Chapitre 2 - partie 2

Par Ozskcar

Le trajet du retour ne fut pas empreint de cette douce excitation que l'aller avait suscité. Lorsqu’ils atterrirent dans la cour du palais, Li’Dawn sauta du planeur, puis elle leva les yeux vers la tour où était abritée la salle du trône. L’imposante structure la surplombait de toute sa hauteur. La princesse soupira, le cœur lourd.

« Si j’y vais, tu auras des ennuis. »

Ran, penché vers le planeur, se retourna vers la princesse. Il lui fallut quelques instants pour comprendre ce à quoi elle faisait référence. Un triste sourire étira ses lèvres. Il ne souhaitait pas l’accabler en lui rappelant que c’était elle qui avait insisté pour descendre en dépit des dangers : de son point de vue, à la seconde où ils avaient escaladé la coque du planeur, sa place avait été mise en péril. Doucement, il s’approcha : « Vous ne pouvez pas garder cela pour vous.

– Et si tu es suspendu ?

– Vous aurez fait votre devoir. J’en serai satisfait.

– Eh bien pas moi » rétorqua Li’Dawn en reculant d’un pas.

Ran la considéra, percevant son trouble dans ses mouvements secs et répétés : elle se mordait les ongles, piétinait le sol à la recherche d’une solution envisageable. Il la connaissait trop bien, désormais, pour n’y voir qu’un caprice : ce n’était pas simplement la peur d’être disputée qui inquiétait la princesse, mais celle de décevoir, de lire dans le regard de ses parents la confirmation de ses propres craintes : qu’elle n’était pas à la hauteur de Ann’Dawnarya, sa sœur aînée.

Conscient que c’était là un argument fallacieux, mais certain, aussi, qu’il serait le seul capable de faire fléchir la princesse, Ran, douloureusement, desserra les lèvres : « Vous vous souvenez, quand Annie s’était rendue aux Quartiers Gris pour assister à la manifestation des mineurs ? »

Une grimace déforma l’expression de la princesse. Alors qu’elle s’efforçait de sourire pour masquer sa peine, arguant qu’il n’y avait pas lieu de tisser une telle comparaison, Ran poursuivit : « Et le jour de l’ouverture de la piste d’atterrissage aux Quartiers de l’Horloge ? Quand elle s’est faufilée dans la foule sous prétexte qu’elle avait aperçu la silhouette d’un rebelle ?

– Ce n’est pas la même chose : elle agissait dans l’urgence. Et l’issue lui donnait toujours raison.

– Mais cela, elle ne pouvait le savoir à l’avance. Et vous non plus. »

Li’Dawn répondit par un rire nerveux. Elle se serait bien laissée séduire par l’idée de suivre les traces de sa sœur, mais une faille persistait : « Dans ce cas, il faudra dire que tu es descendu seul. À ma demande. Parce que j’avais entendu une rumeur circuler à propos des ateliers Erlkönig. Et il s’est avéré que la rumeur était vraie.

– Une rumeur ?

– Ce ne sera pas dur de la créer de toutes pièces. Après tout, la plupart des domestiques ont peur des ateliers. Ils seront ravis de se prêter aux commérages.

– Et vous savez cela parce que… ?

– Mon ancienne femme de chambre m’en avait parlé. Tu vas donc descendre à la buanderie, interroger le personnel afin de leur faire dire qu’il y a un problème. Tu insinues, et ils s’occuperont du reste, crois-moi. »

Li’Dawn remarqua le sourire amusé qui perlait au coin des lèvres de son chevalier. L’air agacé, elle lui en demanda la raison, mais celui-ci secoua la tête, les mains levées en signe de reddition.

Les deux jeunes gens se séparèrent dans les couloirs du palais : Li’Dawn remonta dans ses appartements et Ran descendit au niveau des étages des domestiques.

Comme il s’avançait dans les couloirs bondés, les senteurs familières l'envahirent, mélange subtil de cire, de linge frais et de cuisine lointaine. Ses pas réveillèrent des échos de souvenirs d'enfance, ces moments où il arpentait ces couloirs en compagnie d’autres gamins prompts à jouer les pages ou à aider les adultes en échange de quelques piécettes. Il se remémora les rires étouffés lors des cachotteries, les moments volés où il aidait les servantes, l'éclat fugace d'une camaraderie insouciante. Ces mêmes couloirs étaient restés inchangés, un reflet du temps qui s'écoulait, tout en gardant les secrets des innombrables histoires qui les avaient traversés.

