- Un Spinochordodes tellinii ?
- Un Spinochordodes tellinii.
- C’est pas censé infecter que des sauterelles ces conneries ?
- Et les fourmis.
- Oui les fourmis, d’accord, mais pas les humains non ?
- Pas les humains.
- Alors qu’est ce que ça fout dans un crâne humain ?
- Aucune idée.
« Aucune idée »
- Merveilleux…
Pour l’instant Spino, comme l’avait nommé Eli, dormait roulé en boule dans son bocal. Il s’était montré remarquablement intelligent pour un ver, très coopératif aussi : il avait sagement posé les yeux quand on le lui avait demandé, puis était allé de son plein gré dans le bocal tout en babillant sa joie de rencontrer de nouveaux humains. Enfin. Eli avait compris de « nouveau transports en commun » mais bon. Elle était fatiguée et sous le choc. Un ver glauque qui parle presque… on le serait à moins.
Le bocal et le ver étaient présentement posés sur le bureau entre Yan et la légiste qui discutaient au-dessus de lui d’un air perplexe, échafaudant tout un tas de théorie que la « Reine des limaces » comme certains l’appelaient dans le service, écoutant d’une oreille distraite tout en regardant les allées et venues des agents en contre-bas. Comme souvent, elle avait préféré s’éloigner des conversations pour se nicher dans « son » renfoncement. Depuis qu’elle travaillait régulièrement avec le mari de sa défunte sœur, elle avait pris l’habitude de s’installer sur le rebord intérieur de la fenêtre du bureau de l’inspecteur, tapant au carreau quand elle avait quelque chose à dire (ce qui arrivait peu souvent) au point que son beau-frère avait fini par aménager le coin avec des coussins, des livres et un clavier connecté directement à son écran d’ordinateur, ce qui permettait à présent à la jeune femme d’intervenir directement sur le moniteur.
Quand elle ne se faisait pas tout simplement oublier dans son coin.
Elle était sur le point de s’endormir, anesthésiée par les émotions de la journée et l’épais manteau de neige étouffant les sons, lorsqu’un des agents de terrain entra brusquement dans le bureau, la faisant tomber de son perchoir.
- Inspecteur Tersën !
- Quoi ?
- On a besoin de vous en bas. C’est urgent.
- Bah voyons… bon… Elizabeth. Sarah. Je vous laisse. Sarah, tu me donnes tes résultats dès que tu les as d’accord ? Eli, on garde le spino-truc, c’est une preuve, mais j’aurais probablement besoin de toi plus tard pour… communiquer avec ce truc ?
Elle répondit d’un signe de tête et d’un vague mouvement de main, trop heureuse d’avoir une bonne excuse pour rentrer chez elle sans avoir a trimballer ce truc aux pensées dérangeantes.
Trois minutes plus tard, elle était inconfortablement installée dans un bus bondé et malmené par les bourrasques de neige, mais en route pour chez elle. Enfin. Ça c’était le plan initial… Avec la neige, la circulation, et les abrutis ayant décidé qu’une tempête était pile le bon moment pour sortir se planter au milieu de la route, elle était toujours dans le bus une heure plus tard, à bout de patience comme tout le monde ; et avec la tenace idée d’invoquer un lombric carnivore pour becter la génitrice du mioche insupportable installé derrière elle, tout ça parce que la dite génitrice n’en avait visiblement rien à foutre que son gosse tape dans le dossier du siège de devant (SON siège) en braillant parce qu’il s’emmerdait, n’ayant ni écouteurs, ni livre à lire, LUI.
Bon.
Stop.
Ça suffisait.
- Garçon. Tu tapes encore une fois dans mon siège et je te dégoupille la tête. (elle avait depuis longtemps remarqué que parler d’une traite évitait en général le rejet de limaces) Tiens. Occupe-toi de mon tamagochi1 et me fais plus chier.
