Elle débarqua sur la scène de crime, trempée, couverte de neige et puissamment agacée presque cinquante-huit minutes plus tard. Et deux nouvelles colocataires dans son bocal en plus des autres.
Elle avait dû APPELER un taxi. Appeler. Parce qu’avec la tempête aucun ne perdait son temps à se balader dans les rues en cherchant des clients. Surtout à 23h. Et ensuite PARLER au chauffeur, parce que juste lui montrer son portable n’était plus faisable vu qu’elle venait de l’appeler en vocal. Y’avait rien de plus désagréable que de vomir une limace dans un taxi. Sérieusement.
La neige tombait toujours aussi drue devant l’immeuble cerné par la police, mais au moins, le vent avait cessé. Chargeant son bocal avec les autres dans son sac, elle ajusta les sangles sur ses épaules avant de sortir dans le froid, ignorant royalement le chauffeur et son air écœuré lorsqu’elle lui donna son argent. Heureusement, les hommes de garde à l’entrée de l’immeuble la connaissaient, ce qui lui évita les longs et fastidieux échanges procéduriers qui accompagnaient toujours la rencontre avec de nouvelles recrues. L’un des deux préposés à la surveillance de l’immeuble la guida jusqu’à l’appartement concerné à l’entrée duquel elle déposa son sac à dos en un grand concert de bocaux en verre s’entrechoquant.
L’endroit était plutôt coquet.
De grandes fenêtres baignaient les pièces de lumières, quelqu’un avec un goût pas trop mauvais pour la décoration s’était occupé de meubler et habiller les pièces, et la cuisine possédait un plan de travail tout simplement gigantesque, servant de séparation avec l’espace salon, de table-bar et de zone pour préparer les repas.
Vu le sang qui le maculait, quelqu’un avait apparemment décider d’y préparer autre chose.
« Cervelle ? »
L’homme qui l’accompagnait eu un petit mouvement de recule lorsqu’elle lui brandit son téléphone sous le nez, puis esquissa un sourire mal à l’aise.
- Ouais. Un gars qui a pété un câble. Il a trucidé sa copine et sa coloc, puis s’est amusé à préparer leurs restes en terrine et en sauté…
L’homme, Fred de mémoire, se méprit sur sa grimace.
- Ouais je sais. Pas très ragoûtant. Les gens sont dingues hein ?… Tu as besoin d’aide.
« Non. Merci. »
L’autre hésita une seconde, mal à l’aise.
- Je… je te laisse alors ?
« Oui. Salut »
- Euh. Ouais…
Elle dut attendre encore quelques longues minutes avant qu’il ne daigne débarrasser complètement le plancher. Dès qu’il fut parti, elle verrouilla la porte derrière lui et ramena son énorme sac jusque dans la zone à nettoyer, et commença à sortir un à un tous ses bocaux pour les aligner sur le sol de la cuisine. Fred s’était complètement gouré en interprétant sa grimace. C’était pas le côté dégueu de la scène qui la dérangeait, mais le nombre de surfaces à nettoyer, et la complexité de réellement ravaler toute une cuisine et ses ustensiles, même avec l’aide de ses… collaboratrices.
- Allez les fi-eurk.
Le haut-le-cœur la plia en deux, et elle libéra une flopée de larves dans l’évier. Les asticots, gros comme des phalanges de petit doigt, se déversèrent avec joie dans les canalisations pour aller se repaître des résidus organiques répandus dans le siphon. Ecoeurée, tant par la sensation gluante de l’expulsion des larves que par le fait de commencer à s’y habituer, elle essuya ses lèvres avec un mouchoir tiré de sa poche avant de se détourner de son attention de l’évier. C’était dégueu. Okay. Personne n’était là pour le voir. Okay aussi.
- Bordel.
Chaussant ses écouteurs, elle balança la musique à fond pour ignorer le bruit répugnant des larves à l’ouvrage et alla libérer ses autres auxiliaires de travail. Bientôt, limaces et larves se répandirent dans tout l’appartement, attirés comme des mouches par le sang et autres morceaux humains exposés dans la cuisine. Oh, bien sûr, il avait fallu verser quelques goûtes de bière sur les zones les plus puantes afin d’attirer les limaces, histoire de les convaincre de ramper dans les flaques d’urine et autres excréments et de se mettre au travail.
