Ondine marchait à côté de sa jument, quelques pas derrière Amandrille, et affichait un air hagard qu’on ne lui voyait pas souvent. La nuit avais été fraîche et venteuse, et si elles avaient trouvées au bord de la route une agréable chaumière spacieuse et qui sentait bon le ragoût, l’horrible bonne femme qui l’habitait les avait mises dehors sans ménagement à peine le seuil franchis.
– Les pièces d’abord, le couvert et le lit après, avait-elle dit alors que les jeunes filles, émerveillées devant l’architecture de cette habitation, demandaient l’hospitalité.
Ondine et Amandrille avaient échangé un regard désabusé.
– Je suis poursolienne, se justifia Ondine, nous n’utilisons pas d’argent entre nous, mais les Charbie sont nos monnayeurs, vous devez les connaître. Achille, Soël, Brandy, Genièvre… ?
– Connais pas, l’interrompit la femme.
– Oh, ils parcourent tous les villages dont nous nous approchons, il y a forcément quelqu’un dans le hameau qui a entendu parler d’eux. Ils vous paieront pour tout !
– Pas d’argent, pas de repas, pas de chambre.
Amandrille, si petite qu’elle était restée jusque-là discrètement camouflée sous le comptoir, intervint alors en grimpant sur un tabouret haut.
– Nous n’avons pas d’argent, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas payer.
Elle posa devant elle, avec précaution, un humble bol d’argile marron orné de losanges et de petits points plus foncés. Ondine n’en aurait pas donné cher jusqu’à ce qu’elle l’entendre expliquer :
– C’est une poterie en argile pure, récoltée par les nains au plus profond des Caverne Clapotantes, et cuite plusieurs jours en suspension au-dessus de la lave qui coule sous les Cavernes Racornies. Il n’existe aucune vaisselle plus douce et plus solide, mais elle ne sont pas destinées au commerce. Elles sont offertes aux soldats les plus valeureux pour les récompenser de leur bravoure.
Loin d’être aussi impressionnée qu’Ondine, qui caressait le bol à regret, la taulière objecta :
– Jeune fille, je tiens une auberge à la croisée des deux plus grandes routes de l’Est du pays. Croyez-vous que j’aurais tenu deux mois sans mettre la clef sous la porte si j’acceptais les mille babioles que les voyageurs des quatre coins du monde tentent de me refiler à longueur de temps ?
Sans se laisser démonter, la naine répondit avec arrogance :
– Si ces « babioles » avaient toutes autant de valeur que celle-ci, vous auriez en effet mis la clef sous la porte depuis longtemps. Pour vous acheter un château !
– Vous avez un brocanteur à Montquentour, à trente minutes de cheval d’ici. Si vous vous pressez, vous avez le temps de faire l’aller-retour avant la nuit. Déguerpissez maintenant, avant que je fasse tomber votre bol par mégarde en faisant briller mon comptoir.
Pour marquer son indifférence, la femme se remit à son ménage en leur jetant un regard menaçant. Craignant la réaction de sa toute nouvelle complice, Ondine quitta la pièce en lui intimant de la suivre.
– Quoi ? demanda la naine une fois qu’elles furent dehors. Dis-moi que tu as un autre plan pour manger et dormir au chaud, parce que j’aurais pu me montrer beaucoup plus convaincante.
– Aller chez le brocanteur ne me semble pas bête, argumenta Ondine pour tenter de l’apaiser. Nous tirerons de ton bol sans doute plus que la valeur d’un repas et d’une nuit ici, et alors nous pourrons faire des provisions pour plusieurs jours de voyage.
– Avec ça ? s’égosilla la naine en secouant la poterie qu’elle tenait toujours en main. Ce n’est qu’un vulgaire bol de terre, aucun brocanteur ne se ferait avoir.
Elle jeta l’objet dans sa sacoche tandis qu’Ondine fermait les yeux d’agacement, blessée dans son orgueil.
– Alors on ferait mieux de se mettre à la recherche d’un abri tout de suite, dit-elle. La nuit ne va pas tarder à tomber, et vu comme le vent se lève, elle sera froide.
