Chapitre 2 : Pulsion de peur

Nous étions bien loin des côtes. Le soleil était haut dans le ciel, les vagues son petites et ne crée pas de soucis au navire avançant au grès du vent. Les matelots de ce navire avançaient dans leur travail qui est de faire vérifier les voiles, les canons et d’autre se dépêchais de garder le pont propre pour faciliter le passage. Tous étaient dans leur travail, mais au moins un d’entre eux et était en hauteur afin d’observer. Ce dernier remarqua à l’aide de sa longue-vue un navire de guerre Anglais. Celui-ci avançait droit vers les côtes. Le matelot descendu de son perchoir et alla frapper à une porte en bois sculpté.

-Entrez !

Ce mot fut prononcé avec une telle froideur qu’il en fit frémir l’homme se tenant devant. Il savait qu’il ne fallait jamais déranger le capitaine pour rien. Il inspira puis entra. Il referma la porte et regarda son capitaine.

-Que me veux-tu ? J’espère que c’est important !!

-Oui mon capitaine !

-Eh bien, parle.

-Un nouveau navire de guerre se dirige vers les côtes.

-Encore ? Hier aussi si je me trompe ?

-Non mon capitaine.

-Bien, bien, c’est sûrement le navire des hauts graders donc ils ont bien lancé la guerre à ces terres.

-Que faisons-nous mon capitaine ?

-Ce que nous faisons ? Voyons Victor nous sommes des pirates. Cap sur les côtes allons récupérer tous les objets des défunts.

-Bien mon capitaine.

C’est ainsi qu’un navire pirate parti en direction des côtes menacé par les prémisses de guerre.

Morgan de son côté était cerné par les Anglais. Dans une langue qui se révèle être la langue maternelle, des assaillants demandèrent à fouiller la maison du jeune. Un officier gardant avec deux hommes en joue le jeune attendit ses hommes. La guerre dans leur dos faisait rage. On entendait des femmes, des hommes et des enfants hurler de douleur, implorer la pitié des Anglais.

L’odeur des maisons brûlées et du sang se mélangeaient donnant la nausée au jeune scientifique. Les soldats eux ne semblaient pas affecté comme habitué de ce carnage. Des yeux qui ne reflétait rien comme de vulgaire poupée manipulée et par conséquent sans sentiment et qui pouvais donc tuer de sang-froid. Cela révoltait Morgan qui se sentait démunie et qui malheureusement attendait son sort qui ne serait tarder. Un soldat fini par sortir en trombe avec un papier et des cartes les lui montrant à lui et son propre officier. Criant presque dans sa langue incomprise par le plus jeune. L’officier fut un instant choqué et attrapa le jeune par le chandail et le mit en joue avant de parler. Mais celui-ci parlait une langue incomprise par le jeune et n’obtenant aucune réponse l’officier le gifla.

-Speak, speak !

Mais il ne comprenait toujours pas. Alors l’officier lui asséna des coups de pieds. Il les encaissa du mieux qu’il pouvait, l’officier continuant de lui hurler dessus en Anglais. Un des soldats stoppa son supérieur et lui parla un instant. À la fin, l’officier se calma et sorti des menottes. Morgan fut pris d’un coup d’une peur inconnu et incontrôlé. Le supérieur allait donc mettre les menottes au garçon quand il se prit un coup de pied dans la mâchoire. Puis quelques secondes, après, il se mit à rire comme si le coup n’avait été qu’une simple caresse pour lui.

-You want to play hmm ?? You’ll suffer for that brat!

Le poing allait de nouveau s’abattre sur le plus jeune, mais celui-ci l’esquiva de peu et donna un coup-de-poing dans le ventre du supérieur. Pas assez fort pour l’évanouir, mais assez pour le désorienter un peu et lui prendre son arme. Avec les crosses, il le frappa au visage. Les soldats le voyant et entendant la scène débarquèrent. Morgan tira sur un, mais n’étant pas bon viseur le rata. Le voyant trop près, il pressa la détente et toucha son épaule. Un deuxième arriva et le poussa au sol. Le fusil sous la gorge Morgan eu une pulsion et donna un coup de pied dans les bijoux de famille de l’homme et se décala en même temps sachant qu’il allait tirer suite à la douleur et pour lui faire payer.

Le scientifique se releva et prit le fusil et avec la crosse assomma le deuxième, mais trop d’hommes arrivaient vers lui prit de panique un souvenir lui revient en regardant des tonneaux prêt du mur de la maison.

-Papa, c’est quoi ça ?

-Ça mon fils, c’est de la poudre, on en met dans les canons ou les fusils.

-Et ça fait quoi ?

