des membres du clan, puisque sans ces liens, Rebellim ne pourrait pas survivre. Tout cela offrait à la tribu, le repos de l’âme et sa guérison des morts. Les réels fondateurs du clan avaient quitté ce monde durant cet équinoxe et avait cédé leur place à Bardhyl et Neith. Ils étaient adulés et vénérés, cette fête servait à leur rendre hommage et prier pour eux.

Le ciel était à présent totalement dégagé, et les membres du clan commençait à sortir de la maison. Des coussins avaient été placés devant une estrade sous la tente. Il y avait quelques retardataires qui commençait à préparer et accorder leurs instruments. Sumi se mit à courir, vêtue de sa longue robe bleue aux amples manches, vers le chapiteau. Elle s’installa sur la première rangée, au centre de tous les autres bambins. Le spectacle était sur le point de commencer et le silence se fit entendre dans toute la tente. Les instrumentistes entrèrent sur les deux côtés de l’édifice. Ils vinrent se placer à la même manière que les orchestres symphoniques mais de façon réaménagée ; le premier violon à l’extrémité gauche, puis successivement une lyre, et un violoncelle. Derrière le violon se trouvait une harpe, et un piano ainsi qu’un ocarina, une flute en bois et un xylophone.

Lorsqu’ils commencèrent à jouer les chants et chansons folklores originaires du clan, Ludvénia et une autre femme arrivèrent par les mêmes entrées, avec des rubans et de longues robes traditionnelles, les bordures au niveau du col, et des manches étaient en soie dorée. Elles dansèrent, tournaillant entre le public et leur tissu. Les lumières étaient posées sur ces deux femmes dont la grâce les enveloppait.

L’une était vêtue d’un costume bleu ciel qui rappelait sans aucun doute le ciel azur de l’été et Ludvénia quant à elle portait une tenue bordeaux qui représentait les couleurs de l’automne. Incontestablement elles se repoussaient l’une et l’autre, ne voulant céder le premier rôle. Le violoncelle fit son solo dans ces sonorités les plus grave et les autres instruments se camouflaient derrière lui, n’offrant que de petites notes sournoises. C’est dans cette élan de musicalité que l’une des danseuses avait pris le pas sur l’autre.

Les lumières s’éteignirent, puis revinrent doucement se reposer sur Ludvénia. Elle était à elle seule la reine du bal, l’automne avait triomphé et c’était le cycle de la vie. Debout sur ces pointes, elle fit quelques arabesques puis tomba au sol. Les instrumentistes se turent aussitôt. Tous les artistes vinrent se mettre sur une même ligne, et saluèrent le public plusieurs fois avant de s’enfuir pour se changer. Bardhyl se leva aussi et le clan suivit ces directives. Il sorti de la tente et alla se placer debout derrière le feu de camp que son fils, Ludvik avait pris plaisir à allumer. Tous les membres se placèrent du plus jeune aux plus âgés sur les troncs d’arbres disposés autour. Malgré les conventions, Ludvik et Ludvenia virent se placer à coté de Sumi. La petite avait les yeux remplit d’étoiles.

La lune venait elle aussi s’installer au-dessus de la cime des arbres, créant un alignement entre elle, Bardhyl et le feu de camp. Un coup de vent se joignit à la fête, détacha quelques feuilles de leur branche qui jouèrent par la suite sur les courants de ce souffle dans ce décors presque magique. Cette scène était le témoignage de l’union entre le clan et les éléments de leur environnement. Bardhyl, voyant que les artistes s’étaient joints à eux, leva les bras au ciel.

 

  • Chers camarades, chers enfants, en cette fête de Mabon, je vous accueille à bras ouvert. Nous sommes tous réuni ici grâce aux éléments qui nous protègent et qui sont là pour nous, remercions-les.
  • Je te remercie Nature, mère de tout Rebellim pour l’assistance que tu nous portes, dirent l’ensemble du clan.
  • Implorons ensemble pour que nos futures récoltes soient aussi denses que les précédentes.