Et obscure, avait complété Amandrille dans sa tête avec un frisson de terreur dont elle eut honte. Elle était à coup sûr la première et la seule naine des profondeurs à avoir peur du noir.
En effet, la température chuta vite, et ce n’est pas le linge trempé par Ondine qu’elles avaient emporté qui purent réchauffer les jeunes filles. Elles ne trouvèrent rien de mieux qu’un chêne au milieu d’un champ, aux branches duquel elles tendirent les deux couvertures et le tapis mouillés en leur possession afin de se protéger un tant soit peu du vent, qui soufflait fort. Cela eut pour avantage de les sécher efficacement, et elles en profitèrent au petit matin pour s’isoler de la rosée du sol grâce au tapis et pour s’enrouler chacune avec bonheur dans une couverture.
Ondine avait à partir de ce moment-là dormi d’un sommeil lourd, malgré son ventre vide et ses joues glacées. Ce n’est que la lumière du jour qui l’avait tiré de son sommeil. Elle avait alors trouvé Amandrille assise non loin d’elle, les yeux tournés vers les montagnes, contemplant le soleil levant. Lui accordant à peine un regard, la naine lui tendit deux biscuits secs, en forme de petits losanges rouges. Retenant une exclamation de surprise, Ondine profita de ce repas inattendu et surprenant.
– C’est bon, dit-elle. C’est au sésame ?
– Aux as rouges, rectifia la naine. Tu ne connaîs pas ?
Ondine nia, et Amandrille lui expliqua, à son grand déplaisir :
– C’est une moisissure qui pousse sur les parois de chez moi, quand on la racle ça donne une poudre qui peut servir de base à une quantité de plats différents. La poudre d’as noire est un peu plus amère, mais on peut aussi cuisiner des carreaux d’as sucrés avec. Je préfère les rouges.
Ondine portait un œil différent sur son petit gâteau aux angles pointus et à la teinte pastel, résistant à la tentation de recracher les miettes qui roulaient encore sur sa langue. Mais elle devait admettre que c’était vraiment bon, surtout avec le ventre creux. Elle s’était donc contentée de mettre le second dans sa sacoche en prétextant qu’elle le gardait pour plus tard. La naine lui avait jeté un regard réprobateur, puis elles avaient plié le camp et repris la route. Elles avaient marché aux côtés de Cassis jusqu’au chemin, puis étaient montées en selle toutes les deux. C’est là que les choses avaient mal tourné.
– En avant Cassis, avait décrété Ondine, lançant sa jument au petit trot pour l’échauffer.
Elle sentit la naine se raidir et lui agripper fermement les hanches.
– Direction Montquentour, dit Amandrille. Je ne suis pas fâchée qu’on doive se séparer de ce cauchemar bringuebalant que tu appelles d’un nom de fruit. Mes fesses vont bientôt se transformer en compote.
– Quoi ? s’époumona Ondine. Il n’est pas question qu’on abandonne Cassis !
– Tu l’as dit toi-même, elle est trop jeune pour nous porter toutes les deux sur de longues distances. Puis, on n’a pas vraiment le choix. J’ai l’impression qu’il faut de l’argent pour tout ici. Manger, dormir dans un lit… On va la vendre, ça nous rapportera sans doute gros. Tous ces livres de chair !
– La valeur d’un cheval ne se mesure pas au poids, et puis de toute façon c’est hors de question. On se débrouillera autrement. On peut se passer de lit. Et tu as tes gâteaux !
– Je t’ai donné mes deux derniers.
Fatiguée par sa courte nuit, inquiète pour les jours à venir et terriblement vexée par la volonté de la naine de vendre son cheval, Ondine demanda agressivement :
– C’est une passion, chez toi, le mensonge, ou juste un style que tu te donnes ?
– Ça dépend, parfois c’est juste un moyen plus rapide de faire comprendre à quelqu’un d’un peu lent quelque chose qui devrait sembler évident.