-Boom !

-Pour de vrai ?!

-Oui Morgan, mais c’est très dangereux, je ne veux pas que tu t’en approches.

-Ooui papa !

Morgan souri un instant il se souvenait que son père avait ramené des tonneaux de poudre. Pourquoi ? Bonne question ils n’en avaient pas besoin, mais à cet instant, il remerciait son père de les avoir mis dehors un peu éloigner de la maison puis lui demanda de lui pardonner de ne pas respecter sa promesse, pour pouvoir vivre. Il visa du mieux qu’il pouvait avec la pression des hommes arrivant et pressa à l’expiration la détente faisant partir la balle, droit sur une des tonneaux qui explosa entrainant l’explosion des autres. Le souffle fut tel que des hommes et Morgan furent balayé et projeter. Le jeune se retrouva vite au bord de la falaise où son fusil tomba dans l’océan. Alors qu’il reprenait ses esprits et tenta de se relever, il se fit encercler par des dizaines d’hommes. Il leva alors les mains au bord de la falaise et prononça.

-Calypso toi en qui j’ai foi depuis l’enfance porte moi loin de l’ignorance.

À la suite de ça Morgan se laissa tomber en arrière. Quelques secondes, plus tard, on pouvait entendre un plouf signifiant l’arrivée d’un corps dans un liquide. Le corps d’un jeune scientifique qualifié de mort par les soldats dû à la température de l’eau et à la hauteur de la chute. Ainsi, tous repartirent.

Le corps du jeune homme lui dérivant dans l’eau turquoise comme porter par un courant invisible et le faisant ainsi remonter avec le peu d’esprit qu’il lui restait, il s’appuya sur un débris et sombra cette fois dans l’inconscience et dérivant vers le large jusqu’à percuter un obstacle qui se veut opposant et lui-même en mouvement, mais dans la direction opposée comme si le destin était de se croiser. Un matelot du bateau qui faisait sa ronde quotidienne remarqua les quelques débris dans l’eau puis son regard dériva sur un corps. Directement, il cria :

-Un homme à la mer ! Un homme à la mer !

La plupart de l’équipage arriva et tenta de le repêcher dans le but de voir s’il avait des objets des valeurs en sa possession. Après mainte reprise, les matelots arrivèrent à le repêcher et l’allonger sur le sol en bois. Un désigné nommé Mike s’agenouilla et commença à le fouiller trouva des morceaux de papier trempés dans le peu de poche qu’il avait.

-Il n’a rien sur lui.

-Bien donc il est inutile et surtout mort.

Avais ajouté le second du capitaine qui se nommait Christian. Au même instant, le jeune homme toussa et son corps trembla de froid.

-Il semblerait que vous ayez parlé trop vite.

-Peuh !

Le jeune homme releva la tête à moitié inconscient et entre ouvrit les yeux avant de retomber sur le sol en bois.

-Ohhhh des yeux presque couleur océan quelle surprise en plus il a un joli minois vous en pensez quoi hein les gars ?!

-Ouais !!!

-Et si ce jeune homme devenait notre petit animal de compagnie ?

-Ouais !!!

-Bien Mike fout le, en cellule le temps qu’il se réveille.

-Tout de suite.

Le grand blond possédant un large nez, le prit en sac à patate et le posa dans une cellule contenant de la paille comme dans une cage pour animaux. Morgan se réveilla que bien plus tard sous le bruit du verrou. Il se redressa encore endormi, mais une fois bien réveillé, il paniqua ne reconnaissant rien à l’endroit.

-Eh calme-toi ! On t’a repêché il y a peu.

Avait dit un petit blond de trouvant là avec des vivres.

-Qui…qui es-tu ?

-Ah oui, je suis Marin et toi ?

-Morgan.

-Enchanté.

-Où suis-je ?

-Sur le navire Liberty qui fait maintenant voile au large.

-Au large ?!!! Non, je dois rentrer chez moi.

-Je ne crois pas que ce soit possible.

-Quoi ? Pourquoi ?!

-C’est un temps de guerre s'est fini pour ton pays.

Le jeune regarda en détaille le petit blond face à lui et comprit bien vite sur quel genre de bateau, il était, quel type de marin contenait le Liberty. Il tenta alors de s’enfuir, mais malgré son aspect chétif le petit bond le balança au fond de sa cellule.

-Je ne suis pas fan de violence en temps normal, mais tu ne m’as pas laissé le choix.

Il posa à manger près de Morgan à terre puis ferma la porte de sa cellule.

-Je reviens dans peu de temps alors mange tu en auras besoin.

-Mais pourquoi ?!