 

Les membres déposèrent leur main au creux de l’autre et se mirent à prier. Les enfants qui ne connaissaient pas ce rituel reluquèrent les adultes pour tenter de comprendre ce qu’ils étaient en train de faire. Leurs frimousses passaient de droite à gauche puis de gauche à droite sans jamais savoir ce qu’il fallait faire. Neith se leva de son assise et apporta un petit pot rempli d’eau sur le coin du feu. Elle préleva entre ces mains des cendres qu’elle déposa dans le récipient. L’eau commença à se teinter.

 

  • A présent, nous allons déposer notre vœu le plus cher sur les branches de ce nouvel arbre, fraichement planté par mes soins pour l’occasion. Cela s’appelle les vœux d’intentions. Faites-en bon usage.

 

Des feuilles de papier furent distribuer accompagné d’un crayon de bois. Le pot de cendre passait également entre les rangs et servait d’encre. Arrivé au tour de Sumi, la petite était perdu, elle avait l’impression que son vœu était décisif pour sa vie de tous les jours. Elle regarda tour à tour tous ces proches et sa famille, puis commença à déposer la pointe du crayon, et les lettres sont ensuite apparu comme une évidence dans sa tête. Lorsqu’elle eu finit, elle se réveilla d’une sorte d’absence, sans se souvenir de ce qu’elle venait d’écrire. Mais avant qu’elle ne puisse regarder, Bardhyl demanda à tous de se lever pour accrocher leur souhait à l’arbre. Si celui-ci venait à se développer les vœux serait exaucés, mais s’il mourait les engagements prit périraient avec lui. Alors la petite marcha vers le petit arbrisseau et enfila le ruban autour d’une branche et jeta un coup d’œil à ce qui était inscrit dessus. Elle semblait surprise et un sourire embarrassé se dessina sur son visage, mais lorsqu’elle se revint à sa place, elle n’arrivait plus à se remémorer à nouveau de ce qu’elle avait écrit.

 

  • Ludvénia ? murmura-t-elle, c’est bizarre je ne me souviens pas d’avoir écrit quelque chose et lorsque j’ai regardé je n’ai pas réussi à m’en souvenir non plus.
  • C’est normal personne ne se souvient de ce qu’il écrit pour le rituel des vœux pendant Mabon. C’est ça aussi la magie, et c’est pour ça que personne ne va regarder les vœux après la fête, personne ne s’en souviendrait.
  • Comment ça marche alors ?
  • Eh bien, c’est assez difficile à expliquer et tout le monde n’a pas la même version de l’histoire ni même une expérience identique. Mais moi je pense que ton corps est une enveloppe charnelle, ton âme l’occupe la plupart du temps. Mais d’autres âmes, esprits, fantômes ou autres peuvent l’occuper sur une période plus ou moins longues. C’est comme ça que je pense que ça fonctionne, et c’est pour ça que tu ne t’en souviens pas puisque ce n’est pas réellement toi qui l’écris. Je pense que c’est d’ailleurs mieux comme ça qu’on ne s’en souvienne pas.
  • Mais si c’est une méchante âme qui nous occupe, comme celle du monstre des histoires que papa nous raconte, et qu’on écrit quelque chose de cruel ?
  • Ça je ne sais pas ma chérie, pourquoi tu as mal vécu ton expérience ?

 

La petite haussa quelques peu les épaules.

 

  • A vrai dire c’était vraiment bizarre, et je ne sais pas si c’était parce que c’était la première fois.
  • Retournez à vos places, leur demanda Bardhyl en leur déposant un baiser sur le front.

 

Sumi attrapa la main de la jeune femme et revinrent s’assoir sur le tronc d’arbre qui faisait office d’assise. Le grand homme se remit devant le feu de camp, face à son auditoire.

 

  • Il y a fort longtemps, le monde manqua d’être détruit. Les pays s’entretuaient. La planète se réchauffait, les animaux disparaissaient et les flots augmentaient en terrassant tout sur son passage. La peur était reine. Mais les éléments eurent pitié de nous et espéraient que nous nous réveillons de notre inconscience. Ils plongèrent le monde dans une nuit de presqu’un siècle. Les humains continuaient à détruire tout ce qui bougeaient et nous condamnèrent tous.