Mais ça c’était du détail pratique qu’elle maîtrisait depuis le temps.
Chaussant des gants, elle se mit elle aussi au travail, récupérant à la pince a épiler les larves gavées de petits bouts de chair (et donc d’autant d’indices) qui remontaient à la surface et qui lui signalaient, par ces petites vibrations désagréable à l’avant de son front qu’elle avait appris à interpréter comme de la joie, qu’il était temps de les remettre dans leur bocal. A vrai dire, il y avait pas mal de chances qu’une bonne partie de ses bestioles (les asticots et les larves surtout) restent dans les canalisations, ou encore dans la poubelle, une fois sa mission terminée. Ça serait pour la seconde équipe de nettoyeurs, ceux avec les jets d’eau à haute pression et les produits caustiques. Ce qui l’intéressait elle, et surtout ses patrons, c’était les éléments supplémentaires qu’elle pourrait récolter au moyen de ses méthodes… originales. Les pièces utiles seraient ensuite versées au dossier, et leur découverte attribuée à la véritable équipe scientifique.
On n’allait pas dire aux familles que c’étaient des limaces intelligentes qui avaient trouvé l’élément déterminant pour faire coffret le meurtrier de leurs enfants hein ?
Mouais.
Deux heures après son entrée dans les lieux, l’appartement avait retrouvé un air moins lugubre, débarrassé qu’il était à présent de la plus grande part de sang, cervelles, esquisses d’os, morceaux de viscères et autres joyeusetés abandonnées par les cadavres comme par le tueur. Et elle, elle avait eu le temps de se faire deux milk-shake avec le lait restant au frigo et les fraises abandonnées sur le comptoir (bah quoi ? Une fois rincées, c’était plus un problème non? Au pire, ça faisait du fer en plus…). Les gastéropodes ayant été identifiés comme ayant ingurgité des choses intéressantes pour le travail étaient soigneusement alignés dans des sacs maintenant entièrement vidés de leur air, sauvés de la douleur de l’autopsie par une rapide agonie.
Même si elle n’aimait pas trop faire ça (elle les entendaient piailler dans sa tête!), Eli était obligée de les euthanasier rapidement à chaque fois, histoire d’être sûre qu’on ne les maltraiterait pas plus que nécessaire une fois au laboratoire… et surtout parce que sinon les bestioles risquaient de digérer les preuves.
Ce qui aurait été très con.
Les sacs sous vides emballés dans des boîtes hermétiques, elle remballa ses bocaux vides, mais aussi les pleins, entassa tout ça dans son sac, et sortit de l’appartement sans prendre la peine de fermer derrière elle. Fred le ferait. Ou un autre. Faudrait poser les scellés de toutes façons.
Puis il était 1h du matin, elle avait faim, froid, et en avait marre.
Le lendemain, après l’avoir réveillée à grands coups de sonnette, Yan l’attendait en bas de chez elle, rayonnant comme toujours, absolument insupportable de bonne humeur.
- T’es prête à bosser ?
« Non je descend me chercher un hot-dog et je retourne me coucher »
- Ahah. Toujours aussi fine en répartie je vois.
Elle se contenta de lever les yeux au ciel et de continuer d’avancer, obligeant le policier à lui emboîter le pas.
- Laisse-moi t’accompagner au labo.
« Taxi. »
- Non non, j’insiste (il glissa son bras sous le sien) vient.
La jeune femme grogna, obligée de suivre le mouvement de son supérieur qui l’entraîna non pas vers une voiture de police, comme elle s’y attendait, mais vers sa voiture personnelle. Ce qui lui fit hausser un sourcil.
Yan ne venait JAMAIS en voiture perso chercher un collègue. Ou sur une scène de crime. Ou quoi que ce soit.
Sauf quand il était accompagné.
Et s’il était accompagné ça voulait dire…
- TATA ELIIIIIIIIII !!!!
Deux furies venaient de bondir de la voiture, toutes les deux brunes, un peu potelées, comme tous les enfants, le cheveux en bataille, les joues rouges et les yeux brillants. Une seconde plus tard, elle recevait le premier enfant en plein dans le ventre, ployant un peu sous l’équivalent d’uppercut qu’elle venait d’encaisser. Le second gamin vint s’encastrer dans le tas, participant au câlin collectif avec un grand éclat de rire. Esquissant un sourire, la jeune femme colla un baiser bruyant sur chacune des têtes échevelées, avant de lever les yeux vers l’homme qui l’accompagnait.
- Ils n’ont pas école aujourd’hui. Du coup ils profitent du boulot de papa.
« On est dimanche =_=… »
- Et c’est nul !
- Camille !
- Et chiant !
- Brän !!
- Maaaais ! On peut pas toucher les armes !
- Normal, c’est dangereux…
- Et on peut pas aller voir les prisonniers, ni attacher les gens avec les menottes !
Amusée, Elizabeth ébouriffa les cheveux des deux gosses puis s’agenouilla pour être à leur hauteur et attirer leur attention. Très lentement, elle signa :
~ Arrêtez de faire tourner votre père en bourrique ~
- Arrêtez de faire… papa… euh…
- Arrêtez de faire tourner votre père en bourrique Brän. Suivez les conseils de votre tante pour une fois vous voulez bien ?
- Seulement si tu nous paies des milk-shake !
Cette exigence fit gagner une petite tape sur le crâne au plus jeune des deux enfants, ainsi qu’un regard noir de la part d’Elizabeth. Si elle adorait les deux terreurs de son boss et ancien beau frère, elle supportait assez mal le manque de respect et avait un sixième sens pour détecter quand son neveux allait dépasser les bornes. Avec une petite grimace de dépit, le gamin lui lança un regard en coin avant de se frotter le nez.
- Faut bien que j’essaie, non ?
- Non.
« Si. Mais pas maintenant, ton père est au travail, on ne remet pas en question les ordres d’un inspecteur jeune homme. »
Brän ouvrit de grands yeux quelques secondes, sous le choc de la révélation, puis glissa un regard à son père, contrit.
- Désolé…
Yan lui ébouriffa les cheveux en souriant.
- C’est rien. Allez, en voiture. On va ramener tata Eli au commissariat pour le travail, d’accord ? Et ensuite je considérerai la question du milk-shake.
Une double exclamation de joie accueillie ces paroles et les deux terreurs foncèrent vers la voiture en se chamaillant sur le meilleur parfum existant pour les milk-shake, incapable de se mettre d’accord sur le fait de savoir si la saveur coca existait ou non. De son côté, Yan souriait comme un idiot.
- Surprise !
Elle leva de nouveau les yeux au ciel.
« Normalement c’est au moment où ça arrive qu’on dit surprise, pas après. »
- Gnagnagna. Allez, en voiture Cendrillon ! Je crois que tu as des bestioles à rapporter au labo.
Elle leva une dernière fois les yeux au ciel, pour la forme, mais lui emboîta tout de même le pas avec un léger sourire, contente de partager l’arrière de la voiture avec son neveux et sa nièce qui la harcelaient toujours si rapidement de questions qu’elle avait toutes les peines du monde à répondre assez vite avec son téléphone.
Heureusement que le trajet ne durait qu’une grosse demi heure jusqu’au poste…
Elle avait beau les adorer, ils finissaient toujours par l’épuiser. A se demander comment Yan faisait pour les élever tout seul sans en prendre un pour taper sur l’autre… et en ayant toujours trop d’énergie au travail. C’est avec un soulagement un peu coupable qu’elle les abandonna pour descendre à la morgue donner ses sachets et commencer la seconde partie de son travail, à savoir faire parler les bestioles trouvées (ou se trouvant encore) à l’INTERIEUR des corps de l’homicide. Elle devait beaucoup de choses à son ancien beau frère, la vie entre autre. Mais aussi ce travail. Alors leur fausser compagnie avec un vrai sentiment de plaisir la gênait un peu.
Bah. Son ego comme Yan s’en remettraient.
Suffirait de leur faire un cadeau un peu plus tard.
Oui. Voilà. Ça permettrait à sa conscience de la fermer.
- S’lut Sarah.
La légiste leva à peine le nez de son autopsie, ou plutôt de son puzzle vu le nombre de morceaux humains disposés sur la table, mais agita brièvement la main pour signaler qu’elle l’avait entendu. Comme à son habitude lorsqu’elle entrait en ces lieux, Elizabeth se mura dans un silence confortable (Sarah parlait aussi peu qu’elle), chaussa de nouveau ses écouteurs, et commença à travailler : l’administratif, d’abord, l’étiquetage des diverses bestioles et des lieux dans lesquels elles avaient trouvé leurs trésors, ensuite, puis vérification de l’état de ses colocataires visqueuses avant de retourner voir où Sarah en était dans son puzzle. Apparemment, les deux cadavres de jeune femme commençaient enfin à retrouver chacune leurs abattis respectifs.
- Moche hein ?
« Pas plus que le cas de Saint-John ».
Sarah laissa échapper son rire bizarre, celui qu’elle faisait lorsqu’elle était blasée ou désabusée par une affaire ou une remarque. Eli aimait bien ce rire, on aurait dit un croisement entre le rictus d’un professeur méprisant et le rire contrarié d’un dramaturge.
- Tu as quoi pour moi ?
« 26 asticots pour l’évier et les casseroles, 13 limaces pour les flaques de sang, l’urine, les chiasses et les morceaux de viandes restants. Et Annabelle m’a signalé de la boue. »
Annabelle. La seule de ses gluantes compagnes à avoir un nom. La toute première stylommatophore1 qu’elle avait vomie, et probablement la seule à être à peu près intelligente.
« Je t’ai fait un prélèvement. Les cadavres ? »
- Deux femmes. Officiellement 26 et 24 ans. Je situe la mort dans les quinze derniers jours environ. Tu peux vérifier ?
« Si long ? Semblent pas trop pourries... »
- Le congel. Quand on est arrivé, y’avait une partie de cuisiné au frigo, une partie de débité au congel, et des restes un peu partout. Ce mec était en train de cuisiner leurs tripes à la mode de Caen quand on l’a surpris.
Beurk. Pour un peu, elle en aurait vomi une limace.
S’il y avait une chose qu’elle détestait plus que régurgiter une flopée d’asticots surexcités à l’idée de se gaver de chair humaine décomposée, c’était les tripes à la mode de Caen. Ça puait la mort et ça n’était même pas bon.
Bon.
- Slug time ?
« Slug time. »
Sarah avait une sincère fascination pour ce moment là, ce qui ne laissait pas d’étonner Elizabeth : d’accord, elle pouvait, par la simple application des mains et impulsion de l’esprit, commander aux créatures visqueuses cachées à l’intérieur des corps en décomposition de faire surface et ce, que ça soient des larves arrivées à maturité ou de simples œufs. Elle était aussi capable, en se donnant un peu de mal, d’obliger un asticot à se transformer en mouche, permettant ainsi une identification plus rapide de l’espèce concernée. Et elle trouvait ça dégueulasse.
Pourtant, sa collègue adorait ce moment, l’avait baptisé et trouvait à chaque fois un nouvel angle pour filmer l’exploit de la jeune femme tout en l’assaisonnant de divers commentaires plus ou moins scientifiques.
Fallait dire que la légiste, de part sa seconde spécialité (l’étude des insectes), avait été la mieux placée dès le début de la collaboration d’Eli avec la police, pour étudier les capacités de la jeune femme et essayer de déterminer ce que cette dernière était capable de faire. Pas qu’elle ferait mieux que les experts qui s’étaient penchés sur son cas après… « l’accident », mais au moins elle pouvait voir le phénomène à l’œuvre tous les jours, et aurait peut-être un regard neuf sur la question. Ou un trait de génie. Ou une illumination.
Ou bien l’occasion de filmer Elizabeth Lin en train d’exploser sous la pression des limaces en train d’essayer de sortir de son estomac.
Allez savoir.
Bref.
Du coup toutes les sessions « d’invocation de larves » comme disait Sarah, étaient filmées et étudiées, découpées… pour rien, vu que personne n’était capable de comprendre ce qu’il se passait exactement, comment elle était capable de littéralement créer des limaces et des asticots avec son estomac alors que rien, ni œuf de parasite, ni créature quelle qu’elle soit ne logeaient dans son corps. Si la question l’avait beaucoup préoccupé au début, quatre ans à vomir limaces et autres taxons à chaque discussion sans avoir la moindre explication du pourquoi du comment avaient fini par rendre la chose un peu triviale. Ça se passait comme ça, et c’était tout.
Et en plus ça lui évitait de devoir parler aux gens.
- Euh. Eli ? C’est quoi ça ?
- Mh ?
Plongée dans ses pensées, la jeune femme avait commencé la procédure sans vraiment y faire attention, faisant remonter les insectes et autres larves en dehors des morceaux du premier cadavre et les dirigeant d’une impulsion distraite vers leurs différents bocaux (autant éviter de mettre ensemble deux espèces n’aimant pas spécialement cohabiter en dehors d’un monceau de chair en décomposition) sans faire réellement attention à ce qui en sortait.
Aussi ne put-elle réprimer un cri en voyant une espèce d’immense… immense truc, long et agité de spasmes, s’extraire de ce qui, il y a longtemps, était une tête avec un visage. Et des yeux. Yeux qui se balançaient présentement au bout de l’espèce de serpent sans tête se dressant au dessus de l’orbite.
- Ohmondieu.
Ce coup-ci, elle s’abstint de cracher une limace. Mais son vomi n’en puait pas moins.
_____________________
1Nom scientifique du groupe animalier auxquels appartiennent les limaces et les escargots. Caractérisés notamment par le fait d’avoir des poumons, d’être exclusivement terrestres, et d’avoir 4 tentacules rétractiles sur la tête dont les deux plus gros supportent les yeux.
C'est un deuxième tout aussi intéressant que le premier, sur le plan de l'histoire, quoique peu ragoûtant.
Je maintiens que certaines phrases sont trop longues, on perd un peu le fil.
Fais attention aux oublis de mots ou de lettres dans les phrases, ça sort le lecteur de l'histoire et c'est dommage, parce que le récit est raiment bien.
Merci pour tes remarques ^^ je fais un travail de relecture / réécriture sur la RDL en ce moment, et j'ai soigneusement noté de faire attentions aux mots disparus èoé/
Maintenant je comprends beaucoup mieux pourquoi ton héroïne n'est pas jouasse ! :D
La curiosité va m'inciter à continuer pour voir jusqu'où tu nous emmènes, mais je sens déjà que je vais en prendre plein les yeux !
Détails et coquillettes :
"s’extraire de ce qu’il y a longtemps était une tête avec un visage." : s'extraire de ce qui, il y a longtemps...
"Yeux qui se balançaient présentement au bout de l’espèce serpent sans tête se dressant au dessus de l’orbite. " : de l'espèce de serpent...
A vrai dire, l'idée de base est de Danan-Omete qui me l'avait donnée en consigne d'écriture parce que je m'ennuyais ^^ le reste c'est Eli qui à le cerveau dérangé et qui dicte l'histoire =D<br /><br />Merci pour les coquilles !
Oh purée. J'ai à peine commencé le chapitre que je retrouve ce ton délicieux, plein de râlements et d'ironie. Franchement, il y a des histoires où les personnages qui râlent m'agacent, mais ce n'est pas du tout le cas d'Elizabeth. En fait, je compatis beaucoup avec elle et je la trouve hilarante xD De plus que malgré le fait qu'elle soit un peu antisociale, tu la rends humaine en lui faisant oser un sourire lorsqu'elle voit les enfants. Puis, elle est soulagée de s'en séparer, ce qui est totalement compréhensible. Jusqu'à maintenant, je trouve qu'Elizabeth agi logiquement par rapport à son caractère, dans toutes les situations, que ce soit à la biblio, au travail, avec des enfants ou avec des limaces xD
Tu décris tellement bien le vomissement de limaces et de larves (des LARVES non mais la pauvre !) que j'ai l'impression de le vivre moi même. C'est dégueu et très bien réussi !
Vomir des larves au travail, ça doit être très embêtant et gênant , c'est pourquoi je trouve ça épique qu'Eli tourne l'incident en sa faveur et exploite les limaces tandis qu'elle se fait des milk-shake (franchement, je l'adore !)
Ah, petit question de Jowie la lectrice-boulet : pourquoi y a-t-il des excréments et de l'urine sur la scène de crime ? Les deux victimes se sont fait découper en petits morceaux, est-ce que le meurtrier leur avait vidé les intestins après les avoir tuées ? (Je sens qu'on va parler de thèmes trèèès ragoûtants ^^')
à partir du milieu du chapitre, ça devient, vraiment, mais alors vraiment dégueulasse xD C'est graphique, quoi. Tu décris avec tellement de justesse que je me voyais sur place, avec la scène pleine de sang et de larves devant moi et honnêtement, la fin m'a soulevé l'estomac, je me rends, tu m'as mise KO. Je crois que je vais aller respirer un peu d'air frais, là, oh là là comme ça coupe l'appétit !
À bientôt pour la suite !
Remarques :
un taxis → taxi (j'ai vu cette coquille au moins trois fois ^^)
leurs reste en terrine → restes
se mépris sur sa grimace. → se méprit
C’était le côté dégueux de la scène qui la dérangeait, mais le nombre de surface à nettoyer → je crois qu'il manque un mot pour que la phrase soit logique : « Ce n'était pas le côté dégueu (dégueu sans x, ça aussi je l'ai vu deux fois ^^) , etc)»
Chaussant ses écouteurs, elle → j'ai tiqué sur le verbe « chausser » parce que je l'associe aux pieds et du coup ça m'a fait un peu bizarre. Et j'ai vu qu'un paragraphe plus bas, tu dis : « Chaussant ses gants » et ça, ça me choque beaucoup moins parce qu'un gant, ça s'enfile un peu comme une chaussure. Bref, mon cerveau fonctionne comme ça :-P
il avait fallut verser → fallu
de petits bouts de chairs → chair
les jets d’eau a haute pression → à
On allait pas dire → On n'allait pas dire ?
comme ayant ingérer → ingérer
si tu nous paie → paies
Son égo comme Yan s’en remettraient. → ego
morceaux
humains disposés sur la tabl → table
qu’elle avait vomit, → vomi
à être a peut près intelligente → à peu près
Je t’ai fais un prélèvement → t'ai fait
elle en aurait vomit une limace → vomi
arrivées a maturité → à
l’espèce concerné. Et elle trouvait ça dégueulas. → concernée / dégueulasse
avait été la mieux placées → placée
les experts qui s’étaient penchée → penchés
le phénomène a l’oeuvre → à l'oeuvre
avaient finit par rendre la chose un peu triviale → avaient fini
n’aimant pas spécialement cohabité → cohabiter
un monceau de chairs → chair
à toute !
Jowie
>.>
<.<
Toutes mes excuses ? (HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII J'AI REUUUUSSSIIIIIIIIIIIIIII !)
Mh. °toussotte°
Merci encore pour tes corrections !!!! C'est vraiment super, je prend soigneusement note de tout et je vais corriger au fur et a mesure !!
Pour répondre à tes questions :
"Ah, petit question de Jowie la lectrice-boulet : pourquoi y a-t-il des excréments et de l'urine sur la scène de crime ? Les deux victimes se sont fait découper en petits morceaux, est-ce que le meurtrier leur avait vidé les intestins après les avoir tuées ? (Je sens qu'on va parler de thèmes trèèès ragoûtants ^^')"
Il faut savoir que lorsque l'on meurt, nos mignons petits intestins se relâchent dans la joie et la bonne humeur, répendant leur odeur mephitique et leur contenu un peu partout °love love° c'est beau la nature... il en va de même pour notre urine. Miam. Enfin miam... pour les larves et les loches =D<br />Ceci dit, le tueur pourrait avoir vité les intestins pour faire du boyau de boudin *O* je vais explorer l'idée. °Sort°
m( _ _ )m encore merci de ta lecture !