Désarçonnée par le répondant de la naine, Ondine tenta de rétablir un dialogue plus tranquille en se justifiant :
– Tout ce que je veux dire, c’est que, tant qu’il nous reste des vivres, je ne vois pas pourquoi on devrait recourir à des solutions extrêmes.
Mais c’est d’une voix narquoise qu’Amandrille lui demanda :
– Oh, et tu espères te nourrir combien de temps sur ma réserve d’urgence ? Je t’ai dis que j’allais t’escorter, pas te materner !
Cette fois, la fierté d'Ondine était piquée à vif, mais elle avait trop peur de la naine pour répliquer. Elle avait serré les mâchoires et s’était contentée, basse vengeance, de faire accélérer Cassis. Le couinement craintif de sa passagère l’avait satisfaite un instant, puis elle s’était concentrée sur le problème de la nourriture. Elle voulait trouver elle-même une solution ; son intelligence et sa maturité ayant été remises en cause, il était hors de question qu’elle laisse cette fille la sortir de ce mauvais pas.
Mais lorsque le village de Montquentour fut en vue, elle n’était pas plus avancée. Autour d’elles, la fin d’été ne leur offrait qu’un paysage de champs jaunis, de vergers fatigués ayant déjà offert toutes leurs richesses, et de pâturages que boudaient même les troupeaux, partis se restaurer en montagne en attendant la fin de la période de sécheresse. Elle mit Cassis au pas, puis descendit pour marcher un peu, prétextant un besoin de ralentir le rythme avant son arrêt complet au village. Elle cherchait à gagner quelques minutes supplémentaires de réflexion, mais plus elle y pensait, plus il lui semblait improbable que qui que ce soit leur donne des vivres. Tout ce qu’elle avait à offrir en échange, c’était la promesse qu’ils seraient payés un jour par les monnayeurs d’une tribu qui ne séjournait dans les parages quelques semaines par an seulement, et qui était de surcroît sur le point de lever le camp.
Elle était sur le point d’abandonner tout amour propre et d’admettre qu’elle n’avait pas l’ombre d’un plan, lorsque trois silhouettes débouchèrent à quelques pas de là, sortant du champ de blé qu’elles longeaient. Cherchant des yeux Amandrille, qui marchait devant elle un instant plus tôt, elle finit par la repérer, avançant, discrète, dans l’ombre de la jument. Attrapant la bride de Cassis un peu plus haut, elle la guida sur le bord opposé du chemin pour contourner les individus, mais il devint vite évident que les trois garçons venaient droit vers elle.
Ils étaient jeunes, à peine quelques années de plus qu’elle, portaient des vêtements de lin blanc humides et plissés, qui témoignaient que, même de si bonne heure, leur journée de travail était déjà bien entamée. Les épaules larges, le teint tanné, ils étaient plutôt bien faits, et au vu des sourires qu’ils lui adressaient, ils semblaient en penser autant d’elle. Une fois encore, Ondine se tourna vers la naine en quête de soutien, mais cette fois, son alliée avait complètement disparu. Avant qu’elle n’ait pu réagir, le plus âgé des garçons avait saisi la bride de Cassis et s’était placé contre son flanc, l’immobilisant et empêchant Ondine de monter en selle. Les trois garçons étaient tout autour d’elle, complimentant la beauté de ses yeux, la brillance de son cheval, le choix qu’elle avait fait de venir à Montquentour, et lui posant mille questions auxquelles ils n’attendaient pas de réponses.
– Je dois partir tout de suite, ma jument est assoiffée, tenta Ondine, mais nous nous recroiserons peut-être au village.
– On a tout ce qu’il faut ici pour boire et manger, lui répliqua le garçon qui était à sa droite en essayant de lui saisir le bras.