-Tu le seras bientôt.

Marin quitta l’endroit pour remonter sur le pont. Le jeune regarda ainsi le pain et l’eau amené avec dégoût puis son ventre cria famine et fini par tout avaler et fut surpris que ce ne soit pas aussi répugnant qu’il ne le pensait. Il entendit des pas descendre puis un bruit métallique et enfin un cliquetis désignant que la porte de la cellule était ouverte. Il releva les yeux et vis Marin qui lui fit signe de se lever.

-Marin que se passe-t-il ?

-C’est comme un peu un rituel. Je vais te bander les yeux et t’amener sur le pont ainsi, tu seras le jouet des matelots un a un.

-Quoi ?! Toi aussi alors ?!

-Non pas moi.

-Pourquoi ?! Tu es un matelot aussi.

-Moi, j’ai eu ce rituel, ils m’ont également repêché comme toi il y a un mois environ.

-Et il s’est passé quoi ?

-Un a un, j’ai été leur jouet pour les divertir, sur le pont et à la fin, ils m’ont demandé d’en choisir un, on devient ainsi matelot, mais aussi un peu l’esclave pour celui qu’on choisit et le matelot peut avoir plusieurs esclaves.

-Qui as-tu choisi ?

-Le second du capitaine, Christian un grand blond avec d’épais sourcils.

-Et le capitaine est-ce que…

-Non, il sort peu de sa cabine. Mais un conseil ne choisit pas Gilbert.

-C’est qui ?

-Le pire, il ne prendrait pas soin de toi. Il te ferait faire des choses horribles.

Morgan n’eut le temps de dire quoi que ce soit que Marin lui banda les yeux et le guida à monter les marches une à une. La peur pulsait dans les veines de Morgan, il avait peur à chaque pas, il s’approchait de ce moment qui va sûrement être horrible. Il ne voulait en aucun cas cela, alors son cerveau se mit à réfléchir à toute vitesse. Il sentait d’ailleurs les sueurs froides dans son cou alors qu’il entendait les ricanements des autres matelots quand qu’il traversait le pont et surtout en ne trouvant pas de solution pour s’en sortir.

On le fit asseoir, Morgan pouvait sentir son cœur s’affoler alors que son bassin rencontra le sol et senti les mains de Marin passer derrière sa tête afin de retirer le tissu sur ses yeux. Le petit blond pendant qu’il détacha le nœud derrière la tête du jeune, il lui murmura à l’oreille.

-Bonne chance tient le coup.

Il fut quelque peu soulagé d’entendre ça et senti la prise du tissu se faire moins forte. Marin retira donc devant ses compagnons le bandeau. Morgan papillonna des yeux et les ouvrir complétement. Une dizaine de matelots voire une vingtaine étaient là à le regarder comme un chien, une bête qui allait servir de distraction.

-Moi d’abord !

-Non moi !

-Il est évident que c’est moi qu’il veut. Regarder !

-Non moi !

S’enchaîna ensuite une bagarre d’insulte entre tous ou presque sur le pont ceci se fini quand un se jeta sur Morgan commençant à déchirer ses vêtements en voulant s’agripper à lui. Voyant cela les autres suivirent et commencèrent. À cet instant par peur, le jeune se souvient.

-Et le capitaine est-ce que…

-Non, il sort peu de sa cabine.

Le capitaine ? Sentant ses manches partir peu à peu en lambeau presque par instinct comme si pour lui cela semblait naturel, il cria une chose qui arrêta net tous les matelots et qui fit écarquiller les yeux du second resté en arrière avec Marin lui aussi ayant les yeux écarquillés.

-Pour parler !!!!!

Comment un simple jeune des terres pouvait connaître cette phrase. C’est à ce même moment qu’une porte s’ouvrir à la volée et se fracassa contre le mur symbole d’une grande colère venant de la personne qui venait de l’ouvrir.

-Qui ose vouloir me déranger et qu’est-ce que c’est que ce vacarme encore ?!!!

C’est ce qui ressemble à une voix froide et colérique qui s’éleva à cet instant dans l’air alors qu’il n’y avait plus aucun bruit depuis l’ouverture de cette fameuse porte. Même les vagues ne faisaient plus un bruit comme si le propriétaire de cette voix était synonyme de peur. Morgan serait-il en situation de regretter sa phrase ? Qui est donc ce capitaine qu’on voit peu et qui pourtant est tant redouté par ses matelots ? Tout ce que voyait le jeune ayant encore les membres d’équipage sur lui, c’est comme un grand et long manteau noir qui descendait les marches et virevoltait grâce au vent lui aussi devenu totalement silencieux.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez