Chapitre 2 : Un vieil ami

Le lendemain, Aelys était allongée sur son lit. En ouvrant les yeux, son regard allait de part et d’autre de sa chambre avant de réaliser qu’elle n’était pas dans le cimetière. Après avoir cherché dans sa mémoire, elle décida que les évenements qui sont arrivés n’était qu’un rêve. Après tout, elle s’était réveillée dans son lit et pas dans un des buissons du cimetière. Une fois fini avec le passage de la salle de bain, elle alla à la cuisine où elle vu l’homme de son rêve. Elle resta immobile et saisi une des poêles qui était encore en train de sécher. Il était en train de manger des crêpes fraîchement faites. Doucement, sans faire aucun bruit, elle s’avança vers lui et lui donna un coup sur la tête. Contrairement à ce qu’elle attendait, il exprima sa douleur, puis se retourna vers Aelys.

– Non mais ça ne va pas ?! Hurla-t-il en se tenant la tête

– Aelys ! S’écria sa mère. On ne frappe pas mon invité comme ça ! S’exclama la mère.

– Je…Désolée, je pensais que…

– Ce jeune homme, t’as trouvée inconsciente hier soir. Au lieu de l’agresser, tu devrais lui dire merci !

– Désolée. Merci de m’avoir ramenée.

– Un plaisir, tu n’as pas tellement changé depuis notre enfance. C’est rassurant. Répondit-il en riant.

Un doute s’installa dans les pensées d’Aelys, « notre enfance ? ». Elle essaya de chercher tant bien que mal mais n’arrivait pas à mettre un nom sur le visage de l’homme. Tout en réfléchissant, elle fronçait les sourcils et faisait de drôle d’expressions, tel que sa mère et l’homme commencèrent à rire. Il se leva pour s’arrêter à quelques centimètres d’elle, il remonta sa manche droite et laissa paraître une cicatrice sur tout l’avant de son bras. À ce moment-là, Aelys eu une révélation sur l’identité de ce jeune homme.

– Arthur !!!!

– Enfin ma petite Lys me reconnaît. Dit-il en souriant.

Arthur, meilleur ami d’enfance. L’une des seules personnes avec qui elle n’avait pas peur de tout partager. Il était parti il y a déjà des années du village pour suivre ses parents qui voyageaient au tour du monde pour leur travail.

Après avoir fini le petit déjeuner, ils décidèrent d’aller se balader tout le deux ainsi elle pourrait lui montrer les changements du village et tous les projets qu’elle prévoit pour le cimetière.

C’était la première fois depuis longtemps qu’Aelys souriait autant, c’était comme ci elle avait retrouvé une partie d’elle qui lui avait été enlevée.

Ils arrivèrent dans l’allée qui montait au cimetière, c’était magnifique. Tout le long était bordé de saule pleureur, avec des lanternes espacées à chaque pied de ceux-ci. Un peu plus haut, une petite place où une immense chêne se tenait fièrement, il était présent depuis des siècles d’après les registres c’était même le premier arbre à avoir été planté lors de la création de la ville. Des parterres de fleur de multitude de couleur donnaient de la vie à cette magnifique place, dont les anciens du village raffolaient. Des bancs sculptés étaient également installés un peu partout pour avoir le plaisir de se reposer en ce lieu calme. Arthur décida de s’asseoir un moment pour parler.

– C’est du bon boulot que tu as fais. Je te félicite. J’ai toujours pensé que tu irais dans une grande ville avec tes talents. Mais qui aurait cru que tu fasses de notre ancien village, un endroit aussi paisible. Dit-il paisiblement.

– Je me suis toujours sentie attachée à ce village, j’ignore pourquoi. Mais je suis heureuse que ça te plaise, s’exclama-t-elle. Dit… hier soir, tu n’as pas vu des choses bizarres au cimetière ?

– Bizarre ? Comme quoi ? Des fantômes ? Interrogea-t-il en s’esclaffant.

– Tu as raison, ça a l’air ridicule dit comme ça. Mais je sais que j’ai aperçu quelque chose d’étrange.

– Lys, tu te souviens quand on était petit, nous allions au cimetière le soir, ce qui mettait ta grand-mère en colère. Mais un jour alors que j’y étais seul, il m’est arrivé quelque chose.

– Je me souviens, c’est le jour où tu es parti avec tes parents. Je n’ai même pas peu te dire au revoir. Dit-elle en baissant la tête tristement.

– Aelys, ce soir-là… Je suis mort. Annonça-t-il calmement.

Aelys leva la tête d’un coup et le regarda, ne comprenant pas ce qu’il était en train de lui annoncer.

Il se leva et la pris dans ses bras. Aelys était dans l’incompréhension, de quoi parlait-il ? Il n’était pas mort puisqu’il était en face d’elle.