 

Les flammes du feu dansaient sous les paroles de Bardhyl. Elles prirent soudainement une teinte bleutée. Puis plus rien, mais si l’on observait bien, on aurait presque pu voir la scène. Elle était là et se elle se déroulait sous les yeux de tous. La scène aurait vraiment pu être réel si elle n’était pas comptée comme un mythe, une légende.

 

  • Un monstre. Le monstre de la montagne se nourrissait de toute la haine, la douleur et l’horreur. Il se fit une joie de tout dévorer. Cet odieux personnage grossit et grandit tellement qu’il planait au-dessus des têtes des habitants. Ils durent se rendre à l’évidence, il ne pourrait rien faire contre lui, alors ils se subordonnèrent. La lutte était inefficace et inutile.

 

Le feu prenait des allures de guerre sanglante, des batailles prenaient vie, un homme collé aux parois de sa tranché semblait essoufflé, apeuré. Il ingurgita une bouteille d’eau-de-vie entière et n’eu pas le temps de laisser agir l’alcool qu’il était déjà hors des protections et courait. Le doigt sur la gâchette il tentait de tirer partout. Arrivé au camp ennemi, il n’avait plus aucune munition, des mains tremblaient de plus en plus. Son regard trahissait la peur. Lorsqu’il pensait s’en être sorti, il se fit fusiller, tombant d’abord sur ses genoux puis s’écroulant torse contre le sol en terre battu. Seul son visage était tourné vers son meurtrier, les yeux pleins de larmes et qui semblait implorer celui-ci qu’il finisse sa tâche, l’exécutant ainsi.

 

  • En tentant de migrer et de s’enfuir de ce monstre, deux familles tombèrent l’une sur l’autre. Les ainés s’attiraient mutuellement et la passion les anima l’un l’autre. Apprenant leur désertion, des subalternes du pouvoir vinrent les exécuter. Mais les amis avaient eu vent de cette attaque et était parti une nuit plus tôt en emportant le petit frère du jeune homme. A l’abri, cachée des yeux de tous, les amants se lièrent jusqu’à la mort. En cherchant au jour le jour de nouveaux endroits ou se reposer, ils découvrirent un manoir, et finirent par l’occuper définitivement. Les amants commençaient à sentir la solitude les envahir. Ils décidèrent donc de fonder leur propre famille, mais malheureusement aucun enfant ne vint au monde. Quelque temps passa avant qu’un groupe de dissidents arrivât demandant hospitalité. Ils les accueillirent à bras ouvert. Puis peu à peu, ils adoptèrent donc tous ces reclus de cette horrible société. Ce fut la création du clan Rebellim. Le Cadet tomba follement amoureux d’une jeune femme du groupe de déserteurs, et avant que toute relation ne survienne un enfant d’une première union vint au monde. Cette bonne nouvelle avait égaillé le quotidien de tout le monde… pendant une petite période seulement. En effet, la cheffe tomba gravement malade. Ses derniers moments furent sur ce rocher, les principes transformèrent la pierre, la remodelant à son image. Son mari ne se releva pas de cette perte si tragique et mourut quelques semaines après allongé sur l’herbe à coté de sa compagne. Le clan et les animaux tant respecté par le couple se mirent en deuil. Le cadet repris la tête de la tribu avec son amante.

 

Les flammes dessinaient les derniers instants de l’homme, une main sur le rocher, les battements de son cœur se ralentissant jusqu’à disparaitre totalement.

A ce moment précis, Ludvik et un autre garçon s’enfuirent en douce sans attirer l’attention sur eux.

 

  • Nous sommes tous leur descendance et c’est pourquoi nous nous devons de lui faire honneur. Ils vivent en chacun de nous et nous élèvent à leur rang petit à petit. Nous leur devons tout et surtout du respect…

 

Une détonation coupa ses belles paroles. Tout le monde tentait de trouver l’origine du bruit et Sumi se mis à crier juste avant un nouveau fracas. Une rosasse se dessina dans le ciel et puis une deuxième et d’autres encore venaient illuminées le ciel. La petite était aux anges. Quelques jours auparavant avec son frère, ils étaient montés au grenier et avait trouvé une ancienne photo un peu jaunie d’un feu d’artifice. Sumi lui avait avoué vouloir un jour en voir un, il travaillait sur un prototype de ce genre depuis peu et il se décida de lui en confectionner un pour l’équinoxe. Bardhyl se leva et contourna le chapiteau puis attrapa les oreilles des deux garçons pour les contraindre à le suivre à l’intérieur de la maison. Le restant du clan regardait les jeunes hommes se faire incendier par le chef à travers les baies vitrées. La scène provoqua des gloussements de leurs parts.