Le petit objet atterrit sur les genoux du merdeux interloqué, accaparant presque aussitôt son attention. Ça aussi elle l’avait noté depuis longtemps : dans les transports en communs, les parents étaient complètement démissionnaires, les enfants chiants uniquement parce que pas cadrés et désœuvrés, et les bidules électroniques la meilleure des nounous. Surtout les tamagochi. Avant que ces machins ne disparaissent des rayons, elle en avait acheté trois cartons pleins, prenant l’habitude de se balader avec toujours trois ou quatre de ces petits appareils dans ses poches.
Et finissant rarement sa journée sans en avoir expédié au moins un ou deux dans les mains de gamins pénibles.
Son dos enfin laissé en paix, elle put se concentrer de nouveau sur son roman jusqu’à ce qu’une petite main vienne lui taper sur l’épaule.
- Quoi ?
- Comment on fait pour lui donner à manger ?
- Cherche.
- Maaais…
Agacée, elle se tourna à demi pour avoir le petit dans son champ de vision.
- Tu peux pas te servir d’tes neurones au lieu d’attendre qu’on t’donne tout ? Si tu continue à m’pomper j’te reprend le jeu.
Entre effort et ennui le choix fut rapide…
Elle allait se replonger dans son livre lorsque son téléphone se mit à vibrer.
- Chier…
Le temps de le trouver, l’appareil avait cessé de faire du bruit. Yan. Un appel en absence. Comme toujours, le SMS arriva peu après, son beau frère ayant pris l’habitude depuis quelques temps de faire suivre un appel manqué par la totalité des informations qu’il souhaitait transmettre via SMS ou mail. lorsqu’elle lui avait demandé pourquoi il ne faisait pas ça dès le début, lui épargnant ainsi de pénibles appels accompagnés de vomissements de lombrics, il avait juste esquissé un sourire en disant que s’il faisait ça, elle ne regarderait jamais son portable.
Ce qui n’était pas faux.
Pas qu’elle était ingrate ou quoi, elle était vraiment reconnaissante envers Yan de lui avoir trouvé un travail avec des collègues aussi peu regardants sur ses méthodes de récolte d’indices, mais parler aux gens n’était vraiment pas son fort, et il lui arrivait de passer des jours entiers sans jeter un coup d’œil à l’écran de son mobile.
« Dis-moi où tu es. »
Eh ? C’était tout ?…
« Coincée dans la neige »
A peine avait-elle fini d’envoyer le message que son beau-frère la rappelait, lui faisant froncer les sourcils.
- Tu es où ?
- Bus. (la jeune femme regarda rapidement autour d’elle) Vers le Parc.
- Ok. Tu descend. Tout de suite. Et tu vas au Hell’s Café, j’arrive.
- Yan ?
- J’arrive, je t’explique là bas.
Perplexe, elle contempla l’écran vide quelques minutes avant de ramasser ses affaires et de traverser le bus en ignorant royalement les gens qu’elle percutait sur son passage jusqu’à gagner le poste avant pour taper sur la vitre du chauffeur.
- Quoi ?
- Veux descendre.
- Maintenant ? Mais c’est pas un arrêt ma p’tite dame ! Et puis vous avez vu la tempête dehors ?
- Vais vomir.
Ce qui était vrai : elle sentait l’arrivée d’une remontée de gastéropodes. L’homme au volant fronça brièvement les sourcils, jaugea du regard ce qui lui sembla être une adolescente au teint livide et aux yeux trop cernés, puis déclencha l’ouverture des portes. Eli le remercia d’un bref signe de main, remonta son écharpe, enfonça son bonnet jusqu’à la limite de ses yeux, remis ses mitaines, puis descendit dans le froid hivernal, mettant près de 20 minutes (et un rejet de limaces qui finirent congelées) à traverser les cinquante mètres la séparant du Hell’s café.
Du temps où sa sœur était vivante et elle encore étudiante, elles avaient usé leurs jeans sur les chaises de l’endroit à force d’y zoner, qui pour boire un coup entre potes, qui pour travailler ses partiels ou rédiger un dossier… c’était là qu’Anna-Maria lui avait présenté Yan, plusieurs années auparavant. Là aussi qu’elles avaient enterré sa vie de jeune fille et fêté la naissance de Camille, et celle de Brän. Là qu’elle avait passé des nuits et des journées entière à se saouler après la mort de sa grande sœur.