Enfin, il atteignit la buanderie, où une chaleur moite l'accueillit. Des montagnes de linge, à peine plié, s'empilaient autour de lui. Des domestiques s'affairaient avec une énergie inépuisable, plongeant leurs mains dans l'eau savonneuse, frottant, essorant et cousant. Le bruit de l'eau clapotant et du tissu frotté contre les planches remplissait l'air, créant une symphonie étrange et familière.

Dans ce tumulte, Ran scruta les visages, cherchant quelqu’un capable de le renseigner. Il remarqua une femme d’âge mûr qui semblait superviser les opérations. Le jeune chevalier s'approcha, attirant l'attention de quelques personnes autour de lui – leur curiosité étant éveillée par la présence peu commune d'un membre de la garde royale.

Ran s'adressa à la femme, esquissant un sourire charmeur : « Excusez-moi, madame. Je cherche quelqu'un qui travaillerait aux ateliers Erlkönig. » Peu amène, la femme haussa les épaules et marmonna que son équipe était débordée et n'avait guère de temps à consacrer à autre chose. Sans doute craignait-elle qu'on ne la réprimande de ne pas envoyer suffisamment de personnel auprès de l’Enfant. Ran devança ses pensées, multipliant les politesses : « Je suis tout à fait navré de vous importuner. Cependant, la gravité de la situation m'oblige à agir ainsi. Nous avons entendu dire qu'il se passait quelque chose d'anormal en bas, et je cherche seulement à élucider cette affaire. Je vous assure que je serai aussi bref que possible. »

Une jeune femme, les cheveux noués en un chignon hâtif, les manches de sa chemise retroussées, prit alors la parole. Elle était à quelques tables de là, occupée à coudre un ourlet. Sentant sur elle le regard noir de sa supérieure, elle affirma malgré tout d’une voix timide qu’elle était en charge des ateliers. Elle semblait trop flattée d’attirer l'attention et trop heureuse de participer à quelque événement pour laisser passer sa chance.

« Vous permettez que je vous l’emprunte ? » demanda Ran à la responsable des lieux. Celle-ci finit par hausser les épaules, non sans masquer son agacement. Ran en profita pour s’approcher et s’asseoir à une chaise juste en face de la jeune domestique.

Celle-ci, visiblement enchantée de la tournure des événements, adopta un air espiègle.

« Je ne suis pas sûre de pouvoir vous aider », minauda-t-elle.

« Fais pas ta mijaurée », intervint une autre domestique assise non loin. « T’arrêtes pas d’le dire, qu’i’se passe des trucs bizarres, en bas. »

Ran haussa un sourcil, manifestant sa curiosité. La jeune femme, craignant qu’on ne raconte à sa place le peu d’informations qu’elle avait, s’empressa de répondre : « Je suis la seule à l’avoir vu, vous savez. Les autres évitent de s’y rendre. Mais c’est vrai, il y a des choses étranges dans ces ateliers. Dame Clavarina s’efforce de garder tout ça secret, je crois, mais je l’ai souvent aperçue à ses travaux. Elle y passe des nuits entières, et quand j’approche, elle sursaute et cache ses notes. »

Les paroles de la jeune femme avaient attiré l'attention d'autres domestiques qui s’étaient approchés petit à petit, formant un cercle informel autour de Ran.

« Et la nature de ces travaux ? » demanda ce dernier. « Vous avez une idée de ce que ça pourrait être ? »

« C’est probablement quelque chose… Qui n’est pas bien », répondit-elle.

Un murmure d'approbation parcourut la petite foule. Un autre domestique s'avança et ajouta : « J'ai entendu dire qu’elle souffrait de la solitude et qu’elle préparait un filtre pour raviver la foi qu’on avait, avant, pour les Enfants. »

Ran inclina la tête, l'air pensif. « Intéressant. Je me suis effectivement laissé dire qu’il y avait des cuves étranges, en bas. Vous pensez que c’est à cela qu’elles servent ? »

La domestique s’empara de nouveau de la parole, cherchant à ramener vers elle le regard du chevalier : « Impossible. Elles sont bien trop grandes ! Je vois très bien de quoi vous parlez : ce sont de vastes cuves d’où s’évaporent une odeur nauséabonde. Moi, je pense qu’il y a quelque chose dedans. »

« Ou bien quelqu’un ! » proposa une autre voix, entraînant un léger rire complice parmi les domestiques, comme si l'idée d'une créature cachée dans les cuves était aussi farfelue que captivante. Ran laissa les hypothèses fuser quelques instants durant avant de laisser un sourire illuminer son visage. Avec grâce, il s’adressa à la petite foule pour les remercier. « Vos éclaircissements nous seront d'une grande utilité » insista-t-il.

La petite foule se dispersa doucement, chacun retournant à ses tâches, non sans emporter avec eux le frisson de la curiosité qui avait électrisé cet instant. Ran les observa faire sans bouger. Enfin, il se leva de sa chaise et inclina légèrement la tête vers la domestique. « Vous avez été d'une grande aide, en effet. Vous avez toute ma reconnaissance. »

La jeune femme hocha la tête avec enthousiasme. « C’était un plaisir, monsieur. N'hésitez pas à me solliciter si vous avez besoin d'autres informations.

– En vérité, si l’enquête prend de l’ampleur, il se pourrait que vous soyez amenée à témoigner. Le couple impérial lui-même pourrait être intéressé par votre précieuse expérience des ateliers. »

La jeune femme rougit. Le plaisir et la timidité se disputèrent sur son visage. Elle n’hésita pas, cependant, à affirmer qu’elle resterait disponible et ravie de pouvoir aider l’Empire. Avec un sourire chaleureux, Ran renouvela son salut. « C'est très apprécié. Passez une bonne journée. »

Il s'éloigna lentement de la buanderie, laissant derrière lui les bruits de l'activité frénétique qui régnait dans cet espace. Bientôt, il quitta les étroits couloirs des quartiers des domestiques pour ceux larges et lumineux des étages supérieurs. Ses pas résonnèrent doucement sur le sol en marbre poli. Les murs étaient ornés de fresques délicates, évoquant des scènes bucoliques ou mythiques. Les colonnes élancées se dressaient comme des gardiennes silencieuses, encadrant les esplanades ouvertes sur le ciel d'un bleu profond. Les nobles s’y promenaient, arborant des chapeaux et des ombrelles pour se protéger du soleil radieux sans guère s’intéresser au passage fugace d’un chevalier. Il arriva finalement devant les portes sculptées des appartements de la princesse Li'Dawn. Les gardes le saluèrent froidement mais lui ouvrirent les portes pour le laisser passer.

Ran entra dans le boudoir inondé par la lumière du soir. Les meubles en bois blancs allongeaient leurs ombres bleues sur le parquet lustré et les tapis épais. Les peintures colorées aux murs semblaient presque danser sous la lumière. Par la porte ouverte, il aperçut la princesse assise à son bureau, penchée sur un ouvrage de théologie.

La princesse releva les yeux de son ouvrage en l’entendant approché, l’air soulagé : « Alors ? Comment s'est passée ton incursion dans les ateliers Erlkönig ? » demanda-t-elle avec un clin d’œil.

Ran ne put s'empêcher de sourire en retour. Jouant le jeu de la princesse, il s’exclama : « Eh bien, il faut croire que les allégations des domestiques étaient vraies. Il se trame quelque chose. »

– Rappelle-moi la nature de ces allégations ?

– Une domestique en charge des ateliers Erlkönig a aperçu des cuves étranges, en bas. On ignorait jusqu’à présent s’il s’agissait d’une concoction maléfique, d’un filtre d’amour ou d’une expérience secrète. 

– Un filtre d’amour, rien que ça, l’interrompit Li’Dawn en riant.

– Sous-estimeriez-vous la puissance de l’imagination lorsqu’elle fait face à un mystère inquiétant ?

– Tu as vraiment un talent pour pimenter le quotidien de notre personnel. Tu pourrais te reconvertir.

– Si votre mère choisit de me faire quitter votre service, je saurai vers quoi me tourner. »

Cette fois, le trait d’humour de son chevalier n’amusa pas la princesse qui se renfrogna. Alors que la lumière du jour commençait à s'estomper, la princesse referma soigneusement ses livres. « L’heure tourne. Il est temps de prévenir ma mère... »

Ran s'approcha doucement d'elle, posant une main rassurante sur son bras. « Ne vous en faites pas. Vous avez pris toutes les précautions possibles. Et vos intentions sont bonnes. Tout ira bien. »

Un sourire reconnaissant éclaira les yeux de la princesse. Sans mot dire, elle se leva, se considéra un instant dans la psyché non loin. Elle fixa ses traits qu’elle trouvait encore trop enfantins, tenta de figer sur son visage le masque d’une confiance résolue puis elle s’avança vers les portes de ses appartements. D’un pas lourd, elle descendit vers la salle du trône qui surplombait les larges escaliers du hall principal. Les portes s’ouvrirent devant elle, et elle s’avança, aux côtés de Ran, au milieu des larges allées.

La salle du trône s'étendait en une longue perspective, capable d'accueillir aisément la foule des citoyens venant chaque jour demander audience au couple impérial. Les murs étaient ornés de vitraux colorés qui laissaient filtrer des lumières chatoyantes, traçant des formes bleutées sur le marbre blanc. Au plafond, des fresques racontaient les légendes et les moments marquants de l'histoire de l'empire. Pourtant, c'était vers l'extrémité de la salle que le regard était inévitablement attiré : une estrade imposante s’y dressait, couronnée par un trône majestueux.

L’endroit avait été déserté de ses courtisans et des citoyens de la Tour, mais la petite porte donnant, à droite, sur un cabinet adjacent, était ouverte. Il n’était pas rare que le couple impérial s’y trouvât pour régler quelques affaires plus délicates. 

Ce jour-là, El’Dawnarya était assise sur le rebord de la fenêtre tandis que Gaetano, contre la bibliothèque, semblait songeur. Il s’était tu lorsque la princesse avait été annoncée, mais celle-ci ne s’en offusqua pas ; elle se contenta de le dévisager, tentant d’évaluer si elle pouvait parler en sa présence. Se tournant vers sa mère, elle choisit d’affecter la solennité et esquissa une révérence avant de la saluer avec rigueur.

« Qu’y a-t-il, Lior ? » demanda sa mère en balayant ses manières d’un geste impatient de la main.

« Mère, j’espère que vous pardonnerez mon intrusion ; je suis porteuse d’une nouvelle pour le moins étonnante : un Enfant s’est incarné aux ateliers Erlkönig. »

Ran aurait juré avoir vu Gaetano Erlkönig tressaillir ; l’impératrice, quant à elle, ne masqua pas son étonnement : elle se redressa et, regardant tour à tour sa fille et son ami, elle les pressa de lui donner des explications. Ce fut la princesse qui prit la parole : « Par hasard, j’ai entendu, cette après-midi, des rumeurs portant sur l’Enfant Erlkönig. Craignant le pire, j’ai demandé à Ran de se rendre au plus vite aux ateliers, ce qu’il a fait. Les hypothèses des domestiques étaient infondées, mais pas leurs craintes : tout porte à croire que Kholia, l’Ange de l’Histoire, a été ranimée par Clavarina. »

La surprise se lut sur le visage de l’impératrice. Elle sembla peser les paroles de sa fille en qui, malgré son jeune âge, elle avait une absolue confiance : « D’autres sont-ils au courant ? » demanda-t-elle après quelques secondes de réflexion.

« Pas à ma connaissance » répondit la princesse. « Mais Gaetano Erlkönig sait peut-être quelque chose ? » insinua-t-elle en se tournant vers le noble. 

Celui-ci secoua la tête. Comme il avouait sa confusion, il demanda l’autorisation de quitter les lieux pour se rendre dans ses ateliers et découvrir ce qu’il s’y était passé en son absence. 

« Gaetano, mon ami, je ne puis croire que vous ayez demeuré tout ce temps dans l’ignorance… »

Plongeant son regard dans celui de l’impératrice, le noble s’approcha d’un pas : « Eléa, je suis non seulement ignorant, mais navré de l’être, car c’est en cela que j’ai failli auprès de vous. Aussi, je vous supplie de m’accorder le droit de quitter le palais ; si je n’ai pu prévenir cette situation, j’aimerais tout du moins l’empêcher de prendre des proportions qui nous dépasseraient. »

L’impératrice leva la main pour le faire taire et, sur un ton clément, l’autorisa à s’en aller. Alors, elle se retourna vers sa fille qu’elle dévisagea quelques instants : « Tu as parlé de rumeurs : tu es bien certaine que personne ne soupçonne l’existence de ce nouvel Enfant ? »

Ran effleura le bras de la princesse. Muet, il s’avança, esquissa une profonde révérence et demanda à prendre la parole : « Votre altesse » articula-t-il lorsque l’impératrice l’eut autorisé à s’exprimer. « Je me suis moi-même rendu dans les quartiers des domestiques pour en apprendre davantage. Leurs commérages sont rendus nombreux par l’aura de mystère qui entourent les ateliers ; pour autant, parmi toutes les allégations farfelues que j’ai pu y entendre, personne n’a fait mention d’un nouvel Enfant. »

L’impératrice hocha la tête, les lèvres serrées. Songeuse, elle considéra les nuages qui filaient derrière la fenêtre.

« Va attendre dans la salle du trône » finit-elle par soupirer à l’intention de sa fille. « Si tant est que tu souhaites assister à l’interrogatoire de l’Enfant – ou plutôt devrais-je dire, des deux Enfants. Quant à vous, Ran, j’aimerais que vous vous arrangiez pour que mon époux nous rejoigne. Soyez discret. Il va nous falloir agir avec prudence. »

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Edouard PArle
Posté le 08/11/2023
Coucou Ozskcar !
On redécouvre peu à peu de nouveaux personnages, certains m'étant familiers. Encore une fois, j'aime beaucoup leur intro tout en douceur et naturel, qui se fait au fil de l'intrigue. Le stratagème de Ran et Li'Dawn est très intelligent, j'aime beaucoup la dynamique de leur duo.
Mon petit passage coup de coeur de ce chapitre c'est la discussion de Ran avec les domestiques. On sent que ce sont des lieux qu'il connaît bien et qu'il est à l'aise. J'aime bien les commérages des domestiques et l'idée que ce soit un peu leur activités favorite.
Très curieux de voir comment le mystère de la tour va évoluer. En tout cas, c'est super sympa de le découvrir de l'extérieur avec le pdv de Li'Dawn.
Mes remarques :
"Ces mêmes couloirs étaient restés inchangés, un reflet du temps qui s'écoulait, tout en gardant les secrets des innombrables histoires qui les avaient traversés." j'aime beaucoup !
"la petite foule pour les remercier. « Vos éclaircissements nous seront d'une grande utilité » insista-t-il. La petite foule" répétition petite foule
Un plaisir,
A bientôt !
Ozskcar
Posté le 10/11/2023
Salut !

Je suis ravi que tu aies apprécié l'introduction des nouveaux personnages et la dynamique entre Ran et Li'Dawn. Sa virée dans les quartiers des domestiques fait partie de ces scènes sympa à écrire. J'ai tendance à construire des binômes, alors c'est comme si les scènes avec des grands groupes me permettaient de donner un peu de vie, de varier le rythme, etc. Et si ça marche... Tant mieux !

Merci également pour les remarques. Je vais corriger la répétition de "la petite foule". Et je suis content que la phrase sur les couloirs t'ait particulièrement plu. J'ai toujours un peu peur d'avoir un style lourd et descriptif. Tes retours m'aident à doser.

Encore une fois, merci pour ton commentaire.

À bientôt !
Ozskcar
Posté le 10/11/2023
Salut !

Merci pour tes retours. C'est encourageant de voir que l'histoire, même si tu la connais un peu, suscite de la curiosité.
Li'Dawn a pris une place vraiment importante dans cette seconde version alors que ce n'était absolument pas un personnage principal, à la base. J'avais peu que, étant moins développée que certains perso comme Lyslir ou Soren, elle soit moins intéressante à suivre. Tes impressions me rassurent, de fait ! Je vais faire de mon mieux avec les corrections et l'écriture de la suite. J'espère qu'elle continuera à te plaire.

A bientôt !
MrOriendo
Posté le 31/10/2023
Hello Ozskcar !

Le mystère autour des Enfants continue de s'épaissir tandis que, paradoxalement, tes personnages et le Palais de la Tour se dévoilent. Gaetano ne m'inspire pas confiance, je me demande bien ce qu'il est parti faire dans ses ateliers. En tout cas, j'ai beaucoup aimé la manière dont tu as relaté le stratagème de Ran et de Li'Dawn pour ébruiter la menace.

J'ai hâte de découvrir où tout cela va nous mener.
Au plaisir,
Ori'
Ozskcar
Posté le 10/11/2023
Salut Ori',

Pauvre Gaetano... Personne ne l'aime. x) Merci de partager ton enthousiasme quant à la direction que prend l'histoire. Cela me motive énormément à poursuivre le récit et à explorer encore davantage ces mystères.

Au plaisir de continuer cette aventure avec toi, et à bientôt !

Oz
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