 

*          *

 

Neith se leva et pris les mains de deux de ces camarades et toutes trois se joignirent dans une danse entrainante. Ludvik quant à lui posa un genou devant sa petite sœur et lui tendis la main. La petite lui sauta dans les bras. Il la porta délicatement et l’emmena sur la piste. L’un dans les bras de l’autre, ils tournaient ne s’arrêtant de rire. Deux sourires se dessinèrent sur leur visage et s’étendaient jusqu’aux oreilles. Ludvénia les regardait une larme coulant sur sa joue. Le violon se mit à jouer la plus belle des balades de son répertoire. La jeune femme s’approchait des danseurs et vint se placer à coté de Ludvik, passa ses bras autour de lui et de la petite.

Ensemble, plus rien ne pouvait leur faire du mal, ensemble ils étaient prêts à tout et d’autant plus s’il s’agissait de protéger l’un des leur. Des regards pleins de douceur se posait sur Sumi, ils formaient tout les deux un cocon autour d’elle la serrant aussi fort que si c’était la dernière fois. La fillette vivait un rêve éveillé avec sa famille et à ce moment-là, elle se rendait compte de la signification du verbe aimer. Ce n’était pas toujours un mot qui qualifiait deux âmes sœur. Certaines fois c’était un lien qui unissait plusieurs personnes et souvent se formulait dans le silence le plus complet. L’amour n’est pas assez fort pour s’exprimer lui-même. Les paroles non plus ne sont pas assez fortes pour relater ce sentiment.

Dans cette dernière valse, ils étaient tous trois comme seuls au monde. Ce moment aurait pu durer des heures, des jours entiers que cela n’aurait poser le moindre souci. La vie des deux grands aurait pu se résumer par le bonheur de leur petite sœur. On aurait pu dire qu’ils méritaient de vivre heureux ensemble mais le destin peut parfois être violent. La vie est un château de carte et les ainés le savaient, c’est pourquoi ce moment était si précieux à leurs yeux. Voir Sumi nager dans le bonheur le plus intense était le plus beau cadeau qu’ils pouvaient recevoir.

Le violon déposa soudainement dans l’air, la dernière note au gout déjà nostalgique de cette soirée. Ludvik posa la petite, qui fit une révérence à ses cavaliers, puis parti en courant vers les stands pour continuer à s’amuser toute la fin de soirée. Lorsque celle-ci fut à son terme, tout le monde partit se coucher sans prendre le temps de remballer, la fénéantise était l’excuse donnée pourtant personne n’avouait qu’il s’agissait également de l’envie que la fête se prolonge. Sumi s’endormi avec l’impression d’être toujours dans les bras de sa « grande sœur » et de son frère. Ludvenia tomba dans les bras de morphée avec cette même impression mais le jeune homme ne parvint pas à chasser ses mauvaises pensés qui lui trottait dans la tête. Tout lui semblait affreusement éphémère et il en était apeuré. C’est ainsi qu’il parvint finalement à trouver le sommeil, assis sa joue collée contre la fenêtre de sa chambre.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Taranee
Posté le 09/04/2022
Salut !
C'est encore un chapitre très descriptif mais aussi très poétique.
On y découvre le mode de vie du clan, c'est intéressant. Je trouve que la légende est bien racontée et qu'elle donne de la saveur à l'histoire. On s'attache déjà aux personnages du livre.
En revanche, je trouve que malgré toutes ces descriptions des personnages, de leurs actions, de ce qui les entoure, tu ne transmets pas assez leurs ressentiments, leurs réactions par apport à ce qu'il se passe...

En tout cas, j'attends la suite avec impatience !
A bientôt !
Vous lisez