Ondine esquiva vivement, soudain beaucoup moins sûre qu’elle pourrait s’en sortir d’une pirouette. Elle eut envie de prendre ses jambes à son cou, de fuir, abandonnant sa jument qu’elle n’aurait vendu pour rien au monde quelques minutes plus tôt, et c’est sans doute ce qu’elle aurait fait si, au même moment, ses yeux n’étaient pas tombés sur Amandrille. La naine était accroupie derrière le garçon qui venait de s’adresser à elle, et venait d’extraire de la besace qui pendait sur sa hanche un petit paquetage de cuir fin. S’empressant de regarder à nouveau les garçons qui l’entouraient afin de ne pas la trahir, Ondine recula tout de même d’un pas pour se mettre hors de portée de celui qui semblait le plus entreprenant. Mais alors, c’est le jeune homme était adossé à son cheval qui se mit à lui poser une main sur la hanche. En sursautant pour lui échapper, elle réveilla le rire mauvais d’un des garçons, et dans un phénomène de résonance terrifiant, le même rire sortit de la bouche des deux autres.
– Assez ! cria Ondine. Vous me faites peur ! Éloignez-vous, et laissez-moi partir.
Ils n’en avaient visiblement pas l’intention. Ils s’amusaient de sa peur et redoublaient de tentative pour l’approcher et l’intimider.
– T’as un peu de temps, tu peux rester manger avec nous. On a plein de spécialités du coin à te faire découvrir.
Amandrille avait à nouveau disparu, et les garçons l’encerclaient, tout proches d’elle. Fuir en courant n’était plus possible. Elle tenta d’attirer Cassis vers elle, et de repousser suffisamment celui qui l’empêchait de la monter, mais cela sembla lui plaire.
– C’est moi qu’elle a choisi ! claironna-t-il. Regardez, elle se jette sur moi.
Huant et riant, les deux autres garçons s’approchèrent encore, jusqu’à ce qu’elle sente leurs effluves féroces et sur son dos la moiteur de leurs torses. Se démenant, mais forcée d’admettre que jamais elle ne réussirait à s’enfuir de la sorte, Ondine sentait la panique la gagner.
C’est là que des hennissements suivis d’un bruit sourd et continu se firent entendre. Réalisant difficilement ce qu’il se passait, Ondine vit d’abord les garçons s’éloigner d’elle, les entendit crier quelques ordres puis les vit courir, affolés, en direction de deux chevaux de traits lancés au galop sur le chemin, traînant derrière eux le timon d’attelage d’une charrue qu’ils avaient manifestement abandonné quelque part. Puis un rire aigu amena son attention sur une petite créature encapuchonnée, pas plus haute que les blés qui se dressaient derrière elle, et qui contemplaient d’un air crâneur la débandade des garçons.
– Si j’ai appris quelque chose depuis que je suis sortie de ma caverne, dit Amandrille, c’est que pour faire galoper un cheval, la sombre formule magique c’est « Yah ! Yah! ». Bon, ça n’a pas très bien marché, mais ils ont sacrément accéléré quand j’ai commencé à leur botter les fesses.
Ce duo de filles est très amusant. L'orgueil facilement froissé d'Ondine se heurte à la vive répartie d'Amandrille, à qui on découvre un caractère plus léger. C'est une amitié un peu rugueuse qui risque de se développer entre elles deux :)
Toujours très agréable à lire, je poursuis !
Merci pour ton interprétation, je suis complètement d'accord et j'espère faire évoluer leur relation en restant fidèle à cette base là
La synergie entre les deux filles est super.
Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’Ondine entre dans le récit en temps que personnage principal. Lors de sa première apparition, Galadin en avait fait un portrait terrible, une sorte de profiteuse hautaine… et ce n’est pas du tout ce qu’on découvre d’elle : une fille un brin naïve, qui ne sait pas se défendre mais qui reste courageuse. En duo avec Amandrille qui est une sacrée roublarde, ça marche super bien.
En effet Galabin n'est pas très objectif quand il s'agit de sa cousine !
Contente que ce duo fonctionne bien, j'ai tendance à adopter plus souvent le point de vue d'Ondine pour qu'Amandrille reste un personnage assez mystérieux, mais j'ai l'intention de faire évoluer ça de manière progressive, dans l'idéal !
Toujours autant de plaisir à te lire :) Et je rejoins l'autre commentaire ci-dessous, Amandrille et sont bol m'on bien fait rire.
J'ai quelques chapitres à rattraper par contre, je vais essayer de m'y atteler plus sérieusement.
Merci pour ces moment de lectures, continue, j'apprécie vraiment ^^
Merci pour ton retour :) Je te comprends, j'ai pas mal de retard de lecture aussi, c'est un sacré rythme à prendre PA quand on veut s'investir j'ai l'impression !
Bonne lecture et bonne écriture :)
J'aime beaucoup ce chapitre, Amandrille me fait trop rire ! Avec son bol tout pourri haha! J'aime bien comme Ondine commence à la découvrir et sa réaction face à la cuisine à base de moisissure
J'aime bien la note qu'Amandrille commence a avoir peur de la nuit, par contre est-ce que ça ne devrait pas apparaître dans un chapitre où on a son point de vue? Il me semble plutôt qu'on est dans la peau d'Ondine ici
Il y a un moment où plusieurs temps verbaux se mélangent, on ne sait plus trop si on est dans le présent ou si c'est une scène déjà passée
(exemple ici: – En avant Cassis, "avait décrété" Ondine, lançant sa jument au petit trot pour l’échauffer. / Elle "sentit" la naine se raidir et lui agripper fermement les hanches.)
Personnellement je trouve compliqué les longs passages dans le passé, je fais soit du flash-back au présent (enfin passé simple et imparfait^^) soit de tout petit passage sinon je me perds
Une phrase que je trouvais un peu longue, je la lisais avec une voix exaspérée et du coup j'en ai perdu mon souffle (en parlant dans ma tête, oui je suis trop fort) : "Croyez-vous que j’aurais tenu deux mois sans mettre la clef sous la porte si j’acceptais les mille babioles que les voyageurs des quatre coins du monde tentent de me refiler à longueur de temps ?"
Peut-être juste "Croyez-vous que je n'aurais pas déjà mis la clef sous la porte si j’acceptais les mille babioles que les voyageurs des quatre coins du monde tentent de me refiler ?"
Après elle reste compréhensible dans tous les cas :)
Petites coquilles qui se sont glissées:
si elles avaient trouvées --> trouvé
à peine le seuil franchis --> franchi
jusqu’à ce qu’elle l’entendre expliquer --> entende
au plus profond des Caverne --> s
se protéger un tant soit peu du vent, qui soufflait fort --> pas de virgule à mon avis
Ce n’est que la lumière du jour qui l’avait tiré de son sommeil --> tirée
Ondine nia, et Amandrille lui expliqua, à son grand déplaisir --> pas de virgule avant "et"
Je t’ai dis que j’allais t’escorter --> dit
Mais alors, c’est le jeune homme était adossé à son cheval qui se mit à lui poser une main sur la hanche --> ce fut le jeune homme adossé
Je reste sur mon impression que c'est de plus en plus fluide par rapport à tes premiers chapitres franchement j'ai hâte de voir la suite :D J'aime bien tes persos, iels ont des personnalités marquées et on a envie de les suivre !
Je vais reprendre les coquilles et les accords.
"J'aime bien la note qu'Amandrille commence a avoir peur de la nuit, par contre est-ce que ça ne devrait pas apparaître dans un chapitre où on a son point de vue? Il me semble plutôt qu'on est dans la peau d'Ondine ici"
-> alors j'avoue que mon narrateur ne tient pas en place, j'ai très rarement un chapitre qui correspond à un unique point de vue, je comprends que ça puisse perdre un peu le lecteur. N'hésite pas à me dire si tu tombes sur d'autres passages où ça fait bizarre
Trop contente que les personnages tu plaisent et t'amusent, c'est important pour moi de garder de la légèreté et de l'humour dans le récit (surtout dans la team d'Ondine et Amandrille!)
Par contre je vois que j'ai fais une coquille aussi en publiant les chapitres, j'ai inversé le 3 et le 4 donc on se retrouve avec les filles deux chapitres d'affilés ; je vais les remettre dans le bon ordre.
Oui elles sont fun !