Cette dernière partie le policier ne la connaissait pas, sinon il ne lui aurait jamais donné rendez-vous à cet endroit là. Poussant la porte de l’épaule, Elizabeth fit entrer le froid en même temps que sa personne et alla se percher au bar, frigorifiée. Avant même qu’elle n’ouvre la bouche, ou bien qu’elle lève les yeux pour voir qui servait cet après-midi là, un chocolat chaud couvert de crème et de minuscules marshmallows saupoudrés de cacao noir se matérialisa sous son nez, lui tirant un sourire.
- Ah ? Serait-ce une expression que je vois sous cet amas de vêtements ?
La jeune femme leva les yeux au ciel, ou plutôt, au rebord de son bonnet, et s’en débarrassa d’un geste rapide, libérant la masse indisciplinée de ses cheveux. Encore un élastique de pété…
- Oh, pas la peine de sortir ton carnet pour m’inscrire une réplique acerbe, je les connais déjà toutes.
- Mf…
Un ridicule petit parapluie alla s’ajouter à la crème sur le chocolat, et Seth lui adressa un grand sourire.
- Non, mon père n’est pas là, oui, le parasol était absolument obligatoire sur ta boisson chaude, et moi aussi je suis content de te voir. Tu viens attendre quelqu’un ? Pas la peine de dire « mon copain » je sais que t’en as pas.
« Tu vas faire les questions réponses encore longtemps ? »
Le sourire du jeune homme se fit encore plus large. Encore un peu, et ses dents allaient faire le tour de sa tête.
- Bah si tu te renouvelais un peu, ça serait pas si facile d’anticiper !
Elle soupira, renonçant à taper le « Va chier dans les orties » qui lui démangeait le bout des doigts : le barman venait de lui poser un post-it sur la table, où l’expression (l’une de ses favorites) était déjà inscrite de sa propre écriture alambiquée.
« Tu gardes ce genre de trucs toi ? T’es vraiment bizarre comme mec =_= »
- Je suis prévoyant. J’étais sûr de pouvoir te la ressortir un jour. Alors ?
« J’attends Yan »
- Ton beauf ? c’est pas hyper pertinent de sa part de te donner rendez-vous là…
« L’est pas au courant »
- Ah. Bon. Motus alors. J’ai mon gang des mamies (il désigna un petit groupe de femmes âgées assises au fond de la salle, le plus loin possible de la porte) qui attendent leurs thés et leurs tartes. Je reviens t’embêter après.
« Je t’en prie, épargne-toi la peine »
- Mais oui mais oui (il se pencha prestement en avant, lui collant un baiser sur le front) cause toujours. Me voilà mesdaaaames !
Armé d’un énorme plateau, Seth quitta le bar pour s’occuper de ses clientes, la laissant seule avec ses pensées. Débarrassée de son écharpe et de son manteau, Elizabeth s’absorba de longues minutes dans la dégustation de son chocolat, le regard perdu dans le vague, ignorant son reflet qui la contemplait depuis le miroir installé de l’autre côté du comptoir. Pendant des années, des photos d’elle et de sa sœur avaient orné les contours de l’objet, mêlées à des centaines d’autres habitués. Par égards pour elle, Giorno, le père de Seth, les avait toutes retirées… sauf une. Celle du baptême de Brän, où il trônait, fier comme un pape, le petit dont il venait d’être parrain dans les bras, une Anna-Maria rayonnante accrochée à son épaule. Seth et elle se tenaient en retrait, en train de rire à gorge déployée d’une quelconque bêtise, probablement de Yan galérant à nourrir une Camille déchaînée par l’excitation ambiante.
Elle détestait regarder cette photo. A cause de la boule qui lui serrait immanquablement la gorge.
Du coup elle noyait son regard dans son chocolat, c’était tout aussi bien.
Yan entra avec une bourrasque de vent, littéralement couvert de neige. Dehors, la tempête semblait avoir redoublé d’intensité.
- Ah, Eli. Remets ton manteau, on y va.
- Elle n’a pas fini son chocolat…
- Désolé Seth, c’est une urgence. Tu le mets sur ma note ? On repasse après.
- Mouais.
Le jeune homme regarda son amie repasser ses vêtements, hésitant une seconde avant d’attraper un thermos et de transvaser le reste du chocolat a l’intérieur.
- Tiens. Tu me le ramèneras plus tard.
Son attention fut récompensée d’un sourire, et bientôt, il se retrouva seul, un peu désœuvré, avec son gang de grand-mères…
« Explique »
Simple, efficace, droit au but, comme toujours. Elle avait même envisagé de pré-enregistrer certains messages, mais la plupart du temps, c’était plus rapide de taper que de chercher le bon dossier.
- On a eu une alerte au Zoo.
Ça elle le savait, merci bien : elle était encore dans le bureau quand l’agent était venu chercher Yan.
- Un truc moche : une mère qui a sauté dans le parc des tigres avec ses deux gamins. Les bêtes n’avaient pas encore été nourries, ç’a été un carnage.
Yerk.
La question était : pourquoi lui en parler ?
« Pourquoi moi ? »
Vrai quoi, elle était nettoyeuse professionnelle et gerbeuse de limaces à temps partiel, pas dresseuse de tigres ou taxidermiste ! Et encore moins céphaloclastophile2. Oui elle aimait bien ce mot. Et puis ça lui permettait de remplir son quota de mots de plus de cinq syllabes placés pertinemment dans la journée.
Même si ça n’était que dans sa tête.
Parfaitement.
- Un spino-truc a été retrouvé sur les lieux du drame
« un spinochordode tellini ? »
Et hop. Encore mot compliqué, même si c’était la seconde fois de la journée.
- Oui un spinochrocequetuveux. Dans les restes de la tête de la mère.
Ça c’était bizarre. Deux spinochordodes dans des humains le même jour ?
« Il s’est fait manger ? »
- Malheureusement oui. Mais je veux que tu vois si tu peux tirer quelque chose des restes.
« Je parle aux limaces, pas aux fantômes »
- Il bouge encore.
Beurk. Elle avait beau travailler avec ces bestioles depuis plus de quatre ans, elle ne se ferait jamais à leur capacité à rester vivantes et agitées même après avoir été découpées en morceaux. Le reste du trajet se fit en silence, Eli préférant se concentrer sur ce qu’internet pouvait lui apprendre sur leurs nouveaux éléments d’enquêtes annelés plutôt que de s’embêter à répondre aux questions de plus en plus inquisitrices de Yan sur sa vie privée. Inexistante au demeurant, vomir des limace n’étant pas l’élément le plus glamour à mettre sur Tinder ou à faire découvrir à un nouveau partenaire sexuel.
Puis pour sortir avec quelqu’un fallait lui parler.
Et lui prêter attention.
Et passer du temps avec…
La plaie.
Enfin, le véhicule de police s’arrêta devant les bâtiments du zoo, et la jeune femme put s’extraire de la voiture pour se retrouver sur un parking vaguement déneigé et plein de monde malgré le froid mordant. L’endroit étant un peu plus abrité que le reste de la ville, la tempête semblait l’épargner, permettant aux badauds de rester là comme des vautours autour des voitures de polices et du ruban jaune les empêchant d’entrer.
Les mains dans les manches et la tête baissée, Elizabeth suivit son beau frère de l’autre côté de la barrière, adressant à peine un regard aux plantons chargés de la sécurité, trop occupée à préparer son estomac à ce qui allait suivre.
Contrairement à son attente, le zoo était particulièrement bruyant. Habituée aux scènes de crime post agitation, elle s’était vaguement figuré que le silence de mort régnant sur les lieux était la norme, qu’il arrivait dès les morts constatées… ce n’était bien entendu pas le cas. L’endroit bruissait des cris des animaux énervés par l’agitation, des voix humaines s’interpellant, s’échangeant des informations, l’agitation des gens autour du lieu du carnage, le sifflement du vent entre les zones d’habitation animales, les rugissements des tigres nerveux dans leur cage, excités encore par l’odeur du sang répandu dans leur zone de vie, et par le goût de la viande rouge dont leurs estomacs devaient encore être pleins.
Son pas se suspendit en plein vol.
Les tigres.
Horrifiée, elle s’empressa de rejoindre Yan et de lui tirer la manche tout en essayant de signer, ce qui donna quelque chose de totalement incohérent.
- Doucement doucement Eli. Je comprends rien. WOH !
Le téléphone de la jeune femme avait faillit lui heurter le nez. Faisant deux pas en arrière, il ajusta sa vision pour déchiffrer les petits caractères affichés sur l’appareil.
« Ils vont les tuer ?? »
- De qui ?
D’un geste agacé et encore un peu tremblant, Eli désigna le bâtiment duquel venaient les rugissement et le visage du policier s’assombrit.
- Des preuves sont à l’intérieur de leur ventre… (il attrapa doucement les mains de la jeune femme pour l’empêcher de taper) Elizabeth. Ils ont goûté de la chair humaine. La loi est stricte là dessus, on ne peut pas les laisser vivre.
La jeune femme eut l’air scandalisé mais, ses mains étant immobilisées par l’inspecteur – ce qui l’empêchait efficacement de s’exprimer – et elle se contenta de l’assassiner du regard plutôt de commenter oralement : ils auraient risqué une invasion de limaces. Yan soupira, esquissa un sourire malheureux, puis la relâcha pour se diriger vers l’enclos, lui tournant le dos afin de ne pas avoir à capter ses signes.
Ce qui était malpoli.
Et surtout frustrant.
Enfonçant son nez dans son écharpe, elle lui emboîta le pas sous la neige recommençant à tomber vers le lieu du carnage, son crâne commençant déjà à fourmillier du pépiement surexcité des spinochordodes.
Oui DES.
Au moins trois.
Dont l’un dans…
La porte de l’abri donnant sur la scène de crime vola brusquement en éclats tandis que le tigre, rendu fou par le parasite logé dans son cerveau, bondissait à l’extérieur, droit sur les agents penchés sur les cadavres…
______________________________
1Petit jeu électronique en forme d’œuf ultra populaire dans les années 90. Le tamagochi est en fait un petit animal virtuel dont il faut s’occuper (le faire manger, jouer, l’éduquer, le faire dormir etc.)
2Se dit d’une personne passionnée par les casse-tête et surtout les puzzles.
Pour l'histoire, toujours rien à dire. C'est intéressant, captivant, bien trouvé, intelligent ...
Sur la forme, tu mets des participe présentslà où il n'y a pas de raison d'en avoir. Par exemple : "mais ses mains immobilisées par l’inspecteur l’empêchant de s’exprimer, et elle s’abstint de commenter ... "
Après un participe présent, on ne met jamais "et", parce qu'il est sous-entendu que tout se déroule dans le même laps de temps, donc il n'y a pas nécessité de préciser.
Merci pour cette lecture, et à la prochaine !
Milyana
Ahah oui XD j'use et abuse des participes présents j'avoue >.><br />Toutes tes remarques seront prises en compte à la relecture/réécriture èoé/ promis !
Je profite du Plumest Show pour venir jeter un œil par ici ! (Promis, je ramasse après ^^)
<br />
Coquillettes et suggestions :
Chapitre 1 :
« pas plus qu’elle n’aimait devoir prendre la parole en publique (public), et ce, même si le publique (public) en question »
« elle avait finit (fini) son stock dans le weekend »
« elle commença a (à) sortir les ouvrages sans prêter attentions aux paroles de l’employé »
« ladite carte, posée sur le premier ouvrage, qui attendait patiemment d’être bipé(e) »
« Le jeune homme se pencha en avant avant (mot en trop ^^) pour la lire, perplexe »
« si son supérieur (n')était pas un vieux con refusant de passer les livres dans les notes de frais » C'est mieux de mettre les « ne... pas » dans la narration:)
« Elle dû (dut) se (s'y ?) reprendre à trois fois pour énoncer son nom. »
« Elle eu(t) un petit haut le cœur et tendit la main par réflexe »
<br />
Chapitre 2 :
« L’homme qui l’accompagnait eu(t) un petit mouvement de recule (recul) »
« Elle dû (dut) attendre encore quelques longues minutes »
« et commença à sortir un a (à) un tous ses bocaux »
« que par le fait de commencer a (à) s’y habituer »
« - Su(r)prise ! »
« des lieux dans lesquelles (lesquels) elles avaient trouvée (trouvé) leurs trésors »
« La toute première stylommatophore qu’elle avait vomi(e) »
« Fallait dire (que) la légiste, de part sa seconde spécialité (l’étude des insectes) »
« au bout de l’espèce (de) serpent sans tête se dressant au dessus de l’orbite »
<br />
Chapitre 3 :
« aménager le coin avec des coussins, des livres et (un) clavier connecté directement à son écran d’ordinateur »
« - Elle n’a pas finit (fini) son chocolat… »
« Je parles (parle) aux limaces, pas aux fantômes »
« la jeune femme pu(t) s’extraire de la voiture »
« La jeune femme eu(t) l’air scandalisée (scandalisé – s'accorde avec « air »), mais ses mains immobilisées par l’inspecteur l’empêchant de s’exprimer, et elle s’abstint de commenter oralement, se contentant d’assassiner l’homme en face d’elle du regard » La fin de cette phrase est très alambiquée :P
<br />
Waw, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre à la seule lecture du titre, mais en tous cas pas à ça XD L'idée est géniale ! Et le personnage d'Eli est super attachant, avec sa solitude, sa bizarrerie, son ronchon monologue intérieur (il me faut d'ailleurs un tamado-truc anti-enfants aussi ^^), et son mutisme. Tu gères super bien ça en plus, avec la langue des signes et son portable... (Enfin, juste dans le bus, elle semble parler un peu « trop » sans vomir de bestioles, alors que dans le taxi tu écrivais que juste prononcer l'adresse lui avait valu une limace...)
L'histoire, à mi-chemin entre policier et surnaturel, m'intéresse beaucoup, et j'ai hâte de connaître la suite des pérégrinations de ta pauvre protagoniste :P (Je reviendrais avec le Plumest Show, sans faute ! SURTOUT AVEC UNE FIN COMME CELLE DE CE CHAPI TROIS, sadique va)
J'aime bien Yan aussi, il paraît tellement normal à côté d'Eli, mais en même temps il est vraiment gentil avec elle :P De même que Seth (haha, ce post-it XD)...
Ca sera corrigé ce soir èoé/
<br />"Tu gères super bien ça en plus, avec la langue des signes et son portable..." => merci é.è j'espère arriver à ne pas me tromper de code typographique à la longue XD
"(Enfin, juste dans le bus, elle semble parler un peu « trop » sans vomir de bestioles, alors que dans le taxi tu écrivais que juste prononcer l'adresse lui avait valu une limace...)" oeil de lynx la louve, oeil de lynx... =D... je n'en dirais pas plus !
Et oui, j'aime les fins à suspens °sourire diabolique°
\\^o^/ Yan il est magique. Et patient. Et un peu masochiste que de garder Eli dans sa vie. Je pense qu'il la considère un peu comme un vieux chat, le genre de matou ronchon mais affectueux de temps en temps qu'on à pas le coeur à mettre dehors... >.>
Les personnages sont bien campés. Les infos que tu distilles petit à petit de manière très habile sur leur passé et leurs personnalités leur donne de l'épaisseur et les rendent intéressants. Je ne suis pas sûre de trouver Eli très attachante mais en tout cas on a envie de la suivre. Yan, lui, est attachant : policier, père de famille, il paraît avoir remonté la pente après la mort de sa femme... tu lui as donné les outils pour plaire au lecteur ;)
Je ne m'attendais pas du tout à ce genre d'histoire en te croisant sur le forum (je ne suis pas sûre de m'être posé la question, d'ailleurs) et je t'avoue que je ne t'aurais peut-être pas lue sans les HO, mais je suis bien contente de l'avoir fait. Ca sort vraiment de ce qu'on voit sur PA.
Ta plume est vraiment très agréable à lire : dynamique, précise, moderne. Ca va très bien avec l'histoire et ça participe à l'ambiance "noire mais pas trop"/mélancolique/urbain/contemporain de l'histoire (oui je sais, c'est pourri comme description, mais c'est détaillé).
Je pense que je reviendrai après les HO pour poursuivre cette découverte. Merci.
Détails :
"son crâne commençant déjà a fourmilier du pépiement surexcité des spinochordodes." à fourmiller
A l'occasion, je suis curieuse de savoir quel genre d'histoire tu t'attendais à me voir écrire ^^
Encore merci pour tes commentaires et pour les coquilles relevées ! Je vais tâcher d'écrire une suite à la hauteur de tes attentes !
Je remarque que j'ai oublié de le dire dans mon commentaire précédent (j'étais, disons, en état post-traumatique), mais je ne m'attendais pas du tout en commençant à lire que Eli soit capable de diriger et contrôler les limaces. La source de ses « dons » et de ses vomissements anormaux m'intrigue et j'ai très très hâte de savoir comment tu vas nous dévoiler ça et de découvrir l'explication derrière tout ça :)
Ce chapitre introduit le deuil de Eli. C'est tellement triste... je me demande si la mort de sa sœur n'est pas liée au renfermement de Elizabeth. Plus j'en apprends sur elle, plus je m'attache à elle. J'ai envie de lui faire un câlin (en espérant que je ne finisse pas pas recouverte de limaces...)
Petit détail concernant la fin : je n'ai pas trop compris pourquoi Eli demande si le spino-truc s'est fait manger. Elle avait peur qu'un oiseau l'ait emporté ?
Encore un petit détail : les derniers paragraphes du chapitre sur FPA sont tout en gras, je ne pense pas que c'était voulu ^^
Donc, il y a une sorte « d'épidémie » de spino-trucs qui rendent les animaux/gens fous et qui lient plusieurs meurtres ensemble... et si la mort de la grande sœur d'Eli avait aussi un rapport là-dedans ? À voir...
Quel cliffhanger, je veux absolument savoir ce qui se passe ensuite ! 'Pouvez pas nous laisser comme ça !ToT.
En tout cas, moi, j'aime beaucoup cette histoire, ses thèmes, ses personnages, son ambiance. Je serai au rendez-vous pour la suite ;)
Remarques :
de son plein grès → gré
son beau-frère avait finit → fini
Sarah, tu me donne → donnes
à bout de patiente comme tout le monde → patience
parce que la dite génitrice N’en avait visiblement rien à foutre → pas de majuscule à « n'en »
de gamins pénible → pénibles
elle pu se concentrer → put
il lui arrivait de passer des jours entier → entiers
A peine avait-elle finit → fini
c’est pas un arrête → arrêt
plusieurs année auparavant → années
de minuscule marshmallow saupoudrés → minuscules marshmallows
Serais-ce une expression → Serait-ce
Bah si tu te renouvelai un peu → renouvelais
qui attends leurs thés → attendent
Remet ton manteau → remets
Elle n’a pas finit son chocolat → fini
Tu le met sur ma note → mets
Tu me le ramènera plus tard. → ramèneras
son gang de grand-mère…-> grand-mères
pas dresseuse de tigre → dresseuse de tigres
après avoir été découpées en morceau → morceaux
vomir des limace → limaces
permettant aux badaud de rester là → badauds
dont leur estomac devait encore être plain → plein
duquel venaient les rugissement → rugissements
sont a l’intérieur de leur ventre → à
pour l’empêcher de taper) Elisabeth → Elizabeth
Ce qui était malpolis. → malpoli
vola brusquement en éclat –> en éclats
à plus !
Jowie
Merci encore pour toutes ces corrections TwT je me sens infiniment redevable du travail de patience que tu as effecté pour me corriger !!!
Ah ! Merci d'avoir soulevé le point pour le Spino, j'avais peur que ça soit trop flou, et en effet, ça l'est : elle demande s'il s'est fait manger pour savoir si oui ou non il n'aurait pas contaminé le tigre... chose qui est effectivement le cas vu qu'il essaie de boulotter les agents à la fin. Je vais corriger ça èOé/
La suite arrivera dans le courant du mois j'espère èwé °est à fond là°